HISTOIRE
SI VOUS ECOUTEZ LE PINGOUIN LE 14 JUILLET…
LA REPRISE DE DIAFOIRUS

SANS CONTESTATION, JE SUIS UN GARCON !

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Né XY, et cinquième et dernier de la fratrie, j’aurais pu être XX. Tout du moins c’est ce qu’espéraient ma grande sœur et ma mère, vu qu’il y avait déjà trois garçons. Je vous parle d’une époque où l’on ne connaissait le sexe qu’à la naissance. Je me vis attribuer Daniel comme prénom, choisi par ma sœur, probablement en hommage à la star d’alors, Danielle Darieux. Et je dois dire qu’elle a dû bien jouer à la poupée avec moi, à voir sur les photos de l’époque, les jolies bouclettes blondes et le rouleau sur le dessus de la tête, dont j’ai longtemps été affublé ; d’ailleurs les personnes non averties me prenaient pour une fille. J’étais aussi, parait-il, très mignon. En suivant les préceptes de Mme Belkacem et de la théorie du genre, j’aurais normalement dû virer homo.

En fait j’ai vécu mon enfance et mon adolescence dans un univers au matriarcat affirmé et assumé, avec une mère de caractère. En matière de stéréotypes sociaux, j’ai été servi. Certains penseurs d’aujourd’hui me considéreront donc comme « aliéné » par mon éducation. Je pense au contraire que c'est comme ça que je me suis "construit". La vie et l’évolution des mœurs ont fait ensuite que je me suis adapté à l’environnement social, et ne croit pas être totalement décalé par rapport à l’environnement actuel entre homme et femme dans un foyer. Enfin, n’exagérons rien : autant que possible.

Mais je refuse d’être un être débarrassé de mes oripeaux sociaux, ceux dont je me suis affublé petit à petit, même s’ils ont été, comme on dit « socialement induits ». Je refuse d’être un individu dégriffé, transparent, sans caractéristiques humaines et sociales, et particulièrement celles qui touchent à mon sexe : né avec « pompe et sacoches ». Il n’est pas question pour moi de nier ce que la biologie a fait de moi et que je n’ai pas choisi, parce que je n’y peux rien. Je suis né mâle. Et comme tel, j’ai toujours été attiré par les filles, pour jouer au papa et à la maman, ensuite pour jouer au docteur, puis pour flirter. Le parcours d’un garçon ordinaire né d’un embryon XY, avec un cerveau titillé par la testostérone, cette hormone du mâle qui a alimenté mes jeux guerriers, et plus tard concouru au développement de ma pilosité et de ma libido.

Je n’ai pas de regrets quant au fait de ne pas avoir vu pousser ma poitrine. Je préfère admirer celles du sexe opposé. Le point de vue extérieur me semble meilleur à tous égards. Et tant pis aussi, si faute d’oestrogènes et de progestérone, mon comportement manque de grâce et mes formes d’harmonie. Inutile de se poser la question de savoir pourquoi un cul féminin est généralement plus beau qu’un cul masculin : c’est comme ça, et vous me direz que c’est un point de vue d’homme. Tout est là ! Le monde dans lequel je suis né,  j’ai vécu et évolué, m’a déterminé et défini tel que je suis. Vouloir me séparer de ce monde, c’est vouloir m’empêcher d’exister comme un humain.

Le projet de réduire à tout prix l’homme à la femme et vice-versa, au-delà du constat biologique, n’a aucune justification à mes yeux. Les généticiens, les endocrinologues nous l’expliquent très bien : le cerveau vit sous influence hormonale liée au sexe. Cela n’empêche pas de plaider pour l’égalité et l’égalité ne doit pas faire disparaître l’altérité.

Que voulez-vous, la biologie est têtue, et n’en déplaise aux théoriciens du genre qui voudraient gommer toutes distinctions entre les deux sexes, les hommes et les femmes présentent des similitudes structurelles mais aussi des différences irréductibles. Les avancées en génétique, en imagerie et en hormonologie démontrent que les comportements masculins/féminins ont des caractéristiques spécifiques non façonnées uniquement par des stéréotypes d’ordre social.

La part de l’inné et de l’acquis : vieux débat. Mais avec la théorie du genre, vieille lune née dans les années trente en Californie et qui atterrit maintenant chez nous, on touche le fond de la cocasserie, pour rester poli. Foin de cette pseudo-révolution culturelle qui voudrait faire émerger un être nouveau, libre de tout choix, livré en kit à monter soi-même, ni garçon, ni fille –je choisirai plus tard-, en dehors de toute réalité dans une vision idéologique de l’humain. L’être humain, ce n’est pas une idée, c’est de la chair, des os et … de la chimie ! Et le fait que la nature produise parfois des variations qui expliquent par exemple l'homosexualité ne change rien au problème.

On va me traiter de « réac », c’est sûr. J’assume. Quand un pouvoir veut imposer à un peuple des âneries avérées, il ne faut pas se contenter de résister. Il faut se révolter !

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