HISTOIRE

IL ARRIVE QU’IZNOGOUD GAGNE !

Mairie st bart

La loyauté et la compétence n’ont pas été récompensées. Géraldine Guyon n’a pas été élue Maire, mais siégera au conseil Municipal et à l’Agglo. Elle a dû faire face à un concurrent qui n’a pas hésité à utiliser le mensonge et la manipulation pour parvenir à ses fins. A quoi il faut ajouter l’hypocrisie du maire sortant.

Mensonge et manipulation : depuis qu’une lettre anonyme envoyée à Gilbert Henri attribuait le soutien de l’UMP à Géraldine Guyon, avec la « famille Houlle » à la manœuvre, il a été constamment sous-entendu et réitéré dans les propos et les documents de « St-Barth avec vous ». Il s’avère que nous avons effectivement appelé à voter pour SBRE mais que ni de près, ni de loin nous n’avons été associés à la décision de la tête de liste, encore moins à sa campagne électorale. Quant à la présence  de quelques candidats proches de l’UMP, ce sont des sortants : il était temps de s’en apercevoir !

Cette campagne aura aussi montré combien l’expression politique peut être dénaturée par le glissement du discours vers la communication : pour certain candidat le slogan remplace le contenu ; le sous-entendu, l’argument ; la formule, la pensée ; l’image, la démonstration. A cela il faut ajouter le pompage des arguments chez le concurrent qui a consisté à envoyer systématiquement un « observateur » aux réunions de la liste SBRE pour y trouver des billes qui ont alimenté une équipe qui semblait en manquer, tellement ses premiers documents se cantonnaient dans le « verbal ».  Le plus bel exemple : le financement et la programmation des projets. Il est vrai qu’avec son équipe, Géraldine Guyon avait toutes les clés pour assumer la gestion des six prochaines années.

L’hypocrisie du maire sortant vient entacher sa sortie. On sait maintenant qu’il a soutenu depuis le début celui qui apparait aujourd’hui comme son dauphin et que le groupe SBRE avait rejeté. Sans ce soutien, il n’y aurait pas eu deux listes.  Il a entretenu ensuite la « fiction » d’une neutralité alors qu’en sous-main il faisait campagne. Sa demande de retrait de la liste Guyon pour le 2ème tour a montré au grand jour ce qu’il était. Ce faisant il n’a pas respecté les 32% d’électeurs du 1er tour qui avaient été aussi les siens. Il devra raser les murs pendant quelques temps parce que je connais des mécontents qui ont bien l’intention de lui dire leur façon de penser. Dommage de rater ainsi la sortie après huit années de gestion sereine. Le seul reproche qu’on pourrait lui faire c’est d’avoir laissé construire un urbanisme peu en rapport avec l’image bartholoméenne. Mais il n’est pas le seul maire dans ce cas-là. Heureusement, l’agglo va changer de doctrine et abandonner le concept de « densification ».

Reste à trouver une explication rationnelle à l’effondrement de l’électorat du candidat socialiste qui a fait le bonheur de « St-Barth avec vous ». Le contexte national, le profil du candidat ont probablement pesé, mais le transfert des voix est trop important pour que ce soit les seuls paramètres à prendre en compte. Car sans ce renfort inattendu… Mais c’est une autre histoire.

Espérons que les Bartholoméens n’auront pas trop à souffrir de ce choix. On sait déjà qu’on peut compter sur l’esprit constructif et le sens des responsabilités de Géraldine Guyon !




SAINT-BARTHELEMY : LE PS ATOMISE

 

Mairie st bart

C’est l’enseignement majeur de ce 1er tour de scrutin : la liste du PS réduite à un score de 20%, alors que son poids électoral habituel tourne autour de 55%. Ma première réaction a été : « Quand on a vu ça à St-Barth, on peut mourir en paix ! ». Je plaisante. Le bon score de la liste communiste à 8,5% est loin d’expliquer, à lui seul, cette Bérézina. Il faut y ajouter la part du vote sanction qui était prévisible, d’électeurs qui ne sont pas satisfaits de la politique nationale. Un mécontentement qui a pu se traduire aussi par une abstention. Il faut peut-être y voir encore la contestation du choix de la tête de liste, aggravé par une entrée tardive en campagne. Ce qui est bizarre, c’est que cet effondrement se soit accompagné du transfert d’au moins 20% des voix sur la liste de Dominique Brégeon. Bizarre mais pas surprenant : ça confirme son ancrage à gauche qui ne m’avait pas échappé. Est-ce la grande prêtresse de  cette liste, Agnès Tinchon, bien en cour chez les socialistes Bartholoméens et groupie du député socialiste Belot, qui a réussi son pari, car, en effet, sans cet appoint, la liste aurait été cantonnée à la troisième place avec environ 15% des suffrages. On peut dire que Dominique Brégeon a sauvé son premier tour grâce aux voix socialistes : décidément on ne peut plus compter sur eux pour faire le job !  Quant à D. Brégeon, il a fermé la porte à toute négociation dès la connaissance des résultats, fidèle à sa conception de l'union.

Dans ce contexte, la liste de Géraldine Guyon est loin d’avoir démérité. Elle a dû faire face à la coalition du petit microcosme politique local qui avait l’habitude de faire et de défaire les élections en accordant « soutiens » et « bénédictions ». Elle a décidé de se maintenir et à juste titre. Elle mène la seule liste qui respecte l’esprit de départ de SBRE : rassembler toutes les sensibilités d’opinions présentes sur la commune, de droite, du centre et de gauche. C’est ce qui a permis de gagner en 2006 dans un contexte passionnel, et en 2008. Chaque fois, Jean-François Jeanneteau, qui n’avait pas hésité à faire appel à mes services (« Un seul parti : Saint-Barthélemy » c’est moi), a pleinement bénéficié de l’apport des voix de la droite et du centre sans lesquelles le succès n’aurait pas été au rendez-vous. Si elle poursuit jusqu’au bout, elle le doit aussi pour honorer la désignation démocratique dont elle a fait l’objet et dont certains tentent de faire croire que le vote n’était pas valable pour imposer un candidat que le groupe avait rejeté. A ce sujet, il y a une grossière manipulation sur le site de « St-Barth avec vous ». Mais, on le sait, Géraldine Guyon a décidé de ne pas polémiquer là-dessus. Si besoin était, « d’autres » pourraient s’en charger. Et le Maire serait bien inspiré de garder sa neutralité.

Que va-t-il se passer au second tour ?

Il peut y avoir une tentative de rapprochement entre les deux listes de gauche, mais avec un total de 28,5% des voix, la course paraît définitivement perdue. On peut s’attendre toutefois à une campagne rageuse dénonçant l’amateurisme de la tête de liste arrivée en tête. Quant à « St-Barth avec vous », on peut estimer qu’elle a fait le plein de ses voix. Reste à Géraldine Guyon de remporter son pari en comblant le déficit de voix qui lui manquent pour coiffer son rival. Ses atouts ne manquent pas. A elle de faire découvrir aux Bartholoméens qu’elle serait, avec sa liste, le meilleur choix pour une gestion efficace, humaine et sereine. Les choses peuvent bouger. 2500 électeurs ne se sont pas exprimés au 1er tour. Et elle n’a pas fait le plein, c’est certain.

 


SAINT-BARTHELEMY : LE DEBAT

 

Débat s B

Un débat organisé par « Angers Télé » rassemblait mardi soir les quatre têtes de liste qui se présentent à Saint-Barthélemy. C’était pour chacune une première. C’est toujours redoutable une première audio-visuelle sous les feux de la rampe. Enfin, visiblement pas pour tous.

Je ne m’attarderais pas à commenter le contenu. Les programmes sont limités par la crise des finances publiques et se ressemblent en contenu pour différer en priorités. Mais on retrouve peu ou prou les mêmes projets à réaliser. Tout le monde est conscient de la crise aussi du « politique » et met à toutes les sauces la « proximité ».

L’intérêt d’un tel débat ce sont les personnalités qui s’expriment avec la capacité à surmonter le trac ou le stress créé par la situation. Nous ne sommes pas tous égaux. Car la capacité à développer ses idées en restant concis et clair, sans trop utiliser les béquilles verbales telles que « c’est vrai que » ou « en tout cas », etc… est primordiale pour se distinguer. Le défaut qu’il faut absolument éviter c’est de lire son document : rédhibitoire à l’image. Les personnes entrainées s’expriment naturellement et disent ce qu’elles pensent avec l’apparence la plus naturelle.

A ce petit jeu, c’est Laurent Lelièvre qui remporte la palme. Il sait rester sympathique et cultiver son empathie naturelle. L’école du parti est toujours aussi efficace. Il n’a pas son pareil pour raccrocher sa rhétorique de parti à l’élection locale, rebondissant sur l’exemple concret bien bartholoméen pour vendre le thème national. Exemple : c’est à l’Etat de financer intégralement les rythmes scolaires, au nom des grands principes ! Son collègue Dominique Provost s’est pas mal débrouillé non plus dans le genre « dominateur et sûr de lui ». Il n’a pas toutes les billes mais présente habilement ses différences. Géraldine Guyon est celle qui se sera le plus affranchi de ses papiers. Elle manque un peu d’aisance d’élocution, mais au moins elle est naturelle. Par contre, elle est trop courtoise, elle a un côté un peu « fleur bleue », défaut qui apporte une note de fraîcheur. On attendrait de sa part une attitude plus dynamique parce que pour les aspects techniques, elle est la plus au point. On n'est pas première adjointe pour rien ! Enfin, Dominique Bréjeon est passé complètement à côté de l’épreuve : raide comme un passe lacet, trop assujetti à ses fiches, trop stressé au point de perdre le fil de sa pensée, un vocabulaire souvent ampoulé, notamment dans sa conclusion dont on ne retiendra rien à vouloir trop dire. Ce qui ne fut pas le cas pour chacun des autres candidats dont on aura retenu au moins une idée.

Est-ce que ça peut changer leur destin : je ne le pense pas.  Ce genre de prestation est trop convenue pour faire changer d’avis qui que ce soit. Intéressant quand même. Pour le reste, on verra dimanche soir.

 


SAINT-BARTHELEMY : LES LISTES ISSUES DE LA MAJORITE SORTANTE

Mairie st bart

Il y a beaucoup à dire sur les raisons qui ont abouti à la constitution de deux listes issues d’un groupe qui avait l’air de bien fonctionner sous la houlette de Jean-François Jeanneteau. D’ailleurs celui-ci aurait dû taper du poing sur la table. Ce n’est pas dans sa nature. J’aurai peut-être l’occasion d’y revenir. Il y a donc deux listes.

La liste de Géraldine Guyon, première adjointe et celle de Dominique Bréjeon, adjoint à la communication. L’enjeu : arriver en tête en captant le plus de voix à droite, au centre et si possible à gauche. Cela suppose une martingale qui présente la meilleure combinaison d’ingrédients variés tels que composition de la liste, éléments de programme, participation des électeurs, aptitude à la sérénité… Une alchimie qui avait bien réussi au maire sortant.

Les têtes de liste et le positionnement :

Géraldine Guyon : « légitime », elle l’est doublement par le poste qu’elle occupe au Conseil Municipal et démocratiquement par sa désignation. Choisie par 17 voix contre 10 au sein du groupe SBRE, à 51 ans, elle est la benjamine des candidats, mais la plus compétente par son cursus et ses diplômes. 1èreadjointe chargée de l’urbanisme, elle a pu acquérir une bonne expérience des dossiers importants de la commune et professionnellement  elle a été amenée à mettre en œuvre des politiques publiques dans les domaines variés de l’emploi, de la sécurité, de l’éducation et s’occupe actuellement au Conseil Général de politiques de l’habitat. Des atouts non négligeables. Son mari est agriculteur : voilà des gens ancrés dans la réalité.

La liste revendique une représentation de toutes les sensibilités politiques de la commune, dans la tradition de Saint-Barthélemy Réussir Ensemble (SBRE) depuis 2006. On y trouve donc des candidats de droite, mais ce sont les mêmes qui étaient sur la liste Jeanneteau. Il y a bien aussi des gens de sensibilité de gauche et chacun les reconnaitra.

Dominique Bréjeon : le « Dissident ». Il n’a pas admis sa défaite au sein du groupe SBRE et il a claqué la porte.  Alors que sa concurrente s’était engagée à se retirer si elle n’était pas désignée, lui, il a décidé de faire sa liste quand même. Si l’entente n’a pas pu se faire, il en est  responsable. A 62 ans, il rêve d’être maire pour occuper sa retraite d’enseignant.

La liste annonce le « rassemblement et la diversité » et se veut apolitique. Une fiction. L’annonce ne correspond pas à la réalité. Elle est largement dominée par des personnes de gauche, à commencer par la tête de liste. Elle n’hésite d’ailleurs pas à afficher sur le site une photo du député socialiste de la circonscription : un aveu. C’est une liste de gauche qui avance à peine camouflée pour tenter de capter des voix à droite, les places à gauche étant occupées.

Composition des listes :

SBRE 2014 : une liste solide, qui s’appuie sur les poids lourds du Conseil Municipal, tels l’adjoint aux finances, l’adjoint aux sports ou l’adjoint à la démocratie participative, et des conseillers ayant siégé depuis 8 ans, mais qui s’est largement renouvelée avec des recrues de bon niveau. Bouclée la première, elle couvre l’ensemble des quartiers de la commune. Moyenne d’âge : 51 ans, comme la « patronne ». Les compétences qu’elle rassemble sont aussi impressionnantes que variées.

St-Barth avec vous : Moyenne d’âge 51 ans. Une liste qui a peiné à se boucler avec un petit air de remplissage artificiel. Elle réussit néanmoins à couvrir tous les quartiers de la ville sauf les Banchais.

Slogans de campagne :

SBRE 2014 : La reprise de l’appellation SBRE pose la liste dans la continuité d’une action menée avec succès depuis 8 ans. L’accroche « Projet de ville, Projets de vies… » annonce des projets concrets tournés vers la qualité de vie et le service aux habitants. En bref la ville pour faciliter la vie de chacun. Original et parlant.

St-Barth avec vous :  une appellation somme toute banale très utilisée un peu partout. Le slogan « fier de ma ville » exprime une sorte de vanité du candidat. On pense aussitôt « fier de moi ». Une fierté identitaire que partageraient tous les habitants et qu’on lui devrait ? « Fiers de notre ville » eût été plus judicieux.

Documents de campagne :

SBRE 2014 : en toute logique, les documents reprennent les couleurs vertes et bleues du groupe depuis 2006. Ils mettent en scène l’équipe à égalité avec la tête de liste pour valoriser le « collectif ». L’affiche correspond à cette double préoccupation. La communication est homogène et progressive sur la base de recto-versos 23/29,7 bien utilisés : présentation de la liste et des grandes lignes, accent mis sur la candidate et au verso sur les futurs adjoints et enfin le « 4 pages » sur le programme.

St-Barth avec vous en cultive le mimétisme. Mêmes couleurs que la liste adverse, même disposition de l’affiche officielle, alors que le premier document ne mettait en scène que la tête de liste. La communication n’est pas homogène : un document recto, un demi-format avec les têtes des candidats en format timbre-poste, un troisième en 23/29,7 à la présentation confuse avec des bandes colorées d’un côté et des pastilles de l’autre, ce qui n’aide pas à rendre claire l’organisation proposée pour la répartition des rôles : de la démocratie participative à la Ségolène Royal. La liste pratique aussi l’art du pompage des idées. On a vu un de ses soutiens enregistrer Géraldine Guyon avec son smartphone, à l’une des premières réunions. C’est à la mode ! Elle n’hésite pas à utiliser aussi la perfidie en sous-entendant que sa concurrente était soutenue par un appareil politique de droite. Devinez lequel ! Un mensonge pour jeter le soupçon.

Stratégie de campagne :

SBRE 2014 : l’imagination est au pouvoir. Deux opérations originales ont été menées : les premières réunions dites « d’écoute » en forme de cafés citoyens qui ont permis aux habitants de s’exprimer et ainsi recueillir des préoccupations, la journée de la femme que la liste a marquée par la distribution de « pensées » offertes à la sortie du supermarché et bien appréciée. Joli clin d’oeil aux femmes ! Les réunions publiques sont plus traditionnelles mais bien cadencées, jusqu’à celle du 2ème tour, déjà annoncée… Aucun soutien ni renfort de qui que ce soit n’est sollicité. C’est le côté « affranchie » de Géraldine Guyon qui tient à sa ligne d’indépendance. Refus du porte-à-porte et dosage de la présence pour éviter d’importuner. Un site régulièrement mis à jour qui propose de répondre à des enquêtes hebdomadaires et qui décline bien le programme et la personnalité des candidats.

St-Barth avec vous : Une campagne classique à base de réunions publiques. La liste a repris l’idée du bureau mobile sous la forme d’un camping-car « habillé » du candidat, qui se promène dans les rues de la ville ou se positionne sur le parking du super U les jours de marché. La foule ne s’y presse pas. Pour compenser son absence de vraie légitimité, la liste recherche les soutiens comme celui de Jean Monnier, voisin immédiat de Dominique Bréjeon, ou de Guy Burgevin, le battu de 2001, et se prévaut de la « bienveillance » de feu Jean Gilles qui m’avait dit, à moi, qu’il ne soutiendrait personne, ulcéré qu’il était de la situation. On appuie fortement aussi sur la filiation avec Jean-François Jeanneteau… C’est de bonne guerre, mais montre une peine à exister tout seul. Certains laissent même entendre que la liste aurait reçu l’aval de … Christophe Béchu !!!   Enfin, un site permet de suivre la campagne, alimenté comme il se doit, de beaucoup de photos.

Conclusion : Il n’y a pas photo, justement. La liste de Géraldine Guyon est dans le droit fil de la majorité sortante, elle est la plus aboutie, elle rassemble le plus de compétences sans parler de celles de la tête de liste. Si vous n’êtes pas convaincu, il y a encore la réunion du 20 mars. Allez assister à la démonstration de l’adjoint aux finances !

Pour un électeur de droite, comme moi, c’est la seule possible même si elle est « arc-en-ciel », toutes les autres étant de gauche.

 


SAINT-BARTHELEMY : ENFIN LE DECOR EST PLANTE !

Mairie st bart

Il a fallu attendre le week-end dernier pour connaître à presqu’un mois de l’échéance (J-36) l’ensemble des listes qui se présenteront. Enfin pas tout-à-fait. L’une d’elles n’est pas totalement bouclée. Nous attendrons d’en savoir plus pour les passer une par une à la radioscopie du « bloc-notes ».

Nous devrions donc avoir quatre listes : deux issues de la majorité actuelle, la « légitime » de Géraldine Guyon et la « dissidente » autoproclamée de Dominique Bréjeon, la liste PS de Dominique Provost et la liste PC de Laurent Lelièvre qui reprend le flambeau tenu naguère par son ex-conjointe, si toutefois il trouve les colistiers qui lui manquent encore.

Pour les deux premières la campagne est déjà bien engagée. Géraldine Guyon et ses colistiers ont organisé deux « cafés-thés » citoyens pour la phase d’écoute tandis que son concurrent a opté pour le quadrillage de la commune en camping-car avec pour lieux de villégiature les quartiers de Saint-Barthélemy. Bonnes vacances !

Les deux listes se sont déjà fendues de deux documents chacune, distribués dans les boites aux lettres. Le leader PS en a un seul pour l’instant à son actif, tout à sa gloire, pour annoncer son entrée en lice. Sa haute silhouette a été aperçue près des lignes de caisse du super U du centre-ville pour une séance de « serre-paluches » diversement appréciée. La publication tardive de sa liste, après celle du PC est probablement liée à une négociation de liste d’union qui a échoué.

Modernité oblige, pour l’instant, chaque liste a son site internet de campagne, à l’exception de celle du PC, ce qui ne saurait tarder. A moins que ses colistiers ne fassent le choix de coller des affiches partout, à leur habitude. Mais il est vrai que les campagnes coûtent cher, et que pour les villes de moins de 9 000 habitants, il n’y a pas de remboursement des frais, autres que les documents « officiels ». Cela oblige à compter !

Les dates des réunions électorales sont arrêtées. Le deuxième acte va bientôt se jouer.

 


L’AFFRANCHIE ZEN, LE DISSIDENT AMBITIEUX ET LE MAITRE CHANTEUR

Mairie st bart

Ce pourrait être le titre d’une fable de La Fontaine. Ce n’est que l’amorce du petit mélodrame électoral qui va se jouer à Saint-Barthélemy pendant presque trois mois, à moins que ce ne soit une comédie.

Mes lecteurs du cru auront reconnu-là les trois têtes de listes connues à ce jour qui vont s’affronter pour conquérir la mairie.

Le canard sans tête s’en est trouvé une : un « maitre chanteur ». Coin ! Coin !

L’intéressé me pardonnera ce jeu de mot facile qui fait référence à sa qualité de principal chef de chœur de la chorale et non à sa probité qu’on ne saurait mettre en doute. Dernier de la liste Pilet le voilà promu chef de file d’une liste de rassemblement des gauches verte, rose et rouge, preuve vivante du message biblique comme quoi « les derniers seront les premiers ». Nous ne doutons pas qu’il va nous promettre des « lendemains qui chantent ». Savoir si le chœur sera en harmonie est une autre affaire. Si c’est comme au gouvernement… Et s’il dirige la campagne comme il mène sa chorale, c’est-à-dire « à la baguette », ses électeurs (et électrices) n’ont qu’à bien se tenir. Des électeurs qui, les sondages le confirment encore, sont plus tentés de déserter ou de voter FN. Il a pris comme slogan « Saint-Barthélemy dynamique ». La gauche locale en a bien besoin, car elle n’en a fait guère preuve pendant six ans d’opposition.

Nous avons la confirmation de la liste du « dissident ambitieux ».

C’est bien comme cela qu’il faut le dénommer puisqu’il s’est refusé à tenir compte de la démocratie interne qui lui a signifié un net désaveu. Comment peut-on prétendre rassembler les électeurs quand on n’est pas capable de commencer par rassembler son camp ? Accueillant le quidam sur le pas de la porte de chaque cérémonie bartholoméenne, il ne perd pas une occasion de se mettre en avant et il fait tout pour laisser croire qu’il est parrainé en sous-main par le maire sortant qui « officiellement » ne soutient personne. Cela ne suffit pas pour occuper un espace électoral. Il fait dire sous le manteau, comme une sorte de condamnation, que la liste de sa concurrente est une liste UMP, alors qu’elle ne l’est pas plus que celle du  maire sortant à laquelle il appartenait, puisqu’il s’agit en l’occurrence de ses anciens colistiers de 2008. Un discours qui trahit son sectarisme. Ce n’est pas ainsi qu’il fera oublier que la sienne penche sérieusement à gauche, sous couvert de rassemblement sans étiquette. Il suffit pour s’en convaincre d’aller voir comment on l’assaisonne sur le blog de l’opposition. A gauche non plus, on n’aime pas la concurrence déloyale. « Sans étiquette » : en politique c’est comme pour une bouteille de vin, il vaut mieux se méfier du contenu.

Et puis il y a celle que je dénommerai « l’affranchie zen ».

Forte du soutien largement majoritaire du groupe SBRE (Saint-Barthélemy Réussir Ensemble), elle ne recherche pas de tutelle et compte mener sa campagne en toute liberté tout en restant dans le droit fil d’un héritage qu’elle assume totalement. Elle a bouclé sa liste en un tour de main, récupérant les poids lourds du conseil municipal tel l’adjoint aux finances et l’adjoint aux sports, pour ne citer qu’eux, et la majeure partie des conseillers sortants qui souhaitaient repartir. Elle s’est mise rapidement au travail, veillant à souder son équipe tout aussi diverse en sensibilités que les précédentes. De la concurrence elle n’a cure pas plus que des chausse-trappes qu’on lui tend. N’attendez pas d’elle la querelle ou la zizanie. Elle a décidé d’avancer, forte de l’expérience acquise comme première adjointe, s’appuyant sur ses compétences, aussi droite dans ses bottes que loyale. Et loyale, elle l’a été pendant huit ans, dont six au premier rang à côté du maire. Atout supplémentaire : c’est une femme active à l’esprit ouvert. C’est bien dans l’air du temps. De quoi faire entrer Saint-Barthélemy dans le 21ème siècle. Voilà une candidature rafraîchissante qui renouvelle le genre enseignant auquel la ville était abonnée.

 


SAINT-BARTHELEMY : VALSE A TROIS TEMPS… POUR L’INSTANT !

 

Mairie st bart

Un peu de local pour changer. Quoique, vous allez le voir, on ne s’éloigne guère du national.

Le paysage des élections municipales commence à prendre une tournure plus précise dans notre commune. Après les déclarations de liste en rafale des deux prétendants issus de la majorité sortante, voici la gauche qui montre le bout du nez, histoire de marquer le territoire.

On peut se demander quel est l’intérêt d’une déclaration de candidature qui n’en est pas une puisque la tête de liste n’est pas encore trouvée. Il y a quand même une info qui n’en est pas vraiment une : ce sera pour le moins une liste PS-Verts (EELV me paraissant inapproprié) et peut-être avec la présence du PC. Une liste d’union de la gauche a d’autant plus de chance de se constituer que le PC sur Saint-Barthélemy est décapité depuis le départ d’Isabelle Lelièvre.

Revenons à l’essentiel : pourquoi cette annonce de canard sans tête ? En dehors de la nécessité d’occuper le terrain face à des concurrents déjà en lice, deux hypothèses peuvent-être échafaudées. Soit on garde la place au chaud pour une personnalité venue de l’extérieur, type député de la circonscription, soit on n’a pas fini de décider le « suicidaire » qui accepterait de s’y coller. Je pencherais volontiers pour un candidat du monde enseignant local. Les directeurs d’école, c’est à la mode…

Pour ce qui est des listes sorties de la majorité actuelle, puisque le maire sortant ne se représente pas, elles montrent des différences notables. D’un côté on a la loyauté de 6 ans de première adjointe, les compétences, la franchise et la légitimité conférée par la démocratie interne (se reporter à la presse locale) et une liste aux sensibilités diverses. De l’autre, une liste de gauche qui ne dit pas son nom, animée par l’estime de soi, les ambitions personnelles et les ralliements au plus offrant. Le suffrage universel aura vite fait de trancher.

Justement, parlons-en du suffrage universel. Le contexte de mars ne sera pas favorable à la gauche, c’est le moins qu’on puisse dire. Celle-ci qui peut compter habituellement sur 60% des suffrages dans notre commune, devra probablement se contenter d’un petit 40%, toutes tendances confondues, et encore si la mobilisation de son électorat n’est pas trop mauvaise. En face la liste de Géraldine Guyon est suffisamment diversifiée pour attirer les voix d’un large éventail, dont celles de droite et du centre qui pèsent 40%, et qui n’auront pas d’autre choix. Les compétences qu’elle réunit devraient lui assurer ce minimum, mais elle fera plus, des voix de gauche modérée seront séduite par l’ouverture qu’elle propose, dans le droit de fil de la politique menée par Jean-François Jeanneteau. Reste la liste Bréjeon : c’est une liste qui n’a pas d’espace politique, elle est donc condamnée à un petit score de l’ordre de 10%.

Il faudra aussi regarder les programmes, même si on sait que le choix se fait pour l’essentiel sur la tête de liste. Mais dans le contexte de ras-le-bol fiscal actuel, les frivolités seront examinées avec attention.

 


LE TOUR D’ACTU

Archibald en colère

« Heureuse comme une Duflot qui sait qu’elle aura du Rom… », ce détournement de chanson pour une affaire qui fait couler beaucoup de bave cette semaine. Le gouvernement est tombé dans le piège et nous propose deux remèdes : une « circulaire » qui visiblement n’est pas applicable, et bientôt un « grand discours » du capitaine (de pédalo) sur le problème. Avec ça, on est servi. Quand est-ce qu’on agit ? Paroles, paroles, …

Le muet du sérail (nouvelle version) : en tout cas, nous n’avons pas un capitaine courageux. Son silence sur la sortie irresponsable de Duflot contre Valls est édifiant. Son entourage parle « d’habileté », un autre nom pour « lâcheté ».

Logement : grâce à sa loi « juste et équilibrée », 89% des propriétaires ne veulent plus investir dans l’immobilier, et l’investissement locatif recule de 6% au 3ème trimestre. C’est ce qui s’appelle tapper à côté du clou. Quand il manque 1 million de logements, l’aveuglement idéologique coûte cher.

En plus d’être incapable de faire régner l’ordre entre les ministres, le gouvernement est autiste : il reste sourd à l’appel des parlementaires socialistes qui réclament une baisse des charges sur les emplois à domicile. Il y a des milliers d’emplois qui en dépendent, mais l’idéologie interdit « d’aider les riches » !!! Tant pis pour ceux qui perdent leur boulot.

On connaissait le coup de la circulaire. Dans la « « boite à outils » (le mot s’impose) du pingouin il y a aussi, pour régler le problème de l’ouverture des grandes surfaces de bricolage le dimanche, un instrument redoutable : la « mission » ! Confiée au patron de La Poste, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer. C’est comme la « mission de réflexion sur la concertation »… si, si,  ça existe aussi, pour les armées !

Le nouveau chemin de Damas : l’union des centres. Curieuse expression. Ainsi il y aurait plusieurs centres ? Donc plusieurs cercles, forcément. C’est un non-sens. A moins qu’il ne s’agisse de « centre de gravité ». Et de la gravité, il y en a dans tous les propos de Bayrou. Il n’y a même que ça. De là à en faire l’alpha et l’oméga du politique, il y a un infini béant : le vide sidéral. D’ailleurs seuls 28% des Français jugent qu’il a la stature d’un président. Voilà qui rend humble.

Tout s’explique : on se demande pourquoi les sympathisants de droite préfèrent majoritairement Marine Le Pen (63%) à François Hollande (29%) ?  Voilà ce qui arrive quand on méprise des millions de manifestants contre le mariage pour tous et qu’on matraque les classes moyennes, les retraités, les commerçants et les artisans. Sans parler du laxisme et du chômage. Quand on traite l’opposition avec arrogance, qu’on n’a que des certitudes et qu’on est conduit par l’aveuglement idéologique. Comment nomme-t-on ce type de comportement déjà ? Ah oui, sectaire. C’est ça. Et ça ne vous rappelle pas une petite phrase ?

Impayable : Peillon s’emporte quand on lui demande de reporter sa malencontreuse et coûteuse usine à gaz qui a pour nom : « réforme des rythmes scolaires ». Il refuse d’entendre l’appel des maires, gauche et droite confondues, et va droit dans le mur en criant « Victoire ». Enfin quand je dis impayable, je me trompe : je sais qui va payer le coût de cette dingoterie (les parents) et les pots cassés (les enfants). Dégage !

Les phrases qui tuent :

. de Cazeneuve : « Hollande donne avec autorité des instructions aux ministres ». Heureusement qu’il précise « avec autorité », parce que nous, on ne voit pas. Pour qu’il soit obligé de le souligner, c’est qu’il y a problème (du genre cause à mon c…)

. de Royal : « j’appelle à la discipline. Les ministres doivent cesser leurs querelles. Un gouvernement ça doit décider, travailler et ensuite parler d’une seule voix ». Elle est bien placée pour donner de tels conseils, elle qui fait flèche de tout bois.

. de Borloo : « Je laisse à Bayrou le temps d’expliquer son virage à droite ». Alors il ne veut plus être au centre ? Lui faire avaliser l’alliance avec l’UMP, ça va être dur-dur ! C’est bien pour cette raison que le Jean-Christophe voudrait faire donner « Lagarde », trouvant les deux compères un peu … vieux.

 


MENTIR POUR TENIR

Flanby découragé

Ressort cassé.

Un vrai temps de pingouin. Pas seulement côté climat-climat, frais voire glacial, mais surtout côté climat politique. Et il est servi : il doit affronter la détermination des opposants qui manifestent dans la rue, la désaffection de l’opinion et, cerise sur le gâteau, la division de sa majorité jusque dans les rangs de son propre parti. Dans ce cas-là, le manchot empereur se serre contre ses congénères pour affronter le blizzard ; le pingouin, lui, fait le gros dos en même temps qu’il parie sur une amélioration providentielle de climat politique aussi bien que de la conjoncture économique. Il a le droit de rêver car tout laisse penser que le ressort est cassé, et par sa faute ! Comme en plus on s’est aperçu qu’il n’avait pas de baguette magique …

Un grossier mensonge d’état.

La vie économique, la vraie, n’a rien à voir avec celle décrite dans le programme électoral. Arrivé plein de certitudes, il est bien obligé de découvrir une réalité qu’il a longtemps niée. Il serait temps qu’il fasse son deuil de ses intenables promesses pour préparer l’avenir. Ce n’est pourtant pas le chemin qui est pris. La France du Pingouin marche sur la tête car au moment même où il exige la « transparence » des comptes de ses ministres, son gouvernement se livre à une opération mensonge sur les comptes publics. C’est ainsi que les experts de Bercy ont produit un programme de prévisions budgétaires pour Bruxelles qui est un petit chef d’œuvre de désinformation : croissance de 0,1% en 2013, 1,2% en 2014 et des rythmes annuels de 2% ensuite. Ce n’est pas avec ces chiffres farfelus que la Commission européenne pourra veiller à ce que notre pays respecte la trajectoire lui permettant de renouer avec les équilibres essentiels de ses comptes publics. Personne ne peut accréditer ce scénario, ni le FMI, ni l’OCDE, pas même notre Haut conseil pour les finances publiques. Autant dire que dans six mois ces certitudes clamées haut et fort par notre Grand Argentier fauché seront balayées par la réalité.

La défiance des Français s’accroît.

Les Français ne sont pas dupes. Ils sont les premiers à se rendre compte de ces mensonges : ils constatent la baisse de leur pouvoir d’achat pour la première fois depuis 30 ans, il subissent une pression fiscale insupportable qui ne touche pas seulement les riches et les classes moyennes, ils voient avec effroi l’inéluctable montée du chômage qui bat maintenant les records. La France se déshonore en livrant des estimations que tout le monde sait irréalistes, noyées dans un discours mathématique abscons. Elle adresse par la même occasion à nos voisins et partenaires européens le signal détestable que nous sommes capables de mentir délibérément sur les chiffres pour des raisons politiques. Ce mensonge sur nos comptes publics et sur les prévisions contribuent à augmenter le sentiment de défiance qui accable à la fois notre pays et ses habitants. Défiance des entrepreneurs qui vont investir ailleurs, défiance des investisseurs qui se détournent maintenant de nos activités nationales, défiance des citoyens qui préfèrent épargner que consommer.

Une crise de plus.

Au mensonge sur les finances vient maintenant s’en ajouter un autre. Les promesses de croissance et de réduction des déficits fondées sur des réformes et des économies qui ne voient jamais le jour ne peuvent déboucher que sur de nouvelles désillusions. Pour y parer, la stratégie du bouc émissaire est la plus facile. Jusqu’à maintenant, tous nos déboires tenaient dans l’état de la France dont le gouvernement socialiste avait hérité : la faute à Sarkozy. Un an après, le discours est archi usé. Alors, « c’est la faute à Rousseau, c’est la faute à Voltaire… », c’est au tour de l’égoïste Allemagne de porter le fardeau. Faire la leçon aux Allemands pour éviter de regarder nos propres turpitudes en laissant prospérer un débat fumeux sur l’austérité, ce n’est pas sérieux, c’est même irresponsable. L’idée que l’Allemagne serait, en partie ou totalement, responsable de notre déconfiture économique est fausse. Le texte calamiteux que le PS s’apprêtait à diffuser, résulte de l’impuissance du gouvernement face aux dégâts causés par la crise, qui donne lieu à des hypothèses de travail qui s’inspirent du laxisme pur et simple. « Si nous allons mal, c’est la faute des Allemands » n’est pas seulement une pensée réductrice, démagogique, totalement à côté de la plaque, c’est une manière de laisser croire qu’il existe des remèdes à la crise qui seraient moins douloureux que le désendettement, la hausse des impôts et la baisse des prestations sociales.

Mais non, les Allemands n’ont qu’à payer !

Mentir pour tenir, une fois de plus.

Jusqu’à ce que la réalité se rappelle à son souvenir.

 


LES GHETTOS DU 21ème SIECLE

 

Casernes 3

La ghettoïsation urbaine est en route. Il suffit pour le constater de parcourir la « France des grues ». partout le même mal sévit : architecture pour laquelle le laid le dispute au disgracieux, aux formes sévères, aux petites fenêtres, où les taches de couleur tentent vainement d’apporter un peu de gaieté dans un décor triste à mourir ; densification catastrophique qui entasse les immeuble les uns sur les autres, comme si les errements des années 60 n’avaient permis de rien apprendre ; et pire, les politiques publiques de l’habitat conduisent à de fortes concentration de logements sociaux, ce qui débouche directement sur la constitution de « poches homogènes » d’habitants, qui ne tarderont pas à être des « poches à problèmes ».

Le mieux est souvent l’ennemi du bien. La réforme sur les quotas minimum de logements sociaux relevés à 25% et la multiplication par cinq des sanctions a été présentée comme une mesure à la fois sociale et de relance de la construction. C’est l’inverse des résultats escomptés qui se produit : une moindre construction de logements et plus grave, des tensions sur le logement social. La loi SRU avait prévu que les villes qui faisaient à leur initiative un effort en faveur du logement social supérieur au montant de leurs pénalités, s’en trouvaient dispensées. La forte hausse des pénalités portant sur la prise en compte de la totalité des logements existants et non sur la proportion accordée dans les programmes en construction devient du coup budgétairement insupportable et inique pour de nombreuses communes.

S’il faut du logement social, il convient également de favoriser l’investissement locatif privé et l’accession sociale à la propriété, qui sont les premiers moteurs de la création de logements. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le nouveau dispositif qui remplacera le « Scellier » n’est pas à la hauteur des enjeux. Doit-on s’attendre à un « sauve-qui-peut » des villes qui, pour échapper à un montant de sanctions financières paralysant, densifieraient les quartiers sociaux déjà existants et consacreraient l’intégralité des quelques terrains disponibles à du logement social. Un second effet de concentration venant s’ajouter à celui du « mythe » de la densification à outrance. On n’a pas fini de payer durement le prix de la fracture sociale qu’on doit assumer aujourd’hui pour les erreurs d’hier que déjà, celle de demain s’annonce, en bien pire.

Car la ghettoïsation urbaine  est aussi sociale et économique. La mixité sociale n’est donc pas pour demain. Elle ne se décrète pas par des contraintes financières. Qui plus est, la politique menée par le gouvernement nous conduit depuis six mois à un marasme économique qui assèche le marché immobilier, ne laissant que la puissance publique en première ligne, avec la tentation de reprendre à son compte les programmes « privés » plantés par la conjoncture. La plupart des grandes villes étant tenues par des socialistes accrocs au logement social comme la barbe au bûcheron canadien, on peut craindre un « troisième effet ghetto » supplémentaire.

Ma bonne ville de Saint-Barthélemy n’échappe pas à la règle. Le maire se targue d’être la première commune de l’agglo d’Angers pour sa proportion en logement social (38%) et il veille à en coller une bonne proportion dans tous les programmes qui lui sont proposés.  Pour quelle mixité ? Et si on en laissait un peu aux autres ?  Sans parler de l’esthétique : on ne peut pas dire que la commune se soit embellie avec ses boites à chaussures au couvercle mal reposé ou ses cubes dignes des démocraties populaires (j’ai vu les mêmes à Bratislava, avec les mêmes couleurs). Un peu dommage au pays de l’ardoise.  Il est vrai que ce n’est rien à côté du récital de laideur et d’anonymat des constructions du plateau de Mayenne. On me disait récemment que les gens n’y restaient pas à cause de la promiscuité, et que le « turn over » dans les logements était assez rapide… une fois l’attrait du neuf passé.

Heureusement, la crise est arrivée. En Anjou, on a 43% de mises en chantier en moins. Le secteur du bâtiment est au bord de l’asphyxie. Ce n’est pas qu’on se réjouisse d’une telle situation. Mais si les programmes ne se vendent pas, c’est qu’on a voulu construire trop et trop vite. Ce n’est pas un hasard si c’est en Maine-et-Loire que les mises en chantier ont le plus baissé. Les ventes à investisseurs locatifs ont reculé de 61% et les achats de logements neufs de 48%. Le passage de la TVA de 5 à 7% y est peut-être pour quelque chose. Alors que dire si elle passe à 10% ! Combien de fois faudra-t-il répéter que la situation du logement sur Angers n’est pas tendue, que le volontarisme de « peuplement » se heurte à la liberté de choix des acheteurs qui préfèrent probablement habiter dans des lieux moins… confinés. Car on ignore souvent que, grâce aux nombreuses taxes, l’immobilier rapporte davantage à l’Etat et aux collectivités locales que les milliards d’aides consacrés chaque année au logement. Mettons au moins ce répit à profit pour une réflexion en faveur d’un urbanisme plus humain et vivable.

Méditons sur ce constat : « des enfants confinés dans un milieu urbain où ils n’auront jamais l’occasion de croquer une pomme cueillie au bord d’un chemin, qui sont devenus des cibles du marketing et réclament les marques qu’ils ont vues à la télé, développent une carence sensorielle qui ne se comblera jamais... »

 


PENDANT LES VACANCES, LE SPECTACLE CONTINUE…

 

Longue vue 2 
Tous les étés, les Ibères sont plus rudes, disait le vacancier d’autrefois qui revenait d’Espagne bronzé mais désargenté. Au moins avait-il pu faire pendant deux ou trois semaines une cure d’abstinence de JT.

Force est de constater que la rentrée politique se fait de plus en plus tôt. C’est à qui précédera l’autre pour lui voler l’audimat. Les verts ont déjà fait leur devoir de fin de vacances en réunissant leur campus d’été, une manière pour Eva de planter le décor et de signifier au PS qui fera le sien bientôt à la Rochelle, ses exigences, notamment sur le nucléaire ; sans Hulot disparu dans la nature, son lieu préféré qu’il n’aurait jamais dû quitter, mais avec Cohn Bendit  pour la nécessaire part de doute (dire qu’il est cartésien c’est une autre affaire).

Les maisons d’édition sont mises à contribution, et c’est édifiant, comme on s’en doute. Bayrou a troqué son tracteur contre la plume pour nous gratifier d’un « Etat d’urgence ». « Il faudra qu’il se présente » : nous tenons notre « Sauveur ». C’est Bayrou d’Arc !

Et puis il y a l’autre « habitée », le messie en jupons du Poitou, qui s’est fendue d’une « lettre aux résignés et aux indignés » pour nous signifier qu’elle a des solutions à tous nos maux. Exemple, pour les jeunes : « elle fera en sorte qu’ils aient tous un emploi… » (dixit) . Comment on n’y avait pas pensé plus tôt : « faire en sorte », voilà qui résout tout.

Et ce n’est pas fini. Il y a d’autres ouvrages à paraître nous dit-on.

J’ai aussi admiré la trouvaille géniale de Fabius pour éviter la mort de nos soldats en Afghanistan : « se retirer le plus tôt possible ». Pas de soldats = zéro mort ! Pas bête le gaillard.

Le climat économique ne prête guère à rire et même à sourire. Et pourtant, il y a encore de quoi. Tiens, voilà nos riches (de gauche) qui veulent payer plus d’impôts pour enrayer la dette. Envoyez les milliards qu’on rigole un peu !  Il faut imposer les très riches. Pourquoi pas, mais il n’est pas sûr qu’ils soient tous d’accord et sauf à faire une contribution volontaire, le remède pour être pire que le mal. Trop facile. On sent plutôt la manip’ politicienne au moment où le gouvernement met la pression sur la gauche pour voter la « règle d’or ».

Une dernière pour ce soir qui m’a franchement fait marrer : c’est le mot « gabegie » dans la bouche d’Harlem Désir, pour qualifier la gestion financière de Fillon. A utiliser ces mots-là, on sera bien en peine pour en trouver s’il faut qualifier leur politique. Bah, on aura toujours la possibilité d’ajouter devant le préfixe « super » ou « hyper »…

                                               Tonnerre de Brest !

 


ARCHIBALD FAIT SON SHOW

 Longue vue 2

ANNIVERSAIRES. Pendant que Nicolas Sarkozy commémorait sa quatrième année à l’Elysée et lançait sa campagne dite du « bilan », dont le bloc-notes s’est fait l’écho toute la semaine, les socialistes, eux,  en étaient à invoquer les mânes de Miteux, 30 ans après.. Nostalgie, quand tu nous tiens ! Ils avaient mis les petits plats dans les grands dans la cour du siège de Solférino, avec le grand air (faux) de l’unité. « Dieu, si on doit gagner en 2012, envoie-nous un signe ! ». Si j’ai bien compris, le signe en question nous est parvenu aujourd’hui… de New-York. « Comme un coup de tonnerre » a précisé la grande  prêtresse Martine. C’est donc bien ça !

CROISSANCE. La France a connu un taux de croissance de 1% au 1er trimestre de cette année. Je suis bien content. Rappelez-vous, j’avais annoncé, il y a quelques temps que les prévisionnistes étaient dans le vent et prévu que la croissance française serait bien plus élevée que leurs estimations. Pas compliqué : l’addition des efforts et les investissements judicieux du grand emprunt, décidés par le gouvernement portent leurs fruits. On nous explique maintenant que ce sera éphémère. A voir ! La réalité pourrait bein encore faire mentir les projections statistiques…

RSA. Oui, Laurent Wauquier a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Mais on sait bien que toute vérité n’est pas bonne à dire. Le RSA est déjà un progrès par rapport au RMI. Et surtout, prenons garde de ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Il y a de la souffrance humaine dans la précarité qui nous invite à modérer nos jugements.

BORLOO. Le Radical n’a pas changé. Il y a dans les positions de Jean-Louis Borloo des similitudes surprenantes avec l’art de la rhétorique du regretté Edgar Faure, qui se plaisait à dire que « ce ne sont pas les girouettes qui tournent, mais le vent qui les fait tourner ». une manière élégante d’expliquer ses retournements de veste. Alors, on quitte l’UMP, sans la quitter, tout en la quittant. Vous avez compris ?

BEN LADEN. On aurait trouvé un lot de cassettes porno dans la maison où il habitait. Il faut dire qu’avec trois femmes et vu son âge … Il promettait des dizaines de vierges à ceux qu’il envoyait au casse-pipe, mais lui, il fallait bien qu’il patiente.

LOCAL :

PETAGE DE PLOMBS. Une colère noire marquée de propos au vitriol de Marc Laffineur contre… Christophe Béchu. Qui aurait pu croire ça ?  Une querelle mise sur la place publique dont on se serait bien passé à l’UMP. Le plan échafaudé par le Président départemental pour aller couler une fin de carrière en pantoufles au Sénat, s’est écroulé avec l’intrusion dans le jeu de la sénatrice sortante Catherine Deroche, dont la cote et la notoriété auprès des élus locaux sont indéniables.

SCOT. Plus de 2000 personnes ont signé la pétition contre le projet d’extension de 40ha de la ZI. Elle a été remise aux commissaires enquêteurs avec un dossier très documenté. Le bon sens voudrait que cette protestation unanime soit entendue.

HUMOUR :  

BEN LADEN : l’affront aux américains est lavé !

732, POITIERS : Charles Martel – 2011, VINTIMILLE : Nicolas Sarkozy !

DSK = Déambule Sans Kaleçon

 

 


LE SCOT N’A PAS LA COTE

 

A St-Barth, le Conseil Municipal réuni lundi dernier a demandé par un vote unanime de l’ensemble des conseillers, le retrait du projet d’extension de 40ha de la ZI avec « embranchement fer », inscrit dans le Scot. Il relaie ainsi une opposition de la population dont le fer de lance est l’ADZI (Association de Défense des habitants de la zone Industrielle) qui multiplie les démarches et les actions et dont la pétition a déjà réuni des centaines de signatures.

Il faut dire que les arguments ne manquent pas. En matière de Zone Industrielle, la commune détient déjà la plus grande du département avec plus de 400 ha. Elle accueille sur son territoire le Biopole, l’usine Véolia de traitement des déchets électriques et électroniques dont on connaît les nuisances, la déchetterie et la plate-forme de compostage, et deux centres d’enfouissement. Elle est traversée de part en part par la ligne de chemin de fer Angers-Saumur et par l’autoroute A 87… S’il n’y avait le parc de Pignerolles, les Bartholoméens pourraient penser qu’on ne leur réserve que les « cadeaux » empoisonnés !

Mais trop c’est trop ! Les 40 ha seront ceux de la colère, d’autant plus qu’ils ont l’impression qu’on leur cache la vérité : à savoir l’aménagement d’une zone bien plus vaste, de près de 200 ha pour un pôle logistique régional, que des zones blanches sur les plans laissent entrevoir. Les Bartholoméens ont bien l’intention de se battre jusqu’au bout pour que le Scot soit modifié. D’autant plus que sur la zone convoitée des entreprises agricoles prospèrent dont les pépinières Briant et plusieurs fermes dont les enfants ont des projets d’installation, et qui plus est elles sont desservies depuis peu de temps par un réseau d’irrigation d’eau industrielle qui a coûté la bagatelle de 500 000 € avec, pour les exploitations desservies, un endettement sur 25 ans, ce que les technocrates ont semblé ignorer. Le royaume d’Ubu, comme toujours !

Pendant que le Maire d’Avrillé fait une « ceinture verte à sa commune, c’est ceinture pour la verdure à Saint-Barthélemy. Il ne reste plus que 25% de terres agricoles sur la commune. Cela fait partie de son équilibre. C’est aussi un objectif inscrit dans le document contesté. Allez comprendre ! Il faut dire qu’on y trouve tout et son contraire, au fil des pages, mais combien sommes-nous à l’avoir vraiment lu ?

Les Bartholoméens ne sont pas tout seuls. Le Président de l’agglo ferait bien de les entendre s’il ne veut pas voir son projet annulé en tribunal administratif… comme le précédent PLU ?

 


UNE BOUFFEE D’AIR FRAIS !

Amazones

9ème édition du « Raid l’Arbre vert Amazones » ! L’épreuve se déroule à Mayotte. Comme son nom l’indique, il est réservé aux femmes, exclusivement. Pourquoi je vous en parle ?

Trois jeunes femmes y portent le dossard n°37 : Anne, Hélène et Christine. Ce sont trois sœurs et elles mènent toutes les trois une carrière dans l’armée : une dans l’armée de terre, une dans l’armée de l’air et la troisième dans la gendarmerie. Déjà ce n’est pas commun. Elles sont toutes les trois bartholoméennes où elles ont été élevées à deux rues de chez nous. C’est dire si je les connais ! La famille Laurent qui fait partie du cercle de nos amis compte encore un garçon gendarme et une autre fille militaire. Que des vocations ! Autant de bonnes raisons pour s’intéresser au défi de nos trois amazones.

Justement revenons à leur épreuve. Voilà un raid qui n’a rien d’une promenade touristique. Chaque jour, l’équipe se mesure aux autres pendant une semaine dans des étapes sportives qui alternent VTT, canoë, parcours jungle, tir à l’arc, course à pied… qui demandent une condition physique excellente et un entraînement préalable de haut niveau. Aussi pendant des mois elles ont enchaîné les marathons, les courses d’endurance, tout en organisant toutes sortes d’activités pour récolter les fonds nécessaires à leur voyage et au prix de l’engagement. Energie, imagination, initiatives en tous genres, elles ont mis tout en œuvre et sont parvenues à leurs fins.

Elles ont donc fait le voyage de Mayotte. Le raid s’est terminé mercredi 20 octobre avec les 2 km de course à pied et 16 km en canoë ! Elles ont terminé 30èmes sur 75, à cause notamment d’un canoë pourri qui leur a fait perdre 4 places. Chapeau, les filles !

Chaleureuses félicitations à toutes les trois. Voilà qui fait du bien au moral. Les parents Laurent peuvent être fiers de leur progéniture. Et j’espère bien qu’on va arroser ça !

 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter leur blog www.letterre.eklablog.com


LA CHRONIQUE D’ARCHIBALD

 

COPENHAGUE. « happening » attendu pour le final d’une conférence qui s’enlise face au blocage des deux géants pollueurs que sont la Chine et les Etats-Unis. Nicolas Sarkozy a secoué le prunier en arrivant, mais cela sera-t-il suffisant pour éviter un fiasco, rien n’est moins sûr. On pourra toujours se consoler avec les détracteurs du réchauffement climatique qui conteste la part de l’Homme. Et cela ne devrait pas nous empêcher d’œuvrer pour la croissance verte, car l’épuisement des ressources naturelles et les méfaits sanitaires des pollutions, eux, sont bien réels. Mais peut-être demain matin au réveil quand nombre d’entre vous lirez ces lignes….

IRAN. La république islamique a procédé à nouveau à un tir de missile balistique Sejil 2 capable d’atteindre Israël, certainement pour nous convaincre du caractère pacifique de ses équipements nucléaires. Et juste avant de se rendre à Copenhague, c’est une sorte de pied de nez à la communauté internationale que M. Ahmadinejad nous fait. Un de plus !

BOULETS. La grève sévit toujours sur la ligne A du RER. On sait que les cheminots CGT y sont les plus « durs ». Il y a bien eu des tentatives pour étendre le mouvement à la ligne B, mais pour l’instant sans grand écho. A quelques jours des fêtes, ils n’ont rien d’autre à faire que d’empoisonner la vie des gens. Si la vie était un peu plus rude pour eux…

NOIR C’EST NOIR. C’est la guéguerre entre la Suisse et la France à cause d’une liste de noms qui aurait été volée à une grande banque helvétique et que le fisc a commencé à utiliser. En représailles, les helvètes ont fait savoir qu’ils ne ratifieraient pas la convention d’échange d’informations signée entre les deux pays. Qu’à cela ne tienne, les sénateurs ont adopté en commission un amendement qui permettra d’inscrire la Suisse sur la liste « noire » des paradis fiscaux qui ne collaborent pas.

FERRY. L’ancien ministre de l’éducation refait parler de lui en ce moment. Mais c’est une sorte de Janus. Il a raison de dénoncer le « corporatisme des intellectuels » qui luttent contre la réforme Chatel, pourtant inspirée par M. Descoings. Mais il est « dégoulinant » de suffisance quand il commente le « lipdub » des jeunes pop’. Un peu d’humour que diable !

UNIVERSITES. Voilà une ministre comblée qui se retrouve avec 25 milliards d’Euros pour transformer l’université française et doper la recherche. Un atout de poids pour Valérie Pécresse qui mène aussi campagne en Ile-de-France pur les Régionales. Voilà du carburant qui tombe à point nommé grâce au « grand emprunt ». Une tête (de liste) chercheuse en quelque sorte !

EUROPE. On a eu de la peine en découvrant l’enregistrement de la conversation téléphonique de Rachida Dati en pleine séance du Parlement européen. Puis on découvre les conditions dans lesquelles cela a été réalisé, il y a plusieurs mois, et le contexte de sa conversation qui n’a rien à voir, malgré les apparences avec la séance en question. Côté déontologie, la journaliste qui a utilisé ce document, a tout à apprendre. Du pur dénigrement. A vomir !

 

                                                                       Mille sabords.

 

 


A SAINT-BART, L'OPPOSITION A LA PEINE

Bien tristounette l’opposition de Saint-Barthélemy ! Après six mois au Conseil Municipal elle a tenu une conférence de presse pour dire… qu’elle n’avait rien à dire !

 

Elle se plaint que la majorité ne lui offre qu’une « pseudo participation » et que son avis « n’est pas sollicité sur les grands dossiers ». En fait cette opposition là voudrait faire partie de la majorité, si on comprend bien. Mais voilà, les électeurs en ont décidé autrement. Elle peut donner son avis si elle le souhaite, mais c’est la majorité qui prend les décisions. Ce n’est pas à elle de décider. Son boulot, c’est de se prononcer en fonction de son projet et des convictions de ses membres, et de contrôler la gestion de la municipalité en place. Cela personne ne le lui conteste. Sauf que la dite municipalité n’est pas à sa disposition et qu’il y a un temps pour tout.

 

Quelle naïveté de croire que le Maire va lui fournir des éléments financiers en cours de route alors qu’il y a des moments privilégiés dans la vie du conseil pour cela : le vote du budget primitif, les multiples décisions modificatives budgétaires, le compte administratif. Voilà de bonnes occasions de s’opposer ! Ou encore qu’il peut faire passer un conseiller d’opposition avant le conseiller délégué titulaire d’un dossier pour la désignation à une fonction de représentation. C’est oublier que le Maire doit d’abord satisfaire sa majorité.

 

Comme d’habitude, l’opposition propose d’ouvrir une grande réflexion sur l’avenir de la commune à 15 ou 20 ans… Autant peigner la girafe ! C’est ignorer que les décisions d’urbanisme, d’implantations économiques, d’organisation du territoire, se prennent à l’agglo et que la marge de manœuvre de la commune est bien mince. Et ces grandes réflexions sont menées dans le cadre de l’agglo justement.

 

Quant au « climat de sérénité souhaité par tous », on sait ce qu’il en est. L’opposition est bien payée pour savoir à quoi conduit l’agressivité. La sérénité ne veut pas dire la soumission : on peut tout-à-fait s’opposer fermement en restant courtois…

 

En fait l’opposition à Saint-Barthélemy est à la peine parce qu’elle a en face d’elle une majorité dont la composition rassemble un large éventail de sensibilités qui ne lui laisse guère d’espace politique.

 

Elle n’a pas fini de chipoter.

 

                                                                                                 


DROLE DE SOUTIEN !

Je n'y avais pas prêté attention, tant l'image m'avait paru logique. De quoi s'agit-il ? D'une photo présentant Gérard PILET et Robert ROBIN en train de discuter. C'était sur la plaquette que le candidat socialiste a fait distribuer pour le 2ème tour de la cantonale. Plusieurs personnes m'en ont parlé: "c'est choquant, tu ne trouves pas ?". Mais qu'est-ce qui est donc choquant ? Tout simplement que le brave (et je ne force pas le mot, à prendre au sens noble) Robert est décédé il y a déjà quelques temps. C'est sûr, il ne dira jamais s'il était d'accord ou pas pour qu'on utilise cette photo. Oui, c'est choquant ! Mais quel intérêt y avait-il à mettre cette photo ? je suis incapable de répondre car je doute de l'impact électoral qu'elle a pu avoir. Reste le procédé, même avec l'accord de Mme ROBIN. Je vous laisse juge.

                                                                            


N'AYONS PAS LA MEMOIRE COURTE

Tous ceux qui comme moi ont combattu l’implantation de l’incinérateur à Saint-Barthélemy peuvent se retrouver sur la candidature de Jean-Yves FRABOULET. Au moins ils seront sûrs d’avoir en lui un avocat attentif qui s’est engagé à être vigilant sur la mise en place du « biopole » et pour le contenu du Plan Départemental d’élimination des déchets ménagers.

Sa liberté et son ouverture d’esprit, son sens du dialogue sont autant d’éléments à prendre en compte par les électeurs du Canton Angers-Est au moment de leur choix.

                                    

Prémonitoire ? Sur le document qu'il a distribué où il mélange tout pour éviter de parler de ses échecs, le Conseiller Général sortant est en photo avec les battus de Saint-Barthélemy. C'est son comité de soutien. Tout un symbole !  Quant au soutien des "Verts", curieusement, il n'apparaît nulle part..... ça on peut le comprendre.

                                                                                                                                                         


"BOURRIER"

Le canard d'aujourd'hui nous proposait les images de l'élection de dimanche dernier à Saint-Barthélemy : on connaît le résultat obtenu par le maire et la liste qu'il conduisait. Et que ne trouve-t-on pas sur les photos ? Sur 3 des 4 photos on peut voir 4 personnalités notoires du PS qui s'est pris une super tôle (62% contre 38%). Le photographe espérait-il un résultat inverse ? Toujours est-il que la photo montrant le maire fraîchement réélu est, elle, réduite au tiers des autres. Allez savoir pourquoi ? Après on dira que le journal n'a pas de parti pris. Le plus drôle c'est qu'on y montre le Conseiller Général sortant en présence d'une président de bureau de vote qui avait démisionné de son équipe lorsqu'il était encore le maire. On voudrait nous faire croire que Joël MAUROUX votera PILET dimanche prochain qu'on ne s'y prendrait pas mieux. Moi, je suis sûr qu'il n'en est rien.

                                                                              


SAINT-BARTHELEMY, L'EXCEPTION ....

A Saint-Barthélemy aussi , la campagne électorale bat son plein. Calmement. Il y a deux ans, toute la ville bruissait de la vie tumultueuse du Conseil Municipal, qui déboucha sur la dissolution. Aujourd'hui, comme tout est rentré dans l'ordre, que le bruit et la fureur ne viennent que de l'excitation de l'opposition face à une majorité sereine et unie... les gens vaquent à leurs occupations, jetant un regard distrait sur toute la prose qu'on leur tend à la sortie du supermarché.

Mais où est donc l'exception ? A Saint-Barthélemy, la gauche est unie. Cela veut dire qu'elle est une des rares communes de l'agglomération où les socialistes et les communistes se retrouvent ensemble sur la même liste. Côte-à-côte devrais-je dire. Parce que côté organisation, on a bien l'impression que le PC fait sa campagne dans la campagne et que la tête de liste ne maîtrise pas grand chose de la prose que ses alliés masqués sous le label "collectif rassemblons la gauche" font circuler dans les chaumières. Rien de nouveau, ils ne sont jamais parvenus réellement à s'entendre. Le passé ne plaide pas en leur faveur. Et il y a gros à parier qu'ils ne mettront pas six mois à retourner à leurs querelles intestines. Aux affaires ou pas, d'ailleurs.

L'avantage que j'y vois, c'est qu'ils se chargent de mobiliser notre électorat local. Amusant !

                                       


Rassemblons la Gauche

Le collectif "Rassemblons la Gauche" de Saint-Barthélemy, qui n'est qu'une succursale du PC, dénonce dans un journal bien connu dans l'Ouest, le "pseudo-apolistisme" de la liste de Jean-François JEANNETEAU, "soutenue et relayée par les supports de campagne UMP sur internet". Me voilà dûment catalogué : c'est un scoop, je suis adhérent de l'UMP. Et la démonstration suit : il y a un lien de mon blog pour aller sur le site de la liste en question , ce que vous pouvez aisément vérifier. Cela prouve-t-il que Mr JEANNETEAU soit UMP ? L'amalgamme est facile et bien dans les procédés de ces pros de la manipulation. Je vous livre ci-dessous le communiqué que j'ai transmis en réponse.

"Je suis cité à plusieurs reprises par le Collectif « Rassemblons la gauche » (autre nom du PC local) comme un soutien de la liste de Jean-François JEANNETEAU. Le prétexte en est un lien qui existe sur mon blog avec le site SBRE. Je tiens à indiquer qu’il n’est pas dédié à une campagne particulière, qu’il traite de tous les sujets. Il est absolument personnel et lu par des centaines de personnes dont je ne connais pas la couleur politique. Il n’est inféodé à aucun parti, j’en paie l’abonnement chaque mois, et le fait que je sois adhérent de l’UMP n’est en aucune manière une entrave à ma liberté d’expression, ce que beaucoup de gens de gauche ne peuvent pas comprendre, j’en conviens. Il n’a pas vocation à se substituer au site départemental de l’UMP.

Je n’ai demandé d’autorisation à personne pour mettre l’adresse de SBRE dans mes « sites préférés ». Je l’ai fait parce ça ne me gêne pas, moi, que la liste de Jean-François JEANNETEAU rassemble des gens de gauche et de droite. Je préfère la diversité au sectarisme. Comme près d’un Bartholoméen sur deux, j’ai beau chercher dans la composition de la liste et le programme de son adversaire, je ne trouve pas de raisons de voter pour eux. Ils voudraient que le monde soit blanc ou noir, mais la réalité est autre."

                                                                                                                                    

J'ai bien envie de mettre un lien avec leur site de campagne, pour rigoler un peu. Diraient-ils que je les soutiens et que leur tête de liste est UMP ?

                                                                                                                           

                                                                                                                                 


LA VITRINE MAGIQUE

Programme_henry006Tous les Bartholoméens ont reçu dans leur boîte aux lettres ce magnifique catalogue pour "vivre et agir ensemble". Avec une liste représentative de la diversité.... de la gauche ! Evidemment l'ouverture a ses limites et tant pis si on laisse de côté près de la moitié des électeurs de la commune. Huit pages de promesses pour faire notre bonheur avec beaucoup de beaux discours pour enfoncer des portes ouvertes, proposer des projets déjà réalisés ou déjà en cours ou irréalisables dans le délai d'un mandat. Jeunesse, "aînés", associations, RMistes, ... personne n'y échappera. Culture, sport, urbanisme, écologie : tout est passé en revue avec des clichés usés par l'habitude et des définitions toutes faites. Si vous ne savez pas ce qu'est un "éco-quartier", inutile de chercher la définiton dans "Wikipédia", vous l'avez là à votre disposition ! 

Mais ce qui est le plus extraordinaire c'est que toutes ces belles promesses seront mises en oeuvre sans augmenter la pression des impôts. Alors là, il faut le faire. On voudrait bien connaître la recette magique. D'autant plus que les mêmes proclament que les finances de la commune sont en déroute et que les caisses ont été vidées. On n'aura pas l'outrecuidance de chiffer ce beau programme. Mais on peut craindre que le tour de magie soit de la même nature que ceux de "GARCIMORE" ! Avec le même résultat !

                                                                                       

                                                                               


MECHANCETE + MENSONGE = PRET A TOUT

La méchanceté et le mensonge c'est le moteur de la motivation politique qui ressort des commentaires émanant de l'opposition après la séance du Conseil Municipal de Saint-Barthélemy de lundi dernier. Elle explique que sa tête de liste n'avait pas à s'excuser des erreurs contenues dans son document et que la présentation du Maire était une mise en scène pour cacher la vérité. A quoi bon expliquer ? Ces gens-là n'ont guère d'honneur et ne savent pas ce que c'est que l'élégance. Ainsi une "erreur matérielle" (en l'occurence "une ligne masquée" dans un tableau excel) est une manipulation quand il s'agit du Maire mais une série de chiffres mal recopiés et de colonnes non additionnées "un petit problème de cellules" bien excusable quand il s'agit de Monsieur HENRY. Ce qui est inadmissible c'est qu'ils continuent leur campagne de désinformation et de mensonge sur la situation réelle des finances municipales. Calomniez, calomniez il en restera toujours quelque chose... Quand s'y ajoute l'aveuglement idéologique, l'intolérance et le procès d'intention systématique, on atteint les sommets de la mauvaise foi.

Eh bien il faut dénoncer sans relâche ces agissements et rendre coup pour coup. Les Bartholoméens ne doivent pas se laisser abuser par une bande de revanchards qui n'ont pas digéré leur claque d'il y a deux ans. Ils se sont unis pour tenter de reprendre la mairie, mais on sait bien qu'ils ne sont d'accord sur rien et que demain ils se déchireraient de la même façon. D'ailleurs ils n'ont toujours pas compris. Si Monsieur HENRY fait les HLM, comme il se dit, il ne va pas tarder à se rendre compte de ce que la population pense réellement du "magnifique centre ville" qu'ils nous ont pondu.

Relevons au passage l'attaque dont Paulette a été l'objet de la part de la Conseillère communiste. Il s'agissait de faire approuver le réglement intérieur de la Médiathèque. Un texte mûri pendant six mois et qui était passé en commission après avoir laissé un temps généreux aux conseillers pour demander des modifications. En séance elle a hurlé son indignation qu'on puisse demander une preuve d'identité pour pouvoir s'inscire. A noter que la médiathèque fonctionne ainsi depuis bientôt trente ans. Simplement avec sa modernisation, il a été souhaitable d'écrire un certain nombre de règles. Et puis il faut bien protéger le personnel avec un réglement sur lequel il puisse s'adosser. Vérification faite, tous les équipements du même genre dans toute la France fonctionnent ainsi. Et il faut bien prendre quelque garantie pour protéger un patrimoine payé par les Bartholoméens. Quoi de plus normal, pour délivrer une carte d'abonné que de décliner son identité ! "ILLEGAL... Le mot a été prononcé. "Et l'accès à la culture des sans papiers alors ?" Comme démagogie, on ne fait pas mieux ! La Préfecture aurait été consultée.... Mais en séance, les effets de manche ça fait toujours bien, même si c'est avec un mensonge. Ah, il faut dire aussi : le cas ne s'est jamais présenté, et risque bien de ne jamais se produire. Franchement, cette politique-là, on s'en passe. Vous saurez enfin que Paulette, c'est forcément une facho puisqu'elle ne cache pas qu'elle est UMP !

Maintenant ils racontent partout qu'il faudra présenter la carte d'identité pour chaque retrait de document : nouvelle invention, évidemment. Comment qualifier un tel comportement ?

Je vous laisse juges.

                                                                                                                                                                                                                                                                  


LES CHIMERES D'HENRY...

Conseil Municipal hier soir à Saint-Barthélemy. On s'attendait à un échange féroce entre le Maire et son adjoint aux finances d'un côté et l'opposition, de l'autre, après l'épisode de l'erreur matérielle dans un document du Débat d'Orientation Budgétaire. le Maire s'en était excusé publiquement et avait accepté d'en refaire un, correction faite. A cette occasion, Gilbert HENRY avait fait son cinéma, distribuant à tous les élus, à la presse, au public, un tableau corrigé selon ses soins (voir "RIFIFI A SAINT-BARTHELEMY"). Il persistait dans son analyse, profitant dimanche dernier d'un banquet dit "républicain" pour clamer :" C'est la gauche qui a rétabli entre 2001 et 2005 les finances de la commune. C'est aujourd'hui elle qui fait découvrir au maire de droite ses erreurs matérielles dans les comptes... Il y a au moins un rapport entre Nicolas SARKOZY et Jean-François JEANNETEAU : tous les deux sont capables de vider les caisses en quelques mois et de continuer à faire des promesses". Comparer le Maire de Saint-Barthélemy au Président de la République, il fallait y penser et en même temps avoir beaucoup d'imagination. Il y aurait beaucoup à dire sur la première affirmation, à savoir le mythe de la caisse vide en arrivant aux affaires. Mais la seconde est encore plus audacieuse et inconséquente. On s'attendait donc au pire lundi soir.

En fait ça a plutôt été la "fête à HENRY". Et tout a commencé avec le fameux tableau qu'il avait si généreusement distribué au début du mois. Tout le public présent a pu le voir s'afficher en grand écran avec au fur et à mesure du commentaire du Maire : une, puis deux, puis trois, puis quatre.... en tout neuf erreurs "matérielles" de sommes mal reportées ou de colonnes non additionnées. Quand on ne maîtrise pas parfaitement "Excel", voilà ce qui arrive ! "Oui, il y a une erreur de cellules" a-t-il tenté de se justifier en bredouillant avant d'ajouter sans vraiment s'excuser "autant pour moi !" pour continuer "Mais ça ne change rien au raisonnement !". Comme quoi, peu importe les chiffres quand on raconte n'importe quoi. Ce que le Maire va ensuite méthodiquement lui prouver, ligne par ligne. Au demeurant les finances ne sont pas en péril, la gestion est saine, et si l'épargne disponible diminue, c'est tout simplement en raison des dépenses engagées par les travaux du centre ville réalisés avant 2006 et qui pèsent environ 1,5 million d'Euros. Fallait-il ne pas payer ? Avant de jeter la pierre aux autres...

Toutes les affirmations de Mr HENRY se révèlent fausses, aussi bien sur les subventions CAF dont on s'aperçoit au passage qu'il ne connaît pas la mécanique de versement, que sur l'affectation de la subvention du FNADT obtenue par Jean-François JEANNETEAU... Et on cherche encore une logique dans l'incohérence des propos de son opposant. Dommage que Gérard PILET, grippé, n'ait pas assisté à la corrida !

Quant au budget, je ne vais pas entrer dans le détail. Un budget qui permet de maintenir les taux d'imposition, qui dégage un autofinancement de 2 millions d'Euros, qui inscrit 4 millions en investissement n'est pas celui d'une ville en faillite.

L'opposition est entrée alors dans une guérilla grotesque d'ergotages successifs,sur les délibérations suivantes, multipliant les interventions agressives ou les procès d'intention pour finalement voter positivement. Sans doute pour faire oublier la déroute de leur leader, tassé dans son fauteuil et qu'on a peu entendu ensuite. Isabelle LELIEVRE, inexistante dans la critique du budget, qui est pourtant la délibération la plus importante de l'année, a multiplié ses éclats et ses envolées idéologiques. On aimerait bien qu'elle s'applique ce beau proverbe arabe :" si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi !"

En conclusion, les attaques de l'opposition, par leur bassesse, auront au moins eu un double mérite : celui de montrer un candidat au poste de maire incapable de reconnaître ses erreurs et bardé de notions infantiles sur les finances communales et celui de nous faire découvrir un Jean-François JEANNETEAU maîtrisant parfaitement ses dossiers et très à l'aise dans sa fonction.

Qu'on se le dise à six semaines des élections.   

                                                                                                                                          


TENORS OU GRANDES ORGUES ?

Dimanche prochain, Saint-Barthélemy d'Anjou sera à n'en pas douter le centre de gravité de la "gôôôche" au moins au plan départemental. Un grand banquet républicain organisé par le Parti Communiste, "la cellule Marcel Alanique" précise le tract dans le style inimitable de l'époque stalinienne, réunira, excusez du peu : Gilbert HENRY, chef de file de la liste "Saint-Barth, vivre et agir ensemble", Philippe DENIS, Secrétaire Départemental du PCF, et Conseiller régional, Vincent DULONG, Président des Verts de Maine-et-Loire, Luc BELOT pour le Parti socialiste et évidemment Isabelle LELIEVRE, notre égérie locale du PC. Les "ténors" titrent le Courrier. Ce serait plutôt les grandes orgues. Et je passe sur les seconds couteaux "associatifs locaux" dûment catalogués dans le même camp.

Ils vont parler d'une liste de large rassemblement.... de gôôôche, évidemment. Ils ne conçoivent pas de rassemblement au-delà. C'est incompatible avec leur idéologie. Eux ils ont "UN" projet. Pas des projets. Il s'agit de faire votre bonheur selon leur conception à eux. Votre avis ne les intéresse guère. Ils ont leur recette et c'est forcément la bonne.Ce qui les dispense de proposer un programme concret. Il suffit de lire la prose "henriesque" pour s'en convaincre : un recto-verso (déjà il faut être courageux) où il est tellement question de "lien" que forcément à la fin vous êtes tout ficelé. Entravé devrais-je dire. Non, merci. Je tiens à mon petit bonheur perso d'égoïste de "drôâte". La solidarité au pas cadencé avec mon portefeuille, ça va comme ça !

J'oubliais l'essentiel. C'est un banquet. Après les discours, si vous avez encore faim, vous pouvez finir "en potée". ... Les nourritures spirituelles de gôôôche ne suffisent apparemment pas !

Au fait vous connaissez "Sheila" ?  Mais si voyons : "Sheila luuutte finale... "

                                                                                                                                       

                                                                                                                                                                      


RIFIFI A SAINT-BARTHELEMY

J_f_jeanneteauGrosse colère du Maire de Saint-Barthélemy, Jean-François JEANNETEAU. Que s'est-il donc passé pour que cet homme connu plus pour son urbanité que pour les coups de gueule,  sorte de ses gonds et s'adresse par courrier à tous ses concitoyens ?

Le point de départ, c'est une erreur matérielle dans un tableau du débat d'orientation budgétaire. Une bourde, sans grande conséquences, mais qui a obligé à recommencer le débat début janvier. Evidemment, l'opposition qui avait fait étudier les documents par un comptable -elle n'en a pas les capacités elle-même- avait soulevé le lièvre (trop facile). Mais c'est pour en tirer des conclusions alarmantes sur l'état des finances de la commune. Certains allant jusqu'à colporter "la commune est en faillite". Evidemment il n'y a aucune réalité derrière tout ça.

Néanmoins, c'est vrai que les finances communales commencent à être plombées. Mais la gestion de l'équipe en place n'y est pas pour grand chose. Elle est bien obligée d'assumer les investissements de la précédente et le "coeur de ville" pèse lourd, même si grâce aux appuis qu'il a su se ménager, Jean-François JEANNETEAU a réussi à obtenir les subventions bien compromises par le manque de rigueur de son prédécesseur. Le problème, c'est que ceux qui l'attaquent ne sont pas très futés. Ils arrivent à tenir un raisonnement à partir de documents budgétaires qui ne sont pas de même nature comme comparer des comptes administratifs avec un budget primitif, pour ne pas dire plus. Scabreux ! Et M. HENRY voudrait donner des cours de gestion !

Le maire a donc décidé de dénoncer la manipulation. "La désinformation, la calomnie et le mensonge, cela suffit," écrit-il. Il est vrai que d'aucuns n'ont pas hésité à sauter le pas et de l'accuser de malhonnêteté. En quelques lignes bien senties, il démonte les arguments de ses adversaires et donne les chiffres clés qui montrent au contraire une gestion dynamique.

Affaire à suivre avec la discussion budgétaire le 28 janvier prochain. On ne va pas s'ennuyer au Conseil Municipal !

                                                                                                


INDEMNITE

Fortune_100

Stupeur quand j'ai lu l'expression réservée aux groupes politiques dans le magazine de Saint-Barthélemy. Les rédacteurs du billet du groupe "Saint-Barthélemy la vie" (PS) évoquent les disqualifications sociales qui grandissent... pendant que certain se vote 170% d'augmentation de salaire. Est-ce le Maire de Saint-Barth qui aurait fait ce coup-là ?

Renseignement pris, il faut comprendre qu'il s'agit de l'indemnité de Nicolas SARKOZY. Quel rapport avec Saint-Barthélemy ?  Comme la mesquinerie va se nicher jusque-là, il faut bien tordre le coup à ce qui n'est qu'un discours de circonstance.

Oui le Président de la République a fait voter par l'Assemblée Nationale une nouveau régime indemnitaire  dont le montant était fixé de manière discrétionnaire par l'hôte de l'Elysée. De fait Jacques CHIRAC s'était alloué quelques 6 000 € par mois, auxquels s'ajoutaient le cumul de ses différentes retraites. Au final, l'ancien président empochait un peu plus de 20 000 €.  Nicolas SARKOZY a voulu mettre fin à ce régime opaque. Il a fait voter par le parlement un régime indemnitaire et le budget de l'Elysée (avec contôle de la Cour des Comptes) pour que ce soit désormais "transparent" et non cumulable avec d'autres revenus.  On peut considérer que c'est une augmentation, effectivement, puisqu'il est trop jeune pour jouir de pensions ou de retraites....

Alors il va toucher au premier janvier 2008, 19 331 € nets par mois. A titre d'exemple, Mme MERCKEL touche 23 000 € plus son traitement de député, Gordon BROWN a 22 000 €, Georges BUSH 23 000 €....Le Roi du Maroc à 35 000 €, et je ne vous parle pas du sultan de BRUNEï......

On voit bien qu'il n'y a rien de déraisonnable dans la somme qui a été fixée pour rétribuer le Président de la République. Etait-ce le moment ? Pour ce genre d'ajustement, ce n'est jamais le moment. Mais comparer la somme en prenant pour référence le SMIC, c'est à la fois caricatural et dénué de sens.

                                                         


J'ME PRESENTE...

Gilbert HENRY, candidat de la Gôche bartholoméenne nous a gratifiés d'une lettre dans laquelle il se présente et nous précise ses intentions. Et, toute modestie rangée, il nous inflige de sa main l'annotation suivante :" j'ai la capacité, la volonté et l'expérience requise pour y parvenir  (à vivre et agir à St Barthélemy)..."

Si c'est lui qui le dit !

Mais une petite phrase a attiré mon attention. On lit dans son document :" un projet global et collectif capable de rassembler largement au-delà des clivages politiques ou des fractures sociales traditionnelles". Un sentiment de déjà vu. Eh oui, les idées sont gratuites et à la disposition de ceux qui n'en ont pas. C'est directement tiré d'un article de presse publié en mars 2006 à propos d'une déclaration de la liste SAINT-BARTHELEMY REUSSIR ENSEMBLE.... C'est que quand une recette est bonne, on est tenté de la réutiliser, mais la recette ne suffit pas, le résultat dépendra toujours du talent du cuistot ! Il vaut mieux le savoir.

Et partout dans la rue                                                                                                                          J'veux qu'on parle de moi,                                                                                                                    Que les foules se ruent,                                                                                                                      Qu'on m'apporte les voix,                                                                                                                    Qu'on m'admire, qu'on m'adore,                                                                                                              Qu'on ne vote que pour moi....

Air connu.....                                     


LE CANDIDAT

Sur l'air du "chanteur" de Daniel Balavoine.

Je m'présente, je m'appelle Henri,                                                                                                     J'voudrais bien régner sur St Bart, être aimé                                                                                            Etre le maire et siéger à l'agglo                                                                                                             Puis surtout faire la nique à Jeanneteau                                                                                                 Mais pour ça il faudrait que j'bosse mon numéro

Et partout dans la rue                                                                                                                      J'veux qu'on parle de moi,                                                                                                                   Que les foules se ruent,                                                                                                                         Qu'on m'apporte les voix,                                                                                                                       Qu'on m'admire, qu'on m'adore,                                                                                                             Qu'on ne vote que pour moi....

Toute ressemblance avec une situation existante serait pure coïncidence....

                                                                                    


"GROSMENTEURS"

Ils ne sévissent pas dans le "Groland". Mais il n'empêche qu'ils sont des "grosmenteurs". Qui ? les corbeaux qui officient sur un blog qui ose s'intituler de "l'avenir de Saint-Barthélemy".

A la suite de la démission de "l'Amère Michelle", il fallait la remplacer au bureau de l'agglo et donc élire un nouveau vice-Président. Voilà comment les "Grosmenteurs" rapportent les faits : "Pourquoi diable notre maire a-t-il voulu tester sa popularité à Angers Loire Métropole et y compter ses amis ? Pourquoi s'est-il présenté à l'élection de vice-président en remplacement de Michelle Moreau démissionnaire ? Espérait-il rentrer au bureau par la grande porte et quitter le strapontin qui lui avait été offert il y a dix-huit mois, après son élection à la mairie  de St Barth ?... Face à JL Rotureau de la ville d'Angers, il n'a pas fait le poids ! 7 voix contre 51,ça ne fait pas beaucoup !...."

Je vous passe les commentaires à la graisse d'oie qui accompagnent ce mauvais conte. Car la vérité est toute autre. Jean-François JEANNETEAU n'a pas été candidat, seul JL ROTUREAU s'est présenté. Simplement le Maire de Saint-Barthélemy a fait remarquer au moment du vote que les règles de l'élection ont curieusement changé depuis son élection. Le résultat a été : 80 votes, 54 voix pour JL ROTUREAU, 19 abstentions ou blancs, 7 voix pour JF JEANNETEAU. Des votes spontanés évidemment de quelques maires protestataires (auxquels on pourrait ajouter les 20 votes blancs ou abstentions) contre le procédé utilisé par le Président de l'agglo pour faire élire son poulain (Le sectarisme autoritaire de BETONINI s'est une fois de plus manifesté).

Comme quoi c'est pas du tout pareil. Le mensonge c'est ce qu'il y a de pire en politique ! On peut se tromper, on n'a pas le droit de mentir délibérément !

Tout ce qui est raconté sur ce blog est du même acabit. Mais que ceux qui y écrivent mentent, ce n'est pas nouveau, c'est même une seconde nature chez eux. Au point qu'ils n'osent même pas signer leurs élucubrations lamentables. Des corbeaux quoi !