HISTOIRE
Previous month:
mai 2015
Next month:
juillet 2015

LES SERIES DE L’ETE

 

Séries de l'été


Politique « light » pour gouvernement dépassé

Que peut bien faire un pouvoir lorsqu’il n’a plus de marges de manœuvre, pas beaucoup d’idées et encore moins de majorité pour voter ses projets de loi ? Il fait de la politique « light » : ça a le goût de la réforme, la couleur de la réforme, mais ce n’est pas de la réforme. Tout est dans la com’. Quelques exemples qui ne coûtent rien : engager des réformes pour après 2017, instaurer la retenue à la source sans réformer l’impôt sur le revenu, bricoler les rémunérations des fonctionnaires sans toucher à leur statut, se targuer de baisser la dépense publique alors qu’on en ralentit seulement la hausse, … Tout est à l’aune de cette insupportable légèreté. Mais la politique « light » a envahi tout l’espace gouvernemental. Elle abreuve les médias, nourrit les polémiques, occupe l’opposition, focalise l’attention de tous sur des sujets accessoires, et laisse la France faire du surplace.

Dans la même série, l’épisode du chômage.

Les mois se suivent et se ressemblent. Et chaque mois, l'absence de réaction et de mobilisation politique est exaspérante. Le nombre de chômeurs a encore augmenté en mai ce qui fait 629 000 chômeurs de plus depuis l'arrivée du Nimbus à l’Elysée. Un cauchemar sans fin : 5 717 900 chômeurs. Et sur l’agenda du Ministre du travail chômage : rien !  On ne dégaine même plus une rafale d’emplois aidés…

Une autre série à suivre : celle des erreurs impardonnables.

Conséquence de la suppression par ce « gouvernement de fonctionnaires » du jour de carence (premier jour non indemnisé en cas d'arrêt maladie), l'absentéisme des agents des collectivités locales a explosé. Qu’on se le dise : en 2014 il y a eu 54 arrêts de maladie en moyenne pour 100 employés, et  plus de 30% des fonctionnaires territoriaux ont été absents pour raisons de santé au moins une fois dans l'année. Il parait que le jour de carence était une mesure inutile, injustifiée et injuste !

Ne ratez pas la fin de la série grecque : « La moussaka a pris un coup de chaud »

Dans ce qui pourrait bien être le dernier épisode, Tsipras « joue au con » et fait un bras d’honneur à ses créanciers. On pourrait prendre pour du courage ce qui n’est que de l’aveuglement idéologique et la haine des créanciers, ces prédateurs qui vivent grassement sur le dos du peuple. Sauf que c’est avec notre argent que le bon peuple en question s’est sustenté à crédit depuis des décennies, espérant notre bonté sans fin et sans contreparties ! Quelle mascarade... On a l'impression que la Grèce fait des concessions alors que nous avons, une fois de plus, montré notre faiblesse européenne, une faiblesse que ne manqueront pas d'exploiter les partis anti-européens du reste de l'Europe. Exaspérant. C’est pas peu dire que d’affirmer que les Hellènes sont au bord du gouffre et leur Premier Ministre leur propose de faire un pas héroïque en avant !

« Ecoute, écoute », aurait dit Roger Nicolas, le chansonnier !

Suite aux révélations d'écoutes américaines, le pingouin a décidé de réagir. Conseil de défense d'urgence qui a débouché sur une décision majeure : il a appelé Obama au téléphone ! Celui-ci, terrorisé par le risque d'attaque française, a promis qu'il ne le ferait plus. Ouf ! On a échappé au pire, on a frôlé la guerre…

Vous avez le bonjour d’Uber, sur un air pop !

S’il y a bien un domaine où le gouvernement est largué, c’est bien celui-là ! J’ai d’abord cru que la grève des taxis avait pour motif d’obtenir la réintégration d'Agnés Saal à un poste de direction. Avant l'INA, celle-ci aurait dépensé 38 000 euros de taxis entre janvier 2013 et avril 2014 quand elle était à la direction du Centre Beaubourg. Elle y est restée 7 ans au total. Faites le calcul. On comprend la colère des taxis maintenant qu'elle est obligée de prendre le métro. Plus sérieusement, les taxis paient le prix d'années insupportables de services médiocres et de combats contre la concurrence. La réaction de l’Elysée laisse pantois : UberPop doit être dissous et déclaré « illégal ». Demain on va faire pareil avec Airbnb, le Bon Coin et bla-bla-car ? perdu d’avance ! Uber crée une vraie révolution mais ne peut pas totalement ignorer la réglementation du travail, c’est la-dessus qu’il faut travailler !

Enfin, une autre série, plus croustillante (on l’espère) pointe son nez.

DSK débarque sur Twitter. Avec ce message « Jack is back ». Et tout le monde cherche une explication à cette signature : Jack serait le surnom qu'il donnerait à son pénis, à moins qu’il s’agisse d’une référence à « Hit the road Jack » de Ray Charles. Mais ses conseils sur le problème grec, il peut se les garder pour lui.

 


BRUNO LANCE SA CAMPAGNE

Bruno retailleau 4 juillet

Message de Bruno Retailleau :

« Chers Amis,

Après les succès de la droite et du centre aux municipales, aux sénatoriales et aux départementales, une nouvelle bataille nous attend. Les 6 et 13 décembre prochains, les Français éliront leurs conseillers régionaux.

J’ai l’honneur d’avoir été désigné pour conduire les listes de la droite et du centre pour cette dernière échéance avant l’élection présidentielle. Notre Région Pays de La Loire sort affaiblie de 11 années de socialisme. Le temps de l’alternance est venu !

La campagne qui commence doit nous permettre d’aller à la rencontre des habitants de nos 5 départements pour les convaincre que le socialisme, qu’il soit à Paris ou à Nantes produit les mêmes effets et les mêmes désillusions.

Le défi qui attend la droite et le centre sera exigeant et cette campagne sera difficile. C’est pourquoi nous avons besoin de vous tous.

Avec Yannick Favennec et les autres têtes de liste départementales, je vous propose de nous retrouver avant l’été pour une journée conviviale et militante :

  SAMEDI 4 JUILLET    

Esplanade de la Mairie de Sainte Luce sur Loire

A partir de 12h00

pour un déjeuner champêtre

Je compte sur votre présence, n’hésitez pas à relayer cette invitation autour de vous et à venir en famille ! »

                                                                      BRUNO RETAILLEAU

Le temps fort : la présentation des têtes de liste départementales. 

 


ALAIN JUPPE EN ANJOU

 

Vous trouverez ci-dessous l'invitation pour assister à la réunion avec Alain JUPPE.

Personnellement, j'y assisterai et j'invite tous mes amis Républicains à faire de même. Au delà de l'intérêt que présente sa venue en Anjou, en tant que personnalité de premier plan de notre parti, je me rendrai à cette réunion parce que :

- "Les Républicains" sont aussi des démocrates qui doivent montrer l'exemple en donnant l'image de citoyens qui débattent sereinement de leur avenir. Alain Juppé est d'abord un ami qui vient à notre rencontre, 

- Nous avons voté massivement le principe de la "primaire" et la moindre des choses est d'accepter le pluralisme des candidatures,

- afin de choisir en connaissance de cause, il est nécessaire de s'informer et de dialoguer avec les candidats. J'irai donc écouter chacun de ceux qui viendront jusqu'à nous, dans notre département.

-  être présent est aussi une question de courtoisie à l'égard d'une personnalité éminente aux compétences reconnues et qui méritent d'être saluées. Pour autant, cela ne vaut pas soutien systématique.

j'espère que nous serons nombreux pour l'accueillir, même si nous ne perdons pas de vue que la prochaine échéance,ce sont les élections régionales.

 

Alain Juppé à Angers


LA COMEDIE A ASSEZ DURE !!

  Grexit

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a claqué la porte des négociations sur la dette de la Grèce. Les Européens continuent de rechercher un accord avec Athènes qui la contraigne à honorer ses engagements sans pour autant qu’elle quitte la zone euro. Mais le malaise général des places financières devient insupportable. Maintenant, il faut trancher !

Trop c’est trop !

Le FMI a décidé de se retirer de la table des négociations parce que cette histoire n'en finit pas. On avait déjà eu un ultimatum vendredi dernier suivi cette semaine de signaux d'accord imminent, et hier à nouveau la rupture des négociations. Les négociateurs du FMI et de l'Europe sont à bout de nerfs tant Tsipras et ses ministres jouent le blocage pour ne rien céder. Résultat: énième jour J, jeudi prochain avec la réunion des ministres des Finances de la zone et la volonté affichée d’Angela Merkel de parvenir à un accord. Mais un accord serait-il une meilleure nouvelle qu'un défaut de la dette ou un Grexit ? A court terme peut-être. A long terme, certainement non. La réalité c'est que la Grèce est en défaut, c’est-à-dire en faillite ! Elle a une dette colossale qu'elle sera incapable de rembourser. Les mois qui viennent d'être perdus en palabres ont accéléré l'effondrement des dépenses publiques et de la croissance. Si quelques milliards suffisaient encore pour colmater les brèches il y a 6 mois, aujourd'hui c'est 10 ou 20 milliards qui seront nécessaires. Et tout ça pour gagner quelques mois, gagner du temps pour perdre encore de l'argent. C'est ce qu'applaudissent les marchés à chaque rumeur sur un accord. Une folie !

Une situation devenue intenable.

Le Président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde (sans rapport avec Christine Lagarde, directrice du FMI), s’est prononcé pour une sortie de la Grèce de la zone euro. Il estime, à juste titre, que le programme d’Alexis Tsipras est incompatible avec une monnaie forte. L’économie grecque ne peut retrouver un minimum de compétitivité qu’avec une monnaie dévaluée, ce qui implique un retour au Drachme. Si les marchés applaudissent chaque fois qu’un accord se profile, c’est parce qu’ils veulent que les dirigeants de la zone euro maintiennent à n’importe quel prix le principe en vertu duquel l’euro protège toutes les économies situées dans la zone. Mais ce principe, en l’état, est inapplicable, sauf à jeter encore et encore des milliards dans le tonneau des Danaïdes.

Le Grexit devient inévitable.

Un « Grexit » entraînerait évidemment des perturbations, d’ailleurs de nature plus psychologique que financière, car la Grèce ne représente que 5 % du produit intérieur brut de l’Union européenne. Mais, après quelques turbulences, les marchés reviendraient vite à la raison et M. Tsipras pourrait appliquer le programme pour lequel son parti, Syriza, a été porté au pouvoir par les électeurs grecs qui nous décrivent à l’envie leurs souffrances économiques et sociales. Ils ne veulent pas comprendre que les ajustements de leurs salaires et de leurs retraites, l’ascension vertigineuse du chômage, corrigent des avantages factices qui leur ont été accordés grâce au trucage de leurs comptes pour obtenir l’adhésion de leur pays à la zone euro.

La Grèce victime de ses démagogues.

Cinq ans d’austérité, c’est trop long, mais est-ce injuste ? La Grèce à 300 milliards de dettes, soit 177 % de son produit intérieur brut. La générosité des européens a été immense. Cependant, elle a ses limites, car si nous continuions à prêter de l’argent aux Grecs, ils nous entraîneraient dans un désastre continental. À quoi il faut ajouter que M. Tsipras négocie à la Grecque, en présentant des concessions illusoires qui ne risquent pas de duper des négociateurs avertis par les mensonges de naguère. Le gouvernement, qui se classe lui-même à l’extrême gauche, s’est montré à ce jour incapable de procéder aux réformes indispensables telles que la fiscalité de l’Église orthodoxe, la création d’un cadastre pour l’impôt foncier, la répression de la fraude fiscale qui va des plus riches aux propriétaires de café ignorant la TVA. C’était pourtant un rôle que ses convictions lui assignaient.
La Grèce n’a donc pas d’autre choix que de pratiquer la dévaluation compétitive et, pour cela, elle doit retourner au Drachme, ce qui se traduira pas un nouvel appauvrissement de son peuple, mais lui permettra de retrouver des marges de manoeuvre dans la production et l’export.

Dans une Europe interdépendante, la déroute financière est contagieuse. Le sauvetage des Grecs ne saurait se traduire par l’affaiblissement et même la destruction de la zone euro. Nous avons beaucoup donné aux Grecs et nous l’avons fait au nom de la solidarité européenne. Il faut néanmoins avoir les pieds sur terre et, surtout, cesser de tergiverser. Ou bien les Grecs acceptent les conditions de leurs créanciers, qui se sont adoucies au long de la négociation, ou bien, au plus tard la semaine prochaine, nous leur signifions la rupture.

 


55 FAUBOURG SAINT-HONORE

 

Elysée naturiste

Ce pourrait être le titre d’un roman de Feydeau. Je vous en donne  l’intrigue en quelques mots. D’abord, il faut un personnage haut placé. Très haut placé même. Enfin à cette adresse-là, vous voyez bien de qui il peut s’agir. Ensuite un thème : ça ne sera pas le mariage, puisque le monsieur ne connait pas ce lien, mais il est question tout de même de problèmes conjugaux. Et puis on est dans le vaudeville, il est facile d’imaginer les rebondissements, les quiproquos, les portes qui claquent, les entrées côté cour, et celles côté jardin pour des rencontres imprévisibles …

Premier acte. Nuitamment notre homme se rend à scooter chez sa maîtresse. La légitime du moment croit que l’élu de son cœur est dans son bureau absorbé par ses multiples dossiers. Jusqu’au jour où un gazetier indiscret clame son infortune à la face du monde, photos à l’appui. Pourtant toutes les précautions avaient été prises et la discrétion de mise, y compris des services chargés de la sécurité du personnage. Mais la rumeur, cette chienne de mauvaise vie, avait eu raison de tout cet arsenal mis en oeuvre pour garantir le secret de la liaison. Sauf que notre roi de la goguette  oubliait de sortir avec son casque sur la tête au petit matin, sauf qu’il suffisait de suivre le garde du corps avec son sac de croissants chauds … Quel cirque !

Deuxième acte. Le drame ! La vérité ayant éclatée, l’apocalypse s’empara du domicile du couple. L’infortunée cocufiée piqua une crise de nerfs qui mit à rude épreuve, non seulement ceux de son concubin, mais aussi ceux de tout le personnel qu’il fallut appeler à la rescousse pour empêcher la femme trahie de commettre l’irréparable sur le mobilier et les multiples objets de valeur qui contribuaient à la décoration des lieux pour qu’ils tiennent leur rang (les lieux et le couple). Tentative de suicide, nécessité d’appeler le Samu … On imagine le tohu bohu au 55 ! La répudiation était inévitable.

Troisième acte. Où l’on apprend que la nouvelle conquête est une artiste de cinéma. Autrefois, on eût faibli pour une danseuse. Aujourd’hui, pour être à la page, il faut soulever (on dit aussi « sauter ») une starlette. Dans un premier temps pour ne pas tomber dans le ridicule, on fit mine de rompre la relation. Une feinte qui ne trompa personne. Un petit malin réussit à prendre une photo de l’intérieur du domicile des tourtereaux attablés dans le jardin, ce qu’un hebdomadaire dont on connait le choc des photos, s’empressa de mettre à la une. Nouveau rebondissement. La colère de la précédente n’en fut que plus violente et l’amertume encore plus forte. Tout cela se concrétisa dans un livre vengeur qui se vendit comme petits pains au congrès des marchands de rillettes. Comme quoi l’infortune n’empêche pas la fortune.

Dernier acte. Dénouement provisoire et inattendu : la visite d’amis espagnols est l’occasion de prendre la traditionnelle photo sur le perron de la maison. Et qui donc accompagne notre cocufieur pour la circonstance. L’actuelle maîtresse ? Que nenni. Tout le monde sait qu’elle vit dans la maison, mais ce n’est pas officiel, donc cela doit rester caché. Alors la précédente : y aurait-il eu réconciliation ? Tout est possible en ces temps badins. Non, pas plus ! Je vous le donne en mille : c’est le retour en grâce de « l’ex », qui plastronne à côté du père de ses enfants en majesté, j’allais évoquer une pose « royale ». Ce n’est pas vraiment une surprise, depuis le temps qu’elle ramait pour s’imposer à nouveau avec son air de dominatrice assumée. La question est : couche-t-il à nouveau avec elle ?  Voilà de quoi alimenter les rumeurs et donner du piment à la farce.

Mais dans quel monde vit-on !!!

 


CHOMAGE : Y A D’LA JOIE !

Sapin

 

Et 26 000 de plus ! C’est le nombre des chômeurs supplémentaires de catégorie A. 54 000 même si on compte les autres…

Et 100 000 de plus, c’est le nombre des contrats aidés que le gouvernement va débloquer en plus … Des faux emplois à prix d’or !

Une bien triste réalité.

Entre Sapin et Rebsamen c’est à qui trouvera la formule pour enjoliver une réalité bien triste. Manolito joue dans un autre registre : il a compris que ce sont les PME qui peuvent constituer la planche de salut pour l’emploi. Ce sont elles en effet qui en créent le plus, en temps normal. Alors, il va s’en occuper pour voir comment on peut les aider à embaucher. Il faut donc craindre le pire.

Relancer l'embauche dans les PME, il y a longtemps que cela aurait dû  être une priorité quand on a six millions de chômeurs et qu'on sait que seules les petites entreprises peuvent créer de l'emploi. Et surtout quand on sait qu'aujourd'hui près de neufs contrats sur 10 sont des CDD et pas des CDI. Du travail il y en a, mais il ne crée pas d’emplois. La recette est simple : il faut libérer l’emploi et pour libérer l'emploi, il faut libérer la croissance, et pour libérer la croissance, il faut libérer les entrepreneurs des interventions de politiques incompétents en matière de gestion d'entreprises. Or Manolito va consacrer deux jours à recevoir les partenaires sociaux pour relancer l'embauche dans les PME : ce chef de gouvernement dont aucun membre n'a l'expérience de la création ou de la gestion d'une PME, pense, qu'on peut tout décréter. On peut décréter la croissance : voyez comme ça marche,  on peut décréter l'emploi : voyez les résultats, on peut décréter la confiance : 77% de mécontents… Ce n’est pas par l'omniprésence et l'ingérence du gouvernement dans la sphère privée qu’on réglera le problème, ça se saurait !

Qu'on laisse vivre les entreprises !

Ce qu'un entrepreneur demande c'est que les politiques lui fichent la paix. Qu'ils le laissent travailler, tranquillement sans le harceler avec des contraintes sociales, des empilages juridiques, une inflation réglementaire, une débauche fiscale, des exigences environnementales et j'en passe. Ce qu'il demande c'est qu'on laisse vivre son entreprise, embaucher, débaucher, s'adapter, évoluer et peut-être fusionner ou disparaître. Car il en est de l’entreprise comme de la vie. Alors ce que va tenter de faire Manolito se traduira comme d’habitude par des coups d’épée dans l’eau, car on ne touchera à aucun des tabous que la gauche impose à l’économie. S’agit-il d’assouplir le contrat de travail ? Non ! S’agit-il de revenir sur l’impossible compte pénibilité ? Non ! S’agit-il de simplifier la vie des entreprises sans contreparties administratives comme les comptes personnels d’activités ou les commissions régionales … Aucun des verrous à l’embauche n’a sauté et surtout ne « va » sauter ! Et il veut s'attaquer à l'embauche dans les PME après trois ans d'asphyxie totale des entrepreneurs ! Il pense que c'est l'État qui peut régler les problèmes alors que c'est l'État qui les a créés.

Tout au plus fera-t-il ce qu'il fait depuis un an, c'est-à-dire tenter de défaire quelques-unes des mesures absurdes qui ont été prises pendant les deux premières années du quinquennat. Un pis-aller.

Rien de nouveau donc : à chaque fois que les gouvernants de gauche sont confrontés à un problème, ils lancent des consultations qui débouchent sur des commissions qui élaborent des plans qui débouchent sur des échecs. Dont ils ne tirent aucune leçon !!