HISTOIRE
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LIGNE DE PARTAGE... (suite)

Dficit_public_1 Quels moyens mettre en oeuvre pour que le taux de croissance augmente, que l'emploi et le pouvoir d'achat augmentent ? La gauche privilégie l'assistance, mais les prélèvements grèvent les marges de manoeuvre de l'économie. Pour retrouver un dynamisme économique qui crée de l'emploi et de la richesse, il faut donc commencer par baisser les impôts. La contrepartie attendue est une augmentation des investissements des entreprises et une augmentation de la consommation des particuliers. Les pays qui ont adopté cette technique ont vu la machine économique produire davantage et le déficit budgétaire se réduire parce que la croissance a compensé l'abaissement des taux fiscaux. On y constate aujourd'hui un taux de chômage de moitié inférieur à celui que nous connaissons : comme résultat social, c'est tout de même mieux que l'assistance. C'est ce que la gauche appelle "l'ultra libéralisme", mot inventé pour discréditer la technique, alors que ce type d'expérience d'une économie à forte croissance fondée sur la libération du marché n'a jamais été tentée complètement dans notre pays. Si on veut atteindre les 3% de croissance requis pour rejoindre le rythme de la moyenne européenne, on y parviendra avec plus de certitude si on s'engage dans la même voie que nos voisins et pas en continuant à leur tourner le dos avec la certitude et l'arrogance d'une doctrine dont on connaît les résultats pitoyables. 

Vous comprenez mieux pourquoi Nicolas SARKOZY propose d'abaisser les prélèvements obligatoires pour les mettre au même niveau que la moyenne européenne.


LA 1ère LOI

Après le logement qui devait être la 1ère loi que ferait voter Ségolène Royal, à Roubaix elle a déclaré la même chose concernant les violences faites aux femmes. A ce sujet, il faut faire remarquer que la plupart des mesures qu'elle préconise existent déjà dans la loi actuelle depuis trois ans et notamment que l’époux victime de violences conjugales, peut, avant même de déposer une requête en divorce, saisir en urgence le juge aux affaires familiales pour solliciter, au terme d'une procédure contradictoire, l'éviction de son conjoint du domicile familial. Ségolène ne connait même pas les lois qui sont votées par son assemblée.

Il y aura encore combien de "1ère loi" ?


INTERMEDE...

Fortune_100_2 "Bien sûr, Ségolène et son concubin vivent au large sur une artère aristocratique du quartier des Invalides et déjeunent parfois à la terrasse du Martinez, un palace de la Croisette, à Cannes. Mais la discrétion est de rigueur. "Ségolène culpabilise", indique ainsi Jean-Pierre Mignard (leur avocat) à propos de cet hôtel particulier acquis 6 millions de francs en 1998 et détenu à trois parts égales par ROYAL, HOLLANDE et les parents de ce dernier, via une société civile immobilière. "Nous sommes en location", affirment ainsi les propriétaires, modestes, à certains invités occasionnels. Le couple serait également "locataire" du pavillon acquis il y a peu à Melle, dans ses Deux-Sèvres d'élection, ainsi que de la maison de vacances de Mougins... fruit d'un héritage ! Mieux vaut un, deux ou trois petits mensonges que la vantardise et l'ostentation. Avec leurs deux salaires de hauts fonctionnaires, puis leurs indemnités de cumulards, leur aisance n'a pourtant rien de choquant." (extrait de Mme ROYAL, de Daniel Bernard, journaliste à Marianne, paru en septembre 2005).

Jusqu'à preuve du contraire, le journaliste n'a fait l'objet d'aucunes poursuites pour propos mensongers ! Alors, simplement aisés ou riches ? Pour Ségolène, ce mot est dérangeant.


LIGNE DE PARTAGE

Dficit_publicLe débat sur la fiscalité n'est pas anodin. S'il est normal de payer des impôts, il n'est pas normal d'en payer beaucoup sans que la vie des Français n'en soit améliorée. C'est peut-être à cause de ce constat que l'imposition est vécue comme uune plaie par ceux qui y sont soumis. Les récents sondages le montrent : les Français qui souhaitent que les impôts augmentent sont surtout ceux qui n'en paient pas ou qui ne seraient pas assujetis à l'augmentation. La situation actuelle de la France parmi les pays industrialisés est très caractéristique : on y procède aux prélèvements obligatoires les plus élevés des pays industrialisés et en même temps elle a le taux de croissance le plus faible. Depuis trente ans, les gouvernements successifs ont amplifié la "redistribution", mais force est de constater que cette politique, surtout prisée à gauche, a échoué. Nous n'avons jamais autant dépensé pour notre santé, les retraites, les aides au chômage ou à l'insertion, et en même temps personne n'est satisfait : il n'y a jamais eu autant de RMiste et d'exclus, les retraites sont insuffisantes, le déficit de l'assurance maladie se creuse malgré la CSG qui pompe plus d'argent que l'impôt sur le revenu. Loin de réduire les inégalités, la redistribution les aggrave. Ceux qui paient l'impôt se demandent comment avec un prélèvement qui représente la moitié de la richesse nationale on peut se retrouver avec une telle crise du logement, à quoi servent les sommes énormes consacrées au soulagement de la misère pour avoir autant de SDF...En même temps, ceux qui n'en paient pas trouvent que les "riches" devraient payer plus pour voir leur sort s'améliorer. La vérité, c'est qu'on est en face d'un modèle à bout de souffle qui cumule tous les inconvénients et dont on voit de moins en moins les avantages. La vraie question, c'est de savoir comment donner un bon emploi à celui qui n'en a pas, plutôt qu'une aide...Mais pour cela il faudrait une économie dynamique qui en crée.

La gauche ne peut se contenter de proposer toujours le même schéma, fut-il sacro-saint !


(G)HEROS

Une liste aux municipales d'Angers sur laquelle figureraient Jean-Claude ANTONINI et Christophe BECHU, ce serait un scoop. "Il faut seulement s'entendre sur un projet" : il est très fort, Laurent GERAULT ! Depuis que le centrisme a renoué avec ses premières amours et ressuscité "la troisième voix" du MRP de la libération, il rêve de réunir la droite et la gauche sous un même toit : le sien. comme on le voit, en politique, on peut toujours faire du neuf avec du vieux. Beau rêve !  Mais pour atteindre son objectif, me direz-vous, il faudrait qu'il ait les moyens de peser dans le débat. Ben voyons, il fera sa liste ! 

Ce qu'il y a bien avec lui, c'est qu'il est entièrement prévisible ! Est-ce que c'est le moyen de parvenir au but qu'il s'est fixé (prendre le pouvoir), c'est une autre affaire ! Mais il a tort de se désintéresser du combat droite-gauche, le débat sur la fiscalité montre au contraire, qu'il n'est pas dépassé. Ce qui n'a jamais empêché les élus de droite de travailler avec des gens de gauche ...


DEMANGEAISONS

Elysee1Le paysage de la campagne va-t-il s'enrichir de quelques concurrents supplémentaires ? Pour HULOT, on le saura rapidement et peut-être que vous aurez la réponse avant d'avoir lu le bloc-notes. José BOVE, lui, se donne jusqu'au 1er février. Ont-ils seulement leurs 500 signatures ?  C'est ceux à qui ils vont venir manger une part de leur gâteau électoral qui seront moins heureux. On comprend que Dominique VOYNET soit très hostile à la candidature de la star verte du petit écran, et que Marie-Georges BUFFET ne voit pas de gaieté de coeur arriver sur le terrain antilibéral le "casseur de fast-food". Déjà que le "Tintin des soviets" était resté insensible aux appels de la sirène du PC, sans parler de l'inamovible Arlette (Travailleurs, travailleuses...)! Si à droite, il va falloir faire avec LE PEN, BAYROU et peut-être DE VILLIERS, à gauche, on ne va pas s'ennuyer non plus.

Qui a parlé d'un effet 21 avril ? Pour l'instant je connais surtout l'effet "mère" qui a tapé sur Marie-Ségolène( vous savez celle qui se sent "élue").


QUESTION DE METHODE

Sarko_cravateOn comprend pourquoi la candidate socialiste s'entête à intégrer dans sa campagne une partie "participative". C'est le seul moyen dont elle dispose pour se différencier peu ou prou du programme pur et dur voté par le congrès du Mans. Nicolas SARKOZY n'a pas ce problème : la phase d'écoute et de réflexion s'est faite pendant 18 mois, depuis 2005, au cours de 18 conventions thématiques réunissant des experts de tout bord et des militants, le catalogue des propositions a été ensuite soumis aux adhérents de l'UMP par questionnaires pour un tri "sélectif" de façon à en faire sortir les plus partagées. Le programme qui en est découlé, on le sait, a été ensuite soumis au vote. Le résultat est plus que probant : si on reprend les questions du sondage réalisé pour l'Institut de l'Entreprise, sur les dix questions posées, six correspondent à des propositions de Nicolas SARKOZY, avec des taux d'approbation allant de 67% (unifier les règles de fonctionnement des régimes de retraite en les alignant sur celles du secteur privé) à 89% (inciter financièrement les chômeurs à la reprise du travail). Mieux : 68% approuvent la prise en compte du mérite dans la rémunération et la carrière des fonctionnaires...

Voilà pourquoi Il n'est pas un "homme providentiel", comme voudrait l'insinuer sa rivale. Il parle juste parce que le diagnostic a été fait en profondeur. C'est pourquoi aussi, en ce début de campagne, il a un train d'avance.


ON ATTEND ! ON ATTEND !

Au 20H de TF1, "elle" nous l'a promis : le débat sera projet contre projet. Mais avant, il faut qu'"elle" finisse sa phase "d'écoute participative". "Elle" nous en donne quelques prémices : le rouleau compresseur égalitaire ayant bien fait son oeuvre, elle recueille tous les témoignages de souffrances et toutes les attentes du peuple, "expert" dans la médiocrité où on l'a précipité, pour en faire le cahier de toutes les doléances qui constituera son projet. Je l'ai compris comme un amplificateur des propositions du PS, déjà gratinées. Et les solutions évidemment viendront d'en haut : plus de solidarité obligée, plus d'état, plus de contraintes, plus de dépenses publiques.... Tout ce qui a fait reculer la France, mis un frein puissant à la création de richesses, constitué un accélérateur déraisonnable de notre endettement. Alors, oui, on attend le débat. Projet contre projet.

Les journalistes l'ont remarqué, sa démocratie participative, ça consiste à écouter, noter, et ensuite sortir un discours tout prêt... Comme le projet, non ?


ACE

Sarko_2"Je veux être le Président de la France des droits de l’homme. Chaque fois qu’une femme est martyrisée dans le monde, la France doit se porter à ses côtés. La France, si les Français me choisissent comme Président, sera aux côtés des infirmières bulgares condamnées à mort en Libye. Elle sera aux côtés de la femme qui risque la lapidation parce qu’elle est soupçonnée d’adultère. Elle sera aux côtés de la persécutée qu’on oblige à porter la burka, aux côtés de la malheureuse qu’on oblige à prendre un mari qu’on lui a choisi, aux côtés de celle à laquelle son frère interdit de se mettre en jupe. Aux côtés de l'enfant que l'on vend ou que l'on exploite.

Je ne crois pas à la « realpolitik » qui fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats. Je n'accepte pas ce qui se passe en Tchétchénie, au Darfour. Je n'accepte pas le sort que l'on fait aux dissidents dans de nombreux pays. Je n'accepte pas la répression contre les journalistes que l'on veut bâillonner. Le silence est complice. Je ne veux être le complice d'aucune dictature à travers le monde."


BETONNITE AIGUE

Information_logementNotre beau pays est ainsi fait que, si on ne dit pas séance tenante qu'on veut donner à tout prix un quatre-pièces à chaque SDF, on est forcément un monstre. Il faudrait même prévoir un quota par commune sans se soucier de savoir si le besoin existe. Bien sûr qu'il faut loger les sans abri, bien sûr qu'il faut élargir l'offre de logement social, mais la crise ne date pas d'hier et nous serions moins en retard si la gauche avait utilisé les fruits de la croissance pour construire ces logements qui manquent cruellement aujourd'hui. Au moins on ne pourra pas faire le reproche à Jean Louis BORLOO de ne pas avoir fait le nécessaire : jamais on n'a construit autant de logements (440 000 en 2006) sous un gouvernement. Mais il ne faut pas se laisser abuser par la conjonction du vacarme médiatique déclenché par les enfants de Don Quichotte et du contexte électoral de la présidentielle : tout cela ne fait pas une politique saine du logement.

Les 31 communes du Grand-Angers sont tombées dans le piège : on va y construire 25 000 logements en dix ans. Autant dire qu'on va densifier à outrance  la ville métropole (12 000) et transformer en casernements celles de la 1ère couronne. Cette densification, on en connaît les résultats d'avance : problèmes de circulations et d'équipements, promiscuité et mal vivre... Les exigences énoncées de mixité sociale et des types d'habitat, de haute qualité environnementale, n'apporteront qu'une contrainte supplémentaire : augmenter le coût. Contribuables, à vos portefeuilles ! 

Transformer les villes en aspirateurs à habitants est une conception dépassée du siècle dernier, assise sur l'idéologie collectiviste. Avant de lancer un tel programme, nos élus auraient pu se projeter dans le XXIème siècle et dessiner un nouvel art de vivre. En sont-ils seulement capables ? Là aussi, il faudrait changer de logiciel !


LA VRAIE QUESTION

Ségolène incarne-t-elle un changement ? La question mérite d'être posée, parce qu'elle concerne un grand nombre d'électrices et d'électeurs pour qui les polémiques et les joutes verbales n'ont aucun intérêt. Elle invente des mots et se plante sur le nucléaire, mais la sympathie qu'ils lui portent varie peu. Bon, d'accord, c'est une femme. Elle cultive une image, sourit toujours, parle lentement et rarement pour soulever un grand sujet. Comme le dit Roselyne BACHELOT, son handicap, c'est qu'elle est le résultat d'un "non choix" : incapables de se déterminer entre la frange sociale-démocrate (DSK) et l'aile marxisante (Fafa), les militants du PS ont choisi la fuite en avant avec Ségolène. Mais elle n'a pas de ligne directrice, sinon son ambition personnelle. De ce fait, le péril peut venir de son camp où campent des rancunes tenaces. Mais elle reste une candidate puissante et elle saura se battre : "c'est une cogneuse !" disent ceux qui la connaissent. Pour l'instant, personne ne voit le changement, ni quel changement par rapport au discours de la gauche, excepté quelques incursions volontaires sur le territoire de la droite. Est-ce suffisant pour incarner le changement ?  Autrement dit, changer le sexe du locataire de l'Elysée ne nous indique pas dans quelle direction la France s'engagera !

Nicolas SARKOZY et Ségolène ROYAL représentent assez bien deux courants opposés. Ils ne sont ni médiocres, ni "dangereux", ni récusables. Ce qui compte c'est ce qu'ils feront en cas de victoire. Avec Nicolas, on l'entrevoit. Avec Ségolène, pour l'instant, c'est le blanc !


AVANTAGE

Sarko_congrs_4 Je veux être le Président d’une France qui montrera l’exemple au monde d’un pays qui engage sa jeunesse dans l’aide au développement, investira dans les technologies propres et les énergies nouvelles, réduira ses gaspillages, préparera l’évènement d’une société de modération à la place d’une société d’excès...

Je veux être le Président d’une France qui aura compris que la création demain sera dans le mélange, dans l'ouverture, dans la rencontre. Qu’elle sera dans le croisement des regards, la fécondation réciproque des cultures, des techniques et des savoirs, qu’elle jaillira de la rencontre de l’artiste, du savant, de l’ingénieur, de l’entrepreneur, au croisement de la communication, de l’économie, des sciences, de toutes les formes d’art et de pensée, de travail, d’innovation.

Je veux être le président d’une France qui incarnera l’audace, l’intelligence et la création.


LA PETITE PHRASE

Elle en a mis du temps à remonter à la surface "la petite phrase". Il fallait peut-être que mon esprit décante après l'intensité de la journée de dimanche dernier. C'était à la fin du discours de Nicolas. Pendant presque une heure et demie, l'homme, minuscule point noir, au loin sur son estrade, seul derrière son pupitre, tenait l'immense auditoire sous son charme. Le temps était suspendu et la foule buvait ses paroles, applaudissait, rugissait, comme si un fil invisible le reliait à chacun d'entre nous. Qui n'a pas connu ces rares moments de ferveur collective ne peut pas comprendre. Et puis tout le monde s'est levé, et une voix cristalline a entonné la Marseillaise, bientôt accompagnée par les autres petits chanteurs de la maîtrise des Hauts de Seine. Alors, un grand frisson vous prend et vous monte jusqu'à la racine des cheveux, et votre voix se met à l'unisson... quand le calme revient, le vieux monsieur qui était assis à côté de moi s'exclame : "Depuis De Gaulle, je n'avais pas entendu de discours pareil !"

L'homme du 14 janvier nous avait tenu en haleine, et au fur et à mesure qu'il parlait, je m'étais mis à rêver : oui, l'avenir a un sens, oui, nos enfants peuvent espérer une société meilleure, oui, la France a encore quelque chose à dire au Monde, oui, il est encore possible de réussir l'Europe, oui, il est encore temps de se mobiliser pour sauver la planète.... OUI, TOUT DEVIENT POSSIBLE ! Cette énergie qu'il porte en lui, Nicolas SARKOZY n'a de cesse que de nous l'insuffler, nous la faire partager. Le propre des grands leaders, c'est d'entraîner le peuple en lui proposant du concret, mais en le faisant rêver avec les perspectives. Quand on y croit, tout est possible. Et c'est vrai ! 


BALLE DE SET

Sarko_congrs_3 Je veux être le Président d’une France qui dira aux Européens : nous voulons l’Europe, nous la voulons parce que sans elle nos vieilles nations ne pèseront rien dans la mondialisation, sans elle nos valeurs ne pourront pas être défendues, sans elle le choc des civilisations deviendra plus probable et le péril pour l’humanité sera terrible.
Je veux être le Président d’une France qui dira aux Européens : « nous ne ressusciterons pas la Constitution européenne. Le Président Giscard d’Estaing a fait un travail remarquable, mais le peuple a tranché. L’urgence c’est de faire en sorte que l’Europe puisse fonctionner de nouveau en adoptant par la voie parlementaire un traité simplifié. L’urgence est celle d’une Europe qui joue le jeu de la subsidiarité, qui se dote d’un gouvernement économique. C’est celle d’une Europe dans laquelle personne ne peut obliger un Etat à s’engager dans une politique à laquelle il est opposé, mais dans laquelle aussi personne ne peut empêcher les autres d’agir.
L’Europe, je l'imagine comme un multiplicateur de puissance non comme un facteur d’impuissance, comme une protection non comme le cheval de Troie de tous les dumpings, pour agir et non pour subir. Je crois en l’Europe comme la voulaient ses pères fondateurs, comme une volonté commune, non comme un renoncement collectif. Je demeurerai toute ma vie un Européen convaincu. Mais je veux avoir la liberté de dire que l'Europe doit se doter de frontières, que tous les pays du monde n'ont pas vocation à intégrer l'Europe à commencer par la Turquie.


TRAITRE PORTABLE !

PortableLe téléphone portable est la meilleure et la pire des inventions. Aujourd'hui bon à tout : téléphone, appareil photo, caméra, organiseur, ... il permet toutes les excentricités : le "happy slaping", le vol d'images comme la pendaison de Saddam, et maintenant espion dans une nouvelle version des écoutes téléphoniques. C'est comme cela que le journal Le Monde a pu suivre en direct le dernier bureau politique du PS. Mais qui donc a fait le numéro et laissé négligemment son téléphone sur la table ? On découvre que les rapports y sont tendus entre certains protagonistes... Est-ce un scoop ? Mais visiblement, comme le disait Roselyne BACHELOT sur un plateau télé, au PS les couteaux ne sont pas rangés ! 

Qu'est-ce qu'ils s'amusent bien au Parti Socialiste !


"RACAILLE"

Fortune_100Les réactions du couple ROYAL-HOLLANDE sur les révélations concernant leur patrimoine montrent bien qu'elles ont touché le nerf sensible et sont celles de gamins pris la main dans le pot de confiture. Ces révélations n'en sont d'ailleurs pas, puisqu'elles figurent dans le livre "Madame ROYAL" paru en 2004. Ils ont bien le droit de posséder des biens immobiliers et il n'y a pas de honte à payer l'ISF. Mais il ne faut pas jouer les pauvres par solidarité et dire qu'on "n'aime pas les riches" quand on l'est soi-même. Où alors c'est qu'on ne s'aime pas.

Cette attaque n'est pas bien méchante si on la compare au torchon mensonger que publie le PS sur Nicolas SARKOZY.


MOBILISES !

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                                                                                                                                                              Réunir près de 200 personnes, un vendredi soir à 18h30 pour une réunion politique, aurait été un exploit il y a encore peu de temps. C'est pourtant ce qui s'est produit pour la réunion que Romain THOMAS, délégué UMP, avait organisée avec les adhérents de la 1ère circonscription, pour la présentation de la campagne que Roselyne BACHELOT mènera tambour battant pour l'élection législative et en soutien à Nicolas SARKOZY pour l'élection présidentielle. Celle-ci en a profité pour présenter son nouveau suppléant, Paul JEANNETEAU, maire de Champigné, Vice-Président du Conseil Général et Président du Comité d'Expansion du Maine-et-Loire. Une Roselyne en pleine forme qui rappelle ses motivations et laisse le soin à son partenaire de se présenter avant de décliner son programme d'action. D'abord parler un peu de l'élection législative pour rappeler qu'elle est toujours présente, ce qu'elle n'a pas besoin de prouver tant le terrain de la "1ère" lui colle aux escarpins. Néanmoins, accompagnée de son suppléant, elle ira à la rencontre de ses concitoyens pour se rappeler à leur bon souvenir au cours de trois réunions à Chateauneuf, Tiercé et Saint-Barthélemy. A partir du mois de mars, changement de braquet : c'est un "road-movie" de soutien à Nicolas SARKOZY qui amènera le tandem à visiter toutes les communes de la circonscription. Le tonus affiché par l'un et l'autre au cours de leurs interventions et de leur dialogue avec la salle en fait déjà le "duo d'enfer" du Maine-et-Loire. Bien entendu, l'association de financement a été mise en place, présidée par Marcel MOULAN, et c'est notre cher compère Roger BOISSEAU qui a été chargé d'en administrer les finances. Il a profité de l'occasion pour faire un appel au peuple.

Justement la soirée se terminait par une galette !


PASSING-SHOT

Congres_de_l_ump_14_janvier_2007_large"La République réelle c’est celle qui se donne une obligation de résultat. C’est celle des droits que l’on peut faire valoir devant les tribunaux parce que l’on s’est donné les moyens de les rendre opposables.
Ma République c’est celle du droit opposable à l’hébergement, parce que si l’on pense que la politique ne peut rien faire dans un pays comme la France pour empêcher les gens de mourir sur le trottoir, il ne faut pas faire de politique.
Ma République c’est celle du droit opposable au logement, parce que si l’on pense que la politique ne peut rien faire pour résoudre en dix ans la crise du logement en construisant les 700 000 logements qui manquent, il ne faut pas faire de politique."


MAUVAIS PROCES

Un tract socialiste intente un procès à Nicolas SARKOZY sort du cadre du fair-play et peut être assimilé à un pamphlet calomniateur plus qu'à une analyse rigoureuse. Le présenter comme un idéologue néo-conservateur inspiré par l'ultra-libéralisme américain est une affirmation fausse et démentie par les faits. On peut être américanophile sans épouser les thèses de Bush. En fait le PS cherche à faire croire qu'il va diriger la France avec la "brutalité"  de la droite la plus conservatrice. Les mots utilisés pour le qualifier font plus appel au sentiment qu'à la démonstration rationnelle : "inquiétant", "dangereux", sont les mots qui reviennent le plus souvent dans leur bouche. Mais pour qui ? Sûrement plus pour eux que pour les Français.

SarkoNicolas SARKOZY a montré à plusieurs reprises qu'il cherche des solutions qui marchent. IL est l'homme de l'abandon de la double peine, il est celui qui a contenu la crise des banlieues en donnant au maintien de l'ordre toute la retenue nécessaire, il est celui qui a créé les GIR qui démantèlent un à un tous les réseaux en permettant aux services des douanes, des impôts et de police de travailler ensemble...  Oui, c'est un pragmatique. On n'a pas besoin de l'aimer pour lui accorder cette vertu.

SARKO-FACHO est une caricature dont le parti socialiste aurait pu se passer. Ségolène ROYAL a déclaré à plusieurs reprises qu'elle voulait un combat électoral "loyal", tandis que Nicolas SARKOZY dit qu'il ne faut ni sous-estimer, ni dénigrer la candidate socialiste. Pour le moment, il respecte mieux qu'elle les clauses du contrat.


LA POLKA HOLLANDAISE

Spectacle pitoyable que celui qui nous a été offert par François HOLLANDE aux infos de la 2, bredouillant 40 000, 4 000 € par personne et 12 000, non 8 000 €, 120 000.... Il ne savait plus où il en était ! pour conclure "de toutes façons c'est la candidate qui tranchera". Comme reculade on ne fait pas mieux. Trois pas en avant : les riches paieront, deux pas en arrière, la candidate ne veut pas qu'on décourage les salariés...Ainsi va la polka Hollandaise. On aura appris par la même occasion, que Ségolène et François ne se font plus guère de confidences sur l'oreiller. Il est vrai qu'ils ne doivent guère avoir l'occasion de dormir ensemble.

Mais c'est certain, les prélèvements obligatoires augmenteront si la gauche revient. On a beau dire qu'il n'y a pas de différence entre la droite et la gauche, et que tout le monde est plus ou moins social-démocrate, on sait reconnaître un socialiste pour sa prédilection pour une taxation élevée.  Cette haine prononcée contre ceux qui ont de l'argent, de la part de personnes qui en sont largement pourvues, sent la manipulation : l'assistanat coûte cher, mais c'est le meilleur moyen pour la gauche de maintenir son fonds de commerce électoral d'où la nécessité de financer toujours plus une redistribution, sans s'occuper de savoir si elle pénalise le marché et la compétitivité des entreprises. C'est une spirale infernale.

L'électorat aura donc un premier point à trancher et devra choisir entre une expérience sociale démocrate faite de démagogie et d'un rien de populisme et une autre, sociale libérale, qui prendra en compte la mondialisation.


ACE

Sarko_congrs_2"A tous ceux qui veulent devenir Français nous offrons non de nous repentir mais de partager la liberté, l’égalité et la fierté d’être Français. Gardons-nous de juger trop sévèrement le passé avec les yeux du présent... Français, prompts à détester votre pays et son histoire, écoutez la grande voix de Jaurès: « Ce qu’il faut ce n’est pas juger toujours, juger tout le temps, c’est se demander d’époque en époque, de génération en génération, de quels moyens de vie disposaient les hommes, à quelles difficultés ils étaient en proie, quel était le péril ou la pesanteur de leur tâche, et rendre justice à chacun sous le fardeau. »
Pourquoi la gauche n’entend-elle plus la voix de Jaurès ?..."


IMPOTS-CIBLES

Tenez vous le pour dit : si vous gagnez 4 000 € net par mois, vous êtes un "riche". D'abord qu'on soit célibataire ou en couple, avec ou sans enfants, quand on a un salaire de ce niveau, on n'est pas vraiment riche, d'autant plus que même avec les "cadeaux fiscaux de la droite", la progressivité de l'impôt sur le revenu se fait bien sentir. François HOLLANDE s'attaque aux salariés des classes moyennes. A ce niveau de revenu, on atteint, des prof' d'universités, des prof' agrégés en fin de carrière, de nombreux cadres d'entreprises, ... qui en constituent la partie aisée -certes-, mais ce qu'ils gagnent sans rien pouvoir dissimuler, ils l'ont souvent bien mérité . Il ne faut pas oublier qu'ils constituent la partie dynamique de la société par leur consommation et leurs investissements, et la partie la plus visible de l'ascenseur social, pourtant bien mal en point. Ce sont ceux qui ne comptent pas leurs heures et ont bien du mal à jouir de leurs "rtt", qui se lèvent tôt le matin et rentrent tard le soir. Cette France qui tire vers le haut, il faut absolument la décourager ! Merci Monsieur HOLLANDE.


ET RON, ET RON, PETIT PATAPON

Il était une bergère... Encore une image ! On hésite entre l'évocation de la crèche (mais alors où sont passés Joseph et le petit Jésus ?) et "Marie-Antoinette au hameau de la reine". Quelle signification donner au message qui l'accompagne : "aux côtés de la France intelligente" ? Après réflexion, je crois l'avoir décripté : Marie-Ségolène fait la promotion du "Chabichou", célèbre production du Poitou. Ceux qui pensent qu'elle était en campagne pour la Présidence de la République se sont trompé. On dit qu'elle veut se mettre dans les pas de Mitterrand, avec son village évoquant la "force tranquille". Avec la brebis dans les bras, on serait plutôt dans la farce... Pendant qu'elle refuse de parler de Nicolas SARKOZY -tant mieux- le PS, lui, sombre dans la caricature grotesque. Partage des rôles. Mais la distribution n'est pas reluisante !

Au fait, elle lui a dit quoi à la France intelligente ?


RUPTURE

La rupture est consommée. Plus besoin d'y faire référence. Pas une fois, hier, le mot n'a été prononcé, mais il suffisait d'écouter le discours de Nicolas SARKOZY, de l'entendre décliner ses intentions, dire sa volonté, exprimer ses projets pour comprendre que, déjà on avait mis un pied dans "la France d'après". C'est le portrait d'une France à nouveau en marche, reprenant l'escalade vers les sommets de l'excellence, s'efforçant de regagner les places perdues qui se déployait au fur et à mesure de son propos. Il reste une centaine de jours pour convaincre les Français d'y mettre le deuxième pied. Il a pour cela les qualités nécessaires : Sarko au boulot, précise Jean-Pierre RAFFARIN, "c'est un homme qui a le sens de l'Etat, de l'Humain et l'énergie réformatrice en lui avec en plus, le goût du résultat ! " Hier, il était déjà dans la peau d'un Président. Comme l'a dit Joseph DAUL, Président du groupe PPE (le plus important) au Parlement européen, "Nicolas, tu es attendu en Europe, non seulement par tes amis, mais aussi par nombre de socialistes, parce qu'ils attendent une relance de l'Europe par la France". Les Français ne peuvent pas décevoir l'Europe une deuxième fois.


C'EST PARTI !

Voici quelques extraits du discours/programme d'une heure vingt prononcé par Nicolas SARKOZY :

Sarko_congrs_1SEQUENCE EMOTION :

Seul au milieu de la vaste  scène blanche, parée des couleurs tricolores, Nicolas SARKOZY  ne cache pas l’émotion qui l’étreint pour exprimer sa gratitude aux adhérents de l’UMP qui lui manifestent une si grande confiance. "Il est des moments où il n’y a pas de mot pour exprimer ce que l’on ressent".

SEQUENCE RASSEMBLEUR :

En demandant à tous ses partisans de comprendre que, désormais, il ne leur appartient plus, Nicolas SARKOZY se pose d’emblée en rassembleur : "Je ne serai pas que le candidat de l'UMP. Je dois me tourner vers tous les Français, quels que soient leurs parcours, qu'ils soient de droite ou de gauche, de métropole ou d'outre-mer, qu'ils vivent en France ou à l'étranger, que la France les ait ou non déçus, pourvu qu'ils l'aiment. Je dois les rassembler, je dois les convaincre qu'ensemble tout deviendra possible!"

Sarko_congrs_1SEQUENCE EXIGENCE :

Il définit sa conception du pouvoir et de la vie politique :"Je veux être le président d'une France réunie ... le président qui va remettre la morale au coeur de la politique ... le président qui s'efforcera de moraliser le capitalisme ... Je veux une démocratie irréprochable".

SEQUENCE INTROSPECTION :

Le candidat alors se met à nu pour mieux faire partager sa dimension humaine : "J'ai changé… J'ai longtemps pensé que la politique n'avait rien à voir avec mes émotions personnelles… J'ai depuis compris qu'est fort celui qui apparaît dans sa vérité. J'ai compris que l'humanité est une force, pas une faiblesse"…. "J'ai changé parce que l'élection présidentielle est une épreuve de vérité ... parce que les épreuves de la vie m'ont changé. On ne peut pas partager la souffrance de celui qui connaît un échec professionnel ou une déchirure personnelle si on n'a pas souffert soi-même. J'ai connu l'échec, et j'ai dû le surmonter... Il m'est arrivé de douter. N'est pas courageux celui qui n'a jamais eu peur. Car le courage c'est de surmonter sa peur". Il se réfère ensuite à son engagement dans les rangs gaullistes : "Ils m'ont appris, à moi petit Français au sang mêlé, l'amour de la France et la fierté d'être français. Cet amour n'a jamais faibli et cette fierté ne m'a jamais quitté".

Sarko_congrs_1SEQUENCE  VOLONTE :

La volonté, c’est d’abord la place de la France sur la scène internationale : "Je veux être le président d'une France qui ne transigera jamais sur son indépendance ni sur ses valeurs. Je veux rendre hommage à Jacques Chirac, qui a fait honneur à la France quand il s'est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute"…. "Je veux d'une France qui parle toujours à l'Amérique comme une amie, qui lui dit toujours la vérité et qui sait lui dire « non » quand elle a tort, quand elle veut américaniser le monde"…"Je veux dire que l'Europe doit se doter de frontières, que tous les pays du monde n'ont pas vocation à intégrer l'Europe à commencer par la Turquie qui n'a pas sa place à l'intérieur de l'Union européenne".

SEQUENCE FRATERNITE :

Nicolas SARKOZY veut "une société du maximum" car "avec le minimum on ne vit pas"… dans une république des "droits opposables", comme le droit au logement qu’il a été le premier à le proposer, mais aussi des "devoirs opposables". Il a condamné "l’assistanat dégradant" et le communautarisme : "Au bout du chemin de la repentance et de la détestation de soi, il y a, ne nous y trompons pas, le communautarisme et la loi des tribus. Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité visible. Je combats la loi des tribus parce que c'est la loi de la force brutale systématique". Une société dans laquelle personne ne prend en otage personne, affirmant qu’il imposerait "un service minimum dans les transports dès le mois de juin 2007", et prenant au passage, la défense des fonctionnaires pour mieux montrer comment ils sont aujourd’hui étranglés par  le système : moins de fonctionnaires, mais mieux considérés et mieux payés.

Sarko_congrs_1SEQUENCE  LUCIDITE :

C’est l’avenir de la planète qui est en cause. Le candidat y réaffirme son attachement au développement durable pour éviter "la guerre de l’eau, la guerre de la faim", qui seront autant de "guerres du désespoir". Après avoir connu l’abondance, "nous préparons à nos enfants le monde de la rareté … Je veux être le Président d’une France qui montrera l’exemple… d’une société de la modération…"

SEQUENCE ENTHOUSIASME :

Pour la conclusion, Nicolas SARKOZY appelle à nouveau au rassemblement pour une nouvelle "Renaissance", parce qu’ensemble "TOUT DEVIENDRA POSSIBLE" .

La vidéo du discours est visible sur www.sarkozy.fr ou www.u-m-p.org


MOMENT INTENSE

Dix, neuf, huit....": on se croirait au soir du nouvel an 2000. Dans la pénombre de l'immense hall du parc des expositions, les dizaines de milliers de militants décomptent, en même temps que ceux filmés aux quatre coins de la France sur l’écran géant, les secondes restant pour connaître le score de leur champion. La lumière se rallume progressivement. Apparaît le portrait de Nicolas Sarkozy, à présent officiellement candidat à la présidentielle. Et enfin le taux de participation au scrutin interne: 69,06% et le nombre de voix obtenues : 229 303, 98,1%. Les "Sarko président" s'élèvent, repris en chœur par les 100.000 participants. C'est le moment le plus intense de cette grande manifestation à la fois sobre et festive, avant le discours tant attendu de l’élu du jour.


SEGODEFOULITUDE

Tous les orateurs se sont engouffrés dans la brêche ouverte par la candidate socialiste elle-même : à vouloir faire des bons mots, on s'expose à la raillerie. Et c'est à un concours auquel se livre les intervenants. Françoise de Panafieu aborde le sujet par la "Ségolénitude", François Coppé parle de "duplicitude" à propos des impôts, l'un précise que "l'élection du Président de la République n'est pas l'élection de Miss France", l'autre  se sert de l'épithète homérique pour évoquer "le vide royal", on fustige la candidate qui dit "blanc, rose ou noir selon la couleur de son tailleur", avant de se muer (Renaud Dutreil) en "mouche du coche qui devient mouche tsé-tsé pour endormir les Français". François Fillon, dans une charge sabre au clair comme il en a le secret, égrène ses "j'accuse" avant de dénoncer le tour de passe-passe "qui consiste à augmenter le feuille de paie pour augmenter ensuite la feuille d'impôts", Ségolène devient alors "Blanche-neige et les 7 percepteurs".


AMBIANCE POPULAIRE

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200 adhérents du Maine-et-loire ont fait le déplacement, acceptant de se lever tôt, même très tôt pour ceux qui venaient du fond du département, en payant leur transport, la musette sur l'épaule contenant les victuailles nécessaires pour tenir la journée. Dans les cars, le député cotoie le militant, les jeunes s'installent au fond, comme d'habitude, et les douceurs apportées par les uns ou les autres circulent : "qui veut du café ? qui veut du thé ? un petit gâteau ? ..." A l'arrivée notre car prend sagement sa place au milieu des 520, affrétés par les fédérations. Commence alors la progression vers la salle du congrès dans la foule, pour ne pas dire la cohue. Mais l'organisation a été bien pensée : le passage des multiples portiques de sécurité reste relativement fluide. Il est 9h45, et plus de 30 000 personnes ont déjà pris place. Trouver une place, justement, pour un groupe, relève de l'exploit, et d'ailleurs nous nous retrouvons éparpillés sans avoir pu approcher le podium. Mais bon, on voit quand même et les écrans relais nous renvoient des images de bonne qualité. Un groupe folklorique chinois remplit la salle de son tam tam exubérant.... Edouard BALLADUR prend la parole : il est un peu plus de 10H. La fête commence !

en cliquant sur les photos vous les verrez en plus grand.


TSUNAMILITANT

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Un raz-de-marée humain qui fait oublier une journée de 15 heures partagée entre le car et la chaise du congrès : avec 100 000 participants, bon enfant mais déterminés, attentifs et motivés comme jamais, décidément, ce congrès de l'UMP prend une dimension historique à la fois par le nombre des personnes rassemblées et par son objectif, largement atteint : désigner démocratiquement son candidat pour l'élection présidentielle.

Sge_hzb55_140107121426_photo00_quicklookDe 10h à 13h50 se succéderont à la tribune tout ceux qui comptent dans le parti, d'Edouard BALLADUR qui ouvre le congrès à Jean-Claude GAUDIN, le Vice-Président qui annoncera 98 500 participants, en passant par Roselyne BACHELOT, Alain BARNIER, François FILLON, les anciens comme Antoine RUFENACH, et bien d'autres,  sarkozystes de la première heure ou ralliés récents.... pour terminer par Michèle ALLIOT-MARIE, Jean-Pierre RAFFARIN et Alain JUPPE. Dans un décor sobre avec l'annonce en voix "off" des orateurs, chacun a apporté à la salle sa pierre au débat, ses analyses, ses bons mots ... obtenant les réactions souhaitées sous formes de huées ou d'applaudissements chaleureux selon le contenu. A ce petit jeu, il y en a une qui s'est retrouvée habillée pour l'hiver. Devinez qui ?

Sarko_congrs 69% de participation, 98 % de votes pour Nicolas SARKOZY. Ce n'est pas une surprise, mais tout le monde est heureux : près de 230 000 adhérents ont voté et ils ont apporté au candidat l'onction démocratique dont il avait besoin, avec l'ampleur qui le rend désormais incontournable. Je vous reparlerai demain du discours de Nicolas et des petits dessous du congrès . Mais pour l'heure, je vais me coucher, car la nuit qui a précédé a été courte.