HISTOIRE
ORAGES SUR LA FRANCE…
L’ALTERNANCE EN PERIL !

APRES MOI, LE DELUGE !

Hollande trempé

 

Oui, bah le déluge n’a pas attendu.  

Que d’eau, que d’eau ! Avec pépère à la barre, adepte du discours douché, ça devait finir comme ça. La France prend l’eau, au propre comme au figuré. Et elle est à la une de la presse étrangère partout. C'est-y pas beau ça ? Le problème c'est que les articles ne portent pas seulement sur les éléments déchaînés, ils focalisent aussi sur les casseurs, les manifestations, les grèves, et l’impuissance réformatrice de notre gouvernement. Et si nous sommes observés de près c’est à cause de l'Euro qui commence bientôt. Aussi pour compléter le tableau, le pouvoir nous noie sous une abondante série d’affirmations et de données démenties par les faits. Le mensonge érigé en principe de gouvernement, et après l’on s’étonne que les citoyens soient exaspérés ou décrochent ou se réfugient vers l’extrême-droite !

Chiffres bidons.

C’est devenu une constante : dans la république hollandaise, les chiffres sont systématiquement bidonnés. On le constate chaque mois avec la parution des statistiques du chômage, devenues le refuge de tous les transvasements entre chômeurs de catégorie A, B, C ou D. On le sent à travers les commentaires de la Ministre du Travail qui feint de s’étonner au constat d’une « hausse inhabituelle » de ceux qui n’ont pas régularisé leur situation à Pôle emploi ou d’un «  rebond inhabituellement fort » du nombre de sorties des inscrits au chômage. On l’entend dans les arguments employés par le chef de l’Etat lui-même lorsqu’il compare son désastre social à la performance de son prédécesseur, en maniant des chiffres et des durées qui ne peuvent en rien être rapprochés. C’est comme les 9 000 embauches de policiers qui ne sont en fait que 390. Excusez du peu !

Statistiques embellies.

Dans la république hollandaise, on arrange aussi les statistiques pour mettre en avant la baisse historique de la dépense publique. Notre Sapin-les-bas-roses ne manque pas une occasion de se réjouir. Mais c’est sans compter avec l’acuité, l’obstination tatillonne de la Cour des comptes pour faire jaillir la vérité : non, la France ne réduit pas ses dépenses publiques, et non, malgré les rodomontades de son ministre des Finances, la maîtrise des comptes n’est pas assurée.

Camouflage de la dette.

Dans la république hollandaise, on déguise la réalité pour faire en sorte que les ratios de la dette soient présentés de façon à masquer le décrochage de notre économie. On les tripatouille en espérant éviter que ne soit constatée l’augmentation de notre dépendance vis-à-vis de nos créanciers. Alors on jongle avec les emprunts, on fait faire des acrobaties aux taux d’intérêt, on se cache derrière la haute technicité des instruments financiers pour dissimuler l’inavouable : la France s’enfonce vers une dette à 100% de sa richesse. La crédibilité de la parole publique peut bien en souffrir, rien ne doit contrarier le « ça va mieux ».

Baisse record du chômage.

Ah oui ! Mais c’est en Allemagne. Encore et toujours l’Allemagne. Non seulement notre voisin ne ralentit pas mais il continue à créer des emplois. C’est une bien mauvaise nouvelle pour ceux qui prenaient leurs désirs pour des réalités et les allemands y arrivent sans avoir besoin de trafiquer les chiffres comme en France avec des emplois fictifs ou des programmes de formation inadaptés. Non, eux, c’est avec de vrais emplois, dans le secteur privé, et avec de vrais salaires ! Mieux : pas avec des salaires low cost comme on aimerait nous le faire croire. D'ailleurs l'Allemagne a adopté le SMIC il y a plus d'un an. Une maigre consolation pour nos gouvernants : malgré cette bonne santé économique et cette réussite sur le front de l'emploi, pour la première fois depuis la fin de Deuxième Guerre mondiale, les deux partis traditionnels allemands (CDU et SPD) sont passés sous la barre des 50% dans un sondage. Une réussite qui ne profite pas du tout à la coalition au gouvernement. Allez y comprendre quelque chose dans la psychologie des peuples.

C’est peut-être pour cette raison que notre pépère a ouvert en grand les vannes de la dépense publique. Pourquoi s’en faire ? Quitte à être impopulaire, au moins tenter le tout pour le tout. Mais ça ne décolle pas pour autant : il patauge à 14%. Après moi le déluge !

 

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