HISTOIRE
NE NOUS LAISSONS PAS VOLER L’ALTERNANCE
LE PEN POUR LE PIRE !

UN CHOC DE COMPETITIVITE D’URGENCE !

Compétitivité

 

Le gouvernement qui sortira des urnes en mai prochain devra faire avec une réalité calamiteuse, qu’un chiffre alarmant vient de compléter : notre déficit extérieur s’accroit à près  de 50 milliards d’euros. Si on rajoute les 50 milliards d’intérêts de la dette, ça fait déjà 100 milliards  à trouver avant de faire quoi que ce soit.  S’il n’y avait que ça ! 

On a beau retourner le bilan de Hollande dans tous les sens, on ne trouve que du mauvais : déficits,  dette record, chômage  explosé, précarité, croissance atone… Nous sommes le seul pays développé dont le chômage a progressé depuis 5 ans. Nous avons connu en 2016 une croissance dramatique de 1.1%, dramatique parce que la croissance de la zone euro est, elle, repartie à 1.8%. Notre déficit public ne parvient toujours pas à descendre en dessous de 3%. Notre dette est à 2200 milliards d'euros et continue à progresser chaque jour. Et le rapport de  la Cour des Comptes tombe à  point nommé  pour  illustrer ce triste bilan de recommandations qui feront plaisir à François Fillon plus qu’aux autres candidats.

Le déficit commercial est le thermomètre de la compétitivité de notre pays. La France continue de perdre des  parts de marché et notamment en Europe,  avec nos partenaires. La France aura retrouvé le chemin de la prospérité  quand elle sera capable, comme l’Allemagne d’avoir une balance commerciale positive. On voit qu’il reste du chemin. Ce déficit est en progression, après 4 années de baisse. Et on ne peut pas prendre les circonstances extérieures comme excuse : nous avons bénéficié cette année de la baisse du pétrole qui a allégé significativement notre facture, ce n'est pas non plus de la faute d'une monnaie forte, tout le monde s'accorde pour dire  que l'euro est sous-évalué. Si nous perdons, c'est parce que nous ne sommes pas compétitifs. Cela veut  dire que la politique économique de la France depuis trop  longtemps ne  favorise pas les entreprises, et celles qui exportent en particulier. Il y a heureusement des secteurs qui s'en sortent bien comme ceux du luxe et les armes. Mais cela ne suffit pas. La comparaison avec l'Allemagne est encore une fois cruelle. L'Allemagne engrange, tous les mois, plus de 20 milliards de surplus commercial et a ravi la première place en matière d'excédent en 2016 à la Chine. Et cela n'a rien de conjoncturel. Nos déficits de croissance, de finances publiques, de commerce extérieur, d'emplois sont l'illustration affligeante d'un modèle qui ne fonctionne pas.

La croissance de 2016, limitée à 1 %, la rechute du commerce extérieur, le dérapage des dépenses non financées, la persistance du chômage à un haut niveau, toutes les failles de notre économie méritent un traitement de choc.  Les candidats de la gauche, de l’extrême gauche et de l’extrême droite annoncent des recettes suicidaires. Hamon court après des milliards qui n’existent pas pour financer son revenu universel, Mélenchon veut diminuer le  temps de travail pour le partager, vieille lune dont on sait ce qu’elle a  produit avec le passage aux trente-cinq heures. Le Pen veut  nous faire sortir de l’euro et fermer les frontières alors que nous sommes la 7ème une puissance mondiale exportatrice. Macron propose de taxer davantage les revenus avec la CSG et des bricolages de baisses des charges sur les bas salaires, cent fois utilisés et cent fois sans résultats autres que quelques effets d’aubaine passagers. Seul François Fillon propose un programme crédible qui peut soigner les plaies qui nous accablent : baisse des charges sur les entreprises, taxation du capital  à la moyenne européenne pour redonner du tonus aux investissements, suppression de l’ISF ce boulet qui  empêche nos PME de prospérer.

L’enjeu de la campagne ne saurait se limiter à un combat entre « le Canard » et François Fillon. Le risque n’est pas la fin de sa carrière, c’est la disparition de la droite au moment précis où elle avait toutes les chances d’emporter la présidentielle et où son projet  de redressement est  adapté  à la situation. Car évidemment, il faudra en même temps cesser d’alimenter l’ogre, c’est-à-dire l’Etat !

La Cour des Comptes annonce qu’il faudra réduire sérieusement les dépenses au cours du prochain quinquennat. Si c’est elle qui le dit !

On en revient toujours au même point : hors Fillon, point de salut !

 

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