HISTOIRE
RELEVER LA TÊTE OU DISPARAITRE
BONNES NOUVELLES POUR L’EUROPE

AVANTAGE RETAILLEAU…

Bruno Retailleau intérieur

 

Quelque chose a changé dans le paysage politique français depuis l’automne. Le désordre provoqué par la dissolution et le bordel permanent (le mot n’est pas trop fort) voulu par les députés LFI à l’Assemblée, ont fini de lasser les Français qui aspirent désormais majoritairement à la stabilité et au retour de l’autorité. Les circonstances ont conduit le Président de la République à nommer Michel Barnier au poste de Premier Ministre. Ce retour d’un LR au pouvoir, pour éphémère qu’il fût, s’il a été une divine surprise pour nous, a surtout entraîné la redécouverte par l’opinion publique du savoir faire et de la compétence d’un certain nombre de ministres LR, et notamment d’un Ministre de l’Intérieur nommé Bruno Retailleau, qui d’emblée a séduit par son discours ferme empreint de sincérité et son souci d’agir efficacement. Celui que les médias brocardaient et tentaient de ringardiser sous l’étiquette « droite Trocadéro » ou au mieux comme « catho-conservateur » est apparu dans toute son épaisseur. Après la censure du gouvernement Barnier, voulue par Marine Le Pen, et la mise en place de François Bayrou, le maintien à Beauvau lui a permis de confirmer sa percée dans l’opinion.

Certains seraient tentés d’enfermer le Vendéen dans ses convictions. Et en effet, il n’en manque pas, mais elles ne l’ont jamais empêché d’être un homme ouvert, prêt au dialogue et à la complémentarité. Par exemple, en 2015, il a reconquis la Région des Pays de la Loire à la tête d’une liste d’union qui associait LR, l’UDI et le Modem, et ce même esprit de concertation lui a permis de rester aussi longtemps un Président du groupe LR au Sénat, apprécié par tous les groupes. Il n’est donc pas étonnant que la popularité nouvelle dont il semble bénéficier auprès des Français et plus précisément de l’électorat de droite, l’ait poussé à se présenter à la présidence du parti Les Républicains. Il peut légitimement se sentir investi de cette responsabilité de faire profiter sa famille politique de ce nouveau vent de confiance pour insuffler un « nouvel élan ». On le sent, la droite dite républicaine, semble de nouveau écoutée, comme en témoigne les élections partielles partout à travers le pays, et demain peut à nouveau gagner. Il s’agit d’offrir à son électorat un cadre adapté à une majorité nationale avec une formation politique renouvelée.

Au sein des LR, beaucoup ne s’y trompent pas : sa candidature reçoit le soutien de Jean-François Copé, Xavier Bertrand, François-Xavier Bellamy, Annie Genevard, sans parler de Gérard Larcher ou Michel Barnier. Oublié l’épisode malheureux d’Eric Ciotti qui se mord probablement les doigts de son alliance malvenue et il y a gros à parier qu’il ne participera pas à la fête, si fête il y a. Car son Union des Droites pour la République  risque de faire pâle figure face à un parti des Républicains refondé. Bruno Retailleau affrontera Laurent Wauquiez, ce qui est l’assurance d’une élection vraiment démocratique. « Voter, ce n’est pas diviser ! Quand on est à droite, l’on ne craint pas la compétition ! » se plait-il à répéter. Sans sous-estimer le Président du groupe Droite Républicaine, le ministre a annoncé la couleur : il ne participera à aucune guerre des chefs et ne se prêtera pas au jeu des petites phrases. Même si certains médias chercheront par tous les moyens à le laisser croire. D’ailleurs, la proximité idéologique entre les deux candidats est telle que l’affrontement ne pourrait être qu’une querelle de personnes. Ce n’est pas l’esprit de Bruno Retailleau et je serais étonné que Laurent Wauquiez s’y risque. Tout au plus ce dernier tentera-t-il de souligner l’incompatibilité entre la fonction de Président du parti et celle de ministre, argument qui fera long feu au regard des nombreux exemples présents et passés.

Personnellement, j’ai adhéré au comité de soutien à Bruno Retailleau. D’abord par amitié, surtout par conviction. Le temps presse et le parti doit se mettre en ordre de bataille au plus vite. C’est ce que j’avais dit à Othman Nasrou quand il était passé nous voir à Angers à l’automne dernier. Et ça tombe bien, il va diriger la campagne de Bruno. Nous avons hâte que le parti de la « Majorité nationale » que Bruno Retailleau appelle de ses vœux se mette en place, prônant une politique de fermeté et d’autorité, préférant la liberté à la technocratie, le travail qui paie à l’assistanat, et restaurant l’école du mérite. Des grands classiques mais qui manquent tellement que leur retour à l’ordre du jour est rafraîchissant. Il s’agit de réinvestir l’espace qui va des frontières du PS à celles du RN pour y faire revenir un électorat aujourd’hui dispersé ou séduit pas les uns ou les autres. C’est le seul moyen de préparer efficacement les prochaines échéances électorales.

 

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)