JPR TONIC'
13 décembre 2006
Devoir de victoire !
J'ai toujours beaucoup de plaisir à revoir Jean-Pierre. Il y a si longtemps que nous militons ensemble pour la même cause. Et c'est toujours la même chaleur et la même simplicité qui l'animent.
La salle "Lino Ventura” à Avrillé était bondée avec plus de 600 personnes présentes pour rencontrer le pèlerin de l'Union, venu animer une réunion publique sur le thème :
"L’Union pour la victoire".
Après l'accueil chaleureux de Marc LAFFINEUR, c'est un Jean-Pierre RAFFARIN enjoué et visiblement en pleine forme qui s'est présenté comme l’infatigable artisan de l’Union. Visiblement ravi que Nicolas SARKOZY lui ait confié le " joli chantier " de l’organisation des forums pour le débat interne sur la désignation du candidat, il a commencé son propos par l’importance de l'échéance de 2007 et le DEVOIR DE VICTOIRE qui s'impose à l'UMP pour continuer le redressement de la France et préserver son rôle dans la paix du Monde.
Comment gagner ?
D’abord utiliser le bilan du gouvernement en s'appuyant sur les réussites : l’évolution favorable du marché de l’emploi, les réformes réussies comme celle des retraites ou l’assouplissement des 35 heures, le redressement difficile mais effectif de nos finances publiques. Ensuite il propose que le candidat de l’UMP soit le candidat de "la diversité des valeurs et des sensibilités" qui la composent en ayant comme ligne de conduite de protéger les Français des tensions extérieures et intérieures, de valoriser le travail et les atouts de la France.
Face au "désert d’avenir" de Mme Royal, -qu'il égratigne à peine pour l'instant- et son projet socialiste archaïque, il souhaite que le candidat de l’UMP soit celui d’une alliance entre la France de toujours et la société de demain, faite d’équilibre entre traditions et modernité.
La méthode : c’est celle de la démocratie apaisée qui s’appuie sur des diagnostics partagés et un vrai partenariat social, celle de l’équilibre entre la continuité pour le redressement et le changement pour s’adapter au monde du XXIème siècle.
Enfin il a réaffirmé la nécessité de relancer l’Europe dans un monde où seuls comptent les états-continents.
Son exposé a été suivi d'un échange nourri avec la salle. J'en retiens quelques formules d'un Jean-Pierre en verve, sur son expérience poitevine de Ségolène : "elle séduit de loin, mais au près, elle irrite même ses amis", sur la candidature de Nicolas : "On ne va pas inventer des candidatures pour le plaisir. S’il n’y a qu’un candidat pour l’instant, c’est peut-être qu’il fait consensus !", sur Bayrou : "il fait une erreur. Son positionnement actuel lui attire des voix de gauche qui retourneront à gauche", avant de répondre sérieusement sur Chirac : "merci, question suivante ?"... En écho, une personne dans la salle a évoqué « la candidate championne du marketing et qui vend une boite vide » …
Jean-Pierre Raffarin a conclu en exhortant les jeunes à prendre leur destin en main, en ne se laissant pas influencer par la génération des "dominants", celle du "baby-boom" devenue "papy-boom", qui projette toutes ses angoisses sur eux.
J'ai vraiment regretté de ne pas être à la réunion de Jean-Pierre qui a été un grand succès. Mais je défendais la création d'un Fonds européendestiné aux salariés touchés par les phénomènes liés à la mondialisation. Et à 21 heures, je feraillais dans l'hémicycle de Strasbourg ! Et c'est une belle victoire que j'ai enregistrée ce mercredi avec un vote à la quasi-unanimité; espérons que nous n'aurons pas à l'utiliser sur notre bassin d'Angers...
Roselyne BACHELOT
Rédigé par : Roselyne BACHELOT | 13 décembre 2006 à 17:39