DERRIERE LA FACADE...
08 mai 2007
Les analystes et les commentateurs nous expliquent que le score de Mme ROYAL à Angers est un rattrapage du vote municipal, ce qui fait dire à TOUTHANKOM que "l'ouverture, on la pratique depuis longtemps à Angers". Certes. Mais c'est une machine à duper les électeurs modérés. C'est d'ailleurs le seul objectif. Car la pratique est toute autre. Derrière le discours et la façade d'ouverture, c'est le sectarisme de gauche dans toute sa petitesse qui sévit. Quelques exemples : la réalisation de la nouvelle gare d'Angers ou la rénovation des quartiers dont le maire s'attribue la gloire et le financement, en oubliant que la part de la ville n'est pas la plus importante ; les députés sont systématiquement "oubliés" dans les invitations aux manifestations angevines, c'est pourquoi on ne les y voit jamais, et pour cause, ils sont bien élevés, eux ! Et je ne vous parle pas des couleuvres avalées par les "centristes" de la majorité. Si vous n'êtes pas convaincu , allez donc assister à une séance du Conseil Municipal, vous verrez avec quel mépris l'opposition est traitée pour peu qu'elle ose être d'un avis contraire.
Le score de Mme ROYAL à Angers s'explique aussi par le manque de lisibilité de 'l'UMP sur la place angevine. Incluse dans un groupe d'opposition "composite", elle ne peut guère s'y exprimer en tant que telle, d'autant plus que le porte-parole du groupe appartient à une autre formation et a contribué par ses positions à brouiller les cartes. A l'agglo, ses élus sont englués dans une politique unanimiste de laquelle il leur est difficile de se démarquer, et le fait que la ville soit scindée entre quatre circonscriptions législatives, pourtant toutes les quatre UMP, ne facilite pas les choses . Quand on voit le résultat, une réflexion s'impose : comment mieux occuper le territoire pour être mieux reconnu. Important dans la perspective des municipales. C'est à Angers que l'agglo se gagne, n'est-ce pas ?
La droite est pragmatique, la gauche est sectaire. Rien de nouveau. C'est comme ça depuis toujours. Comment ça s'explique ? Très simple : l'idéologie ! La droite n'en a pas vraiment, la gauche n'existerait pas sans. C'est ce qui lui donne toute ses "certitudes".
"Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente..." chantait Brassens !
Si j'ai bien compris, vous n'avez pas de convictions et vous en êtes fier ?
Quand vous parlez de sectarisme et que je lis cette note, je rigole...
Rédigé par : Michel Blanc | 15 mai 2007 à 21:19