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A QUOI SERT L’UMP ?

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Pour l’instant, à pas grand-chose. C'est le constat que fait l'ancien secrétaire départemental que je suis. Ce n’est pourtant pas le nombre de cadres qui manquent. Mais tout se passe comme si notre grand parti souffrait d’une « grippe… intestinale ». D’un grippage serait le mot plus juste. Laurent Wauquiez se plaint à juste raison que l’opposition n’est pas audible. Ce ne sont pourtant pas les prises de paroles qui manquent : de lui-même à Nathalie Pécresse, sur la sécurité, en passant par Xavier Bertrand et la retraite à 62 ans, ou François Fillon avec son réquisitoire sur la récession, NKM et ses tweets percutants, Bruno Le Maire et son désir d’aggiornamento, Nadine Morano en défenseure intransigeante de Nicolas Sarkozy et évidemment Jean-François Copé et son big-bang (dont on ne connait guère le contenu)… Cela fait à la fois beaucoup et peu, parce que le message que l’on attend n’est pas là. Avec une direction collégiale, on pourrait au moins espérer un discours commun.

A défaut de parler d’une seule voix, l’UMP, pour se faire entendre, devrait marteler un même message en toutes circonstances, s’appuyant sur un argumentaire commun. Cela jusqu’au printemps 2016. Tout le monde y gagnera. Chacun aura ensuite le temps de se différencier s’il le souhaite.

Est-ce trop demander ?

Puis-je me permettre de proposer quelques idées simples, faisant la synthèse des propos des uns et des autres ?

Attaquer la gauche sur ses résultats.

Il n’est pas trop tôt. Il faut le faire en permanence. Argumentaire en trois points :

Balayer l’argument du bilan laissé par Sarkozy. C’est le « paravent des incapables ». Il n’est pas recevable de la part de ceux qui ont nié toutes les crises depuis 2008 et qui ont freiné les politiques de réformes visant à assainir le budget ou à soutenir l’activité. Rappelons-nous celle des retraites…

Toutes les décisions prises depuis mai 2012 ont contribué à aggraver la situation de la France et la condition des Français dans tous les domaines : baisse du pouvoir d’achat par le matraquage fiscal des classes moyennes et la suppression des heures supplémentaires, chômage (plus de 1000 inscriptions/jour) avec l’augmentation des charges des entreprises et la taxation abusive du capital, insécurité avec explosion des délits et des crimes, incapacité à tenir les objectifs fixés avec nos partenaires européens, crise morale en imposant des lois sociétales qui divisent profondément les Français….

Ce n’est pas en tournant le dos à l’Europe et au monde qu’on s’en sortira. L’échec de la gauche alimente le désespoir et le populisme, quand ce n’est pas la violence.

La question n’est pas de savoir dans quel état les socialistes et leurs alliés ont trouvé la France mais plutôt l’état dans lequel ils vont la laisser !!

Proposer les principaux remèdes qu’il faudrait administrer.

En attendant un projet qui permettra d’entrer dans le détail et dont le moment n’est pas encore venu de parler. Argumentaire en six points :

Créer immédiatement un choc de compétitivité de 50 milliards d’euros en augmentant la TVA de 3 points (à 23%) et la CSG de 2 points, afin de baisser les charges des entreprises et de favoriser les investissements créateurs de richesses et d’emplois. Il y a peu d’impact à en attendre sur la hausse des prix.

Défiscaliser immédiatement l’épargne d’investissement à caractère entrepreneuriale et actionnariale.

Renforcer la flexibilité et rendre facultatives les 35H pour les ETI et PME, en permettant la négociation par entreprise, afin de fluidifier le marché du travail. En compensation augmenter les garanties sur le parcours professionnel par la mobilisation des fonds de la formation professionnelle.

Relancer la convergence fiscale franco-allemande pour les entreprises et relancer les deux économies en finissant de grands projets communs (exemple TGV Paris-Bonn) à dimension paneuropéenne.

Remettre en ordre nos finances publiques en les remettant dans l’axe des exigences communautaires : instaurer la retraite à 62 ans dès 2015 en attendant des mesures plus approfondies, réformer les indemnités chômages (plafonnement, durée plus courte), diminuer les dépenses publiques en reprenant la politique du 1 sur 2 pour les fonctionnaires, la RGPP et la réforme administrative du pays (simplification, moins d’échelons).

Rétablir une politique de sécurité sur tout le territoire, qui puisse s’appuyer sur une justice ferme. Tout en tenant un discours clair sur les valeurs de la République, sur l’intégration et sur l’immigration clandestine.

 

Voilà de quoi contenter tous nos ténors. Je suis certain que notre électorat y serait sensible. Cela n’empêchera pas chacun de travailler en coulisse avec son « club » pour continuer à nourrir son ambition personnelle dont l’exposition sur le devant de la scène n’est pas à l’ordre du jour.

A ce prix-là, l’opposition marquera des points. Sinon, craignons que nos électeurs se détournent des urnes ou pire, craignons qu’ils votent « populiste »…

 

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