HISTOIRE
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PROGRAMME PRECIS

CarrotVeinards les cantinards d'Angers. Grâce au Maire d'Angers et à la force de conviction des Verts locaux, s'il est réélu, ils pourront manger des carottes bio ! Formidable non ? C'est inscrit dans l'accord électoral qu'il viennent de passer. A côté de l'exigence architecturale HQE, figure en bonne place l'exemplarité environnementale qui consiste à fournir à nos enfants qui fréquentent les restaurants scolaires des carottes bio. Pourquoi pas les autres légumes ? ça n'est pas dit ! Une carotte électorale, en quelque sorte.

Les pigeons mangent-ils des carottes ?

Et si les carottes sont cuites ?

                                                                   


UN MERCREDI PARTICULIER

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Il faisait un temps magnifique sur Paris mercredi dernier. La place de la Concorde jetait au ciel, dans un éblouissement, la pointe dorée de son obélisque et la scène traçait tranquillement son sillon brillant vers la tour Eiffel. Une parure de fête, rafraîchie par une brise de nord, à parcourir pour rejoindre l'Assemblée Nationale. Là, nous avons retrouvé tous les amis venus du Maine-et-Loire, à l'invitation de Paul JEANNETEAU, pour une visite des lieux. C'est un Jean BARRE, toujours aussi urbain, avec son sourire jovial habituel , qui nous a accueillis pour faciliter les procédures d'entrée et nous guider. Très vite, notre député nous a rejoints pour nous accompagner tout au long de la découverte du bâtiment. Une visite passionnante avec une huissière sympathique et très savante. L'occasion aussi de faire quelques rencontres au détour des couloirs : Gilles BOURDOULEIX, Michel PIRON croiseront ainsi notre itinéraire. Et puis le clou, la montée dans la tribune pour découvrir le coeur du temple de la démocratie : l'hémicycle ! Séquence émotion. Retour sur terre : finalement c'est petit.

Nous nous retrouvons tous chez "CLAUDE", un restaurant sympa près du Palais Royal, pour le moment du casse-croûte, en compagnie de Paul JEANNETEAU. Mais, évidemment, quand on vient de la 1ère circonscription, il y a toujours la cerise sur le gâteau : ce sera une visite éclair de Roselyne BACHELOT, venue faire un coucou, entre le conseil des Ministres et la séance des questions au Gouvernement. Elle a pris le temps de venir nous dire qu'elle nous aimait. Cela tombe bien, nous aussi ! N'empêche, les clients du resto en étaient "baba", et les membres du groupe très fiers.

Retour à l'Assemblée pour assister, de la tribune à la discussion du projet de loi sur les "chiens dangereux". Après les recommandations d'usage faites par les huissiers, nous prenons place. Michèle ALLIOT MARIE finit de présenter son texte. C'est ensuite le ballet codifié des orateurs. La rapporteuse du projet, puis les représentants des groupes pour des interventions de 15 mn. Suivent les intervenants à 5 mn. Nul besoin de préciser à quelle famille appartient tel ou tel : leurs propos sont éclairants jusqu'à la caricature. Au mot près : on retrouve "socialisation" dans le texte du communiste, folkloriquement trop long et rappelé à l'ordre plusieurs fois ; d'accord avec l'essentiel du projet, mais "législation de circonstance" donc abstention pour la représentante du parti socialiste ; le représentant du groupe UMP trouve le texte très bien, on s'en serait douté ; "le problème qu'il faut régler, c'est celui du pittbull sur le palier qui empêche les gens de sortir de chez eux" et pas de "mener les chiens sur le divan d'un psychiatre..." : là, je vous laisse deviner. Une vraie discussion et des argumentations qui montrent qu'une loi c'est bien complexe à écrire. Même quand il s'agit des chiens dangereux, tiens rien que sur la définition, je ne vous dis pas !

Quand nous sommes ressortis, la nuit était tombée. La grande roue brillait de tous ses feux derrière l'obélisque et les arbres des Champs Elysées traçaient leur double haie de lucioles bleutées jusque là-bas, à l'Arc de Triomphe. La fête continuait. Nous on allait au Théâtre Edouard VII voir les BRASSEUR dans "Mon père avait raison"....

                                                                              

                                                                                                                            


SAVEZ-VOUS ?

Voilà quelques chiffres qui peuvent nous faire réfléchir bien au-delà du "Grenelle de l'environnement."

Un rapport rédigé par 390 experts et publié par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) fait l'inventaire des conditions qui vont présider à "l'avenir de l'environnement mondial". Rien que ça. Constat alarmant : l'espèce humaine se multiplie trop vite ! Et les progrès de la médecine et la hausse du niveau de vie vont amplifier le phénomène. Quand on sait qu'un humain a besoin d'une surface moyenne utile de 21,9 ha pour satisfaire ses besoins multiples et que la capacité biologique de la Terre n'est que de 15,7 ha -ce qui pose déjà problème- "la croissance de la population et la transition continue de consommation de céréales à celle de viande signifient que la demande alimentaire va multiplier par 3 le chiffre actuel". En clair, les pays en voie de développement devront trouver 120 millions d'ha en plus pour se nourrir, d'ici à 2030...

Autrement dit : plus de pollution, plus de réchauffement climatique, plus d'épidémies.

Déprimant, non ? Que les mesures de notre Grenelle semblent bien petites à côté de cet engrenage.

Et pourtant, en Chine, un drame va s'accentuer. Il y a aujourd'hui 117 garçons pour 100 filles. Les avortements illégaux coûtent la vie à 600 000 petites filles par an. En 2020 il manquera 30 millions de femmes dans toutes les classes d'âge. Une conséquence démographique à laquelle le gouvernement actuel voudrait bien échapper en tentant de revaloriser la naissance des filles, sans grand succès pour l'instant.

                                                                                  


DE QUOI J'ME MELE (suite)

Quel honneur ! Mon blog fait pour la deuxième fois les frais de la critique d'Alain MACHEFER, Directeur à la Rédaction d'Ouest-France. Cette fois-ci c'est pour relever mon impertinence d'oser contester à son journal un rôle d'agitateur d'idées sur les grands dossiers municipaux d'Angers (en l'occurence, le devenir des voies sur berges).

Qu'un journal s'intéresse à la vie de la cité et aux préoccupations de ses habitants ne me choque pas. C'est même son rôle. Mais ce que je pressens dans la méthode utilisée -et c'est ce qui a tout de suite titillé mon esprit critique (ancienne école, je l'avoue)-, c'est un mélange de confusion des genres entre "faire la campagne de l'équipe sortante" (le dossier n'ayant pas été choisi au hasard) et se couler dans le moule de la "démocratie participative" pour donner la parole au "citoyen expert", par le moyen d'un forum. Tout cela en donnant la parole largement au maire actuel (forcément puisqu'il a le projet de supprimer les voies sur berges) entre autre.

A moins que ce ne soit tout bonnement pour vendre du papier.... Ce qui est encore possible.

La peinture qu'Alain MACHEFER fait de ses prédécesseurs, et autres anciens journalistes de la place angevine me surprend. Ils n'ont jamais été des "thuriféraires ou des "greffiers" à la disposition des notables. Et je m'imagine mal tenant le crayon de Maurice GRASSIN, Alain BESSON ou Louis COQUIN, de Jean GOBLET ou Etienne CHARBONNEAU, observateurs attentifs et critiques objectifs de la vie de la cité, qu'elle soit politique ou sociale. Je suis aussi surpris par le mépris dans lequel il tient la classe politique  et particulièrement les élus du peuple. Pour lui, inviter un journaliste à une conférence de presse, c'est forcément pour lui dicter ce qu'il doit rapporter : quel raccourci caricatural ! Ce devoir d'information, les journalistes le remplissent de moins en moins, à tel point que les maires sont obligés aujourd'hui d'éditer leur propre gazette. Si les journalistes ne mettent plus en avant, dans leurs colonnes, les acteurs de la vie démocratique que sont les élus, qui le fera ? Il est vrai qu'il est plus intéressant de rapporter l'avis d'un citoyen lambda que celui d'un parlementaire, porte-parole des milliers de suffrages qu'il a reçus, ce qui l'autorise à avoir une opinion. Dans cet exercice, la manipulation n'est jamais loin, et c'est là le grand danger du système. D'autant plus que les forums sont faciles à "intoxiquer".

Enfin, et je tiens à le préciser, je ne suis pas le porte-parole officieux de l'UMP de Maine-et-Loire. Je n'exerce plus aucune responsabilité au sein du bureau de la fédération, et me contente de modestes fonctions basiques au sein de ma circonscription. Je suis libre de parole et mes articles n'engagent que moi. Ce qui change des nombreuses fois où je me suis abstenu de dire publiquement ce que je pensais pour ne pas déplaire à des journalistes dont je pouvais avoir besoin dans le cadre de mes fonctions politiques.... Enfin, les lecteurs assidus de mon blog et du journal en question auront constaté que le point de vue paru -sans d'ailleurs préciser mon nom alors que je l'avais donné- figure en bonne place dans mes chroniques sous le titre "Casser la voie". C'est le même texte à peu de choses près. Chacun aura fait le rapprochement.

Détail important : je reste un lecteur assidu de ce grand quotidien de l'Ouest que je remercie pour la publicité qu'il fait à mon blog.