ZERO DE CONDUITE
04 décembre 2006
La "note de vie scolaire" instituée par la réforme Fillon fait débat. Le SNES-FSU et la FCPE demandent au Ministre d'y renoncer parce qu'elle pourrait "générer des tensions supplémentaires entre les élèves, les enseignants et les familles par son caractère subjectif"... L'idéologie soixante-huitarde qui conteste tout principe d'autorité n'est donc pas morte !
Cette note qui doit rendre compte de l'assiduité de l'élève, de son respect du réglement et de sa participation à la vie de l'établissement prend d'autant plus d'importance qu'elle joue dans l'obtention du Brevet. Où est le problème ? Les enseignants ne sont-ils pas capables de mettre en place une grille d'évaluation ? Et même si elle est différente d'un établissement à l'autre, les établissements sont-ils tous identiques ? Les absences répétées, les insolences, les violences sont-elles subjectives ? Ne doit-on pas rendre compte aux parents du comportement de leur enfant ? L'élève ne doit-il pas prendre conscience des conséquences de ses actes ?
Refuser que la sanction d'un comportement soit prise en compte, c'est refuser de considérer que la sanction fait partie de l'éducation d'un enfant. Voilà bien le problème. Et encore une fois on voudrait en priver ceux qui en ont le plus besoin pour se construire.
de mon temps,comme il ne faut pas le dire,le tableau d'honneur était donné aux élèves:oui ou non la mention était faite sur le carnet de notes chaque mois les parents y attachaient une certaine importance et en cas de non ils demandaient des explications.en fin d'année il y avait même un prix de tableau d'honneur a la distribution des prix.Nos parents étaient ils débiles? NON
Rédigé par : Jaulin | 05 décembre 2006 à 17:56