HISTOIRE
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L’EMPREINTE DE « TERRA NOVA »

Sigle terra nova    Macron enjoleur

 

Après « France Stratégie », c’est chez « Terra Nova » que Macron puise son inspiration.

Le « think tank » de la gauche bobo.

Terra Nova est une association française qui se définit comme laboratoire d'idées fondé en février 2008. Il se veut « progressiste » et est considéré comme proche du Parti socialiste. Il entend produire des réflexions et diffuser des propositions politiques. Il a pour objectif de refonder la social-démocratie, et d’élaborer une « matrice idéologique » de gauche progressiste pour promouvoir ses idéaux traditionnels. C’est Terra Nova qui a été à  l’origine du recentrage de la stratégie électorale en 2012 vers les jeunes, les femmes et les populations immigrées, pour ces dernières, selon la théorie du « grand remplacement ». Celles-ci devant apporter le supplément de voix pour compenser  celles perdues auprès de la classe ouvrière passées chez Le Pen. 

Ainsi s’explique les récentes déclarations de Macron, le "progressiste" : il n’y a pas de « culture  française », mais « des cultures  en France », et plus récemment « la colonisation est un crime contre l’humanité ». Cette vision d’une France multiculturelle qui aurait perdu son âme et qui renierait son histoire  par la repentance est bien dans la ligne des idées développées par le « think tank » de la gauche. Plus prosaïquement, en faisant cette déclaration en Algérie, c’est un appel très clair au vote communautaire en sa faveur. En même temps il valide  le « combat de la Manif pour tous » contre  la loi Taubira, parce qu’il sait que cet électorat est conservateur sur le plan des mœurs. Vous avez dit « cynisme » ? Cette conception de la France, il faut la rejeter.

La stratégie électorale du « remplacement ».

Pour Jérôme Fourquet, spécialiste des sondages de l'Ifop, la stratégie électorale prônée par Terra Nova explique l'échec de Claude Bartolone en 2015 et d'Alain Juppé en 2016. Le premier présentant son adversaire Valérie Pécresse comme celle qui défend « la race blanche », lui-même se faisant le défenseur des « minorités » a contribué à placer « au cœur de la campagne ce type de représentations, en faisant de la question de l'identité le clivage majeur » ce qui aura pour conséquence de provoquer le basculement des votes des électeurs du Front national vers la droite. Le second dans sa volonté « d'extrémiser » son adversaire François Fillon en l'attaquant sur l'IVG et sa conception « traditionnaliste » a eu pour principal effet « d'accroître la détermination et la mobilisation de l'électorat de droite et des sympathisants frontistes » contre lui. Alain Juppé a, tout comme Claude Bartolone, voulu s'adresser à la « France de demain », définie par Terra Nova comme étant une France « plus jeune, plus féminine, plus diverse, plus diplômée mais aussi plus urbaine et moins catholique ». En procédant ainsi, « il amplifia la mobilisation d'une autre France en faveur de son rival ».

C’est cette autre France, rurale et périphérique, qui tient à son identité et qui se sent abandonnée qu’il faut mobiliser contre ce projet destructeur de ce qu’on appelle la « France éternelle ».

Rothschild n’est pas loin.

Terra Nova a été critiqué pour une supposée influence du « lobby bancaire ». Pour Laurent Léger, journaliste à Charlie Hebdo, en 2013, le poids des financiers est devenu considérable au sein de Terra Nova : BNP Paribas y siège, ainsi qu'Ernst et Young, un des principaux cabinets d'audit financier au monde. Mais le journaliste pointe tout particulièrement la banque Rothschild, également présente par le biais de l’un de ses associés au sein du conseil d'administration, Guillaume Hannezo, lequel « est omniprésent depuis juin 2012 et se montre particulièrement interventionniste, sans commune mesure avec les autres administrateurs ». Eh oui ! Tout s’explique. A commencer par l’arrivée de Macron à l’Elysée puis au gouvernement et ensuite comme candidat à la présidentielle. Alors il ne faut pas s’étonner si ce  même lobby soutient sa campagne, l’aide à lever des fonds. Demain il pilotera la politique de la France et particulièrement son action en Europe.  Une note de 2014 stipule en effet que  « l’Union bancaire est une solution à la fragmentation de l’espace financier européen et au cercle vicieux entre crise souveraine et fragilité bancaire ».  Macron est donc le  candidat de l’Europe des banquiers. Son discours en grandes phrases creuses cache cette réalité.

Le trucage droite-gauche : une illusion.

Macron est le résultat d’une illusion. Les causes en sont psychiques et proviennent des fantasmes d’un électorat disponible qui ne se retrouve pas dans les clivages actuels à cause des résultats économiques. Cet électorat est tenté de se peindre un monde tel qu’il voudrait qu’il fût et non tel qu’il  est. Il s’y raccroche comme on on s’attache à « une fable  qu’on ne veut pas abandonner, parce qu’elle console, donne sens à l’existence » (Freud). L’important n’est pas qu’elle soit vraie, mais qu’elle rassure en déployant un horizon compatible avec ses propres aspirations. D’où le ton prophétique employé par Macron dès le 8 mai 2016 à Orléans, pour l’anniversaire de Jeanne d’Arc… Chez ses partisans, le  désir de croire en lui prime  sur tout le reste : un homme nouveau, un dépassement des découpages anciens, un ajustement de la France au monde… Pour maintenir l’illusion, Macron est devenu le roi de l’oxymore, cet art de faire des phrases qui disent tout et son contraire comme : « Ma République n’est pas multiculturelle… La République française est diverse, elle est indivisible mais plurielle. »  Sauf  que l’Histoire nous apprend qu’on est toujours rattrapé par la réalité et celle-ci se nomme dette, terrorisme, tensions internationales, guerre. Le  rêve ne résout rien !

L’élection présidentielle est d’abord un exercice de lucidité.

Amis centristes, vous n’avez rien à faire dans cette galère. Ouvrez les yeux.  Vous n’êtes pas communautaristes ni pour la finance internationale, si j’en crois les propos de Bayrou. Amis venus de chez Juppé, vous vous égarez. Je suis certain que vous ne partagez pas cette vision de l’avenir de la France. Cet homme vous trompe. Il vous manipule comme il  essaie de manipuler l’opinion avec ses meetings à l’enthousiasme fabriqué.

Sa posture « de droite et de gauche », qui dépasse les clivages est un trucage : elle repose sur l’observation qu’une large majorité de Français le souhaite, mais ce n’est qu’une posture marketing.  Macron est bien de gauche, avec tout ce que cela comporte de réflexes idéologiques. Maintenant, il va exploiter le  trouble créé par l’affaire Fillon pour puiser quelques mesures dans son programme en les adaptant et les faire siennes : recruter 10 000 policiers, créer 15 000 places de prison, réaliser 60 milliards d’économies sur la masse salariale de l’Etat (300 000 fonctionnaires en moins ?)…  Il y a quelques mois, je criais déjà à l’escroquerie intellectuelle à son sujet. Je ne m‘étais pas trompé.

Macron c’est la confusion doublée de l’illusion.

Dans tous les domaines. Est-ce de cela que la France a  besoin à un moment crucial pour son avenir ?

 

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