HISTOIRE
UN CHENE DANS LA TEMPETE
LES TARTUFFE

UNE CAMPAGNE EN LACETS

La liberté guidant le  peuple bis

«… Bravez la mitraille des attaques, soyez plus forts que les autres, ayez le cœur plus grand que les autres ; debout contre tous les vents, prenez la liberté pour étendard, tenez ferme le drapeau tricolore, le drapeau des rebelles, et ayez pour devise gagnante celle de la victoire ! »

                                                François FILLON (Orléans)

 

Rien n’est joué.

Si le ralliement de Bayrou a, parait-il, constitué un tournant dans la campagne présidentielle, le rassemblement du Trocadéro en a constitué un autre. Plus le temps passe et plus le paysage électoral devient lisible. L’excellente analyse de Jérôme Sainte-Marie dans le Figaro d’aujourd’hui livre des chiffres qui permettent tous les retournements de situation : la faible détermination électorale (1 Français sur 2 n’a pas fait son choix ou peut encore changer d’avis), et les socles solides des électorats de Marine Le Pen et François Fillon. Donc tout reste possible pour François Fillon !

FILLON, le point d’équilibre de la campagne.

François Fillon marche sur une crête qui sépare deux abîmes, celui du revenu universel de Benoit Hamon et celui de la sortie de l’euro prônée avec entêtement par Marine Le Pen. Les électeurs du Front, qui la vénèrent pour ses idées sur l’immigration et sur l’identité nationale, devraient logiquement s’inquiéter de ce qu’elle leur propose en matière économique et se tourner, au moins en partie, vers François Fillon. Que l’on soit de droite ou de gauche, il est le candidat le plus rassurant, celui qui, en dépit de l’exaspération populaire, propose un renouveau économique et social fondé uniquement sur la réforme. La gauche essaie de le présenter comme un candidat qui va tous nous priver de notre assurance-maladie et de nos retraites, mais c’est une honteuse caricature. Simplement, il ne peut y avoir de réforme sans sacrifices et tous ceux qui prétendent le contraire sont de fieffés menteurs. L’UDI est rentrée logiquement dans le rang. Pour le comité politique des Républicains, la première tâche consiste maintenant à convaincre quelques centaines d’élus dissidents de se rallier au candidat François Fillon, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, parce que les électeurs de la droite n’ont plus le choix ; le pire, parce que les attaques contre le candidat LR ne diminueront ni en nombre ni en intensité. Mais ce qui ne tue pas renforce !

Le camp Macron ressemble de plus en plus à une auberge espagnole.

Aujourd’hui Delanoë, demain Valls et Le Drian, puis ce sera Cazeneuve. Un Parti Socialiste bis. Les gens du centre et du centre droit qui l’ont rejoint peuvent-ils ne pas voir la duperie ? Seront-ils les pélerins aveugles d’une France ingouvernable ? Macron apparait un peu  plus comme ce sous-marin hollandais qui aurait conclu un pacte avec le président en exercice pour prolonger son mandat d’une autre manière en se déguisant en révolutionnaire de pacotille. Sa démission du poste de ministre de l’Economie lui a permis de s’arracher au joug d’un Premier ministre avec lequel il ne s’entendait guère et de  se démarquer d’un bilan gênant. Sa recette est simple : enfumer les esprits sur ses intentions et sur ce qu’il fera concrètement s’il est élu. On  peut dire qu’il y a réussi jusqu’à maintenant. Son corollaire, c’est un programme attrape-tout,  mais surtout socialiste. Une sorte de feuille de route hollandaise améliorée. Mais comme au cours des différentes étapes de son parcours, il a dit tout et son contraire, peut-on le croire ?

A gauche, les frondeurs campent dans les nuages de l’idéologie et de la chimère, entre utopie et enfer vert.

La gauche est divisée, entre hamonistes et mélenchonistes, entre socialistes ralliés à Benoît Hamon et socialistes tentés ou convaincus par Emmanuel Macron qui agit comme une bombe à fragmentation. La consolation, c’est qu’ils ne sont pas en mesure de figurer dans la course.

Avec les extrêmes, dont  les intentions en matière d’économie se ressemblent beaucoup,  la folle fuite en avant des dépenses à quoi il faut rajouter la non moins folle sortie de l’Union européenne, c’est la ruine assurée pour les Français, fortunés ou non.

Le choix n’est donc pas si difficile !

 

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