HISTOIRE
LA VALSE FOLLE DE JUPITER
LA VALSE FOLLE DE JUPITER (extrait n°1)

LE RIDICULE DANS L’ACTU

Guignol-1

 

Le Maire fait la leçon…

… aux Italiens sur leur budget et leur déficit prévisionnel à 2.4%, en leur expliquant qu'il y a des règles en Europe et que les règles sont faites pour être respectées. Au passage, il a sûrement oublié que la France a, elle, un déficit de 2.8% du PIB. La paille et la poutre !

Ni vu, ni connu, j’t’embrouille.

Theresa May serait prête à faire des concessions sur le sujet de l'Irlande qui est le principal obstacle aux négociations. En théorie, si la Grande-Bretagne sort de l'Union Européenne, l'Irlande du Nord,  partie intégrante du royaume, sortira de fait. Et l'Irlande se retrouvera coupée en deux. Il faudrait donc rétablir une frontière avec le contrôle des biens et des personnes entre les deux Irlande. Ce que ni les Anglais, ni les Européens ne veulent, compte tenu de l'histoire douloureuse de l'Irlande du Nord. Les Anglais souhaitent donc laisser la frontière ouverte, ce qui évidemment ferait de l'Irlande du Nord une zone de libre-échange avec l'Europe et permettrait à la Grande Bretagne de bénéficier des avantages du marché européen sans en avoir les inconvénients. Donc l’Union européenne exige un contrôle, non pas à la frontière entre les deux Irlande, ce qui est compliqué compte-tenu du contexte, mais entre l'Irlande du Nord et l'Angleterre, ce qui est évidemment absurde puisque cela crée une fracture au sein même de la Grande-Bretagne. Mais c'est surtout ridicule parce que les contrôles de biens entre l'Irlande du Nord et l'Angleterre ont peu de chances d'être respectés. C'est pour cela que la Grande-Bretagne est prête à les accepter... Cela fait plaisir aux Européens et cela n'a aucun impact parce que c'est inapplicable... Mais tout le monde aura sauvé la face. On pourra au moins contrôler les personnes, mais ça, c’est que les Anglais veulent depuis le début. Le beurre et l’argent du beurre.

Macron et le peuple.

Le peuple, c’est son problème à défaut d’être la solution. Il fait des efforts pour être moins Jupitérien. C’est pourquoi il disparaît pendant trois heures sans prévenir les services de sécurité, et sans Benalla, pour aller discuter avec le « peuple », comme on l'a vu aux Antilles. Il prend même des photos ridicules qui circulent sur les réseaux sociaux pour immortaliser le moment. Ces photos n’ont pas fini de lui revenir en « boomerang ». Ce type est-il équilibré ?

Le mur du çon pour Mélenchon.

Mélenchon a  le sens de la formule.  Admirateur de tout ce qui est un peu bolcho, il s'est ridiculisé à l'Assemblée en affirmant : « Si vous cherchez un vaccin contre le cancer du poumon, allez à Cuba, il existe». C'était une fake news qu'il a relayée... Certainement, il va bientôt nous parler aussi d'un remède contre la crise économique qui existe au Venezuela ? Sur le sujet il est devenu amnésique.

Psychodrame place Beauvau.

Quelque chose est bel et bien brisé entre Emmanuel Macron et Gérard Collomb. Le Ministre de l'Intérieur a présenté lundi sa démission à effet immédiat à Emmanuel Macron, mais celui-ci l'a refusée « pour mieux lui renouveler sa confiance » pour les mois à venir. Admirez la formule : on voudrait nous prendre  pour des cruches qu’on ne s’y prendrait pas mieux. Le  premier flic de France n’a peut-être pas digéré que le  « boss » fausse compagnie aux services de sécurité pour aller embrasser « le peuple ». Une manière de les ridiculiser. Ah, si Benalla avait été là ! En attendant, pas sûr que le soutien présidentiel calme ceux qui réclament sa démission.

La  chasse est ouverte.

La chasse aux « improductifs ». L'OFCE l'a confirmé : les retraités se prennent vraiment une claque avec le gouvernement Macron, 80% vont voir leur pouvoir d'achat baisser du fait des mesures budgétaires. Si, si, le pouvoir d’achat va augmenter ment Darmanin ! Les retraités ne lui disent pas merci !

99% pure dette.

On arrive dans la zone rouge de l’année, celle où les caisses de l’Etat sont vides et où il doit emprunter pour faire  face à ses dépenses : pensions… On frémit  à l’idée qu’un Mélenchon l’enverrait valser, avec la fermeture du financement des marchés qui s’en suivrait. L'INSEE vient d'annoncer le montant de notre dette publique au 30 juin 2018 : elle a presque atteint les 100% du PIB et on est dans le peloton de tête des cancres mondiaux. Avec la Grèce... Pendant ce temps en Allemagne la dette va passer sous la barre des 60% du PIB. Cela n’empêche pas qu’on se permette de donner des leçons de finances aux autres pays. Ben tiens, n’a-t-on pas un banquier comme Président ?

 

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