DECROCHAGE
17 décembre 2006
La croissance de la France sera inférieure à 2% en 2006, alimentée par la seule consommation financée par la hausse de l'endettement public et privé. La désindustrialisation s'accélère (plus de 100 000 suppressions d'emplois en 2006), l'investissement productif stagne, le déficit commercial se creuse à plus de 30 milliards d'€ et signe une spectaculaire perte de compétitivité. La baisse du chômage reste donc superficielle et ne résulte que de la multiplication des emplois subventionnés. Au contraire, l'Allemagne qui a engagé des réformes substantielles aura une croissance de 2,4% en 2006, soutenue par un boom des exportations (excédent de 180 milliards d'€) et de l'investissement productif, et une reprise progressive de la consommation. Son déficit budgétaire diminue fortement et sera inférieur à 20 milliards d'€ en 2007.... La recette ? Repositionnement de la capacité de production par la réforme des structures économiques, libéralisation du travail, renforcement de la formation, réduction drastique des déficits budgétaires et sociaux et transfert de la fiscalité des entreprises vers les ménages. Du coup l"Allemagne redevient attractive pour l'accueil des capitaux, des investissements et des emplois en Europe. Moralité : les états qui se réforment renouent avec le succès, ceux qui tardent à le faire, comme la France et l'Italie, décrochent ! On mesure à quel point le programme socialiste est déconnecté de cette réalité.
A ce rythme, la Fance est promise à la relégation entre la 15ème et la 20ème place à l'horizon 2020. Son redressement devrait être le thème majeur de la campagne présidentielle !
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