HISTOIRE
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Revolution-francaise

Triste week-end pour notre pays.

L’anniversaire de la mort du Général De Gaulle a donné lieu à des récupérations politiques déplacées bien politiciennes à quelques mois des municipales. Il n’est pas  fortuit que la ville de Paris se soit fait représenter par Mme Hidalgo et que M. Philipot, même à titre personnel, soit venu, pour la deuxième année consécutive s’incliner sur la tombe de l’homme du 18 juin. Que le vice-président du FN fasse ce déplacement ne manque pas de sel. De quoi se retourner dans sa tombe. Même si le grand homme est entré dans l’histoire au point que tout le monde se réfère à lui, il est des bornes franchies aujourd’hui qui dépassent l’entendement.

Les cérémonies du 11 novembre ont été entachées de manifestations présentées comme incongrues, alors qu’elles se sont produites après le temps de recueillement,  et prestement attribuées à l’extrême droite. Comme lors de la manif pour tous, la répression a été hors de proportion et témoigne de la nervosité d’un pouvoir aux abois. C’est bien dommage que la journée de commémoration des morts de la grande guerre ne soit pas sereine. Il faut que le pays soit dans un bien triste état pour que la colère s’exprime même ce jour-là.

« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie/ Ont droit qu’à leurs pieds la foule vienne et prie » écrivait Victor Hugo. La France a laissé 1 400 000 de ses enfants sur les champs de bataille, sans parler des centaines de milliers de mutilés, de blessés, de gazés, ce qui marqua à jamais toutes les générations depuis. Un siècle après, leur sacrifice doit être rappelé. Il doit nous amener à réfléchir sur la nécessité de faire bloc face aux difficultés, quand la France va mal. Encore faut-il discerner clairement les raisons qui permettraient de réaliser l’unité nationale. Pour que la raison l’emporte sur les passions, il faudrait que l’intérêt général l’emporte sur les calculs politiciens et les manœuvres partisanes.

La gauche est incapable de mettre fin au désastre.

La jacquerie fiscale qui vient de se déclarer en Bretagne et gagne peu à peu d’autres régions, entraîne la France vers le désastre. Le pouvoir en place se trouve démunit pour l’enrayer, n’ayant plus aucun crédit, plus aucune autorité, plus aucune marge de manœuvre ni avec ce qui lui sert de majorité, ni avec les caisses de l’Etat qui se vident plus vite qu’elles se remplissent. Cette incurie conduit au gouffre, et les discours grandiloquents sur la République et sur la « France » prêchent dans le désert ou sous les huées.

Le temps presse maintenant. L’agitation ajoutée à la situation économique et financière ne va pas manquer d’inquiéter les marchés. Notre pays vit sous la menace permanente du couperet des taux d’intérêt de sa dette. Une initiative politique majeure s’impose. Faire le dos rond, comme c’est le cas actuellement n’est pas une réponse à la hauteur. Parier sur l’immobilisme c’est le choix de la paresse et de l’incapacité à prendre des décisions. Il n’y a que Moscovici pour voir un cap et une stratégie : discours de commande qui ne touche pas terre ! Un remaniement ministériel ou un changement de premier ministre serait un coup d’épée dans l’eau. Ceux qui prêchent « l’union sacrée » pour en sortir sont de doux rêveurs. Elle est impossible tant il parait impossible que la gauche dépasse son sectarisme, tant les solutions pour redresser le pays sont aux antipodes de la politique menée par le gouvernement socialiste.

Il faut préparer le rassemblement.

Alain Juppé a bien raison de pardonner à François Bayrou. Même si nous n’oublions rien. C’est de la France qu’il s’agit. Il faut s’attendre malheureusement au pire et donc s’y préparer. Il faut très vite être en mesure de réaliser le plus large rassemblement de la droite et du centre pour offrir l’alternative économique et politique dont nous avons besoin. Surtout si nous voulons éviter le chaos des extrêmes. Seul le rassemblement peut redonner confiance aux Français et remettre le pays sur le bon chemin. Le destin du pays oblige. Il oblige aux réconciliations entre les personnes, quelles que fussent leurs ambitions, il oblige aux rapprochements entre formations politiques voisines mues par les mêmes valeurs, il oblige au dépassement par l’accueil de toutes les bonnes volontés. 

La majorité actuelle est disqualifiée pour le réaliser. Elle est déchirée par trop de querelles, elle diverge sur tout et par-dessus tout, sa vision politique et économique est totalement inadaptée à la situation nationale et internationale.

Il faut qu’elle laisse la place.

Voilà ce que je retiens de ce 11 novembre tourmenté.

 

Commentaires

Richard VIAU

C'est fait 12 novembre 2013, la gauche a enrayé la chute de Super Mr Hollande en abrogeant le jour de carence des fonctionnaires. Elle vient par cette action, d'acheter les voix des quelques derniers 21% de gens qui font encore confiance au président.
je dis bien acheter car le jour de maladie sera payé par les contribuables.

Socialistes continuez ainsi, la sanction est proche, les bonnets rouges vont se rappeler à votre bon souvenir

jb 124

on pourrait rapprocher les performances de l'équipe nationale de foot-ball qui va de désillusion en désillusion, alors que les joueurs qui la composent sont sous qualifiés pour le niveau international.
En politique c'est la même chose le capitaine est sous qualifiè et les titulaires des postes importants sont dépassés !$ou ne connaissent rien dans la conduite de l'état en période de turbulence...

Ainsi nous sommes déclassés en seconde zone. Il faut assumer notre petit niveau et les mauvaises notes. Bonne leçon pour l'électeur français qui doit savoir qu'il vote pour une longue durée, sans session de rattrapage! Maintenant il faut faire avec ou même sans c'est d'ailleurs à peu près la même chose.

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