HISTOIRE

LE PIRE N’EST JAMAIS CERTAIN

Donald TrumpPoutineMarine-Le-Pen présidentielle

Je ne résiste pas à la tentation de partager cet article d’Eric Le Boucher, paru dans Les Echos, tant il recoupe ce que j’avais envie d’écrire.  Sauf à céder à  la théorie du complot, en effet,  le pire n’est jamais écrit d’avance. Difficile aussi de ne pas mettre en parallèle les trois mauvais scénari  de cette année 2024 : les élections américaines, les élections européennes et la  guerre de  Poutine. Dans  les   trois cas, il n’est pas  difficile de discerner les inquiétudes, pour ne pas dire les dégâts, que constitueraient une victoire de Trump, de Poutine ou de Marine Le Pen. Surtout quand on y ajoute le contexte  global : le durcissement totalitaire de la Chine de Xi Jinping, la  marche vers le nucléaire de  l’Iran des mollahs, et  la  régression  démocratique globale qui parcourt le monde,  à laquelle fait écho Eric  Le Boucher. Contre la progression de l’obscurantisme nous avons  à notre disposition une arme redoutable : la  raison fondée sur une information sérieuse. C’est le seul  effort que nous ayons à faire. Les gens raisonnables sont les plus  nombreux, il  suffit  qu’ils se réveillent !

Voici l’article d’Eric Le  boucher. Bonne lecture. Pour moi, tout est dit.

« NI POUTINE, NI TRUMP, NI LE PEN N'ONT GAGNE.

Apocalyptique février 2024. Le dictateur Poutine a pris l'Europe et la démocratie dans ses mâchoires et on sait maintenant qu'il ne lâchera pas. Il avait piteusement perdu la première bataille il y a deux ans, mais il a refait ses forces, tué tous ses opposants et retrempé son ambition de Grande Russie. En face, l'héroïsme faiblit en Ukraine et les alliés démocrates à Washington comme à Bruxelles ergotent leur soutien.

Outre-Atlantique, Donald Trump a remporté haut la main les primaires républicaines et il devance Joe Biden dans les sondages. Fantasque président de 2016 à 2020, Trump arrive, méchant, sur une ligne protectionniste et isolationniste dont la première victime sera l'Europe.

En France, Marine Le Pen est pour la première fois en tête dans les sondages pour les élections européennes comme pour le scrutin de 2027. Sa victoire est pour beaucoup d'observateurs très possible sinon très probable.

Ces trois scénarios conjugués font trembler de terreur les esprits paisibles et raisonnables. Ajoutons une Chine de Xi à la lutte contre l'Occident, un Sud Global qui s'en détache par gros morceaux, le recul de l'Etat de droit dans 85 pays sur 173 dans le monde (institut International Idea) et voilà un février 2024 de brumes et de glaces.

L'histoire n'est pas écrite, sauf à croire qu'elle l'est et accepter le joug. Nous y sommes. Regardons Poutine. L'économie russe ne pèse pas celle réunie des Pays-Bas et de la Belgique. L'effort de guerre fait tourner les usines mais tout le reste, faute d'investissement et de technologie, s'enfonce dans l'archaïsme.

La réalité de Poutine ? Tintin chez les Soviets !

« Tintin chez les Soviets » est la réalité de Poutine. Le pétrole se vend encore, des circuits sud ont été ouverts qui conduisent - honte ! - parfois jusque chez nous. L'état financier du Kremlin apparaît sauvegardé, les sanctions ne mordent pas en apparence, Poutine peut se croire sauf. En vérité, l'économie russe détruit son avenir à court terme. L'état de l'opinion est sûrement semblable.

Penser le moujik irrémédiablement soumis au tsar depuis la nuit des temps, acceptant la guerre parce qu'il se croit « sauvé par ce vengeur qui chasse l'étranger » (Hugo), est faire un pari bien périlleux. La population russe s'appauvrit dans son silence forcé.

Croire alors que le dictateur est assez fort pour repartir encore, pendant des années, à l'assaut de l'Ukraine, jusqu'à Kiev cette fois-ci, est aussi illusoire que ça l'était il y a deux ans. Croire qu'il peut envahir un pays balte, encore plus. Il a la foudre atomique, c'est tout le problème. Mais Poutine restera en échec sur son projet impérial.

Trump ? Un baratin simpliste

Donald Trump doit son succès à un paradoxe curieusement inverse. L'économie américaine va, elle, beaucoup mieux, l'Amérique augmente les salaires et recrée des emplois ouvriers. Mais l'opinion refuse de s'en apercevoir. L'inflation rogne le pouvoir d'achat et rend sensible aux discours simplistes. Le recul actuel des indices de prix va-t-il finir par ouvrir les yeux des électeurs ? Il est beaucoup d'autres raisons qui motivent les partisans Maga (Make America Great Again) à commencer par la crainte des écologistes et des wokistes accusés de vouloir la disparition du mode de vie américain (voitures et famille).

Les  questions sur l’âge de  Biden ou bien encore ses positions sur Gaza comptent aussi. Mais la politique qu'il mène répond exactement et sérieusement à l'angoisse de la classe moyenne. Pourquoi le peuple choisirait-il la fausse solution plutôt que la bonne ? Pourquoi opterait-il pour le baratin simpliste ?

Marine Le Pen ? Une solution à rien !

La réponse est essentielle en France. Marine   Le Pen n'a solution à rien. Tout ce qu'elle propose est, sur l'économie, un copié-collé du programme de Jean-Luc Mélenchon et, sur l'immigration, un grand départ impossible à mettre en oeuvre. Sur tous les autres sujets comme l'école, la santé, le numérique : le vide.

On l'a vu au Salon de l'agriculture, Jordan Bardella ne sait faire que des selfies. Il n'y a que les médias pour croire que le RN a des choses à dire. L'électeur, lui, le voit-il ? Sans doute, mais le motif du vote Le Pen n'est pas de trouver une solution, il est d'exprimer de la colère. D'où son choix pour le propos faux mais agréable à son oreille. Cela fait-il un socle solide pour gagner une élection présidentielle ? Non. L'expression de la colère ne sauvera pas la France, pas plus que la guerre ne rétablira la grandeur russe.

D'où le nécessaire réveil des raisonnables dont les ennemis ne sont forts que de leur faiblesse. Guerre et colère, la raison n'a pas perdu. Frottez vos yeux, la sortie des ténèbres ne dépend que d'un peu de foi et d'audace. »

                                                                                                                             Eric Le Boucher


L’ACME DE LA DEBILITE DEMOCRATIQUE

Comment on demande

 

La  démocratie participative, initiée par Ségolène, la grande prêtresse du « boboland », est dans  l’air  du temps afin, paraît-il, de reconnecter le « citoyen » aux élus. Elle a désormais son « totem » avec  la municipalité de Saint-Barthélemy d’Anjou, qui peut prétendre à la médaille d’or en la matière. Sa pratique locale a pour nom « Convention Territoriale  Globale », et s’appuie sur  le « rucher », nom noble du comité consultatif de quartier,  pour  activer la participation citoyenne. Elle  utilise principalement un outil : le pipeau,  et un  langage : le « rablabla ».  J’ai eu beau lire attentivement  le dernier bulletin  municipal qui lui est consacré, je ne sais toujours  pas où est le supplément d’efficacité que cet empilement d’usines à parlottes  peut procurer. Je dois avoir  le cerveau qui ramollit, à moins qu’il ne soit  hermétique à la  langue de  bois administrativo-politicarde de la gauche bobo.

Ainsi, on ne répond plus à des besoins, mais on « structure des relations ». Ainsi on va amplifier les actions d’ « aller-vers » en direction des jeunes et des familles. Ainsi, par ses missions d’accompagnement(…) les enjeux de la « CTG » sont particulièrement importants pour le VPR ! Ah oui, je traduis : VPR = Village Pierre Rahbi, bizarre de qualifier de village un bâtiment administratif, autrefois centre social (trop banal)…  « Suivi stratégique, comité technique pour le pilotage, évaluation avec point d’étapes pour un partage du bilan avec les partenaires » : on n’en finit plus d’ajouter des circuits et des protagonistes. Bref, en langage courant, on appelle ça une usine à gaz. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et si on revenait à  notre bonne vieille démocratie représentative, avec des  élus  en charge d’un projet validé par le suffrage universel, qu’ils mènent à  bien au grand jour. Point n’est besoin de toutes ces structures parallèles. Les commissions municipales sont faites pour traiter les dossiers et les approfondir, avant de les soumettre à la délibération du Conseil. Mais pour cela, il faut des élus bosseurs, compétents, et qui assument  pleinement leurs responsabilités devant les électeurs. Et au bout du mandat on rend compte de ce qui a été mis en place. Au moins quand le besoin n’est pas traité de manière satisfaisante, on sait qui « engueuler ».

Mais justement, c’est ce que nos adeptes  de la  « participation » veulent éviter.

 


ELECTIONS CHEZ LES REPUBLICAINS (2)

DEUX BELLES  VICTOIRES

Je suis heureux de constater que les deux candidats  pour lesquels j'avais appelé à voter ont été élus avec des scores plus que satisfaisants.  Je ne sais pas si vous, lecteurs du bloc-notes  adhérents aux Républicains, y êtes pour quelques chose, mais le résultat est là.

Stéphane PIEDNOIR, notre sénateur,  est réélu avec  67% des suffrages, 

Bastien TRANCHAND, est élu délégué de la 1ère circonscription dès le 1er tour avec 55% des voix, malgré la concurrence de deux autres candidats. 

 

SPECIAL 2ème CIRCONSCRIPTION : 2ème tour dès demain

Au 1er tour, tous les postes ont été pourvus sauf dans la 2ème circonscription où  il y a ballotage pour la désignation du délégué.

Le candidat qui a ma préférence est Richard VIAU, qui me semble le meilleur candidat  pour  s'intégrer dans l'équipe départementale qui vient d'être renouvelée. Je vous transmets ci-joint le message qu'il a souhaité envoyer aux adhérents de la 2ème circonscription :

Richard Viau"La démocratie interne s'est exprimée. Merci aux électrices et aux électeurs qui ont voté dans un contexte où les LR traversent des turbulences depuis les dernières présidentielles.
Renoncer ou abandonner, ce n'est pas pour moi. 
Militant depuis la création de l'UMP, j'ai tracté et collé pour Dominique RICHARD, Maxence HENRY, etc...
Conseiller municipal de 1995 à 2008 puis adjoint aux sport et au jumelage à Chalonnes depuis 2020, je suis le seul élu encarté de la majorité chalonnaise par respect pour les valeurs que je défends, que vous défendez.
Je sais combien la situation exige au quotidien, le respect de la parole donnée, une main ferme qui ne se dérobe pas pour une place et qui tient bon la barre.
Directeur sûreté dans une entreprise vendéenne de transport de 3200 salariés non loin du Puy du Fou, le travail en équipe est évidemment une force qui permet d'aller loin.
Je travaillerai de la même façon, avec fidélité auprès de Stéphane PIEDNOIR et des membres du comité pour aller de l'avant et animer la 2ème circonscription.
Choisi pour être candidat aux régionales par Bruno Retailleau en 2015 puis Christelle Morançais en 2021, j'ai la fidélité chevillée au corps. La division n'est pas mon ADN. L'unité est indispensable pour relever les défis et retrouver la confiance des Français.
Vous allez revoter. La démocratie est un bien tellement précieux. Elle est mon étendard. Agissons unis pour mieux vivre ensemble dans le respect des sensibilités..
Cordialement"
Richard Viau
Il ne reste plus qu'à lui souhaiter bonne chance. 
                                            Daniel

ELECTIONS CHEZ LES REPUBLICAINS

Logo Les républicains

Je me fais le relais du message de Bastien TRANCHAND, en clôture de la campagne du 1er tour pour l’élection du délégué de la 1ère circonscription, et je souhaite  attirer l’attention de nos amis sur l’enjeu que représente la désignation du Président de la fédération des  Républicains.

Le message de Bastien TRANCHAND :

« Chers Amis, nous voilà au terme de cette campagne.

Notre parti a besoin d’une nouvelle énergie, c’est évident. Celle-ci doit venir du terrain. J’ai envie de mettre fin à l’inaction locale fatale à son développement et de contribuer à corriger son manque de proximité qui le déconnecte des réalités. Le retour de la réussite est entre nos mains et vous avez l’opportunité avec votre bulletin de vote d’agir pour relancer notre action.

Cette relance ne se fera pas avec des velléités intéressées externes à la circonscription, mais plutôt avec la mobilisation des adhérents et militants qui ont envie d’agir pour défendre le parti, les idées et les valeurs qu’il promeut, avec ceux qui ont la loyauté chevillée au corps.

Je ne viens pas de nulle part. J’ai poussé un jour la porte de la permanence parce que je voulais apporter ma pierre à l’édifice. Depuis quelques années, nos rencontres, échanges et discussions ont conforté mon ambition, celle de redonner sa place aux Républicains dans le paysage politique, à commencer par la circonscription et le département.

Rien ne pourra se faire sans vous. Cette pierre, je compte sur vous pour la poser, ensemble, dimanche soir.

Chers amis, ces dimanche 26 et lundi 27 novembre, nous allons vivre un de ces moments qui annoncent le renouveau de notre parti, espoir de victoires prochaines, celles qui nous feront dire, à nouveau « Vive les Républicains » ! »

L’élection du Président de la fédération.

Nous avons deux candidats en présence. Personnellement,  mon choix est vite fait. Nous avons besoin d’un  parlementaire  pour présider la fédération, la représenter dans le département  et  pas  d’une personne sortie d’un chapeau, sans aucune expérience  militante et qui propose un programme d’actions qui incombent au secrétaire départemental.

Je voterai donc pour Bastien TRANCHAND comme délégué de la 1ère circonscription  et pour Stéphane PIEDNOIR comme président, dont je connais  le parcours et la fidélité constante à nos idées. Et je vous propose de faire comme moi.

Daniel HOULLE

Ancien secrétaire départemental de la fédération.

Retrouvez moi sur le bloc-notes : https://calepindh.typepad.fr

 


QUAND LE SANG NEUF SE MANIFESTE...

...  IL FAUT SAISIR L'OPPORTUNITE !

 

 

Bastien  

Ce sont les élections internes chez LES REPUBLICAINS. 

Dans la 1ère circonscription du Maine-et-Loire, c'est un jeune de 18 ans, Bastien TRANCHAND, bourré de talents qui brigue le  poste de  délégué de circonscription. Son document de campagne fait preuve  d'une grande  maturité  politique et  coche toutes les cases des actions à mener et  de l'animation  d'une circonscription. "Aux âmes bien nées, la  valeur n'attend  pas le nombre des années !"  Tel le Cid, on rêve d'une même  prouesse : nous partîmes 150  et nous étions plus de  mille  en arrivant au port  ! 

Je l'ai rencontré, et il m'a convaincu  ! 

A la fin de la semaine je voterai pour lui.

Notre  parti a besoin d'une cure de  jouvence et mon expérience  me dit qu'elle peut passer  par des gens comme lui, motivés, aux convictions fortes et chevillées au corps, et capables d'audace. 

Si vous  êtes encore adhérent et que vous votez dans la 1ère circonscription, je vous  invite  à en faire autant !  

Pour la présidence  de la fédération,  je renouvellerai ma confiance  à Stéphane Piednoir.

 

Daniel HOULLE

Ancien secrétaire départemental.

Si vous souhaitez recevoir son document de campagne, faites-le moi savoir. 

 


POUR TOUS NOS AMIS D'ANGERS DE LA 1ère CIRCONSCRIPTION

 

Campagne Roch Angers

Bonjour à tous,
J'organise une réunion publique autour de ma candidature aux élections législatives.
Pour pouvoir parler avec vous de ma vision, mes engagements et mon programme.
🗓 Mercredi 1er juin
📌Salons Curnonsky, Angers
⏰ 19h30
Venez nombreux pour faire connaissance, échanger et me soutenir.
Je compte sur vous.
Roch Brancour
 

FAIRE GAGNER LA RAISON !

Christelle Morancais

 

Dimanche prochain, dans la région des Pays de la Loire, vous aurez le choix entre la liste de la majorité sortante de la droite et du centre conduite par Christelle Morançais et celle du rassemblement des ayatollahs verts et des totalitaires communistes et islamo gauchistes de la France  insoumise  conduite  par  Matthieu Orphelin-le-caméléon. Les voix qui se porteront sur la liste Lrem de François de Rugy seront des suffrages inutiles. Car il s’agit d’un choix crucial pour les  six années qui viennent. 

Le conglomérat rouge vert au service des idéologies.

Comment peut-on avoir foi dans les propositions d’un candidat qui change de casaque à chaque élection ?  Les listes fusionnées proposent 25 engagements à guichets ouverts tels que salarier les  médecins dans les territoires et coercitives pour inciter à utiliser massivement les moyens de transports en commun.  1 milliard d’euros dans la transition écologique, 50 000 emplois verts, 50 000 contrats nouvel emploi, des plans d’avenir et de transformation, prêt garanti à taux zéro pour la mobilité, une nouvelle carte jeune et un chèque « bien manger » de 50€/mois, objectif zéro décrocheur avec  50 000 (encore)  contrats d’accompagnement, la sécurité par plus de prévention, et des fonds d’aides en veux-tu en voilà. Un catalogue de la Redoute ancienne mode de mesures toutes plus coûteuses les unes que les autres. Et qui paiera ? De l’économie dirigée bien prise en main par  la  puissance publique. Il ne manque plus que les kolkhozes. On sait ce que ça coûte, mais on sait aussi que ça ne marche pas. 

La raison et le pragmatisme au service de tous.

Les Pays de la Loire font aujourd’hui figure de région de référence pour l’emploi, pour l’apprentissage, pour la qualité de vie, pour l’engagement et la solidarité. Ses forces lui ont permis de tenir face à la crise et, malgré les difficultés, de résister mieux que la plupart des autres régions. La Région a tenu parce que la majorité a agi vite et fort !

Christelle Morançais mène cette campagne sur des thèmes essentiels :

- L’emploi qui est la priorité n°1,  en défendant la valeur travail en s’appuyant sur l’économie réelle, le tissu des entreprises, face à l’assistanat et aux promesses démagogiques de la gauche.

- La sécurité, qui est la 1ère des libertés, alors que la gauche taxe la majorité sortante d’en faire trop et d’entretenir le « sentiment d’insécurité ». Mais la réalité est simple : la gauche n’aime pas la sécurité, elle refuse de défendre nos policiers ou de dénoncer une ZAD ! Nous continuerons à aider nos maires à investir dans la sécurité pour mieux protéger la population.

- L’écologie, mais une écologie de la croissance, des emplois et des projets. Une écologie à la hauteur du potentiel scientifique, technologique et industriel de notre région. Une écologie à l’exact opposé de l’écologie punitive et dogmatique de la gauche et des écologistes.

La victimisation, vieille ficelle du gauchisme intersectionnel.

Matthieu Orphelin, si certain de gagner dimanche prochain a perdu ses nerfs : il a violemment insulté Christelle Morançais au prétexte que des propos homophobes auraient été  tenus à son encontre la veille sans qu’on soit certain de la  qualité des  personnes qui les auraient proférés.  Mais Christelle est forcément complice. Vieille pratique gauchiste qui consiste à se victimiser pour mieux être agressif et crier au racisme.  Et ne comptez pas sur les féministes à la mode pour venir au secours de notre tête de liste, d’abord parce que l’agresseur est "du bon côté" et que Christelle Morançais a la mauvaise idée d’être "une femme blanche et de surcroît  hétérosexuelle" !  De plus, ce ne sont pas les compagnons de la France insoumise, adeptes de la « cancel  culture », de la « déconstruction » et de l’intersectionnalité qui désapprouveront Orphelin, ils pratiquent le même  langage. Les extrêmes sont les rois de l'intimidation comme Mr Melenchon face à la police lors de sa perquisition. Ces procédés sont ceux employés  par les totalitaires de tous acabits.  Avec eux, point de débat possible.  Ils n’ont de démocrates que la façade, derrière c’est la dictature de leur idéologie qu’il faut imposer à tout prix.  Donc Christelle Morançais ne participera pas à un débat d’entre deux tours  et elle a bien raison, ce serait du temps perdu. Ce qui compte, c’est que toutes les électrices et électeurs attachés aux valeurs de modération, de tempérance, de sérieux budgétaire, portées par  la droite et le centre, votent massivement pour sa  liste dimanche  prochain.  

La  victoire de la liberté sur la dictature de la pensée doit être éclatante !

 


NI MACRON, NI LE PEN !

Pour_des_territoires_forts_efficaces_et_responsables_large

 

Ni Macron, ni Le Pen, tel est l’enseignement principal, certes fragile, de ce premier tour des élections départementales et régionales. Fragile parce que seulement un tiers des Français s’est exprimé  et  l’abstention record  ne permet pas de conclusions solides. Encore que, celui qui ne dit mot consent, selon l’adage.

Radioscopie d’une abstention massive.

Les raisons sont multiples. On invoquera la sortie de crise covid, évidemment, mais ce serait une erreur d’y voir une cause importante, même si les conséquences sur la campagne électorale ont  pu jouer. Le désintérêt est plus profond : le climat général est au rejet de la politique et la tactique de Macron y est pour beaucoup avec ses discours changeants, l’envoi de ses ministres sur le terrain ou encore le coup de Castex qui annonce depuis Paris la recomposition politique en PACA par une manœuvre avec gros sabots et ficelles en cordages de marine. A force de faire croire que la droite est foutue  et que la gauche est encore pire, sujet traité en continu sur les chaînes du même nom, les braves citoyens, en dehors de ceux qui ont de vraies convictions chevillées au corps, ne savent plus quoi penser.

Et puis il y a l’objet du vote : départements et régions, deux votes le même jour, ça n’est toujours pas passé dans les mœurs. Les Conseillers départementaux en binômes, avec binômes remplaçants, pour une assemblée  dont on ne sait plus très bien à quoi elle sert depuis la loi « NOtre », c’est bien compliqué. Et pour les Régions, c’est la même chose, sauf que ça n’est pas le même mode de  scrutin.  Bien peu de médias ont pris le temps d’expliquer  leurs compétences et en quoi notre vie quotidienne est très concernée. Les quelques « grands débats » organisés avec tous les  candidats n’encouragent pas à aller voter, c’est le  moins qu’on puisse dire : trop longs, ennuyeux, temps de paroles limités, cacophonie. Si en plus, parce que l’Etat n’a pas bien fait son travail, les citoyens ne reçoivent pas les professions de foi des candidats que certains attendent pour faire leur choix, pourquoi iraient-ils voter ?

Alors, si on ajoute une querelle bien politicienne comme le procès intenté par le  Maire d’Angers contre le Président sortant du Conseil départemental, on finit de dégouter le quidam. Comme on regrette que la réforme du Conseiller territorial, que Nicolas Sarkozy avait mise en place  et qui mettait de la clarté et de la  simplicité, ait été annulée par Hollande ! Alors, oui, l’abstention pour ce  premier  tour a été trop importante, au point de dénaturer la démocratie.

Mais quand je vois les violences à Annecy, de jeunes qui ne respectent plus rien et n’hésitent pas à affronter les  forces de l’ordre, quand je vois qu’une femme est renversée et tuée par deux personnes en trottinette électrique qui s’enfuient, et mourante sur le trottoir, dépouillée de son sac par des passants, quand je vois que plus personne ne croit à rien, ni en dieu, ni en diable, alors la politique… je vois le tableau d’un pays qui part en déliquescence.

La  prime au sortant, excuse commode.

Il fallait bien une excuse aux perdants. L’élément de langage repris en antienne notamment par les porte-parole du gouvernement et du parti présidentiel, sur les  plateaux télévisés, a  été : «  la prime au sortant ». Un peu facile. Il y a  six ans, quand Bruno Retailleau a repris la Région des Pays de la Loire à la gauche, la « prime au sortant » ne l’a pas  empêché de  gagner. Le  problème est d’abord dans le message politique. Un candidat comme De Rugy n’avait dans son  programme à proposer que des banalités, des actions souvent déjà engagées ou des gadgets pseudo-démocratiques. Rien qui éclaire le nouveau monde de Macron et permette de faire la différence avec les projets concrets de l’équipe sortante.

A cause de l’abstention massive, ce sont les « électorats captifs » qui ont fait la différence, ceux des « vieux partis » qui ont une ligne politique. Le  moins qu’on puisse  dire c’est qu’une cote de popularité ne fait pas un électorat. La Rem n’existant pas, ni sur le terrain, ni dans les têtes, elle n’a pas d’électorat assidu.  

Les électorats du vieux monde.

« Christophe Béchu a réussi son coup ! » s’est exclamé Christian Gillet, laminé dès le 1er tour. Si c’est ça  le « nouveau monde » macronien, merci ! Je n’en démords pas, le résultat sur Angers 1 est une insulte à la compétence et à l’honnêteté et les votants qui s’apprêtent à voter pour le binôme Bienvenu-Capus s’apercevront rapidement qu’on leur fait élire deux « m’as-tu-vu ». Mais je m’égare. J’évoque là un épisode de  politique à l’ancienne et on renoue avec les vieilles traditions angevines qui consistent à assassiner derrière les tentures.

Le nouveau monde promis par Macron en 2017  était un  mirage. Le verdict des urnes est sans concession : c’est une déroute pour La Rem. Le paradoxe, c’est qu’au deuxième tour, dans la plupart des cas, on va  assister à des duels bien classiques gauche contre droite. Même le RN, sauf exception, est quasiment hors jeu. On constate aussi  que lorsque la droite est bien dans ses rails, comme avec Wauquiez en Auvergne Rhône Alpes, il est réduit à la portion congrue et il y a gros à parier, que sans la manip malheureuse dont  Muselier a fait l’objet, celui-ci aurait fait un bien meilleur score.

Ce scrutin est doublement révélateur. A force de nous vendre à l’avance un duel Macron-Le Pen, dont les Français ne veulent pas, mais que les  études d’opinion annoncent comme inexorable, il n’est pas anodin de constater que les deux victimes de la consultation électorale sont Macron et Le Pen, ce sont les deux vaincus du scrutin par ceux qui sont allés voter. Et si l’abstention était aussi une autre forme de protestation massive contre ce duel, une manière de dire : puisque c’est décidé à l’avance, pourquoi voter ? Mon lot de consolation dans tout ça, ce  sont les suffrages rassemblés par le parti Les Républicains, le score le plus élevé, loin devant tous les autres partis.  Comme quoi,  les conservateurs semblent être les seuls à résister à la décadence généralisée. L’alternative, c’est là qu’il faudra la rechercher.

Une anecdote pour terminer : pour qui Macron va-t-il voter au second tour ? Comme il vote au Touquet, en toute logique, il devrait suivre les consignes de son candidat éliminé et voter … Bertrand !  « Je me marre » aurait dit Coluche !

 


BECHU A-T-IL PERDU LE SENS ?

Bechu dep

 

En plus de 40 ans de vie politique, j’en ai vu des tartufferies, mais rarement de cette dimension.

Le Maire perd son sang-froid.

La campagne électorale sur le canton Angers 1 (Angers Centre) a pris une drôle de tournure avec le tract distribué par le binôme Bienvenu –Capus et signé de Christophe Béchu. Celui-ci y dénonce rien moins qu’un « dommage à la démocratie » parce que le président sortant, Christian Gillet, a décidé de se représenter. Il y avait déjà eu l’attaque indigne sur son âge, comme si à notre époque un septuagénaire était trop vieux pour assumer un mandat électoral. Voilà maintenant la longévité électorale mise en cause ! Franchement on peut se demander si l’enjeu de cette élection ne fait pas perdre la tête au premier magistrat d’Angers, au point d’avancer des arguments aussi vains et bas.

La soif de pouvoir.

A moins que le motif de sa colère ne tienne dans la résistance aux pressions que Christian Gillet lui oppose. Monsieur Béchu a en effet l’habitude qu’on fasse ses quatre volontés, lui qui a transformé ses adjoints en ilotes obéissant au doigt et à l’œil. La griserie du pouvoir le pousserait-elle à vouloir tout contrôler ? Ce ne serait pas nouveau, de nombreux édiles y ont succombé avant lui. Et l’on voit bien l’enjeu politique que présente l’élection du canton Angers 1 : de la réélection ou non du président sortant, peut dépendre une main-mise sur l’assemblée départementale, qui, dans cette affaire n’a rien à y gagner. Et justement, le Maire s’affiche avec les sept binômes issus de la majorité municipale devant le Conseil départemental : le message est à peine voilé, il s’agit de prendre le contrôle de la politique du département en allant jusqu’à désigner le candidat à la présidence qui lui conviendrait.  Mélange des genres garanti !

Dommage à la démocratie.

Le « dommage à la démocratie », c’est le maire d’Angers qui le commet en assignant à son factotum habituel, en l’occurrence Emmanuel Capus, dont il a fait un sénateur et qui en ectoplasme de service est assigné à se présenter à l’élection au Conseil départemental : on peut douter qu’il en ait vraiment envie, mais les ordres sont les ordres.  Cumul des mandats ou abandon du Sénat ? Sa binôme, Roselyne Bienvenu, que Christian Gillet avait sollicitée dans un geste de conciliation, avait été obligée de refuser la proposition n’ayant pas l’accord de son maire. Elle se trouve bien heureuse finalement de recycler son mandat régional non renouvelé dans une candidature au Conseil départemental. Quelle équipe et que de motivations ! Avec eux l’Anjou sera bien servi. Désolé, mais personnellement, je préfère l’expérience et l’enthousiasme qu’affiche le binôme Ridane-Gillet au tourisme électoral des adjoints du maire.

Politicien manœuvrier.

J’ajouterai, pour que le tableau soit complet, que Béchu est coutumier de ce genre de manipulation des personnes. On se souvient qu’au moment des sénatoriales, il avait exigé que Capus soit le n°2 de la liste Deroche et avait obtenu satisfaction bien que la proposition ne fasse pas l’unanimité. Quelques temps plus tard, il informa, sans précaution, la tête de liste sénatoriale que finalement son « homme de main » la quittait pour prendre la tête de la liste Lrem. Catherine Deroche dut trouver un second en catastrophe : ce fut Stéphane Piednoir qui s’avère être un remarquable sénateur reconnu par ses pairs. On aura retenu, au passage, l’élégance de la manœuvre !

C’est bien Christophe Béchu qui abime la démocratie par sa soif de pouvoir et ses manoeuvres politiciennes. « Si vous êtes contents de ma gestion à la ville, alors votez pour mes candidats » annonce-t-il sans vergogne aux électeurs d’Angers 1, et tant pis si ces derniers ne font pas la preuve jusqu’à maintenant des qualités qu’on attendrait d’eux pour le mandat qu’ils briguent. Quant à être content de sa gestion, on attendra de voir dans quel état il laissera les finances de la  ville et de l’agglo qu’il préside. Si c’est comme le département…

Après on s’étonne que les électrices et les  électeurs boudent les urnes.

 


FISCALITE DEPARTEMENTALE ET REGIONALE : COMMENT S’Y RETROUVER ?

Territoiresnews

Le  paysage fiscal des collectivités  a beaucoup évolué ces dernières  années,  notamment depuis  la décision imbécile de supprimer la taxe d’habitation. C’est un sujet important, car  les départements et les  Régions, comme les communes, tiennent leurs budgets propres  dont les ressources proviennent d’impôts locaux  et de dotations financières de l’Etat,  de fiscalité transférée et de revenus des services publics  locaux. A la suppression de la taxe  d’habitation qui s(étire jusqu’en 2023, il faut ajouter la baisse des impôts de production annoncée début septembre dans le cadre du plan de relance.

Le bonneteau fiscal.

Il a donc bien fallu compenser ces pertes de recettes.  Pour la taxe  d’habitation, les  communes se sont vues attribuer la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) ; sauf Paris qui a été doté d’une fraction de TVA. Du coup, il a fallu compenser pour  les départements le manque à gagner et l’Etat leur a attribué  une fraction de l’impôt à tout faire, c’est-à-dire la TVA. Les  Régions, elles, sont principalement touchées par la baisse de 10 milliards d’euros des impôts de  production (loi de finances 2021)  et  vont recevoir là encore une part de TVA. 

Une régression d’autonomie de gestion.

Les Régions sont particulièrement touchées par le rétrécissement de leurs ressources. En termes d’impôts locaux, elles sont privées depuis cette année de la CVAE, cotisation sur la valeur ajoutée, et ne reçoivent plus que des ressources pour la formation professionnelle.  Quant aux départements, hors la part de TVA, ils n’ont plus que la contribution économique territoriale (contribution foncière des entreprises et CVAE) et la redevance des  mines.

Des compétences précises.

En face de ces financements, qui réduisent l’autonomie de gestion à peau de chagrin, chaque collectivité a des compétences particulières. Les départements pilotent les politiques d’action sociale (enfance, personnes handicapées, personnes âgées, revenu de solidarité active), d’infrastructures tels les ports, aérodromes, roues départementales, et la gestion des collèges. Les marges financières sont d’autant  plus étroites qu’ils doivent souvent financer des politiques dont l’Etat décide pour eux de la dépense en augmentant les tarifs des prestations, sans toujours compenser. Les Régions, sont depuis la  loi Notre de 2015 en charge des sujets économiques : elles sont responsables du développement économique, de la  formation professionnelle, des chômeurs, de l’aménagement du territoire,  des transports non urbains et de la construction et de la gestion des lycées. Elles sont plus que jamais dépendante de la croissance puisque leur principale recette est une fraction de TVA. Le recours à la  TVA  rend acrobatique la gestion de ces collectivités  dont les charges augmentent mécaniquement alors que la recette dont elles disposent est par nature fluctuante, puisqu’elle dépend du taux de croissance.

Les majorités sortantes n’en ont que plus de mérite à se désendetter ou de  recourir le moins  possible à l’emprunt. Après on s’étonne que les taxes foncières augmentent  …


AU NOM DE LA FIDELITE

Image1

 

Les 20 et 27  juin prochains se tiendront les élections départementales. Comme toutes les échéances électorales elles revêtent une importance que beaucoup d’entre nous ne soupçonnent pas. L’assemblée départementale, autrefois Conseil Général, par les compétences qui lui sont dévolues joue en effet un rôle majeur dans notre vie quotidienne, d’autant plus que  les deux tiers de ses dépenses concernent l’action sociale, dont, par  exemple, les résidences pour personnes âgées.

Le choix des candidats n’est pas non plus anodin.

En Maine-et-Loire, nous avons la chance d’avoir une majorité sortante de centre-droit, dont le bilan largement positif est salué partout : humanisme, bonne gestion des finances publiques, choix efficaces. Cette action a été menée sous la conduite de Christian GILLET qui en assurait la présidence et qui se représente dans le Canton Angers 1 (Angers centre).

Si j’habitais sur le canton, c’est à lui que je donnerais mon suffrage. Pour au moins trois raisons.

La première, c’est la fidélité à ses convictions. Une denrée qui devient rare. Je connais Christian GILLET depuis de nombreuses  années. Depuis toujours je l’ai connu « centriste », naguère UDF, aujourd’hui UDI, cette sensibilité humaniste et sociale de centre-droit modéré, à laquelle il n’a jamais dérogé.

La seconde raison, c’est la loyauté. Là encore, c’est une denrée qui se fait rare en politique. Nous avons appartenu au début au même mouvement, l’UDF, puis nos chemins se sont quelque peu séparés quand je suis devenu secrétaire départemental de l’UMP. Mais autant que je me souvienne, cela n’a jamais empêché que nous menions les  batailles électorales ensemble, côte-à-côte, car nous sommes dans un pays où l’on gagne rarement tout seul mais en coalition. Avec  Christian nous nous sommes toujours retrouvés dans le même camp, les mêmes majorités. Il a toujours été un allié fidèle et loyal. Une qualité qui compte !

La troisième raison, c’est son sens du service à nos concitoyens qui se traduit chez lui, en premier, par  un devoir de bonne gestion des deniers publics. La preuve tient dans le bilan de son mandat : quand il a pris la direction de l’assemblée départementale, le Département que lui laissait M. Béchu était très endetté et n’avait plus aucune marge de manœuvre. Sous son mandat, la dette  qui est passée de 400 à 300 million d’euros, alors que dans le même temps les participations de l’Etat baissaient de 40 millions, permet de mesurer l’effort consenti. Cela a permis à la collectivité de retrouver une marge d’investissement de 80  à 100 millions par an, qu’elle n’avait plus, pour les collèges, les routes …

J’ajouterai une raison supplémentaire : Christian GILLET se représente avec une équipe renouvelée dont le dynamisme profitera à tous pour ce nouveau mandat. A la rigueur de gestion il faut ajouter les orientations qui ont fait le succès de la majorité départementale : accompagnement plutôt qu’assistanat, dimension humaine de l’accueil plutôt que les solutions collectives anonymes, dialogue et concertation… Avec sa majorité il propose un projet qui répond aux aspirations des habitants de l'Anjou : ruraux, urbains et périurbains. L'écologie du quotidien, la citoyenneté et les usages du numérique sont les piliers du projet harmonieux qu’ils ont imaginé pour les habitants du département.

Christian GILLET est une valeur sure qui conjugue compétence et envie d’agir.

Face aux girouettes qui briguent leur place, lui et son équipe, avec Rim RIDANE, double championne du monde de boxe française, comme binôme, Anne-Sophie le DUC-BANASZUK et Benoit TRIOT, comme remplaçants, méritent toute votre confiance.

 


MUNICIPALES : l’ARNAQUE DE LA « VAGUE » VERTE !

Municipales 2020

 

Abstentions massives.

Avec un taux d’abstentions de 60%, jamais vue sous la Vème République, le second tour des élections municipales souligne une fois de plus la désaffection du peuple à l’égard du moyen unique de la démocratie de s’exprimer librement. Signe d’un rejet ou d’un désenchantement des Français couplé avec la peur de sortir des personnes à risque à cause du coronavirus, dans de nombreuses villes, plus des trois quarts des électeurs n’ont pas pris la peine d’aller voter, comme à Roubaix (Nord) avec 77,25 % d’abstention. C’est une réalité désastreuse qui oblige à relativiser tous les résultats car elle apporte un biais à la sincérité du scrutin. Néanmoins, l’échec des macronistes se confirme et les partis de « l’ancien monde » montrent qu’il faudra encore compter avec eux.

Echec de LRem.

C’est le deuxième constat : la popularité de Macron diminue fortement. Les électeurs modérés et de droite ont clairement peu participé au vote. Les alliances avec le parti majoritaire ont la plupart du temps tiré les résultats vers le fond, comme à Bordeaux. Et quand il comptabilise des victoires c’est au travers de candidats « divers droite » qui n’ont pas affirmé franchement la couleur comme à Angers. La stratégie de la REM, qui a tenté les alliances à gauche et à droite, a échoué, comme  elle a échoué à s’implanter localement. Tout au plus peut-elle se féliciter du succès, au Havre, du Premier ministre, Édouard Philippe (qui n’est pas Lrem), avec 59% des voix, ce qui, logiquement devrait empêcher Emmanuel Macron de se séparer de lui, pour autant qu’il en ait envie.

Les Républicains confortés.

Malgré la  perte de quelques bastions, des échecs sur lesquels s’est fixée la focale médiatique, mais compensés par de nouvelles conquêtes, LR se sort de ces Municipales plutôt avec  les honneurs : plus d’une ville sur deux de plus de 9 000 habitants  sera gérée  par des maires LR et alliés, 120 villes de plus de 30 000 hab sur 236  … A Marseille, la gauche a gagné, mais la droite n’a pas encore perdu. Michèle Rubirola, tête de liste de gauche, a largement remporté le suffrage populaire mais n’obtient qu’une majorité relative au conseil municipal après le second tour. Au «3e tour», Martine Vassal (LR) ne s’avoue pas vaincue. Ses listes ont résisté mieux que l’annonçaient les sondages et rien n’est encore joué pour la désignation du futur maire de Marseille : onze élus des listes minoritaires du dissident LR Bruno Gilles et surtout de l’ex-socialiste Samia Ghali feront la décision. Le  parti de la  rue de Vaugirard peut se targuer d’être la 1ère force politique par son ancrage territorial.  Ces défaites dans certaines des plus grandes villes de France sont le reflet d’une sociologie dans les métropoles de plus en plus favorable au vote écologiste. Le parti se maintient toutefois dans deux des cinq plus grandes villes de France : Toulouse et Nice et conquiert Metz. Les accords avec Lrem à Lyon, Bordeaux ou encore Strasbourg se sont soldés par de cuisants échecs. La montée en puissance des écolos dans les grandes agglomérations n’a pas balayé la droite du paysage des grands centres urbains, mais l’abstention de ses électeurs y devient préoccupante. Cette victoire a été occultée par les trophées tonitruants conquis par les  Verts, mais elle est réelle et on le mesurera bientôt avec le renouvellement de la  moitié du Sénat fin septembre.

Le RN planté, le PS reprend des couleurs.

Le Rassemblement national a réussi à conquérir sa première grande ville, Perpignan, 120 000 habitant mais la victoire de Louis Aliot n’a surpris personne. En réalité, le RN n’a pas fait de vraie percée et son palmarès municipal reste encore très modeste. Ces résultats sont peu en rapport avec les sondages favorables qu’on attribue à sa patronne. A  la faveur de ces élections, le PS peut s’enorgueillir de quelques victoires symboliques comme à Saint-Denis. Il a surtout profité d’alliances avec EELV pour maintenir ses positions.   Martine Aubry à Lille l’emporte finalement avec seulement 127 suffrages de plus que son concurrent direct et Anne Hidalgo triomphe à Paris surtout grâce au maintien d’Agnès Buzyn.

Une vague plus haute que large.

On a présenté la « déferlante verte » comme « historique ». La victoire des écologistes « pastèques » en raison de leur alliance avec les partis gauchistes, dans plusieurs villes majeures comme  Lyon, Bordeaux, Strasbourg  ou Tours a été rendue possible par la désaffection de l’électorat de droite. Le triomphe des verts est un trompe l’œil. En effet, en raison de la faiblesse de la participation, le scrutin marque une réorientation de 40% des votants vers les coalitions socialistes, communistes et vert. L'écologisme reste une mode urbaine de  bobos gauchos. Et personne ne peut s’étonner de l’immense déroute de Gérard Collomb à Lyon, qui a mené une campagne incohérente.

Macron va jouer la carte verte.

N’ayant aucune conviction, il peut les avoir toutes, ce qui fait dire au « Canard » : « Le virage écolo de Macron : un vert à moitié vide ou un vide à moitié vert ? ». Il va vouloir surfer sur ce qu’il croit  être une large victoire écologiste.  Il va encore nous faire le coup du type qui a compris l’appel du peuple à une lutte sans merci contre le réchauffement climatique.  Il a commencé en débloquant 15 milliards pour les propositions environnementales de la Convention pseudo citoyenne qu’il a lui-même réunie. Or les résultats des municipales ne réclament pas du tout le basculement dans le « tout écologie ». Il  joue  là sa dernière carte  pour 2022.  Car le redressement économique apportera  rapidement ses limites aux délires verts. Sauf à creuser toujours plus les déficits et la dette… jusqu’à l’insoutenable. C’est le meilleur service qu’il pourrait rendre à la droite.

 


LE PLAN DE SOUTIEN A L’ECONOMIE DE LA REGION PAYS DE LA LOIRE

P1050504

Interview de Paul JEANNETEAU

Vice-Président du Conseil Régional des Pays de la Loire

Président de la Commission Développement Economique

 

J’ai interviewé notre ami Paul Jeanneteau pour la page Facebook des Républicains du Maine-et-Loire  et j’ai eu envie d’en faire  profiter mes  fidèles lecteurs du bloc-notes qui ne vont pas tous sur les réseaux sociaux. Je pense qu’il est important aujourd’hui de  montrer combien l’expérience des mandats électoraux est importante  dans l’exercice des responsabilités et pour l’efficacité des choix  et des décisions, expérience qui manque tant à la majorité actuelle et au plus haut niveau et qui nous vaut une gestion de crise à la godille.  Ancien député, ancien maire et conseiller départemental, Paul Jeanneteau, aujourd’hui Vice-Président du Conseil Régional des  Pays de la Loire en charge de la    plus importante commission, fait partie de ces élus qui « savent transformer  leur parole en actes »  et n’agissent  pas au hasard.

« sur-mesure et proximité maximale »

L’Etat a mis en place un fonds national de solidarité pour venir en soutien aux entreprises sinistrées par la crise du Coronavirus. Les Régions ont décidé d’apporter un soutien supplémentaire en mobilisant 500 M€ au sein de ce fonds (soit pour les Pays de la Loire, 25 M€). Pour sa part, la Région des Pays de la Loire a mis en place plusieurs dispositifs, visant à compléter le plan national décidé par le gouvernement : un plan d’urgence de 56 M€ et un « Fonds Territorial Résilience » de 32 M€ ainsi qu’un dispositif d’aides pour le tissu associatif, culturel et sportif de 4,3 millions. Si on prend en compte les 25 M€ qui avaient été voté au BP 2020, c’est en réalité 76 M€ qui ont été mobilisés, 51 M€ de mesures nouvelles ayant été votées en urgence depuis le début de la crise.

 

Rencontre avec Paul JEANNETEAU, Vice-Président chargé du dossier économique à la Région  des Pays de la Loire, qui en a été la cheville ouvrière active.

 

«  Le Conseil Régional a voté  le  17 mars dernier un  plan d’urgence de 56 M€ pour venir en aide aux entreprises mises en difficultés par la crise sanitaire.  Quelles en sont les  grandes lignes ?


P1050503 PJ
: Nous faisons face à une crise sans précédent. Pour aider nos entreprises  à traverser cette terrible épreuve, après avoir mené une concertation avec tous les partenaires concernés, nous avons décidé de mobiliser des moyens régionaux exceptionnels, plus de 56 M€.  L’objectif de ce plan d’urgence est de proposer en lien avec l’Etat et la BPI, des dispositifs qui correspondent aux besoins de toutes nos entreprises : commerçants, artisans, agriculteurs, PME, ETI, mais aussi en soutien à tous nos acteurs  associatifs, sportifs et culturels. Je tiens à souligner que ces 56 M€ peuvent permettre grâce à l’effet de levier et aux dispositifs de garantie, d’apporter plus de 320 M€ de prêts aux entreprises. Nous avons fait en sorte que tous les dispositifs soient rapidement opérationnels afin d’éviter que les entreprises ne fassent faillite.

Vous ne craignez pas de faire doublon avec les aides de l’Etat ?

PJ : Nous nous sommes fixés trois principes : « simplicité » d’abord, pour l’accès et l’instruction des dossiers, « efficacité » ensuite : il s’agit de proposer des  mesures adaptées à chaque situation et chaque taille d’entreprise, en maximisant les effets de levier financiers, et enfin « unité » de façon que ce que nous mettons en œuvre le soit en étroite coordination avec la BPI et en complémentarité avec l’Etat, l’idée étant de « jouer collectif », pour assurer la cohérence de l’action économique et d’agir dans le cadre de l’unité nationale face à l’ampleur de la crise.

En quoi consiste concrètement le plan d’urgence ?

P1050502 PJ : Il s’articule en six grandes mesures. Et nous avons voulu, pour chacune d’entre elles, qu’il soit simple, efficace et pragmatique. Nous avons voulu aussi  qu’il s’adresse au plus grand nombre d’entreprises, d’activités et de filières.

Sans entrer  dans le détail, le 1er train de mesures, c’est notre participation au Fonds National de Solidarité pour lequel nous avons apporté 25M€ (Cette somme a été fixée en tenant compte du PIB régional rapporté au BIP national). Il est destiné aux artisans, commerçants, traiteurs, restaurateurs, TPE et entreprises de l’économie sociale et solidaire.  Il s’adresse aux entreprises connaissant des difficultés de trésorerie et leur permettra de bénéficier d’une subvention.

La 2ème mesure consiste en un « prêt rebond » à taux zéro  doté de 12 M€, Région-BPI.  Il vise les PME qui pourront bénéficier d’un prêt de 10 000 à 300 000 €. C’est 60 M€ de prêt au total qui seront déployés grâce aux effets de levier des contreparties bancaires.

La 3ème mesure consiste, à hauteur de 5 M€, en un report de six mois des avances remboursables de la Région dues par les entreprises qui en sont redevables.

La  4ème mesure  est un dispositif de garantie de prêts dans le cadre de « Pays de la Loire garantie », destiné aux TPE, PME-PMI et ETI. Il porte à 80% le montant garanti et est cofinancé par la Région et BPI. Ces 10 M€ de fonds garantis visent à rendre  possible 205 M€ de prêts bancaires.

La 5ème  mesure,  avec le dispositif « Pays de la Loire-redéploiement », abondé de 15 M€, permettra de souscrire un prêt en trésorerie de 50 000 à 500 000 € à un taux de 2,03%, sans garanties ni coûts additionnels et vise à un volume de 60 M€ de prêts, toujours grâce à l’effet levier.

Enfin, la 6ème  mesure, est un nouveau dispositif « fonds d’urgence événements » destiné à toutes les associations organisatrices d’événements sportifs ou culturels pour   leur venir en aide au moment où nombre de leurs projets sont annulés, avec un plafond de 30 000 €.  Ce fonds est complété par un effort régional de 2,3 M€  que représente le maintien de toutes les subventions versées pour les  manifestations programmées et finalement annulées et en renforcement des dispositions actuelles.  Ce qui fait un effort total de 4,3 M€ de soutien financier régional.

Comment fait-on pour accéder à ces aides et sur quels critères ?

P1050504 PJ : Le plus simplement possible. Nous avons mis en place deux n° verts, un pour les entreprises (0 800  100 200) et un pour les associations culturelles et sportives (0 800 200 402). Un conseiller leur indiquera la marche à suivre et  l’interlocuteur  dont elles ont besoin.  Tous  les agents du réseau des développeurs et de notre Agence de développement « Solutions&Co» sont mobilisés pour faire face à la demande. Les  critères sont précis et adaptés à la taille des entreprises concernées. Il s’agit de faire du sur-mesure, pour compléter ce que fait  l’Etat qui ne peut être que du « prêt-à-porter ».  Notre objectif est de sauvegarder le maximum d’emplois et de faire en sorte que la crise n’ait pas de conséquences irréversibles sur le plus grand nombre des entreprises qu’elle atteint, quelle que soit leur taille, de la plus petite à la plus grosse. Ces dernières ayant plus de capacité de résistance. Notre effort est relayé par d’autres partenaires comme, notamment, les Chambres de Métiers et de Commerces.

Pourquoi alors un fonds « territorial de « résilience » ?

PJ : nous nous sommes aperçus que malgré tous nos efforts, beaucoup de très petites entreprises passaient à côté de nos dispositifs. Nous avons donc décidé d’agir au plus près des territoires.  Nous avons lancé une levée de fonds auprès de toutes les autres collectivités.  Les  cinq départements, les grandes collectivités et l’ensemble des EPCI ont répondu à l’appel. En partenariat avec la Banque des Territoires, nous avons  pu créer ce fonds « Résilience » doté de 32M€. Il a  pour objectif, en complément de ce que nous avons déjà mis en place, de répondre au besoin de trésorerie des entreprises de moins de 10 salariés dont l’activité est impactée par la crise sanitaire. Il s’agit souvent de micro-entreprises, de TPE et de structures de l’Economie Sociale et Solidaire.  Elles pourront obtenir un soutien sous la forme d’une avance remboursable.  Un site dédié est d’ores et déjà opérationnel : www.resilience-paysdelaloire.fr. Les entreprises concernées peuvent y déposer directement leur dossier en attestant sur l’honneur de leur inéligibilité au Fonds national de solidarité et de leurs difficultés liées à la crise du Covid 19.

P1050502 En conclusion, je pense que l’engagement pris par la majorité du Conseil Régional de ne laisser aucune entreprise au bord du chemin, est tenu. La  Région des Pays de la Loire est pleinement mobilisée pour faire face à cette crise sans précédent, et de multiples autres actions en rapport avec ses missions de service public ont été engagées parallèlement. »

 

Les dispositifs de soutien proposés par la Région se révèlent pleinement efficaces si l’on en croit le nombre d’entreprises qui ont fait connaître leur souhait d’en bénéficier. On le doit évidemment en grande partie à l’expérience d’élu local de Paul Jeanneteau et à sa   connaissance fine du tissu économique régional grâce à l’expertise qu’il  a acquise à la tête du Comité d’Expansion du Maine-et-Loire. Cette double compétence lui a permis de peaufiner un soutien sur-mesure aux différents types d’entreprises. La Région des Pays de la Loire reste pleinement mobilisée auprès des associations sportives, culturelles ou sociales, dans cette période particulièrement difficile et le dispositif de soutien  vient d’être prolongé au-delà de la période de confinement jusqu’au 30 septembre.

 


NOUS SOMMES LA NATION FRANCAISE…

Barbara Lefebvre c'est ça001

 

« C’est ça la France … Qu’a-t-on fait pour mériter ça ? » Un livre que tout citoyen qui s’intéresse à la chose publique devrait lire.  Barbara LEFEBVRE y passe en revue toutes les dérives de notre temps qui cherchent à détruire La France, sa culture, son histoire, sa laïcité, son unité…. Un livre d’une grande lucidité qui part de l’observation des faits et qui en analyse les origines et les conséquences néfastes. Et pourtant, nous restons la « nation française », c’est le cadre qu’il faut continuer à défendre. Elle nous dit comment. Un merveilleux outil de réflexion pour une droite qui se reconstruit.

Les deux postmodernités.

Faisant référence au sociologue Yves Bonny, Barbara Lefèbvre évoque « l’idéologie de la déconstruction » à l’œuvre et met en lumière les deux axes de la critique postmoderne du « en même temps » macronien. La première postmodernité met en valeur toutes les catégories sociales dite marginalisées ou opprimées (femmes, immigrés, homosexuels, minorités religieuses…). Racialisation et ethnicisation en sont la démarche naturelle. Le processus débouche sur la nation multiculturaliste. L’identité nationale y est présentée comme hégémonique, car imposée par les groupes sociaux dominants. La seconde postmodernité est celle de l’individu nomade, cosmopolite, sans racines… Il est chez lui partout et ne connait pas les frontières. Sans passé ni avenir, il vit uniquement dans le présent. Il est le digne représentant des élites intellectuelles, artistiques, économiques des grandes métropoles. La nation est l’ennemi de ces deux postmodernités : elle oppresse les minorités, elle est un geôlier pour le nomade. Voilà pourquoi tous ceux qui s’en réclament sont aussitôt stigmatisés et suspectés de vouloir restaurer des valeurs nauséabondes.

La nation.

La culture qui fonde notre identité nationale est le résultat d’un melting-pot, de mélanges, de métissages, elle s’est forgée au cours des siècles. En valorisant l’unité de la nation (une et indivisible) nous mettons en avant ce constat. Accepter de se fondre dedans va à l’encontre de l’accusation d’exclusion, de xénophobie ou de racisme. Encore faut-il adopter le principe d’universalité sur laquelle cette identité s’est construite. Cela ne convient pas aux obsédés de la race ou du genre qui préfère la psychologie victimaire.

La patrie.

Ce n’est pas un hasard si le drapeau tricolore a été remis à la mode au milieu des années 2000. Déjà, l’insécurité culturelle pointe et une partie de l’élite politique, intellectuelle et médiatique s’empare des couleurs nationales pour  montrer au peuple inquiet un attachement patriotique à la France. Mais il ne suffit pas de pavoiser. D’abord le bleu-blanc-rouge ne plait pas à tout le monde et est réduit par certains à « la revendication d’une nation mythifiée de tradition judéo-chrétienne, de blancs aux yeux bleus, excluante et raciste ». L’extrême gauche apporte ainsi son soutien aux islamistes. Peu importe qu’on soit pris en contradiction entre l’hyper souverainisme des Conventionnels de 1792 et le courant internationaliste prolétarien repeint aux couleurs du multiculturalisme, dont ils se réclament. La patrie c’est aussi La Marseillaise. Autre symbole fort de l’attachement à la France, elle est forcément une cible. Se réapproprier les symboles de la République, c’est aussitôt être suspecté de faire le jeu de l’extrême droite. Le débat autour du « sang impur » qui au début du XVIIIème siècle n’a aucune connotation raciste ni protofasciste, n’est qu’un artifice pour se démarquer à bon compte. En quoi une ligne de la Marseillaise réduit-elle l’identité des Français à une couleur de peau ou à une ethnie quelconque ?  La patrie enfin, c’est un territoire. La géographie rejoint l’histoire. Le pays abrite la nation comme le paysan fait le paysage. C’est pour avoir nié cette réalité que le pouvoir centralisé et technocratique s’est pris de plein fouet le mouvement des « gilets jaunes » ! Attaquée sur ses symboles et niée dans sa réalité par la mise à mort du monde rurale, notre « patrie » est en grand danger.

Christianisme et laïcité.

« Les religions sont des structurants identitaires fondamentaux » affirme Barbara Lefèbvre avec justesse, ne serait-ce que parce que la « morale judéo-chrétienne » subsiste et se retrouve dans nombre de nos valeurs, de nos principe juridiques sous une forme sécularisée, rationalisée. Evidemment l’islam provoque un électrochoc identitaire, dans un monde où le religieux s’est réduit à la « sphère privée ». Mais qui ne voit la contradiction d’une doxa qui se plait à décrire le modèle judéo-chrétien comme désuet voir réactionnaire et pousse des cris d’orfraie quand on s’offusque du port d’un voile pourtant largement discriminant à l’endroit des femmes. Passons sur le fait que les participants à la « manif’ pour tous » soient décrits par les médias « éclairés » comme un ramassis de cul-bénis et de fachos homophobes, ce qui n’est en rien la réalité, il suffit de quelques images bien choisies et le combat est perdu d’avance. Le paravent de la laïcité pour lutter contre une religion qui a la prétention de régir la vie des sociétés humaines dans toutes ses dimensions, depuis la sphère privée jusqu’à l’organisation de l’espace public, risque d’être bien maigre d’autant plus que le Conseil d’Etat rend des arrêts d’une grande tolérance à l’égard de l’islam, en vidant de sons sens la loi de 1905.

L’idéologie de la déconstruction.

C’est le pire poison pour notre société. « La nation est un monstre, l’identité nationale est luciférienne, l’Etat a des penchants génocidaires ». Le culte du repentir concerne tout l’Occident, et l’Europe en particulier, accusés de tous les crimes esclavage, impérialisme, colonialisme, génocide…  Inutile d’entrer dans le détail. Et pour que ce soit bien clair, on réécrit l’histoire. L’objectif est simple :  déconstruire les idéaux universels occidentaux. Le progressisme s’est attaqué à l’art, la littérature, la philosophie. La mise en procès de l’Occident esclavagiste, raciste, islamophobe, sexiste est généralisée. Elle débouche sur le relativisme intégral qui excuse d’avance le terrorisme. Ainsi depuis vingt ans, la repentance est devenue une routine. Mais ne nous y trompons pas, la mouvance décoloniale est par sa nature identitaire, fondée sur des bases ethniques et/ou religieuses. Elle entend se confronter à l’identité nationale pour la disloquer, la remplacer : « La France est à nous ! » disent-ils. Ils refusent ainsi de se fondre dans l’identité nationale comme d’autres l’ont fait avant eux.

La place de l’armée.

Avec le sacrifice d’Arnaud Beltramme, image indépassable du « héros » au service de la patrie, à laquelle on pourrait ajouter le sacrifice des 13 soldats morts au Mali, le lien armée-nation a plus que jamais sa raison d’être. L’engagement militaire reprend enfin tout son sens. Le déni de la guerre est-il pour autant conjuré ? Va-t-on enfin utiliser vraiment l’armée dans le rôle qui lui est dévolu, et non la confiner dans des tâches subalternes, de sécurité-parade ou éducatives. Mais que penser quand le chef des armées humilie son chef d’état-major ?

Je n’ai fait que survoler superficiellement un ouvrage à la réflexion dense et implacable. Le livre mérite qu’on entre dans son intensité.

Vous n’avez pas le temps de le lire ? Alors venez samedi prochain à la rencontre de l’auteure. Et en plus vous pourrez lui poser toutes vos questions au cours d’un échange qui s’annonce ouvert et riche.

Carton Lefebvre002


" C'EST CA LA FRANCE..." Conférence-débat

On ne présente plus Barbara LEFEBVRE, enseignante, auteur de livres qui ont fait l'actu. 

C'est son dernier ouvrage qui sert de support à son exposé. : "C'est ça la France ... Qu'a-t-on fait pour mériter ça ?"

Elle y passe en revue tous les enjeux et les modeleurs de la "pensée conforme" à la manoeuvre, tout ce qui déconstruit et détisse les liens entre les générations, la France coupée en deux entre gentils "progressistes" et  méchants "nationalistes"...

Nation, identité nationale, culte victimaire, manipulations idéologiques : un état des lieux sans concession par quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux !

Nous avons la chance qu'elle vienne à notre rencontre !

Un rendez-vous incontournable !

Merci de vous inscrire, en utilisant le lien ci-dessous. Vous aiderez à la bonne organisation de la réunion.

Carton Lefebvre002

 

 


BECHU SE FAIT TRIMBALLER !

Béchu municipales

Président…

Angers a son président de la République… des Maires.  Oh, un président lilliputien !  36 maires  pour 36 000 dans la France réelle, ça fait un Président au 1/1000ème.  On  l’aurait rêvé  plus grand que ça ! Heureusement ça ne l’empêche pas d’être un maire efficace et il présentera devant les Angevins un bilan en béton, au sens propre comme au figuré, avec, à la différence de son mentor, des finances plutôt bien tenues. Mais que continue-t-il de faire dans la galère macronienne ?   Son discours limité à : « Il faut aider Macron à réussir son mandat »,  avec en creux  l’idée qu’il faut faire barrage à Marine Le Pen, a  pris du plomb dans l’aile aux Européennes, puisque Marine Le Pen est arrivée  en tête. Réussir quoi ? Les réformes qui ont été réalisées jusqu’à maintenant sont ou mauvaises ou insuffisantes. Alors Béchu a réuni à Angers 36 comparses du centre-droit,  étiquetage non garanti, LR  en rupture, UDI,  Agir voire Modem … en vue de préparer les  prochains municipales.  On a fait dans l’échange d’expériences pour meubler  le séminaire. Utile, mais  pas de quoi faire émerger un « nouveau monde ». 

LREM clanique.

C’est que le  partenaire principal n’est  pas commode. Le parti de Macron n’est pas tendre avec les « compatibles ». Ce parti qui n’a aucun réseau local a des ambitions sur quelques grandes villes pour faire illusion et bien entendu vise au plus facile en marchant sur les plates-bandes des copains. Le  « nouveau monde »  qu’il prétend représenter a tous les traits du vieux monde : sectaire et sans nuances comme au bon  vieux temps du PCF ! Il se prétend ouvert, mais c’est une machine à exclure ceux qui ne suivent pas la ligne et  n’hésite pas, sous la houlette de ses pieds–nickelés que sont Gilles Legendre, Stanislas Guérini et Pierre Person, à exclure les dissidents et imposer des candidats face aux sortants  « macron-compatibles », tandis que le Premier Ministre, chantre de  la  droite macroniste (un oxymore)  se sent obligé de  flatter l’aile gauche du parti majoritaire.  Ce  sont les maires de  Bordeaux, Nicolas Florian et de Vannes, David Robo, pour ne prendre que ces deux exemples emblématiques, qui sont visés par LREM en mal d’implantation locale et en butte à des rivalités.

Un président qui reste très impopulaire.

Dans ces conditions, la volonté de « jouer les utilités » peine à se faire entendre, et deux ans et demi   après, Christophe Béchu en est encore à y croire, alors qu’il se heurte la plupart du temps au mépris jupitérien.  Il a beau penser « qu’une majorité gagne toujours à s’ouvrir »,  le  simple fait  qu’il en soit encore à ce constat montre bien l’impasse de sa démarche. La présence de Delphine Bürkli a ses  côtés, qui a rejoint Benjamin Griveaux à Paris, où la situation est  kafkaïenne, contribue  à semer la confusion. Comment ne voient-ils pas l’impopularité de l’exécutif et la manipulation dont ils sont l’objet ? Ils veulent « aider le Président à réussir »,  mais réussir quoi ? Quel que soit le côté où je me tourne, au-delà des paillettes, je ne vois que désastre : crise de confiance majeure avec les  « gilets jaunes », urgences en grève, pompiers en grève, policiers au bout du rouleau et suicides en cascade, provocations des communautaristes sans réaction du pouvoir, dette abyssale qui n’en finit pas de croître et embellir avec les  finances les plus  mal tenues du monde développé, économie déconnectée qui se traîne, sans parler du projet de démolition de notre Constitution … Le  Maire d’Angers n’a certes pas besoin de LREM pour exister, même si la mue de son ancien adjoint aux finances devenu sénateur LREM est impardonnable. Qu’il le veuille ou non, il est encore Républicain, bien qu’il s’en défende, car il  ne suffit pas de retirer une étiquette sur une bouteille ou d’en changer pour en modifier le contenu. Tout cela n’est que jeu politicien. Nous ne perdrons pas une occasion de lui rappeler son origine et à qui il a dû d’être devenu maire. Simplement, je le mets en garde : il arrive que l’impopularité au sommet rejaillisse sur la base. Et ça, on n‘en sera pas comptable ni responsable !

Une stratégie risquée.

J’aurais mieux compris qu’il adopte la stratégie de Christian Estrosi. Ce dernier est resté fidèle à Sarkozy et à son parti, ce qui fait une différence notoire. Il soutient Christian Jacob pour la présidence. Au moins, son positionnement est plus lisible et s’inscrit dans l’esprit d’ouverture qui a toujours animé le parti Les Républicains, qui,  comme on le sait, est traversé par plusieurs courants. Les procès qui ont été faits à Laurent Wauquiez n’étaient que des prétextes à postures. La preuve en est que la liste aux européennes rassemblait des candidats de toutes les sensibilités et avant de connaître le résultat, nombre de ceux qui se sentaient des velléités macronistes s’étaient rendus au Palais des  congrès à Paris pour célébrer avant l’heure « la résurrection ». L’échec n’est pas venu de la ligne suivie pendant la  campagne,  mais du martèlement médiatique et du « moi ou le chaos » présidentiel. On a vu le résultat : Marine Le Pen est arrivée première. Ce que je reproche à tous ces élus, Edouard Philippe en tête, c’est d’empêcher Les Républicains de jouer pleinement leur rôle de force d’alternance  en semant la confusion dans l’esprit des électrices et des électeurs de centre droit. Avec le risque énorme de nous retrouver un matin de 2ème tour avec Marine Le Pen élue ! Ne croyez  pas que ce soit impossible quand 60% des électeurs de la France insoumise se disent prêts à voter pour elle. Alors, il ne faudra pas que Christophe Béchu vienne encore accuser Les Républicains. Rien ne pourra l’exonérer de sa responsabilité ! 

 


BECHU EST-IL FACHE AVEC L’HONNETETE INTELLECTUELLE ?

Béchu municipales

 

Christophe Béchu  a voulu tourner le dos à sa famille politique, c’est son choix. Il  est respectable,  encore que…

Mais depuis qu’il a  rejoint le camp de la  REM, je trouve qu’il  multiplie les accommodements avec les faits, surtout quand il se prétend toujours de droite. Passons sur les conditions dans lesquelles il a provoqué le changement d’affectation de son ami  Capus,  muté en quelques heures de n°2 de la liste Des Républicains à tête de  liste « En Marche » pour les sénatoriales. Il veut, dit-il, que Macron réussisse pour éviter l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir. En soit, c’est louable,  sauf que ça  le conduit à soutenir une politique dont il a toujours combattu nombre des choix : le libéral qu’il était approuve aujourd’hui la politique dirigiste du gouvernement dont on mesure l’efficacité avec les dossiers Général Electric, Ascoval ou encore Renault-Fiat ; le gestionnaire partage sûrement la  fuite en avant des dépenses publiques pratiquée par le gouvernement de son ami Philippe ; et le catholique que j’ai connu, plutôt défavorable  au mariage pour tous, va certainement soutenir le  projet de « PMA sans père »  et l’artificialisation de la filiation  qu’il officialise. 

Du relativisme argumentaire.

Christophe Béchu lance une association nationale pour rassembler les  maires  macronistes,  en vue des municipales. Et à cette occasion il donne une interview à l’hebdomadaire Le Point dont le contenu contient des affirmations « discutables », en restant poli. Je lui laisse son jugement sur la  participation électorale à tout juste un électeur sur deux qui le réjouit. Il explique la défaite des socialistes et des Républicains  par  le fait qu’ils ont fait de l’opposition systématique. Généralisation hâtive et curieuse conception de la démocratie.  Il est vrai que le Macronisme n’aime pas ce qui s’oppose.  Sans doute Christophe Béchu soutiendrait-il la réforme du règlement de l’Assemblée nationale qui restreint les droits de l’opposition,  comme si la Nation se réduisait à un parti politique aux ordres d’un Président  qui serait répartiteur du temps de parole…  sauf pour lui. J’ajouterai que faire référence à la  période où la droite a été au pouvoir pour  critiquer ses prises de position par  exemple sur les dotations aux collectivités  locales,  en s’affranchissant des contextes qui peut les expliquer, est une ficelle  pas très honnête.  La  droite n’a plus été au pouvoir depuis 2012  et sous-entendre qu’elle n’a  pas réformé  est  une contre-vérité.  Il oublie les  80 réformes réalisées sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy  malgré  la  crise de 2008. Il n’est pas certain que Macron en réalise autant. Je ne partage pas  du tout son avis sur l’action qui est  menée : le Président parle  beaucoup  mais agit peu, et quand il agit, il le fait  mal : la  réforme de la taxe d’habitation est une erreur monumentale, la réforme de la formation professionnelle aussi.  Cette recentralisation qu’il aurait combattue en un autre temps, il semble aujourd’hui s’en accommoder. La  vérité, c’est que le pouvoir actuel  mène une politique « radicale-socialiste » shootée à la dépense publique et ne réforme qu’à la marge.  Et  si le pays est en crise et en triste état, ça  n’est  pas le  fait de  l’opposition, mais bien celui d’une gouvernance inadaptée et inefficace. Les Républicains n’ont cessé de tirer le signal d’alarme sur le mécontentement qui couvait dans la France profonde depuis le début de l’année 2018,  sans jamais être ni entendus ni compris par une majorité arrogante et sûre d’elle-même. Soutenir Macron dans ces conditions, c’est faire le lit du Rassemblement national.

Etre de droite exige  de  la  cohérence.

« On peut ne pas avoir voté LR et rester pour autant de droite, non ? Continuer de penser que le travail, le mérite et la liberté sont des valeurs essentielles, que l'assistanat n'est pas une solution, que notre pays a besoin de réformes, que diminuer les dépenses publiques est un impératif et qu'il faut se garder de tout angélisme et naïveté sur l'immigration... ? » dit-il,  mais alors comment peut-il être solidaire d’un gouvernement qui pratique tout  le contraire : jamais l’assistanat n’a autant fleuri, jamais le communautarisme ne s’est aussi bien porté jusque dans les quartiers d’Angers, jamais les déficits n’ont été aussi importants puisque nous sommes la lanterne rouge en Europe et les champions du monde des prélèvements, quant à la naïveté  sur l’immigration j’aimerais savoir ce qu’il pense des 255 000 titres de séjours accordés en 2018…

En politique,  il n’y a pas de défaite, il n’y a que des échecs.

Les Républicains viennent de connaître un grave échec malgré une campagne enthousiasmante. Les causes en sont multiples, comme toujours et les  conséquences  douloureuses,  bien que les résultats de ce genre de scrutin soient rarement « fondateurs » de quelque chose de durable. Pourtant ce qui est sidérant c’est le déluge d’indignité généré par une partie de la classe  politique, assorti d’une sorte de jubilation hystérique de la part de certains. Ceux qui rêvent  de se  partager les dépouilles  du parti, lepénistes d’un côté, marcheurs de l’autre, unis dans un songe commun, pourraient bien en être pour leurs frais. Le  pire est venu du comportement des transfuges de LR qui après avoir trahi par opportunisme –personne ne croit à la fable « des valeurs »- se comportent aujourd’hui en charognards cyniques, faisant penser à ces  pillards qui font les poches des victimes d’une catastrophe :  ceux d’Agir, en première ligne, qui se ruent pour chercher à affaiblir un peu plus les Républicains, n’hésitant pas comme  Frédéric Lefebvre ou Thierry Solère à pratiquer l’outrance, comme s’ils voulaient exorciser leurs démons – quand je m’entends traité d’hyperdroitisé, c’est du même  ordre que Clémentine Autain qui juge Macron ultralibéral- . La dignité  leur a définitivement échappé. Mais voilà, il se trouve  encore chez les Républicains  des gens qui ont des convictions.  Celles-ci sont nobles  et respectables.  Des discours emprunts d’humanisme de Bellamy, je ne retranche pas une seule virgule. Le  parti se relèvera.  « Tenons bon, soyons fermes, soyons fidèles… » et il nous restera l’honneur.   Ce qui manque tant à ceux qui nous dénigrent.

 


SI, UN AUTRE CHOIX EST POSSIBLE !

Daniel Houlle001

 

Je m’adresse aux électrices et aux électeurs de la droite et du centre. Mon passé  politique de l’UDF à l’UMP et aux Républicains, mon passé d’élu local, attestent de la permanence de mes convictions  et m’autorisent, aujourd’hui à leur donner mon avis et à leur lancer  un appel : celui de ne pas céder au chantage exercé par  des élus en place au parcours fluctuant. Ainsi, d’après Monsieur Béchu, signataire d’une tribune parue dans le Journal du Dimanche, nous n’aurions pas d’autre choix que de voter pour la liste « Renaissance de l’Europe », initiée par le Président de la République.

Eh bien si, un autre choix est possible !

Un leadership mort-né.

Le Président de la République a produit de beaux discours grandiloquents sur l’Europe, du Parthénon à la Sorbonne, proposant de multiples avancées vers toujours plus de fédéralisme, mais force est de constater que personne en Europe ne l’a suivi. Il a voulu réaffirmer son leadership  en publiant une tribune publiée dans tous les pays de l’Union, mais il n’a fait qu’indisposer un peu plus nos partenaires par cette démarche vécue comme une arrogance supplémentaire. Sur le Brexit, esseulé à nouveau, il vient d’être obligé de faire  marche arrière en acceptant un report jusqu’au 30 octobre. Il nous propose une liste caméléon qui  réussit l’exploit de juxtaposer l’oiseau technocrate, le lapin vert et la  carpe centriste, avec pour projets principaux toujours plus d’officines et de budget commun, tout en modifiant son programme qu’il infléchit en mots pour reprendre à son compte les thèmes de l’écologie, de  l’immigration, de la  protection des peuples, défendus depuis longtemps par « Les Républicains » et tenter de détourner des suffrages à son profit. Une telle démagogie et absence de substance ne méritent pas qu’on lui fasse confiance.

L’Europe de Macron ou mourir ?

« Vous n’avez pas le choix ! » Cette injonction hurlée  dans un clip électoral ne doit ni nous faire peur ni nous intimider. Nous n’aurions pas d’autre choix que de voter pour un autre programme que celui bricolé à la va-vite par les petites mains du cabinet présidentiel. Au moins aurait-on  pu espérer avec  un slogan prônant une « Renaissance européenne » un vrai projet de réorganisation stratégique  face aux grands empires chinois et américains, une réaffirmation forte de notre identité, de notre culture, et autre chose que la perpétuation du déficit démocratique d’une Europe confisquée par les technocrates de la Commission. Il n’en est rien.  Comme d’habitude, on joue sur les  mots, les symboles et les peurs. Face aux réalités que l’Europe étale et aux défis qu’elle doit affronter, la liste LRem choisit la politique de l’Autruche. Ce  n’est pas en méprisant le concept de « nation » et en le couvrant d’adjectifs « bruns » que l’on réussira une quelconque renaissance. Ce n’est pas en faisant perdurer l’entre-soi d’une technocratie déconnectée du réel, un centralisme sans légitimité démocratique, le gadget fumeux d’une banque du « climat » inventé pour faire plaisir à l’écologie médiatique que  l’on répondra aux demandes légitimes des peuples qui composent l’Union. Cette Europe-là qui ne protège de rien et dont  la technocratie nous affaiblit, on nous l’a déjà proposée et elle a conduit à toujours plus de rejets et d’abstentions.

Voter  pour la  liste LRem, ce sont des voix de perdues. Comme leur chef, isolé au milieu des chefs d’Etats, que pourront faire une vingtaine de députés  parmi 750, esseulés, ne  sachant dans quel  groupe ils siégeront : ils n’ont aucune chance de faire avancer leur projet. Non, Monsieur Béchu, entre le  fédéralisme irréaliste de Monsieur Macron et le populisme de  Madame Le  Pen, il existe un autre choix.

L’Europe de la « réconciliation »

L’Union européenne n’a pas besoin d’une  « renaissance »,  mais d’une « réconciliation » avec ses peuples.  C’est donc une autre vision, réaliste, concrète qu’il faut avoir, et qui tient compte des réalités : celles de l’Europe de 2019, celle de nations qui se réveillent, qui refusent d’être des passoires sans frontières, ou, comme Le Danemark et la Suède, se trouvent contraintes de prendre des mesures radicales pour endiguer l’immigration massive… Pour sauver l’Europe de l’implosion, « les Républicains » pensent qu’elle doit changer de direction, entendre les inquiétudes des peuples et répondre au triple défi migratoire, économique et civilisationnel qui lui fait face. L’Europe ne progressera que si elle s’appuie sur les nations qui la composent. Pour ces élections, le projet  conquérant pour une Europe qui protège nos frontières, nos entreprises et  notre civilisation, existe, c’est celui proposé par la liste menée par François-Xavier BELLAMY. Avec  ses soixante-quinze propositions concrètes il  est le seul  projet détaillé soumis à l’électorat. Il propose cinq priorités qui permettront de réconcilier l’Union européenne avec les peuples : Une Europe frontière qui prend à bras-le-corps le  problème de l’immigration de  masse, nous défend face au terrorisme islamiste, et protège notre territoire en refusant tout nouvel élargissement ;  une  Europe « civilisation » qui assume et défend notre Histoire, transmet et fait rayonner notre identité et nos valeurs ; une Europe Puissance, qui assume la défense de nos intérêts, de nos emplois, de nos entreprises , face aux géants de la mondialisation que sont la Chine et  les Etats-Unis ; une Europe Projet, qui met fin à la surenchère des normes et axe le travail de la Commission en privilégiant de grands projets stratégiques, utiles pour nos peuples, pour notre économie, pour notre futur ;  une Europe efficace, plus démocratique,  moins technocratique,  plus respectueuse des citoyens et des nations européennes.

Electeurs de la droite et du centre, Monsieur Béchu vous trompe et vous n’êtes pas obligés de vous laisser prendre en otage  par un choix qu’il voudrait manichéen, entre le sauveteur progressiste  Macron et les populistes du Rassemblement national, qui ne correspond pas à la  réalité.

Vous voterez pour l’efficacité en choisissant la liste d’union de la droite et du centre de François-Xavier Bellamy. Vous enverrez des députés siéger dans un groupe  influent et nombreux au Parlement européen, le PPE, où ils pourront faire avancer et concrétiser leurs  propositions.

 

 


RENAISSANCE ET RECONCILIATION !

Daniel Houlle001

A mes amis de la droite et du centre, 

Notre parti est vivant.

Encore convalescent mais il reprend des couleurs. Chaque jour qui passe montre combien le procès en radicalité fait par certains était dérisoire et dénué de fondement, et un prétexte alimenté par des intérêts personnels pour lui tourner le dos.

Dans la crise que traverse notre pays et où nous a conduit la politique inepte du « en même temps » d’Emmanuel  Macron, l’échéance européenne est une belle occasion de lui démontrer  qu’il y a une autre voie que son mortifère affrontement avec Marine Le Pen.

Le moment est venu de tourner la page de l’année 2017 et de ses turpitudes de tous ordres. Chez « les Républicains », une nouvelle génération s’est levée pour relever le défi de faire vivre une nouvelle droite, humaine, fraternelle et libérale, largement ouverte sur toutes ses sensibilités. La  composition de la liste de François-Xavier Bellamy en témoigne.

Le moment est venu d’accompagner ce mouvement en nous rassemblant. Cessons de jouer à « cinquante nuances de Républicains »,  si c’est pour dire la même chose chacun de son côté dans le but de préserver un petit pré carré, attitude qui ne pourra déboucher que sur des déconvenues pour tous.

Le moment est venu de la réconciliation, c’est la condition d’une renaissance durable.

La désignation de François Xavier Bellamy comme tête de liste pour les élections européennes est une belle illustration de l’attachement à nos idéaux humanistes et européens de toujours.

L'alternative est à droite.

Amis de la droite et du centre, ne nous laissons pas leurrer par les discours séduisants d’un président qui ne comprend toujours pas le pays qu’il gouverne. Le « nouveau monde » devait effacer le clivage droite-gauche, il resurgit au sein même de sa majorité. Le « progressisme », vieux concept emprunté à la doxa communiste, devait ouvrir le chemin de lendemains qui chantent : il a débouché sur la jacquerie des « Gilets jaunes ».

Le gouvernement pratiquerait une politique de droite, mais ce n’est que la continuation de la politique socialiste de Hollande, la centralisation technocratique en plus accentuée. On n’est pas de droite quand on augmente les dépenses de  50 milliards d’euros, on vote  un budget avec 100  milliards de déficit, on reporte toujours  les  économies  qui permettraient de baisser la dépense publique, on massacre  la  politique familiale, on taxe toujours plus les classes moyennes aisées,  on propose d’empiler les agences et les technostructures de l’Union européenne… avec  à la clé des taxes en plus. Y avait-il besoin de dépenser 12 millions d’euros dans un « grand débat » pour découvrir ce que les parlementaires « Les Républicains » dénonçaient et réclamaient depuis des  mois face à  une majorité sourde et arrogante : l’urgence d’une baisse des impôts, la justice fiscale, la prise en compte des territoires notamment pour la santé ? 12 millions d’euros pour que le Premier Ministre redécouvre l’Amérique et enfonce des portes ouvertes !

« Les Républicains »  ont tiré les leçons de leurs défaites de 2017. C’est  une nouvelle droite qui émerge, ferme dans ses convictions,  fidèle à ses valeurs humanistes, lucide sur les difficultés  du pays,  consciente de sa responsabilité sociale et motivée pour y apporter les remèdes avec un discours de vérité. Elle est la seule formation politique à proposer un plan de réduction des dépenses de 20 milliards d’euros par an, documenté et chiffré, préalable à toute baisse de la fiscalité.

A l’occasion de l’élection des députés  au Parlement européen, elle fait la démonstration de son sérieux : elle est la seule formation politique à proposer un programme réaliste de 75 propositions détaillées, dont l’objectif est de redonner du sens  à la construction européenne. Des propositions qui ne cherchent pas une « Renaissance » mais la « réconciliation » avec les peuples par leur caractère concret et applicable.

Le 26 mai, c’est une nouvelle  page de l’histoire de notre parti qui va s’écrire, pour  le succès de  la France en Europe et de l’Europe dans le monde. 

Ensemble, soyons au rendez-vous !

 

 


PRENEZ LA PAROLE !

 

La fédération “Les Républicains” du Maine-et-Loire a décidé de faire ce que les partis politiques et leurs dirigeants ne font pas assez  : vous donner la parole en toute liberté, sans tabous, sans exclusive.

Venez dire ce que vous pensez de la crise que la France traverse, de l’action de notre parti, ce que vous attendez de nos dirigeants ou pourquoi vous n’y croyez plus, venez parler des problèmes que vous rencontrez...

Deux séances de libre expression sont à votre disposition. A jour de cotisation ou non,  vous êtes les bienvenus. Nous vous attendons.

Invitation expression001


PLACE DES REPUBLICAINS : FORUM ET DEBAT

 

Le Forum PLACE DES REPUBLICAINS revient avec  pour thème :

 "LES  60 ANS DE LA CONSTITUTION DE LA Vème REPUBLIQUE",

une présentation de la Constitution suivie d'un débat animé par Daniel HOULLE et Stéphane PIEDNOIR.

Un moment festif est prévu pour fêter cet anniversaire, aussi est-il impératif de s'inscrire (attention, il est grand temps).

On peut aussi venir avec  son gilet  jaune.

J'espère vous rencontrer samedi  !

Daniel

Invitation for002

 

 


ACCOMPAGNONS LE RENOUVEAU DES REPUBLICAINS DE MAINE-ET-LOIRE

 

Chers amis, 

Voici une nouvelle qui me fait chaud au coeur : la candidature de Stéphane PIEDNOIR à la présidence de notre fédération. Lui qui a commencé à  militer au "Parti Républicain" que je présidais  a toutes  les chances de se retrouver à la tête d'un parti qui porte presque le  même nom,  mais dont la vocation est de rassembler toute la droite et  le centre "Les Républicains"  !   En accord avec Jean-Charles Taugourdeau, dont je salue au passage l'action et les convictions, qui a accepté de se retirer pour lui faciliter l'élection, Stéphane PIEDNOIR a le profil idéal pour donner un nouvel essor à notre parti. Sa fidélité depuis trente ans à  la  fois à ses convictions, celles de la droite modérée, et à notre famille  politique sont autant de gages qui devraient nous inciter tous à l'accompagner dans cette nouvelle étape de sa  vie politique. Ces qualités de nombreux électeurs les ont déjà reconnues, comme Maire de  Montreuil-Juigné et dernièrement comme Sénateur, élu au côté de Catherine Deroche.

Vous êtes adhérent à jour de cotisation : d'ores et déjà vous pouvez lui apporter le soutien de votre parrainage. Vous recevrez un courrier à cet effet. Vous n'êtres pas à jour : vous allez aussi recevoir un courrier et il est encore temps de payer votre cotisation pour pouvoir voter,  mais uniquement par internet sur le site Les Républicains. Vous avez été adhérent dans le passé  et  vous souhaitez participer à l'élection de Stéphane PIEDNOIR, rien n'est perdu,  mais le temps presse.  La date limite  de  réadhésion est fixée au 13 septembre. 

J'espère que nous serons nombreux au rendez-vous du renouveau.

 

Candidature Stéphane001

 


 

 

 


RENTREE REUSSIE POUR LES REPUBLICAINS DES PAYS DE LA LOIRE

La Baule  2018 2  La Baule 2018 3  La Baule 2018 5


La Baule 2018 6   La Baule 2018 4 La Baule 2018

  

Le Rendez-vous annuel de la Baule a  été très réussi : plus de 600 personnes ont suivi les tables rondes du matin et de l’après-midi dans une ambiance enthousiaste.

Après les discours de bienvenue de Yves Métaireau, maire de La  Baule, et de Christophe Priou, sénateur, le secrétaire Départemental de Loire-Atlantique a lancé les travaux de la journée, en présence de ses homologues des autres départements et de  Franck Louvrier secrétaire de  la  circonscription, de Christian Jacob, président du groupe Les  Républicains à l’Assemblée nationale, des députés, sénateurs, de la Présidente du Conseil Régional, et de nombreux élus locaux, maires, conseillers départementaux et régionaux. Stéphane Piednoir retenu par une inauguration de foire dans le Maine-et-Loire a rejoint le campus en début  d’après-midi.

La table ronde du matin « Macron un an après » avec Nadine Morano comme « grand témoin », avec  le renfort d’Agnès Le Brun, maire de Morlaix et d’Angélique Delahaye, députée européenne a rencontré un franc succès et suscité de nombreuses questions et interventions de l’auditoire  avec des interventions riches et précises sur la croissance et sur  les territoires. Au bilan, il ressort, preuves à l’appui, que Macron n’est ni de droite, ni libéral et qu’il conduit la France dans le mur.

L’après-midi, les travaux ont repris avec  la table ronde  sur « l’Europe », animée par trois députés au Parlement de Strasbourg : Geoffroy Didier, Alain Cadec et Marc Joulaud. Là encore, un moment passionnant grâce à l’expérience des élus présents et à la connaissance pointue de leurs dossiers, avec des éclairages utiles sur le  fonctionnement du parlement européen. Un échange très fourni avec la salle a montré l’intérêt pour le futur scrutin de 2019.

Il revenait ensuite à Christian Jacob, Brice Hortefeux et  Bruno Retailleau de conclure les travaux : des discours unitaires, dont l’humour n’était pas absent, et des réflexions approfondies pour l’avenir avec les jeunes de plus en plus nombreux à participer à notre reconquête de la place que nous n’aurions jamais dû perdre dans la direction de notre pays. 

Avec le beau temps, de nombreux participants et élus se sont retrouvés pour un « After » organisé par les Jeunes Républicains dans un  bar  de plage,  histoire  de  clore la journée  par une note joyeuse et festive.

Une certitude :  l’avenir appartient aux Républicains !

 


LA BELLE VICTOIRE DES REPUBLICAINS

Gérard Larcher

 

On ne va pas bouder son plaisir.

C’est une belle victoire que Les Républicains viennent de remporter avec les élections sénatoriales. Elle était inscrite dans celle des municipales de 2014 et mécaniquement produire le renforcement du groupe qu’on a constaté hier. Mais en politique, rien n’est jamais certain et les bouleversements des précédents scrutins  de cette année auraient  pu produire des  mouvements divers et variés au sein des grands électeurs, car nombreux sont ceux qui n’ont aucune carte politique dans la poche. Il n’en a rien été : les partis traditionnels ont bien résisté à gauche puisque le  PC sauve son groupe et le PS, bien qu’en baisse, fait mieux que ce qu’on  pouvait attendre après l’effondrement de la candidature Hamon. Ce sont la droite et le centre qui profitent le  plus de cette  élection, en bonne logique.

Des raisons politiques.

Il  n’y a pas que l’effet mécanique qui a joué. Si LREM rate la marche au Sénat et est loin d’atteindre l’objectif qu’elle s’était fixé, c’est parce que les grands électeurs ont largement rejeté les projets  présidentiels concernant les collectivités territoriales, en matière fiscale et d’économies budgétaires notamment, et la méthode pratiquée qui ne respecte pas les élus.Ce n’est pas le « dernier sursaut d’un monde ancien » comme l’a stupidement commenté sa porte-parole, c’est la volonté des représentants de la France profonde de garder avec le Sénat un contre-pouvoir d’équilibre, rôle qui a toujours été le sien, face aux tentatives caporalisatrices de l’Elysée. Ce revers devrait faire réfléchir les « constructifs » : déjà qu’ils sont inutiles … Dépasser les clivages au Sénat n’a guère d’intérêt quand on connait le mode de fonctionnement des sénateurs qui ont une grande habitude de la recherche de l’approfondissement et des consensus. Le rôle  de la haute assemblée en sort renforcé et elle sera d’une grande utilité pour modérer la volonté de réforme constitutionnelle de l’exécutif qui visait à affaiblir le parlement et pour apporter sa bonne connaissance des collectivités au moment où il faudra établir la répartition des compétences et le mode de désignation des élus des communes nouvelles. Mais plus que jamais Les Républicains, ces empêcheurs de tourner en rond, vont être la cible des « progressistes » macronistes pour tenter de déstabiliser ou empêcher l’émergence d’une opposition de droite clairement identifiable et les centristes auront droit eux aussi à la danse du ventre pour les attirer. On va donc voir s’activer tous les « va-à-la-soupe », comme les nomme Luc Ferry, avec l’espoir secret, tel un Béchu ou une Keller, de décrocher un maroquin à la faveur d’un remaniement. Car la défaite de LREM au Sénat ne leur a visiblement rien appris.

Dans le Maine-et-Loire, LR garde ses deux sièges.

Sénatoriales 3 bisMalgré le contexte rendu compliqué par les manœuvres erratiques du maire d’Angers, qui a imposé son candidat à la tête d’une liste LREM, la liste conduite par sa collègue sortante, Catherine Deroche, confirme là aussi, la tendance nationale. La droite et le centre restent majoritaires dans le département, puisque les Républicains  gardent leurs deux sénateurs et que la liste conduite  par Isabelle Leroy de l’UDI ne manque l’élection que d’une vingtaine de voix, la faute probablement à la liste divers droite «dissidente » d’Adrien Denis. Le maire d’Angers s’en tire avec une demi-victoire, puisque son adjoint réussit à se faire élire avec un score correct. Il faut dire qu’il n’a pas lésiné pour convaincre les  grands électeurs d’Angers Loire Métropole de « ne pas se tromper ». Il se targue d’avoir fait élire un LR de plus, certes avec le label « constructif », ce qui est d’un cynisme consommé par rapport aux marcheurs authentiques, macroniens de la première heure.

La victoire de Catherine Deroche n’est pas un scoop, tant elle était attendue. Son travail de terrain pendant six ans auprès  de tous les élus du département et son activité au Sénat où la qualité de son travail est largement reconnue, la rendait quasiment imbattable. Le choix de son numéro deux a été le bon. Stéphane Piednoir, jeune maire d’une commune de l’agglomération d’Angers, s’est déjà fait repérer pour ses qualités de gestionnaire habile, d’élu ouvert et modéré, compétent dans les domaines qu’il a en charge. Un atout sans nul doute pour une liste par ailleurs solide. Il  participera à renouveler l’image d’une assemblée souvent considérée comme un refuge pour vieillards, ce qui est évidemment particulièrement faux. Garder ses deux sénateurs est d’une grande importance pour la fédération de Maine-et-Loire des Républicains : l’avenir se présente désormais plus sereinement.

 


LE GRAND MALENTENDU

Macron prophète

 

Christophe Béchu vient de se fendre d’une longue lettre aux grands électeurs du département de Maine-et-Loire pour tenter de justifier son choix de soutenir une liste de la majorité présidentielle à la tête de laquelle il a mis son principal féal, Emmanuel Capus, à défaut de se représenter lui-même. La démonstration est rigoureuse et intellectuellement du niveau qu’on pouvait attendre de lui. Elle repose  sur deux arguments principaux : il faut empêcher l’échec du Premier Ministre et du Président de la République en soutenant l’action réformatrice qu’ils mènent, pour éviter de se retrouver avec une confrontation FN-Insoumis d’une part, il faut soutenir la recomposition politique qui nous conduit à « transcender » les clivages politiques, d’autre part.  Son raisonnement est aussi bâti sur un procès d’intention qui consiste à diaboliser Laurent Wauquiez avant même que l’élection à la tête des républicains ait eu lieu. Je prends à dessein cet exemple car il est assez représentatif de la scène politique nationale et emblématique du jeu d’Emmanuel Macron et des « constructifs ».

Soutenir quelle politique ?

Selon Christophe Béchu, nous n’aurions d’autre choix que de soutenir la politique de l’exécutif. Mais pour faire quoi ? On ne le voit pas clairement : mon décryptage me conduit à voir dans l’action menée, des gages verbaux en direction de la droite mais des décisions largement inspirées  par le « think tank » gaucho bobo Terra Nova  dans les faits. Qui, à droite, pourrait se retrouver dans la politique fiscale, la transformation de l’ISF en IFI (impôt sur la fortune immobilière), sans parler des projets sociétaux ou de la mollesse face au communautarisme. On peut avoir voté Macron sans pour autant avoir cautionné son programme. Et c’est là tout le malentendu.  Personne ne conteste la légalité de son élection, mais sa légitimité est faible car elle ne repose  en fait que sur les 24% d’électeurs du premier tour. Ceux qui ont voté pour lui par défaut n’ont pas perdu pour autant leur droit à la contestation de son action. Et c’est ce qui se passe. Quant aux gens de droite au gouvernement, à commencer par Edouard  Philippe, ils sont des otages : ils sont le miroir aux alouettes pour faire avaliser le « droite et gauche ». C’est une arnaque,  car au passage, ils ont abandonné leurs propres idées pour se mettre au service de celles du Président. Le meilleur exemple est celui donné par Bruno Le Maire qui défendait la baisse de la CSG dans son programme et qui met en oeuvre aujourd’hui exactement l’inverse ! De la même façon mettre un candidat de droite à la tête d’une liste de gauche pour les sénatoriales  constitue une belle arnaque, que les « marcheurs » authentiques ont bien vu. 

La recomposition est un fantasme.

Le  second argument du maire d’Angers ne vaut pas mieux : la présidentielle a donné une large  majorité à « La République En Marche », broyant du même coup par la logique électorale, les autres partis. Mais cela ne constitue en rien une « recomposition » durable. Chaque jour,  le caractère hétéroclite de la majorité présidentielle apparaît  un peu plus et la domination de la gauche à l’intérieur n’est pas un mirage. Macron n’a pas fait exploser le PS : il était déjà en miette avec les frondeurs avant l’élection présidentielle, il a simplement préempté largement les socialistes modérés, et il n’a pas réussi à dynamiter complètement la droite républicaine malgré le ralliement de quelques transfuges au gouvernement. Oui, la  recomposition est un fantasme. Elle n’existe  pas dans la tête des Français. Ceux-ci ont pu être un moment lassés des guéguerres intestines des uns et des autres et certains être tentés par le « dégagisme ». Mais on voit bien aujourd’hui que si tel était le cas, l’exécutif jouirait d’une cote d’opinion bien plus favorable que celle qu’on observe. La réalité est que la situation du gouvernement et de ses soutiens est celle d’un centrisme intenable, fut-il un habillage.

Il faut affaiblir la droite.

Dans ce contexte, tout le jeu du Président consiste à affaiblir la droite pour n’avoir plus en face de lui que Mélenchon. Ne parlons plus du FN, il vient d’entrer dans une période de turbulences comme seule l’extrême-droite en a  la recette, et sa présidente, par le spectacle qu’elle a donné lors du débat, s’est décrédibilisée à jamais pour occuper la magistrature suprême. N’avoir que les « Insoumis » comme adversaire, voilà la facilité. Mais, le problème, c’est que la « droite » n’a pas dit son dernier mot. Alors, il faut l’affaiblir en l’empêchant de fédérer en son sein les sensibilités de la droite et du centre, et c’est à cette mission que les « constructifs », faute de  mieux, sont en train de s’activer, avec deux objectifs qu’on perçoit dans la lettre de Christophe Béchu : caricaturer  d’avance l’opposition des Républicains en la qualifiant de « frontale » et présenter Laurent Wauquiez comme un extrémiste borné, tenter ensuite et en conséquence de faire grossir leur effectif maigrelet en ralliant à eux des modérés qui ont jusque-là refusé de quitter leur parti. 

Une vraie opposition est nécessaire.

Si on veut que le quinquennat d’Emmanuel Macron n’échoue pas totalement, il faut une opposition républicaine à droite pour l’obliger à corriger son programme. Une opposition qui soutient et propose ses amendements, chaque fois que ça va dans le bon sens, comme la loi « travail ». Si on veut me faire dire que le Ministre de l’Education fait du bon boulot : pas de problème. Mais je n’en dirai pas autant de l’action d’autres ministres. Il faut donc une opposition qui combatte ce qui lui paraît inadéquat comme l’augmentation de la CSG sur le seul dos des retraités ou la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des assujettis, une opposition qui reste vigilante et entende peser pour que la lutte contre l’islamisme soit effective sur notre territoire, enfin une opposition qui ait son mot à dire pour que l’exécutif n’ait pas les mains libres quand il s’agira de toucher à nos institutions. Une opposition claire, qui coopère chaque fois que l’action parait utile à notre pays et qui propose d’autres choix quand ce n’est pas le cas. Une opposition qui soit en capacité   d’être une alternance : c’est ça qui nous évitera les  extrêmes. Les  « constructifs » qui tentent aujourd’hui par une tribune dans la presse d’obtenir sur la loi « travail » ce que la majorité LR au Sénat n’a pas réussi à faire passer, seraient bien mieux à l’intérieur des Républicains où ils ont toute leur place. C’est ça, pour moi, être à la hauteur des événements ! Christophe Béchu sait bien tout cela, alors quel dessein qui nous échappe poursuit-il pour prendre  le risque de piétiner ainsi tous ceux qui se sont battus pour lui, et qui ont sué sang et eau pour qu’il soit élu à toutes les étapes de son parcours ?

Dimanche 24, les grands électeurs du Maine-et-Loire ne seront pas en peine de choix, avec neuf listes. Chacun pourra choisir selon sa sensibilité, mais il n’y a qu’une liste qui représente la droite et le centre et qui allie ouverture d’esprit et expérience, c’est celle emmenée par Catherine Deroche et  Stéphane Piednoir !

 


SENATORIALES A L’ANGEVINE

Soupe angevine
 

 

Une personnalité avait coutume de dire que les Angevins étaient les « Chinois de l’Europe ». A voir comment les Sénatoriales se profilent dans notre département on a bien  l’impression que cette approche se vérifie. Plus compliqué, tu meurs ! Mais ça me rappelle  aussi ce que disait un ancien maire d’Angers dont j’étais proche : « En Anjou, on assassine derrière les tentures ! ». C’est à qui fera sa liste pour dynamiter celle du copain. On a beau avoir affaire à des « grands électeurs », il va bientôt falloir leur fournir un guide illustré « de la sénatoriale en Maine-et-Loire » pour que chacun puisse s’y retrouver dans un capharnaüm où un cochon ne retrouverait pas ses petits. Va-t-il y avoir plus de candidats que de grands électeurs ?

Zizanie à gauche.

A gauche entre ceux qui sont partis chez En Marche, qui doivent composer avec la nomination de  Emmanuel Capus et qui l’ont en travers comme Stella Dupont, et ceux qui contestent la nomination par le national de la tête de liste PS, Sophie Foucher-Maillard, comme Joël Bigot « macronpatible » (c’est la mode) qui entendait bien la mener lui aussi, ce serait comme qui dirait « la zizanie »… On compte s’en remettre au vote local des militants (s’il en reste) pour trancher. Encore que deux listes, ce ne soit pas exclu.

Du côté de la Majorité présidentielle,  ça remue aussi.

On a d’abord la liste officielle emmenée par Emmanuel Capus qu’il  présente aujourd’hui comme inédite. Pour sûr, elle l’est doublement. En premier par ses deux investitures successives puisqu’il avait demandé et obtenu l’investiture LR, le 5 juillet, pour ensuite se raviser, et par on ne sait quelle opération du Saint-Esprit, accepter dix jours après la tête de liste de LREM. Le plus fort, c’est qu’il ose encore revendiquer son appartenance aux Républicains après ce manque de loyauté. Chacun appréciera. En second, curieusement, il se présente à la tête d’une liste de quatre membres alors qu’il en faut six : aurait-il du mal à boucler ? Côté argumentaire, avec ses colistiers venus d’ailleurs, il prétend se situer au-delà des clivages, c’est-à-dire quelque part dans l’éther : nulle part, quoi ! Si lui « ne souhaite pas l’échec de Macron »  sa numéro deux, Marie-Claire Starel, préfère parler « de la réussite du Président » : on appréciera la nuance, pour avancer ensuite une raison commune bien piètre (une scie qui tourne en boucle chez les « constructifs ») : « sinon on aura la prochaine fois Le Pen-Mélenchon »…. Et en plus, ils ont une boule de  cristal ! Mais ça évite de parler des vrais sujets comme la réduction des dotations aux collectivités locales. Quant à se targuer de l’originalité d’une liste chabada, c’est tout bonnement imposé par la loi ! On ne peut que souhaiter à M. Capus une belle veste pour l’automne qui s’annonce tempêtueux.

Car il a dans les pattes une liste dissidente de militants authentiques (eux) d’en Marche menée par le Maire de Saint-Mathurin, Jean-Charles Prono, et l’adjointe au Maire d’Angers, Françoise Le Goff : une liste du centre et des territoires ruraux qui a le goût d’En Marche, la couleur d’En Marche, mais n’est pas (officiellement) En Marche ! Vous suivez ? Ce sont les grands électeurs d’Angers qui ne vont pas savoir à quel saint se vouer !

Pléthore en vue au centre.

Au centre,  je n’entre pas dans le détail : c’est pléthore. Je savais l’Anjou centriste, mais à ce point-là, je n’imaginais  pas …  Il y aurait au moins trois listes : une avec Gilles Leroy, une avec Frédéric Mortier (ceux-ci n’ont pas confirmé). Je plains sincèrement Isabelle Leroy qui mène sa liste UDI et qui a légitimité à mener ce combat pour le Sénat.

Heureusement, dans tout ce méli-mélo, émerge la liste de Catherine Deroche.

Composée de six élus expérimentés et représentatifs des territoires du département,  elle est la seule qui corresponde réellement aux impératifs de sérieux que réclament la haute assemblée : expérience d’abord, compétence ensuite. Avec deux plus : des convictions qui ne varient pas au gré du vent, et une ouverture d’esprit qu’impose la logique du travail sénatorial.  Sénatrice sortante, Catherine Deroche peut mettre en avant sa maîtrise du travail législatif et son expertise des dossiers de nos collectivités. Cela mérite bien deux sièges ! On aura l’occasion de revenir sur ses colistiers et sur son programme.

Vous comprenez maintenant pourquoi c’est dans notre département qu’a été inventée la « soupe angevine ».