HISTOIRE
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ARCHIBALD SE MARRE

 

Haddock se marre bis

Incroyables écolos : Un pied au gouvernement et les deux pieds dans la gadoue de ND des Landes. Les manifestants piétinent allégrement le droit, sont organisés comme des commandos, et affrontent les forces de l’ordre avec une rare violence, mais si celles-ci répliquent, elles font forcément de la provocation. Traditionnelle inversion des rôles relayée par les gauchos de service Mamère et Bové. Comique : les matraques de gauche font aussi des bosses. Sont-elles plus justes ?

Solution évidente : pour régler le problème de l’Ayraultport, la meilleure solution c’est encore de créer… une commission. On n’y aurait pas pensé. Ayrault est un orfèvre en la matière.

Délinquance : Selon l’ONDRP (observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), la dernière enquête conduite auprès des victimes, la proportion de personnes déclarant avoir subi des violences physiques entre 2007 et 2011 n’a cessé de diminuer et ce, de manière « significative », disent les criminologues. Une tendance soulignée par les bilans officiels du Ministère de l’Intérieur qui se trouve ainsi corroborée. On aimerait être certain que  cette tendance ne se soit pas inversée depuis six mois.

Délinquance (suite) : notre pays est confronté à une vague de violences criminelles inédite. La Corse est en tête du palmarès des assassinats et des meurtres, suivie par Marseille, mais pas seulement. On a l’impression que le relâchement voulu par la nouvelle garde des sceaux a été interprété comme de l’impunité par les malfrats. On tue désormais pour quelques euros. A tel point que notre Manuel Valls est devenu « le ministre des Condoléances » et passe son temps dans les transports à courir d’un crime au suivant.

Nuance : Il y a Bettencourt et Bétancourt. On est stupéfait de voir que le compte-rendu d’audition de Nicolas Sarkozy à peine rédigé fasse dès le lendemain les choux gras de la presse. Comment un juge d’instruction réputé « strict » a pu se faire subtiliser les précieux feuillets. Et comment a-t-il pu confondre la riche famille de Neuilly et celle d’Ingrid alors prise en otage en Colombie. Aveuglement d’une instruction à charge ?

Beaune : La célèbre vente était présidée par Carla Bruni Sarkozy. La pièce du « président » a été adjugée à 270 000 €. Pour faire monter les enchères, l’ancienne première dame a payé de sa personne : « à 250 000, je viens livrer, à 270 000, je viens avec mon mari ». Comme quoi Nicolas vaut encore quelque chose.

Divisé : Il n’y a pas que l’UMP qui est divisée. Le PS s’est mis en ordre de marche, mais l’aile gauche a été éliminée du secrétariat national, au grand dam de Maurel qui avait présenté une motion alternative à Toulouse (28% des voix tout de même). Au moment où le gouvernement doit affronter les Verts à ND des Landes, et les communistes au Sénat, ce choix d’écarter les « trublions » de Hamon est vécu comme l’amorce d’une trahison et d’un recentrage.

Pauvreté : Si le mariage homo commence à poser problème, au point que l’Intérieur a considérablement minoré les nombre des participants aux manif' dans des proportions inhabituelles, la vérité que fait apparaître la publication des statistiques sur la pauvreté, c’est que le divorce pose un problème encore plus grave. La paupérisation touche en premier lieu les femmes des familles « monoparentales ».

Travailler plus : voilà qui devrait faire réfléchir notre Sapin de ministre à l’occasion de Noel. La moitié des Français* sont disposés à travailler plus et consentiraient même une baisse de salaire pendant un an si leur emploi était menacé. On est loin des positions de la CGT. Un constat utile pour les négociations en cours sur la flexibilité du marché du travail et pour la réflexion sur la durée du travail et les 35H. (* 53% seraient prêts à travailler 39H/semaine pendant un an sans augmentation de salaire)

JR : le héros de Dallas est mort. On pourrait peut-être proposer le rôle à Fillon ? Pour les coups tordus il a l’air de s’y connaître…

Con-ciliation : Alain Juppé a eu raison de se retirer rapidement du guêpier. La rencontre qu’il avait souhaitée avec les deux protagonistes de l’élection était en train de tourner  rapidement à ce qu’on pourrait appeler un « dîner de cons ». Et si on faisait une commission, à la mode hollandaise ?

Validation : les organes statuaires légitimes ont abouti à la désignation de Jean-François Copé comme vainqueur de l’élection. Procès-verbal des délibérations à l’appui, validé par la signature de membres ayant soutenu Fillon. Dont acte. L’UMP n’est pas une auberge espagnole.

Stupide… et illisible. Le dernier rebondissement provoqué par Fillon de créer « un groupe dans le groupe », qui consiste à rester dedans tout en étant dehors et qu’il a le culot d’appeler « rassemblement » pour couvrir une scission. Un chantage bien médiocre à la réalisation de nouvelles élections, en instrumentalisant la parole de Nicolas Sarkozy. Il prend les accents du Général De Gaulle, mais ce n’est peut-être qu’un général Boulanger.

Excédé : on dit que Sarkozy serait excédé par ce qui se passe. Nous aussi !

 

                                   Mille sabords !

 


JE NE VEUX PAS SAVOIR

 

« Suicide en direct », « l’UMP chancelante », « la mort de l’UMP »…. La presse n’y va pas de main morte. Tous les médias jouent l’implosion du parti. Ce n’est pas fait, mais le mélodrame qui sévit depuis dimanche dernier l’a conduit au bord du gouffre et l’échec de la tentative de médiation d’Alain Juppé, marquée par le bon sens et l’esprit de responsabilité, n’est pas bon signe.

Comme beaucoup d’adhérents de la « base », je ne veux pas savoir qui a tort ou raison.  Qui sont les méchants et qui sont les bons. Je ne vois que des apprentis sorciers, aveuglés par leur ambition, en train de régler des comptes dont on ignore les tenants et les aboutissants. Ce n’est pas supportable. Ce n’est pas digne.

J’ai envie de crier ma colère contre ces irresponsables qui sont allés de micros en plateaux pour dire « leur vérité » oubliant toutes les belles promesses de rassemblement et de retrouvailles, jetant en pâture au pays tout entier une image de l’UMP que je ne reconnais pas, oubliant le fond, c’est-à-dire les idées, qui se ressemblent tellement de part et d’autre que jusqu’au dernier moment j’ai hésité dans mon vote.

Je refuse d’être pris en otage. Les messages de compassion de l’un et de l’autre, qui atterrissent dans ma boite mel, disant comprendre la souffrance des braves gens qui ont mouillé leur chemise sur le terrain des campagnes électorales, m’apparaissent comme des larmes de crocodiles versées pour la parade. Je ne leur demande rien. Je ne veux pas de cette fausse compassion. Elle sent le faisandé. Ce que je veux, c’est l’union et la réconciliation. S’ils n’en sont pas capables, alors qu’on ne compte plus sur moi.

Car ils ont réussi à transformer une belle performance électorale en sinistre mascarade. La suite nous montrera probablement que les « irrégularités » sont des peccadilles au regard de la forte mobilisation des adhérents et du nombre de voix.  

Car ils sont en train de briser le meilleur outil de reconquête électorale qui est le parti rassemblant toutes les sensibilités de la droite moderne comme en témoigne le vote sur les motions.

Car ils ont brisé net un élan qui trouve sa source dans l’intense mobilisation du printemps, dans les errements du pouvoir socialiste et dans l’exaspération qui en résulte.

Car Ils ont tué net l’espoir que représentait pour eux l’UMP comme grand parti d’opposition.

Ils ne mesurent pas la honte que j'ai ressentie mais ils le paieront un jour.

Il sont disqualifiés.

 

 


ARCHIBALD SE DECHAINE

 

Archibald en colère

Triple A : il faut l’attribuer à Mosco comme Amnésie, Affabulation et Aveuglement. Les attendus de l’agence Moody’s démentent les accusations du Ministre. Elle sanctionne l’insuffisance de l’effort du « pacte de compétitivité », la rigidité du marché du travail et les perspectives jugées trop optimistes du gouvernement quant à la croissance et à la réduction du déficit. Autrement : réformes insuffisantes ! Il est quand même gonflé de parler des « errements » de la gestion précédente.

Flanby-la-polka : un pas en avant, deux pas en arrière. L’hypo-président nous fait un remake de ses hésitations sur le mariage homo, sur l’application de la réforme des rythmes scolaires, … De moins en moins crédible.

Harcèlement : antisarkozysme pas mort. L’ancien président est victime d’un acharnement judiciaire. Affaire Bettencourt, sondages,… Dès fois qu’il reviendrait !

Qui l’UDI ? Le parti boorlesque attire les jeunes et vient de faire une recrue de choix : Pierre Méhaignerie. Voilà du lourd et du renouvelé !

Faux rebond : le petit plus calculé par l’Insee pour le 3ème trimestre (+ 0,2%) pourrait bien n’être qu’une « fleur » statistique concédée au gouvernement, puisqu’elle reste dans les limites du calcul dont le chiffre annoncé serait la fourchette haute. La réalité c’est que l’économie française est toujours à l’arrêt comme en font foi les prévisions sérieuses de la banque de France.

Rassemblement : curieusement le mot a disparu du vocabulaire de François Fillon depuis que les résultats ne lui sont pas favorables. On dirait qu’il fait tout pour briser le parti, en utilisant les procédés les plus contestables, comme le recours systématique aux médias pour mener sa contestation. S’il envoie Copé en enfer, il y descendra avec lui.

Diabolisation : sondages à l’appui, on a l’impression que tout a été fait par le parti du « politiquement correct » pour tenter de décrédibiliser Jean-François Copé. Seulement voilà, on a sous-estimé son aura auprès des militants qui ont apprécié son action pendant les deux campagnes électorales du printemps. La moitié des suffrages, pour Copé, c’est une belle victoire. Pour « Fillon-le-présidentiable » c’est un camouflet et une défaite, même s’il l’emporte avec 20 voix de plus.

Diabolisation (bis) : ceux qui prétendent à reprendre une grande ville à la gauche au printemps 2014 seraient bien inspirés d’aller voir à Meaux comment Copé a fait, et comment il s’y est pris pour contenir le FN à moins de 10% …

Fraudes : dans l’organisation du scrutin, il y a eu des « irrégularités ». C’est inévitable quand on organise ce genre de consultation et qu’on refuse le vote électronique. Mais comment y a-t-il pu y avoir des fraudes alors que tous les bureaux de vote étaient obligatoirement tenus à égalité par les représentants des deux candidats et que les procurations devaient être accompagnées de la photocopie de la carte d’identité du mandant ? Impossible donc ! D’ailleurs il ressort qu’elles ont été limitées et marginales par rapport aux 180 000 votants. Mais personne n’aurait imaginé que chaque voix compterait à une près.

Fracture morale : quand Fillon évoque la « fracture morale » de l’UMP, de quoi parle-t-il ? S’il s’agit du vote Copé et de sa ligne jugée trop « droitière », il agresse la moitié des adhérents du parti qui se sont prononcés pour le maire de Meaux. Caricatural et pas très habile.

Partition : si une centaine de députés font « partition », l’UMP sera en grande difficulté financière rapidement. Personne ne peut imaginer que ce soit le but visé de Fillon. Mais peut-on faire confiance à quelqu’un qui annonce une chose un jour (« je ne ferai pas de recours ») et fait le contraire le lendemain ? Et que penser du trio qui a avalisé les résultats et piétine ses signatures deux jours après !!! Bien médiocre tout ça.

Feuilleton (suite) : après les menaces de Fillon d’hier, Copé saisit lui-même la commission des recours. Il accepte la médiation d’Alain Juppé … et de publier les résultats qui apparaitront. Cette bonne volonté suffira-t-elle ? A suivre… encore faudrait-il qu’on arrête la guéguerre des seconds couteaux !

La base en colère : la base commence à se fâcher ! La bonne idée des jeunes c’est d’organiser une manif’ des adhérents devant le siège pour exiger qu’on se parle en haut. Et la base, elle en a plus que ras-le-bol de ces pantalonades à répétition !    

Imprécateur : « La crise à l’UMP, symptôme de la décomposition de la vie politique ». Les commentaires de Bayrou(th) me font penser à Philippulus, le prophète de « l’Etoile Mystérieuse » annonçant la fin du monde… c’est vrai qu’avec le Modem, il a un bon exemple de décomposition. Il parle en connaisseur.

 

                                                                                                    Tonnerre de Brest !

 


MARIAGE HOMOSEXUEL : LE PROBLEME, C’EST LA FILIATION.

   Mariage homo

N’y a-t-il rien de plus pressé, vraiment, que le mariage homosexuel et l’adoption qui va avec, au moment où le chômage explose, l’économie s’effondre, la violence se déchaîne… ? D’autant plus qu’il n’est pas sûr que les Français soient prêts à cette révolution juridique autant que le laissent penser les sondages. Encore que ces derniers évoluassent rapidement, marquant l’évolution rapide de l’opinion publique au fur et à mesure que les conséquences d’une telle loi se découvrent à elle.

On touche à une institution millénaire.

Avec ce projet, nous nous apprêtons à toucher à une institution millénaire. Le mariage a toujours été l’union d’un homme et d’une femme pour fonder un foyer et avoir des enfants. Il touche au cœur de la civilisation construite anthropologiquement sur l’union de personnes de sexe différent. La différence sexuelle comme moteur de la vie, recèle encore bien des mystères, apparaît bien avant l’homme, dès les premiers organismes complexes, il y a plus d’un milliard d’années. Et dès l’origine, les sociétés humaines ont éprouvé le besoin de régler la sexualité et la procréation sur la base d’une différence reconnue entre l’homme et la femme, donnée universelle s’il en est. On objectera que l’homosexualité existe, elle aussi, depuis longtemps, mais l’idée d’un mariage entre personnes de même sexe est a contrario, absente de l’histoire, sauf pour en faire la parodie. Alors, il faut bien considérer que le mariage entre personne du même sexe constitue un bouleversement de première grandeur.

Le mariage homosexuel introduit le « droit à l’enfant ».

Le mariage unisexe remet en cause cet ordre ancestral. Si ce n’est pas un argument en soi -tout peut avoir une fin- il ouvre néanmoins la porte à d’autres remises en cause qui devraient inciter le législateur à la plus grande prudence. La principale touche au « droit à l’enfant » que la filiation par l’adoption et l’éventuel recours à la procréation médicalement assistée instituerait, ce qui veut dire qu’on modifie la base de l’état civil, et évidemment la généalogie. Le socle anthropologique de la société est beaucoup plus bouleversé qu’il n’y parait au profit de la fumeuse « théorie du genre » selon laquelle il n’y aurait pas de différence entre les sexes.

Seul, le mariage civil est concerné.

Aucune église n’est prête à reconnaitre le mariage homosexuel, ce qui est logique. Le débat ne concerne donc que le mariage civil. La foi est respectable et continuera de s’exprimer dans le mariage religieux, mais elle ne saurait prétendre être source de la loi dans une société laïque.

Laissons de côté aussi l’homophobie qui ne doit motiver aucunement l’argumentation. Cela fait des décennies que l’homosexualité est considérée par la société comme le choix souverain de sa sexualité par une personne normale. Les homos ont droit au même respect que les hétéros.

Pourquoi s’opposer au mariage homosexuel ?

Il existe plusieurs raisons de s’opposer au mariage homosexuel.

On fera observer que les homosexuels peuvent déjà bénéficier d’une reconnaissance officielle par l’Etat de leur situation matrimoniale. Ils ne se battent donc plus pour la protection sociale du conjoint en cas de décès ou d’héritage. Ce qu’ils veulent, c’est qu’il n’y ait plus aucune différence d’ordre fiscal, civil ou symbolique entre eux et les hétérosexuels. Cette demande est recevable. Elle pouvait être satisfaite par un aménagement du PACS pour le transformer en « union civile » célébrée, pourquoi pas devant le maire.

On fera observer aussi que la revendication du mariage intervient bizarrement dans un contexte où celui-ci est très dévalorisé. L’institution a en effet perdu son caractère sacré depuis près d’un demi-siècle. Il y a belle lurette que le mariage civil n’est plus un engagement pour la vie pour nombre de nos concitoyens. Dans les grandes villes, un mariage sur deux aboutit à un divorce. C’est même la première chose qu’on sacrifie dès qu’un problème sentimental, professionnel ou autre arrive. Quitte à assumer –pas toujours- les conséquences de la séparation, pension alimentaire et famille recomposée…

On fera encore observer que l’on s’apprête à bouleverser gravement un ordre établi pour le bénéfice d’une minorité infime dont l’influence est inversement proportionnelle à sa réalité. Si l’on se fonde sur le nombre de couples de même sexe pacsés et sur les statistiques de nos voisins belges et espagnols, environ 2% de la population formalise une union homosexuelle. Des mouvements gays se prononcent eux-mêmes contre ce « mariage pour tous » qui rendrait l’institution vidée de sa substance, accessible à d’autres unions fantasques.

Adoption et procréation médicale : on ouvre la boite de Pandore.

Le problème, c’est la revendication du droit à l’enfant. C’est là que le bât blesse. Mariage et filiation sont liés. La question des enfants va se poser inéluctablement. D’abord il parait difficile de dire aux couples homosexuels qu’ils peuvent être parents ensemble dans le cadre de l’adoption mais que l’on ne revient pas sur les règles qui encadrent la procréation médicalement assistée. Qu’on le veuille ou non, il faut toujours un homme et une femme pour faire un enfant : on ouvre donc la boite de pandore en sortant de la filiation biologique. Ce qui fait dire à Gérard Collomb, le maire de Lyon : « qu’on évite en France ce qu’on connait en Californie : une véritable industrie du portage d’enfant pour autrui. Ce serait une vraie difficulté pour notre société ». Rappelons que la gestation pour autrui est illégale en France. Les notaires soulignent les multiples procédures qui pourraient se développer liées au statut de beau-parent, le nom que l’enfant devra porter, ce qu’il deviendra en cas de séparation du couple,… un enfant pourra-t-il avoir trois mamans ? Sans parler des problèmes soulevés par les pédopsychiatres freudiens pour qui une enfant a besoin de l’altérité pour se structurer. Tout enfant sait qu’il est né de l’union d’un homme et d’une femme, qu’elle soit fugace ou pérenne, naturelle ou médicalement assistée. Quand on sait ce qu’il en est des recherches en parenté d’enfants adoptés par des couples « normaux »…

Où est le débat national ?

Il faudrait un vrai débat. La majorité a refusé la « commission spéciale » à l’assemblée. Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité ne sont que pseudo-scientifiques, pour prouver que les enfants élevés par des parents homosexuels vont bien. Il utilise le bluff, en sachant que personne n’ira lire les études citées. Sans parler des procédés d’intimidation par le biais du « politiquement correct » et de l’ « homophobie » pour empêcher tout débat serein. Et pourtant, le gouvernement serait bien inspiré de diligenter un groupe de travail composé de spécialistes du psychisme dûment patentés pour énoncer les conclusion solides que l’on peut tirer sur le sujet. Il ne faut pas avoir peur de vérifier ce que ce projet de loi implique en donnant sa place au « savoir » face à l’intimidation et aux études biaisées.

Il faudrait alors pour le moins un referendum. Et pourquoi pas un referendum d’initiative populaire tel que la réforme de 2008 l’a institué (50 parlementaires et 10% du corps électoral) pour trancher la question et avoir le débat national que ce sujet mérite. D’ailleurs certains juristes, faisant référence au texte de la constitution, vont même jusqu’à penser que le projet de loi touche à ses fondements et nécessiterait de la modifier. Ce qui est encore une autre affaire. Et puis on ne parle jamais du coût que va induire le mariage homosexuel par les droits qu’il ouvre.

Comme on le voit, … la messe n’est pas dite !

Alors, tous à Paris le 13 janvier !


 


ET MAINTENANT L’UNION !

 

Le verdict est tombé. Jean-François Copé l’emporte d’une courte tête. Que cela plaise ou non, le devoir de chacun, maintenant, c’est de faire l’union.

Le partage des voix impose des devoirs au nouveau président : celui d’ouvrir largement son équipe à celle de Fillon, celui de tenir compte du message envoyé par les adhérents qui n’ont pas voté pour lui. Les mêmes devoirs s’imposent à François Fillon : celui d’œuvrer au succès de l’UMP, selon les moyens qui lui paraitront les plus appropriés et une fois l’amertume de la défaite digérée, celui d’apporter son expérience et son expertise à la nouvelle équipe dirigeante.

Contrairement à ce que l’on essaie de faire croire, il n’y a pas de fracture au sein du parti. Ce serait méconnaître gravement les intentions des militants pour qui la victoire de l’un ou de l’autre ne posait aucun problème. Ils se sont déterminés principalement sur le tempérament des candidats. La preuve : j’ai voté Copé et j’avais un pouvoir « Fillon ». Comme à beaucoup de mes amis, cela n’a posé aucun problème.  D’ailleurs le résultat n’impose-t-il pas un discours « central », ce que ne manquera pas de faire le président élu, qui n’est pas dénué de jugeotte.

L’important, désormais, ce n’est pas l’UMP. C’est l’état de la France et nous devons tous travailler à son redressement en luttant contre les errements socialistes et en proposant un nouveau projet au Français. Cela dépasse les petites querelles, les déconvenues, les ambitions personnelles. 

Gare à ceux qui ne comprendraient pas cet impérieux devoir d’union. Je suis persuadé que de nombreux militants ont déjà déchiré leur carte à la suite du spectacle navrant et pathétique de puérilité auquel ils ont assisté dimanche soir, que les médias toujours bien intentionnés étaient ravis de relayer.

Il est encore temps de rattraper ce qui était un bel exercice de démocratie interne. Mais il y a urgence !

 


AU SECOURS SARKO, ILS SONT DEVENUS FOUS !

 

Comment transformer un beau succès en vrai gâchis ? Le spectacle qui nous a été donné hier soir, et qui se continue aujourd’hui, par les hauts responsables de notre parti engagés dans l’élection, est consternant. On savait qu’une consultation démocratique comportait des risques quant à l’organisation.  C’est vrai que presque partout, les dispositifs d’accueil prévus se sont révélés insuffisants face au nombre des votants qui se sont déplacés. C’est vrai que le triple vote « équipe dirigeante-charte-motions » a ralenti la procédure de vote. Au centre d’Angers, la permanence n’a pas désempli de la journée. Une foule patiente et bon enfant faisait la queue. On peut concevoir alors que dans certains endroits l’attente ait été insupportable. 180 000 militants qui votent, c’est un succès inattendu après la double défaite du printemps et qui exprime une détermination des Français de l’opposition face aux errements du pouvoir socialiste.

Mais la fête était trop belle. Les inévitables difficultés inhérentes à ce genre de consultation : émargements, décomptes, procurations sont devenues phénomène dramatique dès lors que les deux candidats se tenaient, à la surprise générale, dans un mouchoir de poche. Si l’écart avait été indiscutable, on n’aurait même pas parlé de ces accrocs de scrutin, tellement ils sont mineurs. Les déclarations des uns et des autres, faites de rumeurs, de chiffres déformés, mal transmis, prenant les médias à témoin ont alimenté un vaudeville qui aura écoeuré plus d’un adhérent  qui a fait l’effort de se déplacer. Se chamailler comme des gamins publiquement est à la fois puéril et inadmissible de la part de gens qui prétendent à nous gouverner.

On peut comprendre la déception d’un François Fillon qui se voyait déjà élu dans un fauteuil et que tous les sondages portaient aux nues. Probablement l’amertume est à la hauteur de la déconvenue. Même s’il l’emporte, ce sera d’un cheveu. Il est aussi facile d’expliquer le bon score de Jean-François Copé. Autant que la ligne politique qu’il a défendue, la « droite décomplexée », qui n’est pas comme on se plait à le répandre une ligne droitière, c’est le « capitaine courage » de la campagne des présidentielles que les militants ont voulu récompenser. A voir la queue devant la permanence, j’aurais pu dire qui votait Fillon et qui votait Copé. Ceux que l’on a vus dans tous les déplacements, à Villepinte, à La Concorde, au Trocadéro, et les autres. Faites vous-même la répartition.  

Je ne pense pas que ce vote sanctionne une partition de l’UMP. Pour la simple raison que sur le fond, l’un comme l’autre défend les mêmes valeurs et les mêmes idées : on l’a bien vu lors du débat sur la Deux. L’affaire porte plus sur le caractère des personnes que sur ce qui est fondamental. C’est pourquoi, la division ou l’éclatement ne me paraît pas à l’ordre du jour. Par contre, l’étroitesse du résultat oblige le gagnant, quel qu’il soit, à faire les gestes de rassemblement encore plus que si sa victoire avait été largement acquise. En un sens, c’est peut-être un mal pour un bien. On peut toujours l’espérer.

Enfin, ce débat occulte un autre vote important : celui des motions. On constate que la « droite forte » de guillaume Peltier qui s’inspire de la « France Forte » de Sarkozy arrive en tête, talonnée par la « droite sociale » de Laurent Wauquiez et la « France moderne et humaniste » de Jean-Pierre Raffarin en 3ème position. Manière de dire que le courant sarkozyste reste puissant à l’intérieur du parti, ce qui n’a rien de surprenant et qu’il est équilibré par la sensibilité gaulliste sociale et celle des centristes et libéraux. L’UMP offre une image conforme à ce qu’elle souhaite représenter : la droite et le centre.

Néanmoins, la déception reste là. Il faut vite mettre fin à cette mauvaise pièce et repartir du bon pied. J’ai envie de dire à Jean-François et à François qu’on se fiche pas mal de leur problème d’égo. Gare aux défections.

 


ARCHIBALD SE MARRE

Haddock se marre bis 


Poker menteur : Placé joue et perd en misant sur le divorce avec la majorité PS. En disant tout haut ce que les Verts gauchos pensent tout bas, il ne fait pas que des heureux. La Duflot si bavarde est toute coite : c’est qu’elle est bonne la place ! Le sénateur s’est donc fait remettre en « place » pour son propos « déplacé ». Jusqu’à la prochaine mise…

Juste, la TVA Hollande ? Expliquez-moi, parce que j’ai du mal à comprendre. A moins que le fait qu’elle ne soit pas sarkozyenne suffise à lui conférer le label chéri des socialos. Mais c’est juste une augmentation. Le changement du changement, c’est maintenant !

Modulation : on a appris que la hausse des taux de TVA pour la compétitivité n’était pas une augmentation, mais une modulation. Nuance. Espérons que ce ne soit pas une modulation de fréquence.

Rapport Jospin : plus populiste, tu meurs. 150 000  électeurs plutôt que 500 signatures d’élus pour pouvoir se présenter à la Présidentielle, c’est peut-être « démocratique » mais débile. La fin du cumul des mandats avec l’hypocrisie du mandat-local-bénévole signe la mort du Sénat et met le bicamérisme en danger. La dose de scrutin proportionnel (10% des sièges) conduira à un redécoupage « socialiste » des circonscriptions et à un risque d’instabilité gouvernementale : 50 sièges c’est l’écart moyen entre la majorité et l’opposition. On imagine ce qui se passera quand ils seront occupés par des FN, des Fronts de Gauche et des Verts…  

Dérapage : il n’y a pourtant pas de verglas dans le « chaudron ». Pourtant Manuel Valls a fait une glissade à l’Assemblée qui l’a emmenée dans le décor. En pétant les plombs, il a montré son vrai visage : un petit facho de gauche colérique et autoritaire !

Touche pas à Sarko !  Roselyne ne voterait pas Sarko s’il revenait avec la même ligne politique. Notre coqueluche du grand 8 n’aurait-elle plus les yeux en face des trous. Est-ce le milieu bobo-média qu’elle fréquente qui déteint sur elle ? J’ai du mal à comprendre. Lui faut-il un petit bain à Monplaisir au milieu des « salafistes » qui s’y promènent pour qu’elle revienne sur Terre ?

Conférence de presse : long bavardage, très long. Trop calculé, trop apprêté, de la com’, du vent, …des paroles quoi ! Une phrase, une seule : « oui, le chômage continuera d’augmenter, la croissance de se faire attendre, et les gens de souffrir », comme prononcée par effraction dans ses propos. Mais circulez, y a rien à voir. Obligé de monter en première ligne, y a pas à dire : ça le fait pas ! Les sondages sont explicites. On a toujours un président « Canada-dry » !

Haut niveau : pas difficile le sombre Ayrault. Pour lui c’était un rendez-vous de haut niveau. Forcément. Tout est question de hiérarchie. En l’occurrence, elle est effectivement respectée, vu son niveau à lui.

Manif’ : pendant ce temps-là, les médecins en colère manifestaient dans la rue. Le début de la Jacquerie ? On a envie de crier avec eux : « touche pas à la médecine libérale ! ». Ce sera bientôt le tour des retraités que le fisc s’apprête à racketter.

Les 400 jours : La campagne vue par Valérie T. Bide en librairie, le bouquin de la courtisane élyséenne a fait les choux gras de la foire … de Brive. La gaillarde n’a peur de rien. Mais, gare au gorille !

Justice ? Péages, véhicules âgés bannis, Paris déclare la guerre aux conducteurs les plus défavorisés. Lamentable !

Ayraultport : Europe Ecologie ne vise pas le Gouvernement. Ah bon ? Mais qui est donc Premier Ministre ? Alors à quoi sert-il de faire venir du monde de partout, y compris hors de France, si c’est pour dire que le promoteur principal du projet n’est pas visé. La politique vue par les Verts, c’est « com-plexe » et laisse « per-plexe ».A Notre-Dame des Landes, où « Effa » a fait 4% des voix, on voudrait bien qu’on leur débarrasse le plancher.

 


Le point de vue...

... de Frédéric Potelle

Voici un article très instructif et frappé au coin du bon sens paru dans "Les Echos" que je souhaite partager avec vous :

A la saint Gallois… un peu de bonne foi

Choc (puis pacte) de compétitivité, « pigeons », manifeste de l’Afep, rapport Gallois : la France bouillonne sur l’analyse de ses fondamentaux. Les indicateurs sont au rouge. Tous. Déficit public chronique, dette publique, chômage, balance commerciale.

En une seule phrase mardi, le président Hollande a résumé le paradoxe français : la dépense publique représente 57 % du PIB. Cinq points de plus en cinq ans. s’interroge-t-il. Non.

D’où vient le dérapage, quand s’est-il installé ? Que représente-t-il en flux annuel et en dette publique accumulée « indûment » ? La Suisse reste le pays de l’horlogerie : à question structurelle, nous proposons une réponse temporelle. Entre 1980 et 2007 (la tendance s’est stabilisée depuis), les effectifs de la fonction publique ont augmenté de 36 %, passant de 3,86 millions à 5,27 millions de personnes, lorsque la population augmentait, elle, de 18 %. Un rythme deux fois supérieur. Les grandes forces à l’œuvre : la décentralisation d’abord, la loi sur les 35 heures ensuite. Alors même que des pans entiers de l’action publique étaient transférés aux collectivités territoriales – effectifs + 71 % sur la période –, la fonction publique d’Etat continuait sur sa lancée : + 14 % !

Que coûte, en flux annuel, cette « glissade » ? Si les effectifs publics n’avaient augmenté que proportionnellement à la population, ceux-ci seraient aujourd’hui de 4,69 millions de personnes (tout de même). Le Conseil d’analyse stratégique nous apprend que, dépenses directes et indirectes comprises, le coût des emplois publics représente 23,5 % du PIB 2008, soit 22,9 % du PIB 2011. Première réponse : la glissade des effectifs publics s’est traduite par des dépenses supérieures de 68 milliards d’euros en 2011 à ce qu’elles auraient été à taux d’effectif public constant. C’est 3.4 % du PIB ou encore – en gros – le déficit structurel de la France.

Plus spectaculaire : qu’a coûté cette glissade sur les trente années cumulées ? Sous l’hypothèse qu’un emploi public a présenté un coût stable rapporté à la richesse du pays et en appliquant le calcul précédent aux années 1980 à 2011, on montre que l’excès de dépenses cumulées s’établit à plus de 1.000 milliards d’euros. Autrement dit, la dette de la France serait d’environ 800 milliards d’euros, 40 % du PIB, contre les 1.800 milliards ou 90 % du PIB constatés aujourd’hui.

Avec ces fondamentaux, comparables à ceux de la Norvège ou de la Suisse, la France ferait durablement partie des signatures les plus sûres du monde. Ni les agences ni l’Allemagne n’auraient de raison de s’interroger sur sa situation financière. Ni les marchés, c’est-à-dire les prêteurs de la France, qui lui accordent encore des taux de financement historiquement bas. Mieux, à ce niveau d’endettement, la France disposerait, par rapport aux critères de Maastricht, d’une force de frappe de 20 points de PIB, soit 400 milliards d’euros, 13 grands emprunts Sarkozy ou vingt ans de crédits d’impôts Hollande pour répondre à la crise, relancer l’économie ou redonner aux entreprises les marges nécessaires à la reconquête de leurs parts de marché mondial.

Au pays de La Fontaine, de la Cigale et de la Fourmi, le sujet mérite probablement réflexion.


Frédéric Potelle est directeur de la Recherche chez Bordier & Cie à Genève

 


POURQUOI JE CHOISIS COPE

 

Copé chateaurenard

Les adhérents de l’UMP sont confrontés à un choix difficile dimanche prochain. Les deux candidats ont démontré qu’ils avaient du talent et du caractère. Chacun mérite la place convoitée, leurs compétences respectives ne peuvent être mises en doute. C’est une élection, et le match a bien lieu. C’est une compétition interne, et les sondages sur les sympathisants sont indicatifs mais pas déterminants. C’est une course, et il n’est pas étonnant que le sprint final apporte son lot de tensions, tant l’incertitude sur le résultat peut créer de stress. Toutefois, il ne faudrait pas que quelques petites phrases un peu trop acérées viennent gâcher la fête et compromettre la suite qui ne peut se faire que dans le rassemblement et l’unité du parti. Ce serait impardonnable.

Après mure réflexion, j’ai choisi de voter Copé et j’appelle tous mes amis à en faire autant.

Pour quelques raisons simples.

D’abord je trouve le discours de François Fillon sur le nécessaire rassemblement des Français intéressant mais trop daté. Cette antienne gaulliste a marqué à plusieurs reprises ses limites. Elle n’a pas permis, par exemple, de garder la Région en 2004. Appeler les Français à s’unir sur un programme courageux que j’approuve par ailleurs, n’est pas suffisant. Il faut d’abord démolir l’idéologie aveugle qui nous gouverne aujourd’hui et dont on voit les applications néfastes non seulement pour notre économie mais aussi pour la gouvernance et pour notre vie en société.  

Ensuite, j’ai trouvé les propositions de Jean-François Copé beaucoup plus précises sur le fonctionnement du parti. Avec les « mouvements », on va enfin donner de l’UMP une image moins « monolithique ». Moins « Monod tout court », disait Alain Madelin, du temps où Jérôme Monod occupait le salon argent de l’Elysée. C’est la condition de l’élargissement de notre électorat. Hors, on sait que François Fillon, par sa culture politique personnelle, est réticent à cet exercice. Il faudra en effet composer avec les différents « courants » qui se seront exprimés. Cela est peu compatible avec le culte du chef qu’avaient imposé Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy. ET, qui plus est, nous avons à mener les batailles des élections locales pour lesquelles le dispositif Copé me parait le plus à même de convaincre nos concitoyens de voter pour des listes soutenues par un parti au visage pluriel.

Enfin, il faut arrêter de courir après le mythe du centre. Le centre n’existe plus. Les centristes, ce sont des gens comme moi, qui ont fait vivre l’UDF et qui se retrouvent à l’aise dans l’UMP, comme Jean-Pierre Raffarin, Dominique Bussereau ou Pierre Méhaignerie. Nous n’avons pas changé d’idées, sur l’Europe, sur le libéralisme tempéré, sur le progrès social… mais le centre de gravité de la société française s’est déplacé vers la droite. Si bien que les centristes que nous sommes se retrouvent aujourd’hui à droite. La faute en revient à l’évolution de la pyramide des âges et du monde moderne. La pression migratoire fait peser sur notre pays un climat d’inquiétude qui se traduit par une progression du besoin de défendre notre identité. De ce point de vue, il ne faut pas avoir peur de « cliver ». Parce que la France, sans le centre d’autrefois, est majoritairement à droite. Tout simplement.

En tant que militant, j’ai envie d’un chef de guerre pour monter au front et mener toutes les contre-attaques contre tous les projets socialistes insupportables. Plus que jamais, il faut préserver François Fillon, pour qu’il soit en réserve de la République, comme on dit. Le protéger contre lui-même, car, bien qu’il soit soutenu par nombre d’élus –ce qui fait un peu « élite contre militants »- il ne ferait peut-être pas un bon chef de parti. Nous aurons besoin de lui, le moment venu. Après cinq ans de gouvernement, ce n’est pas une injure que de souhaiter pour lui un peu de « mise au vert » qui lui permettrait de retrouver la fraîcheur nécessaire pour aborder le combat suprême.

En marge de l’élection de l’équipe dirigeante, n’oublions pas de voter pour la motion des « Humanistes » afin que la sensibilité centriste, libérale et européenne soit confortablement représentée.

Lundi 19, l’UMP devra se mettre en marche en rassemblant toutes ses forces et tous ses talents. Quel que soit le vainqueur, je serai satisfait à condition qu’il préserve l’unité du parti par les gestes d’ouverture indispensables et… très attendus.

 


COMPETITIVITE : UNE VISION DE FONCTIONNAIRES

 

Compétitivité      Compétitivité 2

« On est allé plus loin que le rapport Gallois » s’ébaubissait le sombre Ayrault à propos du plan gouvernemental pour restaurer la compétitivité des entreprises françaises. « Avec la création de 300 000 emplois à la clé » a surenchéri l’inestimable Mosco. Pour les emplois, on ne sait pas de quel chapeau ils ont sorti le nombre et pour le plan, il va peut-être « plus loin », mais dans la mauvaise direction. Sur les 35 décisions, toutes ne sont pas néfastes, heureusement.

Décidément, ce gouvernement n’aime pas l’entreprise.

Ce qui frappe surtout, c’est l’esprit : voilà une nouvelle démonstration que ces gens n’aiment pas les entreprises et ne comprennent rien à l’économie réelle.

Le crédit d’impôt : 20 milliards sur 3 ans. Facile de comparer avec les 15 milliards que l’Etat vient de ponctionner sur les entreprises pour boucler 2012 et financer 2013. Outre qu’il diffère l’effet « allégement » à partir de 2014, même si les entreprises peuvent anticiper, c’est une compensation et non un abaissement des charges qui pèsent sur le travail. Les plus fragilisées auront donc encore le temps de mourir. Il faut craindre les « effets d’aubaine » que peut entraîner un tel dispositif. Le patronat l’a d’ailleurs bien compris comme ça. Le principal impact du crédit d’impôt, ce sera la restauration des marges des entreprises qui sont tombées au plus bas. Le faible niveau d’activité ne garantit en rien la création d’emplois, d’autant plus qu’il faut compter avec les pertes de productivité de ces dernières années. Autrement dit, une bouffée d’oxygène qui vient se greffer sur un contexte de « surimposition ». On voit bien que par ce biais, le gouvernement a voulu éviter la « bronca » syndicale qu’une réforme plus radicale de transfert des charges aurait déclenchée.

Les manipulations de TVA : de la TVA sociale à la TVA socialiste. Le seul intérêt c’est qu’elles simplifient la lecture des taux : 5, 10 et 20%. C’est bien le seul. On augmente les recettes sans aucun transfert. Le passage du taux de 7 à 10 qui frappe principalement les secteurs de l’artisanat, de la restauration et du logement, aura  un impact direct sur l’activité des entreprises et sur le pouvoir d’achat, qui ne sera que faiblement compensé par la baisse du taux de 5,5 à 5 sur les produits de première nécessité. On peut s’attendre à une diminution des embauches de ces entreprises, sans parler du retour du travail « au noir ». D’ailleurs il est prévu de « soutenir » la construction des logements : je donne d’une main et je reprends de l’autre. Le passage de 19,6 à 20 n’est pas suffisant pour faire participer à la bonne hauteur les importations au financement de notre dispositif social. Ces manipulations impactent directement la consommation, principal moteur de la croissance.

La loi votée sous Sarkozy avait l’avantage de transférer la part de financement du secteur familial sur la TVA et un peu de CSG, allégeant le poids qui pèse sur le travail. La hausse de 1,6 de TVA était compensée par la baisse des charges et son impact sur le pouvoir d’achat aurait été faible voire nul, comme je l’ai déjà expliqué. Le mécanisme était simple, clair et avait le mérite de créer un choc de compétitivité immédiat. Il n’y aurait pas eu comme le prétendent les socialistes 12 milliards de prélevés sur les ménages. Autant de milliards qui faisaient participer les produits d’importation des pays tiers au financement de notre système de protection sociale, ce qui ne sera pas le cas avec le choix des socialistes. Rappelons que sur les 25 produits de grande consommation les plus vendus à la rentrée 2012, aucun n’était fabriqué en Europe !

Et les 35 heures, alors ?

J’en profite pour rejeter les allégations des socialistes qui accusent l’opposition de n’avoir rien fait pour la compétitivité des entreprises depuis 2002. Au moins pourraient-ils se souvenir de la décision intervenue en 2001, qui a largement plombé l’économie française et nos exportations, et favorisé les délocalisations : l’instauration des 35 heures. Le décrochage est confirmé par toutes les courbes. Facile de jouer les pompiers après avoir été les pyromanes.

Le gouvernement de François Fillon qui a dû faire face aux multiples crises que l’on sait, a pourtant agi : allégements de charges sur les bas salaires, défiscalisation des heures supplémentaires, réforme de la taxe professionnelle largement profitable aux entreprises industrielles, sans parler des efforts pour favoriser la recherche avec le crédit d’impôt, une des nombreuses mesures du grand emprunt …

Le dispositif imaginé par le gouvernement actuel n’engage pas la nécessaire réforme du financement de la protection sociale qui continue de peser à plein sur le travail. Il faudra en passer par là si l’on veut que la France retrouve la position concurrentielle qu’elle avait au début des années 2000. Et surtout si l’on veut sauvegarder notre modèle social d’assurance-maladie, de retraites et de politique familiale. Comment justifier que le financement de la branche famille repose exclusivement sur les cotisations des employeurs alors que les prestations sont universelles ?

Néanmoins quelques mesures vont dans le bon sens : un fond de 500 millions pour les PME, diverses démarches administratives simplifiées, dispositifs fiscaux stabilisés sur cinq ans qui donnent de la lisibilité aux entreprises. De même le doublement du nombre des apprentis. Mais que va dire la FSU et qu’en sera-t-il dans les faits ?

Trop peu, trop tard.

Avec son pacte de compétitivité, le gouvernement est parvenu à apaiser momentanément la colère des entrepreneurs. Ces mesures risquent fort  de passer rapidement dans les « souvenirs » et la « révolution copernicienne » selon Mosco « tourner » court. Car tous les indicateurs sont au rouge : chômage, investissements, croissance. Selon la Banque de France on entre en récession. Les agences de notation se réveillent…

Un examen attentif montre que tout cela ne revient qu’à déverser un flot de subventions sur des pratiques inchangées, dans la pure tradition classique de l’usine à gaz bureaucratique soutenue par la générosité budgétaire. Sous un mimétisme flatteur référencé « Gallois », Bercy a accouché d’une subvention aux entreprises au prorata de leur masse salariale, soit une forme d’emplois aidés dont l’application sera validée par une armada de fonctionnaires… tout comme les (faux) emplois d’avenir !

Notre « Nimbus normal » a trop tardé à réagir. Le « pacte » arrive trop tard ; c’est trop compliqué et c’est finalement trop peu ! Une conférence de presse n’y changera pas grand-chose.

 


ARCHIBALD SE MARRE

Haddock se marre bis

Question-réponse : La une de l’Express interrogeait récemment : « Y a-t-il vraiment un Président en France ? » et on pouvait lire en-dessous : « spécial tourisme : évasion d’hiver ». Tout cela au moment où notre Grand Normal faisait sa virée au Proche Orient et en Asie. Clair, non ?

L’amiante diabolique : L’amère Aubry mise en examen. J’ai d’abord cru que c’était dans le cadre des tourments socialistes qui sévissent au nord de Cambrai où l’on ne fait pas que des bêtises sucrées. Mais non, c’est à cause des poumons amiantés ! On remonte maintenant au temps où l’édile de Lille occupait une direction au Ministère de l’Industrie… il y a 25 ans. Pour le coup on se demande si le juge d’instruction est bien sérieux.

Crocodile donne, dit ! Pour cause d’incompatibilités entre père et fille, la marque célèbre au croco est finalement partie en Suisse entre les mains de Maus. On le savait, deux crocodiles dans le même marigot, ça finit toujours mal. C’est la France qui y perd.

Mariage, ça tousse : le projet de loi du « mariage pour tous », (une appellation pour cacher qu’il s’agit des homos) voit monter les contestations de tous horizons. Si ça s’agite dans Landernau, on oublie tout bonnement de se demander combien de couples seront concernés chaque année : une estimation généreuse avance le chiffre de 5000 ! Tout ça pour si peu ! Si ce n’est pas du lobbying, je ne m’y connais pas ! Mais ça coûtera environ 4 milliards d’euros par an, à cause des droits auxquels il ouvre. Où prendra-t-on l’argent ?

Le blé mérite son nom : il vaut même de l’or. Aux derniers cours, il s’est vendu 276 € la tonne. Du jamais vu depuis 2007. Les socialistes qui cherchent du blé partout ne sont pas vraiment ravis, à ce prix-là.

Calculette : C’est notre Sapin (du ministère, pas de Noël) qui en a bien besoin. Concernant les emplois d’avenir, il manque 300 millions d’euros pour boucler les 100 000 contrats prévus en 2013. Et  l’opération coûtera 2,6 milliards par an, soit 25% de plus que les prévisions de notre comptable national. Minorer les dépenses prévues, c’est typiquement socialiste.

Pauvreté : on nous serine que la pauvreté progresse en France. C’est bien triste. Mais les écarts se creusent aussi … en Chine où l’on apprend que les dirigeants accumulent des fortunes considérables, alors que des centaines de milliers de Chinois crèvent de faim. Si même au pays communiste, l’égalitarisme est mis à mal, y’ a plus de justice !

Dégraissage de mammouth : on vient de trouver un squelette de l’éléphant préhistorique près de Paris et à côté de lui des éclats de silex. Conclusion : l’Homme de Néenderthal avait déjà commencé le boulot d’Alègre. Vu le résultat, on n'est pas rendu au bout avant longtemps !

UMP : On vient d’apprendre que Fillon avait fait un mauvais calcul, mais non, pas en se présentant, rénal ! (Celle-là, elle était incontournable). On lui souhaite prompt rétablissement.

Drogue douce : en voilà une qu’il faudrait bien éradiquer. C’est la redevance télé qui permet au service public de rester sous perfusion en ne s’astreignant pas aux efforts que les autres médias doivent faire pour s’adapter aux évolutions du PAF.

Qui l’UDI ? Derrière Borloo on trouve des radicaux (pas tous), les centristes de Morin et d'Arthuis et on a vu, qui l'eût cru, une élue se pointer : Jouanno. Pas Léonetti : le radical vient de faire savoir qu’il resterait à l’UMP, où il se sent bien … A bon entendeur ! Pas, non plus, le Modem de Bayrouth, on s'en serait douté. Choix cornéliens ?

Obama biche : Barak a la baraka. Il a vaincu le signe indien. Il est le premier chef d’Etat sortant dans la crise qui réussit à se faire élire, petitement, mais le résultat est là. Sans grand changement puisque la Chambre des Représentants reste républicaine.

Enfumage : contrairement à ce qu’essaient de nous faire croire les ténors de la gauche, la montée du chômage n’est pas le résultat de plans sociaux de licenciements retardés (sous-entendu : reliquat sarkozyste). Ceux-ci ne comptent que pour 8 000 sur les 40 000 nouveaux inscrits à Pôle-emploi (dixit les Echos). Cherchez l’erreur !

Compétitivité : alors si j’ai bien compris, les socialistes ont piqué 10 milliards aux entreprises pour le budget 2013 mais vont leur en rendre 20 en crédit d’impôts en 2014 à valoir sur 2013. Ma mère aurait appelé ça des « comptes d’apothicaire ».

 


QUOI, VOUS AVEZ DIT « DROITISATION » ?

Virage-droite

Voilà un nouveau gros mot.

« Droitisation » : quelle horreur ! Ce concept a été inventé par la gauche évidemment, pour faire oublier que la gauche c’est la « senestre » en vieux français, qui a donné l’adjectif « sinistre ». Laissant croire, en un savant tour de passe-passe, que la droite serait porteuse de tous les malheurs, nos bobos de service ne sont pas en reste pour clamer leur indignation. Et il arrive que celle-ci gangrène même des gens de chez nous, on l’a vu avec « l’affaire » du pain au chocolat. Et pourtant !

Lutter contre la « droitisation » de la société revient à vouloir bloquer un tsunami avec une digue de roseaux. Effet  du vieillissement, mais pas seulement ! Jamais le besoin de règles, d’autorité, de repères ne s’est fait autant sentir, notamment dans les couches les plus populaires de la France silencieuse. Et toutes les études d’opinions concordent : la France se « droitise » !

Ce phénomène était déjà perceptible en 2007, et avait participé largement à la victoire de Nicolas Sarkozy qui avait su en capter l’expression électorale. Il a continué à croître sous l’effet conjugué des crises successives, de la montée du chômage, et de l’impuissance à régler définitivement les phénomènes communautaires, l’immigration et l’insécurité. Cette montée n’est pas que française, elle est européenne comme l’a fort bien analysée Dominique Reynié dans son ouvrage sur la montée des « populismes » : la « pente fatale » est bien là. La récente victoire des populistes flamands à Anvers n’en est qu’un épiphénomène de plus.

Les élections de 2012 ont été un révélateur en France. D’abord avec le résultat de Marine Le Pen, bien que Nicolas Sarkozy ait fait un score important, et plus précisément le vote « conservateur-populiste » dans de nombreuses communes rurales qui ne peut pas s’expliquer par une pression « communautaire ».

Oui, il y a dans notre pays une montée rapide du « populisme patrimonial » et la gouvernance de gauche ne fait que l’amplifier, à la fois en volume et en vitesse de propagation.

Les causes sont multiples, mais reposent essentiellement sur la peur.

Les Français n’ont pas confiance dans le gouvernement. Les signaux multiples de laxisme qu’il a envoyés, la recrudescence de la violence dans certains quartiers, associés à des projets sociétaux qui divisent plus qu’ils ne rassemblent, qu’il s’agisse du vote des étrangers ou du mariage des homosexuels, les détachent de plus en plus d’un gouvernement dont ils ne saisissent ni le cap, ni le projet. En témoignent la chute vertigineuse de la cote de popularité du couple exécutif.

Les Français ont peur de l’avenir. Ils sont tétanisés par l’explosion fiscale dont ils ont bien vu tout de suite que le « 9 sur 10 qui ne seraient pas touchés», proclamé par le premier ministre, était un mensonge. Ils ont peur de devenir des Espagnols ou des Grecs : ils voient bien la dégradation de notre économie, l’avalanche des plans sociaux et la montée du chômage. Ils sentent confusément que les 30 milliards de prélèvements supplémentaires, la stigmatisation des chefs d’entreprises, la fuite des riches, vont finir d’asphyxier la croissance. Tout les dissuade de consommer et d’investir, ce qui aggrave encore la situation.

Les Français ont peur de l’Islam. Ils sont aujourd’hui près de 60% à trouver que l’influence et la visibilité de l’Islam sont aujourd’hui « trop importantes ». C’est l’Ifop qui le dit. Ce n’est pas du racisme que de faire ce constat. Le sentiment de « dépossession » progresse en même temps que l’opinion se radicalise. Pire, 43% des sondés considèrent l’Islam comme une menace et les questions sociétales sont au cœur du sujet : voile, nourriture, pratique cultuelle, … sans parler des violences, du racisme anti-blanc, monnaie courante dans certains quartiers et établissements scolaires. Rien ne sert de nier ces réalités. Et quand on analyse les causes de rejet, on trouve en premier lieu, le « refus de s’intégrer à la société française », lié au « rejet des valeurs occidentales ».

Dans leurs discours, François Fillon et Jean-François Copé montrent qu’ils ont pris la mesure de ces difficultés. Mais seul Jean-François Copé semblent en tirer les leçons concrètes. Il faut en effet accompagner ce mouvement de fond venu des profondeurs du peuple de France. Il ébranle le personnel politique traditionnel attaché à ses visions conventionnelles. Avec sa « droite décomplexée », celui-ci apporte une réponse juste à la France « éruptive » des « sans voix ». Avec son appel à la résistance et à la mobilisation, il entre en résonance avec la vague conservatrice des citoyens qui n’ont de richesse que leur culture, et a une chance de la détourner de la tentation de l’extrémisme. La popularité actuelle de Marine Le Pen montre assez bien ce mouvement. Pour cela il faut, comme il le fait, refuser la mise en concurrence des identités.

Quitte à avoir une « insurrection civique » comme la réclame Jean-Luc Mélenchon, autant qu’elle soit canalisée. Et comme les socialistes et la gauche restent prisonniers de leurs dogmes, la place est vacante. Et après tout, la gauche au 1er tour de la présidentielle n’était pas majoritaire, avec seulement 44% des voix. La France est donc majoritairement à droite. Un constat appelé à se consolider. Ne pas monter dans le train, c’est aller à la défaite assurée.

 


ARCHIBALD SE MARRE !

Haddock se marre bis

36% : le nombre de satisfait du Président diminue comme peau de chagrin. C’est rigolo de le voir avec son sombre Ayrault dans les trente-sixièmes dessous.

Montebourg-marinière : franchement je préfère les moules. Le plus drôle c’est que l’apôtre de la démondialisation a choisi de porter un produit Armor Lux vendu dans le monde entier qui permet de maintenir des emplois en France !

Cap : « il faut fixer le cap ». Beaucoup de pontes du PS, inquiets, ont laissé échapper la petite phrase. Donc le pédalo va à vau-l’eau. On s’en était douté. Ce qui amuse, c’est que c’est Ségolène, jamais en retard, qui a décoché la première flèche. Si on offre une boussole au capitaine, pas certain qu’il ait envie de s’en servir : ça indique le nord !

Honnête homme : justement quand on parle du nord, voilà une formule ciselée par l’amère Martine au congrès de Toulouse, à destination de l’incapable-de-Matignon. Compliment ou mépris soigneusement distillé ? L’expression ne sous-entend-elle pas : « il fait ce qu’il peut » ou « sérieux mais limité ». En langage familier, on dit « brave type ». Il est des soutiens dont on peut se passer, pas vrai, surtout quand il vient de quelqu’un qui vise la place.

Ah non, pas Aubry ! Manquerait plus qu’elle comme premier Ministre. On connaît sa tolérance et son absence d’esprit de caste…

Chasse à l’homme : C’est l’expression qui a été utilisée pour caractériser le combat que mène l’opposition quand elle s’en prend au sombre Ayrault qui n’arrête pas de se tôler lui-même. C’est pourtant rien à côté de ce que ces plaignants ont fait subir à Eric Woerth. Ils ont la mémoire courte.

Oppression : d’ailleurs la brutalité avec laquelle la majorité actuelle pratique une sorte de « spoil système » est éclairante sur sa capacité à respecter les équilibres démocratiques. Ils ont tous les pouvoirs, mais ils font le ménage partout. De quoi rester pantois devant ces donneurs de leçons et de cours de morale « républicaine ».

Carcan : A tel point que Ayrault ne peut pas être lui-même, et c’est un ministre, Sapin en l’occurrence, qui se permet de le recadrer sur les 35 heures. Du jamais vu. Le carcan idéologique, c’est pas du nan-nan ! Et Hollande-le-sectaire le laisse s’enfermer. Il n’a pas encore vu qu’il est dans la même cage.

Bras d’honneur : Geste de mauvaise humeur de Gérard Longuet à propos des demandes d’excuses de l’Algérie sur la période coloniale. Il n’est pas tout seul : on est beaucoup à avoir envie de faire le même geste ! Geste populaire, mais pas aussi vulgaire que « le doigt » d’Henri Emmanuelli. 

Droit de manif’ : attention, chasse gardée de la gauche et des syndicats en poil de chameau. C’est donc un tollé quand Copé envisage un appel à manifester contre le vote des étrangers ou le mariage pour tous. Procès en incongruité garanti. Mais de quoi ont-ils peurs ? Qu’il y ait du monde ?

Coût du travail : c’est assuré, Fillon et Copé sont d’accord pour supprimer la loi sur les 35 heures. Plus facile à dire qu’à faire. Reviendra-t-on aux 39 heures payées… 39 comme le supposait l’hôte de Matignon, ou payées 35 comme la réciprocité du 35 payé 39 devrait l’imposer. Aïe, Aïe, Aïe ! Mais tiendront-ils parole cette fois-ci ?

35 heures : leur maintien est une négation du principe de réalité. Leur application coûte 20 milliards d’euros à l’Etat chaque année et fait que les Français sont ceux qui travaillent le moins (en durée) en Europe. Occulter le débat c’est tourner le dos aux vrais problèmes, mais les syndicats exercent un chantage compulsif dès que ce sujet est abordé. L’irréversible en la matière peut conduire à l’irréparable.

Syndicalistes du dimanche : belle victoire de FO qui a obtenu la condamnation d’un Bricorama qui ouvrait « illégalement » le dimanche. L’amende est tellement forte que le magasin va déposer le bilan. Les employés leur disent « merci ». Cela s’appelle une victoire à la « Pyrrhus » ! Comme disait Einstein : « il y a deux choses qui n’ont pas de limites : la bêtise et l’univers. Mais pour l’univers j’ai un doute. »

Ailleurs : "il est préférable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici", disait Pierre Dac. C'est ce que fait notre Flanby en allant perndre l'air au Liban. Etouffant l'air de l'hexagone !

                                                Mille sabords