HISTOIRE
SENATORIALES A L’ANGEVINE
LOI TRAVAIL, PAS UNE RÉVOLUTION MAIS ON AVANCE…

TERRA BOTANICA : LA SYMPHONIE VEGETALE

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En cette fin de vacances d’été, nous avions deux enfants de 7 et 9 ans à occuper. Pourquoi ne pas aller à Terra Botanica ? Disons franchement que nous  avions  un  petit doute sur l’intérêt que les  deux garçons, plus attirés par leur smartphone que par le plein air, pourraient accorder à ce parc thématique qu’on pourrait croire pensé plutôt pour les  adultes. Nous avons donc opté pour le « parcours enfant » qui est proposé dans les plaquettes de présentation. Celui-ci nous parut suffisamment consistant puisqu’il permet de faire pratiquement le tour des thèmes abordés.

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Le parc Terra Botanica est au végétal ce que la neuvième symphonie est à Beethoven : une apothéose.

Dès l’entrée, nous avons apprécié le cadre quasi enchanteur. Depuis notre dernière visite, il y a deux ou trois ans, le parc a atteint sa  maturité. La végétation y est à son apogée en cette fin août et l’entretien est irréprochable : présentations des plantes, arbres, comme le sol, tout est impeccable. On retiendra : la « féérie des dahlias » : une explosion des couleurs à perte de vue pour cette plante emblématique de la vallée de l’Authion, qui n’est pas sans rappeler Keukenhof, le parc des tulipes d’Amsterdam, toutes proportions gardées, évidemment ; le parcours luxuriant « aux racines de la vie » que  les enfants voulurent emprunter deux fois ; la promenade documentée en barque de « l’odyssée botanique » a gardé tout son attrait et nous permet d’apercevoir au passage de  bonnes grosses grappes noires de cabernet franc de bon augure, parmi toutes les autres plantes présentées où l’hortensia préside. Et puis la  très fleurie « allée des grands-mères » avec  ses recettes illustrées est venue conclure comme un point d’orgue… apportant sa touche colorée à la symphonie végétale. Arrivés vers 15H,  nous sommes repartis à 19H, au moment de la fermeture, un  peu vannés,  mais contrat rempli, émerveillés par la magie des lieux qui réussit à faire cohabiter des végétations de toutes les parties du monde. Un seul bémol : il faisait beau mais les conditions atmosphériques ne permettaient pas le vol de la montgolfière et donc nous n’avons pas pu profiter de la vue d’en haut … Partie remise.

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Un parc conçu pour les familles.

Nous avons eu aussi la chance de venir un jour où la fréquentation du public n’est pas trop dense : le  parking rempli nous avait fait craindre une forte affluence. En réalité, l’effet de dispersion a joué à plein : peu de queue aux animations, pas de presse dans les allées plus étroites. Le  parcours enfant se révèle très judicieux  car, en fait, la répartition des animations conduit à visiter l’ensemble du parc. Nous avons commencé par « à l’épreuve des extrêmes », car je savais que la présentation du professeur « Chlorophylle »  en hologramme séduirait nos deux garçons. Le parcours pour y arriver leur permit de découvrir les plantes aquatiques et une « mer » de  lotus magnifique, la serre  abandonnée, puis le coin de l’Asie avec sa mini-rizière et surtout les plantes carnivores, dont Arsène est féru puisqu’il en élève une. A voir les deux gamins gambader, s’arrêter, observer, nous sûmes que la partie était gagnée. Comme prévu, l’animation sur les plantes des climats extrêmes rencontra leur adhésion et la visite des locaux consacrés à chaque climat fut l’occasion de cultiver un peu plus leur curiosité. Le parcours continua avec passage rapide au milieu des arbres « sculptés » pour arriver au « potager futé ». Là, le plus jeune entre tout de suite dans ce qu’il doit faire tandis que le  plus grand n’accroche pas. Le problème, c’est que tout le monde ne comprend pas le jeu et de nombreuses tablettes restent dans les brouettes. Dommage. La présence d’un adulte permettrait peut-être d’y remédier, car les parents repartent sans se préoccuper de leur remise en place. Nous les laissons un petit moment sur « l’île des lutins », explorer tous les recours de la structure de 7 m de haut qui leur est proposée, et c’est une pause bienvenue pour nous dans les fauteuils du bar voisin. Pause prolongée par la sortie burlesque d’un terranosaure  avec lequel il fallut faire les inévitables « selfies ». Ils décidèrent de consacrer un peu de temps à la fouille, les deux garnements prenant plaisir à dégager, à coups de truelles et de pinceaux, la patte d’un fossile dont une grande partie avait été nettoyée par d’autres. La tâche terminée, il restait encore beaucoup à « dégager » pour nos deux paléobotanistes en herbe, mais la suite de la visite nous imposait de repartir à la découverte. Le voyage en coquille de noix nous a laissés sur notre faim et les jambes un peu flageolantes : voilà une animation qui aurait besoin d’un petit coup de jeune. Mais les garçons se sont rattrapés dans la vaste structure de « graines d’aventures » d’où nous les avons extraits à grand mal. Le plus grand a aimé le « Safari dino » en 4D, le plus jeune, un peu sensible, ayant préféré faire l’impasse. Mais les deux ont trouvé le spectacle du « théâtre des plantes » trop décousu. Par contre « la symphonie du chêne »  est une belle trouvaille : l’histoire est suffisamment courte et  les apparitions successives des instruments les a  beaucoup amusés. On a terminé par le « jardin des légendes » et son évocation des contes et légendes, et c’est encore un bon moment. « C’était génial » ont-ils conclu quand on a annoncé la fin du périple. Un satisfecit qui nous combla.

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Une belle évolution à continuer.

Nous n’avons pas pu éviter quelques impasses : ainsi nous avons snobé les « cabanes à quizz » qui n’attiraient pas les enfants. Mais dans l’ensemble, les animations ont été bien renouvelées. Nous avons délaissé,  faute de temps, toute la partie sur les grandes explorations et il est difficile donc de donner un avis. Il est certain que chaque fois qu’on associe les technologies modernes, le parc gagne en attirance. On soulignera au passage la prouesse qui consiste à évoquer les contes et légendes de notre région en quelques minutes avec un film et deux comédiens époustouflants dans une mise en scène bondissante. L’évolution en continu est une nécessité pour faire venir et revenir le public, de même que les  temps forts événementiels et saisonniers sont un bon moyen de faire connaitre le Parc Terra Botanica. Un bravo donc à l’équipe qui a pris en  main ses destinées et qui se bat pour augmenter sa fréquentation et en faire un « incontournable » des sites à visiter. Une belle carte de visite pour notre Anjou, pôle végétal !

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