Voici quelques extraits du discours/programme d'une heure vingt prononcé par Nicolas SARKOZY :
SEQUENCE EMOTION :
Seul au milieu de la vaste scène blanche, parée des couleurs tricolores, Nicolas SARKOZY ne cache pas l’émotion qui l’étreint pour exprimer sa gratitude aux adhérents de l’UMP qui lui manifestent une si grande confiance. "Il est des moments où il n’y a pas de mot pour exprimer ce que l’on ressent".
SEQUENCE RASSEMBLEUR :
En demandant à tous ses partisans de comprendre que, désormais, il ne leur appartient plus, Nicolas SARKOZY se pose d’emblée en rassembleur : "Je ne serai pas que le candidat de l'UMP. Je dois me tourner vers tous les Français, quels que soient leurs parcours, qu'ils soient de droite ou de gauche, de métropole ou d'outre-mer, qu'ils vivent en France ou à l'étranger, que la France les ait ou non déçus, pourvu qu'ils l'aiment. Je dois les rassembler, je dois les convaincre qu'ensemble tout deviendra possible!"
SEQUENCE EXIGENCE :
Il définit sa conception du pouvoir et de la vie politique :"Je veux être le président d'une France réunie ... le président qui va remettre la morale au coeur de la politique ... le président qui s'efforcera de moraliser le capitalisme ... Je veux une démocratie irréprochable".
SEQUENCE INTROSPECTION :
Le candidat alors se met à nu pour mieux faire partager sa dimension humaine : "J'ai changé… J'ai longtemps pensé que la politique n'avait rien à voir avec mes émotions personnelles… J'ai depuis compris qu'est fort celui qui apparaît dans sa vérité. J'ai compris que l'humanité est une force, pas une faiblesse"…. "J'ai changé parce que l'élection présidentielle est une épreuve de vérité ... parce que les épreuves de la vie m'ont changé. On ne peut pas partager la souffrance de celui qui connaît un échec professionnel ou une déchirure personnelle si on n'a pas souffert soi-même. J'ai connu l'échec, et j'ai dû le surmonter... Il m'est arrivé de douter. N'est pas courageux celui qui n'a jamais eu peur. Car le courage c'est de surmonter sa peur". Il se réfère ensuite à son engagement dans les rangs gaullistes : "Ils m'ont appris, à moi petit Français au sang mêlé, l'amour de la France et la fierté d'être français. Cet amour n'a jamais faibli et cette fierté ne m'a jamais quitté".
SEQUENCE VOLONTE :
La volonté, c’est d’abord la place de la France sur la scène internationale : "Je veux être le président d'une France qui ne transigera jamais sur son indépendance ni sur ses valeurs. Je veux rendre hommage à Jacques Chirac, qui a fait honneur à la France quand il s'est opposé à la guerre en Irak, qui était une faute"…. "Je veux d'une France qui parle toujours à l'Amérique comme une amie, qui lui dit toujours la vérité et qui sait lui dire « non » quand elle a tort, quand elle veut américaniser le monde"…"Je veux dire que l'Europe doit se doter de frontières, que tous les pays du monde n'ont pas vocation à intégrer l'Europe à commencer par la Turquie qui n'a pas sa place à l'intérieur de l'Union européenne".
SEQUENCE FRATERNITE :
Nicolas SARKOZY veut "une société du maximum" car "avec le minimum on ne vit pas"… dans une république des "droits opposables", comme le droit au logement qu’il a été le premier à le proposer, mais aussi des "devoirs opposables". Il a condamné "l’assistanat dégradant" et le communautarisme : "Au bout du chemin de la repentance et de la détestation de soi, il y a, ne nous y trompons pas, le communautarisme et la loi des tribus. Je refuse le communautarisme qui réduit l'homme à sa seule identité visible. Je combats la loi des tribus parce que c'est la loi de la force brutale systématique". Une société dans laquelle personne ne prend en otage personne, affirmant qu’il imposerait "un service minimum dans les transports dès le mois de juin 2007", et prenant au passage, la défense des fonctionnaires pour mieux montrer comment ils sont aujourd’hui étranglés par le système : moins de fonctionnaires, mais mieux considérés et mieux payés.
SEQUENCE LUCIDITE :
C’est l’avenir de la planète qui est en cause. Le candidat y réaffirme son attachement au développement durable pour éviter "la guerre de l’eau, la guerre de la faim", qui seront autant de "guerres du désespoir". Après avoir connu l’abondance, "nous préparons à nos enfants le monde de la rareté … Je veux être le Président d’une France qui montrera l’exemple… d’une société de la modération…"
SEQUENCE ENTHOUSIASME :
Pour la conclusion, Nicolas SARKOZY appelle à nouveau au rassemblement pour une nouvelle "Renaissance", parce qu’ensemble "TOUT DEVIENDRA POSSIBLE" .
La vidéo du discours est visible sur www.sarkozy.fr ou www.u-m-p.org