HISTOIRE
VALLS ENTRE DANS LE « DUR »
OTAGES EN TOUT GENRE …

ON NE TIRE PAS SUR LE PIANISTE !

Nicolas-sarkozy-pianiste
 

Le "Directoire" peut déboucher sur un "Consulat".

L’UMP a réussi son opération « OVERLORD » avec le débarquement des 3 anciens Premiers ministres pour la diriger. Ils seront secondés dans leur tâche par Luc Chatel qui a accepté d’être Secrétaire Général, en faisant l’unanimité du Bureau Politique sur son nom. Le plus dur reste à faire : organiser le congrès et l’élection d’un nouveau président dans la transparence et l’égalité des chances. Ce sera une étape décisive pour la reconstruction du parti sur des bases assainies. Mais il importe que le "Directoire" ne dérive pas en "Consulat", si l'autorité d'un prenait le pas sur les deux autres. Ce serait désastreux. On espère donc que les trois autorités se sont mises d'accord sur leur manière de procéder.

Nul doute qu’il n’y ait pléthore de candidats.

Tant mieux. Encore faudrait-il que chacun s’attache à ne pas transformer l’épreuve en « Règlements de comptes à OK Corral ». Les militants attendent une compétition digne et surtout pas une bataille de chiffonniers. Car le travail à mener est considérable. Il s’agit d’abord de remettre de l’ordre dans une gestion financière catastrophique qui se traduit par un passif de quelques dizaines de millions d’euros, ensuite de faire face aux poursuites judiciaires que l’affaire Bygmalion ne va pas manquer d’entraîner, enfin de rassurer les militants indignés par des pertes qu’ils ont en partie compensées en puisant dans leur poche. Le nouvel encadrement du parti est rassurant dans la mesure où il réunit des hommes insoupçonnables, mais il ne met pas un terme aux divisions ou aux conflits personnels.

Et surtout, chacun serait bienvenu d’éviter de tirer sur le pianiste.

En l’occurrence sur Nicolas Sarkozy.  Surtout si, comme le bon sens le commanderait, il n’est pas candidat. Pour le moment, il semble affaibli : avec la démission de Jean-François Copé et les incertitudes sur le financement de sa campagne de 2012 liées à l’affaire Bygmalion, notre ex-président est beaucoup moins bien placé qu’il y a encore quelques semaines. Sa cote de popularité a commencé à baisser tandis que s’élève celle d’Alain Juppé. Son autorité sur le parti parait beaucoup moins ferme aujourd’hui. Comme le pouvoir  s’ingéniera à remuer les diverses affaires auxquelles son nom est associé, celles-ci jalonneront son parcours politique d’ici à 2017 avec des effets négatifs qu’il n’est pas difficile d’imaginer.  

Aussi serait-il heureux que sa famille le protège ou le ménage.

D’abord parce que l’ancien président n’a jamais démérité, même dans sa défaite. N’oublions jamais que son quinquennat n’a été qu’une suite d’épreuves imposées de l’extérieur, auxquelles se sont ajoutés des campagnes médiatiques ignobles et un acharnement de la gauche que même ce que subit Hollande aujourd’hui  est de l’eau de rose en comparaison.

Ensuite parce que Nicolas Sarkozy, par sa stature et son expérience n’est pas le plus mal placé pour envisager de reconquérir l’Elysée. Sa parole reste forte. Les affaires qu’on lui colle sur le dos pour tenter de l’affaiblir se dissolvent au fur et à mesure que les instructions avancent, faute de faits établis. Ce sera à lui d’exprimer le moment venu ce qu’il souhaite faire. Et il sera incontournable, chacun le sait bien.

L’urgent, c’est de restaurer l’image de l’UMP.

C’est pourquoi, si l’on veut que l’UMP reste forte et attirante pour tous nos amis de la droite et du centre, il vaut mieux éviter les paroles désobligeantes à son égard. Additionnons les arguments pour gagner ensemble plutôt que les soustractions qui font fuir les adhérents et les électeurs, et nous font perdre au bout du compte. Mettons plutôt l’accent sur la nécessaire reprise en main du parti et sur le travail à faire en direction de militants perplexes, déboussolés ou exaspérés. Il est évident que la réunion du bureau politique ne constitue qu’une toute petite première étape dans un périple ardu et semé d’obstacles. Il sera temps, après, d’envisager l’étape suivante qui est celle de l’élection présidentielle. Inutile de mettre la charrue avant les bœufs.

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