HISTOIRE
UMP : AVANTAGE COPE
DE LA ROCHELLE A CHALON EN CHAMPAGNE…

TROIS MILLIONS DE CHOMEURS, ET MOI, ET MOI, ET MOI…

 

Les chiffres du chômage ne sont pas bons. Depuis maintenant 15 mois, ils ne cessent de monter. L’économie va mal et la récession est à notre porte, si elle n’est pas déjà là. La conjoncture explique en partie cette situation. En partie seulement. Le mal de notre pays est plus profond : c’est un divorce entre lui et l’entreprise ; et le peu qui avait été fait pour le rendre un peu plus accueillant vient d’être détricoté par le gouvernement actuel plus pressé de dépenser quelques milliards pour financer des emplois factices et une baisse illusoire et inutile du prix des carburants.

Le Président peut recevoir les patrons et tenter de leur faire croire qu’on les aime et qu’on se préoccupe de leur situation. Les mots ne suffisent pas, il faut des actes et les faits disent le contraire.

La « Hollandie » est un pays ou règne un climat anti-entreprises, anti-créateurs de richesses et anti-création d’emplois réels.

Cette situation est loin d’être nouvelle. Elle s’est inscrite peu à peu dans notre inconscient collectif, avec la réduction de la durée du travail et les « rtt », les discours anti-patronaux d’enseignants engagés, le traitement social du chômage très généreux, les nombreuses prestations sociales qui permettent à certains, trop nombreux, de vivre sans vraiment travailler… L’arrivée du gouvernement de gauche n’est pas faite pour améliorer le tableau.

On sait bien que les politiques n’ont pas le pouvoir de créer l’emploi qui crée les richesses, celles qui constituent notre PIB. Mais ils ont le devoir de créer les conditions les plus favorables pour l’épanouissement des entreprises et la création de ces richesses.

Or, que constate-t-on ?  Dans notre pays, les décisions de justice concernant les plans sociaux ne respectent pas ce que dit le code du travail. Autrement dit, le patron est considéré presque toujours comme un délinquant. C’est d’ailleurs ce qui a conduit le PDG d’Unilever à mettre les pieds dans le plat, considérant que si nous ne respectons pas nos propres lois, il irait investir ailleurs…

Et puis ceux qui investissent sont confrontés à un arsenal fiscal de plus en plus « florissant » : la contribution exceptionnelle ISF déplafonnée, le retour de l’ancien barème de l’ISF, la diminution de l’abattement concernant les donations-partages, bientôt la tranche à 75% pour les revenus de 1millions d’euros, sauf pour les artistes et les sportifs, ce qui est un comble. Il vaut mieux s’appeler Ibrahinovitch que Bettencourt…

Nos entreprises n’échappent pas au même accablement : taxe de 3% sur les dividendes distribués, ce qui est un non-sens économique au moment où elles ont besoin de se tourner vers leurs actionnaires plutôt que vers les banques ; augmentation de 8 à 20% du forfait social sur l’intérêt et la participation, les deux moteurs de l’amélioration salariale ; suppression des avantages fiscaux pour les investissements dans les PME ; et, probablement, réintégration d’une partie des biens professionnels dans l’ISF. Alors que les œuvres d’art resteront exonérées. Il vaut mieux posséder une commode Louis XVI que des actions. Mme Strauss-Khan peut dormir tranquille sur ses toiles de maîtres.

Pour faire court : la France est le pays où le droit est le plus défavorable pour les entreprises et où l’imposition est la plus féroce.

Résultat : il n’y guère de grosses PME, faute de pouvoir se constituer suffisamment de fonds propres. Les patrons rechignent à embaucher. Les investisseurs préfèrent aller voir ailleurs.

Après, on se plaint d’avoir trois millions de chômeurs, et un gouffre dans notre balance commerciale !

Et que peut-on attendre de quelqu’un qui « n’aime pas les riches », qui a dénoncé « l’empire de l’argent » comme au bon vieux temps du front populaire. Voilà une politique clairement dirigée contre les créateurs de richesses, contre ceux qui travaillent le plus, contre ceux qui refusent l’assistanat, contre les entreprises, et pas seulement celles du CAC 40.

 

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