HISTOIRE
LA GUERRE DES GAUCHES
LA REGION, SI LOINTAINE ET POURTANT SI PROCHE !

PEUT-ON METTRE FIN AU SUPPLICE ?

Fantôme de l'Elysée

La France s’en va par tous les bouts et pendant ce temps-là « pépère » s’en va de villages en banlieues, d’usines en kermesses, rencontrant indifférence, colère ou huées et toujours commentant son action qui n’intéresse que lui, réfugié qu’il est dans le narcissisme d’une présidence obsolète. Le mot de François Fillon : « les dix-huit mois qui viennent seront les mois les plus longs et les plus inutiles de la Ve République  » vient à point nommé. Il me trottait curieusement dans la tête depuis la bronca des policiers sous les fenêtres de Taubira, celle des médecins, celle des avocats, celle des enseignants… tant la France n’en peut plus de ce pouvoir autiste qui n’écoute rien ni personne, tout préoccupé par un souci unique, celui de sa propre réélection.

La colère monte.

Et elle touche progressivement toutes les catégories sociales. Les ouvriers, manipulés par la gauche archaïque et le Front national (même combat) se risquent à la violence et tentent de bloquer les évolutions pourtant inévitables de leurs entreprises confrontées à la concurrence mondiale, comme Air France ; les professions libérales qui clament vent débout leur hostilité aux réformes qu’on veut leur imposer qu’il s’agisse du Tiers payant pour les médecins ou de la réforme pénale pour les avocats ; les enseignants programment grèves et manifestations contre la réforme inepte du collège ; les agriculteurs crient leur désarroi contre les charges qui pèsent sur leur activité et les tuent, les classes moyennes grondent en sourdine contre les impôts qu’on leur assène pour alléger les tranches les plus basses à leur détriment, avec un sentiment croissant d’injustice… Et puis il y a ce sentiment général de laisser-aller au plus haut niveau, de manque d’autorité, d’absence de ligne politique claire qui ajoute à l’inquiétude du plus grand nombre. Jamais la France ne s’est sentie autant abandonnée et livrée à elle-même.

L’état impuissant.

Le refus de l’autorité est inhérent à la pensée de gauche. Autrefois, c’était les objecteurs de conscience, aujourd’hui c’est le laxisme généralisé. Les zones de non-droit se multiplient sans que l’Etat ne réagisse. L’exemple le plus parlant est celui de Notre Dame des Landes : des biologistes molestés, un véhicule de gendarmerie locale incendié, un camion égaré par mégarde sur le secteur pillé sans vergogne, et pourquoi se gêner puisque ces faits n’ont entrainé aucune arrestation.  Ces méfaits existent ailleurs, dès qu’un projet déplait à nos anarchos en goguette, adeptes du tourisme violent en Europe.  Ce sont les gens du voyage qui barrent une autoroute ou qui mettent à sac un village paisible, c’est l’abcès de Calais qu’on calme avec des emplâtres, et c’est la montée de l’Islam radical qu’on combat mollement dans l’hexagone. Et pour en rajouter, mettons au bout de cette liste les dysfonctionnements de la justice qui remet en liberté « par erreur » des présumés criminels, qui banalise la consommation du cannabis en la sanctionnant comme une infraction…

Une politique en échec total.

Aucune des mesures prises par le gouvernement de Hollande n’a atteint ses objectifs : en matière d’emplois, les contrats aidés, les contrats de génération (500 000 prévus, 50 000 mis en place), n’ont pas empêché la crue du chômage, et le nombre de sans-emplois de moins de 25 ans a crû de 100 000 depuis 2012. Les dispositifs patinent et contribuent à dégrader l’employabilité des personnes. Le « tout imposition », 58 milliards prélevés sur les ménages, n’a permis ni de réduire la dette, ni d’équilibrer le budget de l’Etat. Et l’on voit, comme l’an passé à la même époque, les mêmes titres dans la presse spécialisée sur «  les économies illusoires ». En fait nous avons un gouvernement qui fait du Tsipras sans le dire, en refusant les efforts et l’austérité qui les accompagnerait. Et cette phrase de Raymond Aron est vraiment d’actualité : « L’égalitarisme doctrinaire (leit-motiv de nos gouvernants) s’efforce vainement de contraindre la nature biologique et sociale et il ne parvient pas à l’égalité mais à la tyrannie », tant il est vrai que le mot « égalité » brandi à tout instant par nos ministres, de Belkacem à Sapin en passant par Touraine, sert de prétexte pour nous conduire tout droit à des dispositifs coercitifs qui limitent chaque fois un peu plus notre liberté de choix.

Un pays délabré.

Radicalisation, colère, incompréhension, sentiment d’abandon… La tentation est grande de mettre tous les politiques dans le même panier, de trouver des boucs émissaires comme « la faute à l’Europe », à la « mondialisation », comme si à l’heure d’internet nous pouvions vivre repliés sur nous-mêmes en totale autarcie. Les réforme engagées, ou sont ineptes comme le redécoupage des régions, ou de la poudre aux yeux comme celle du financement des retraites, ou encore génératrices de fracture sociétale comme le "mariage pour tous". L’échec du socialisme et ses mensonges permanents nous font courir un grave danger : celui de la tentation « Marine ». La seule « qu’on n’a pas essayé », disent de plus en plus les quidams habituellement discrets. Sauf qu’avec son programme, c’est un aller sans retour. Le cocktail explosif de ses promesses coûterait aux finances publiques plus de 120milliards d’euros (6% du PIB),  et notre déficit grimperait allégrement à 10% du PIB… Sans parler de toutes les mesures protectionnistes qui finiraient de tuer notre tissu industriel déjà à l’agonie. Son discours prospère aujourd’hui sur les deux séquelles du socialisme au pouvoir : l’inquiétude face à l’avenir qui concerne la ruralité et la désespérance  du monde ouvrier frappé de plein fouet par l’effondrement de notre tissu industriel. La gauche est bien la principale responsable de la montée du FN !

En 2012, la France sortait d’une crise majeure et commençait à se redresser. Elle avait commencé à se réformer. Depuis, elle a enclenché la marche arrière. La gauche au pouvoir nous a fait reculer dans tous les domaines. La France est en panne de croissance, elle n’est plus écoutée de ses partenaires et semble à la remorque de l’Allemagne. Le délitement est général. Qu’en sera-t-il au terme du quinquennat s’il faut attendre encore dix-huit mois le changement de majorité, puisqu’on sait que « pépère » en campagne ne changera plus rien !

 

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