HISTOIRE
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TWIT-SLIP-PARTY ET AUTRES MALHEURS…

 

Moi, président, je …

La république exemplaire a fait long feu et par le mauvais bout, si j’ose dire ! On avait déjà eu la scène du baiser exigé, on avait eu le marivaudage familial de l’investiture, on a appris l’injonction donnée à un quotidien de retirer des photos qui ne lui plaisaient pas, la favorite en titre nous impose maintenant la jalousie exposée au grand jour, à croire que l’hôte de l’Elysée continue d’entretenir une relation secrète avec son ex-concubine.

Son twit vengeur dépasse allégrement les limites de la bienséance. On tombe dans la scène de ménage par portable interposé. Après le « ravi de la crèche » qui découvrait les réunions internationales, voilà à nouveau la fonction présidentielle ridiculisée, avec l’amant désavoué. Présidence normale ? On aimerait en effet. On croyait avoir M. Prudhomme, mais c’est un mélange de M. Jourdain et de Chrysale (des femmes savantes) qui règne sur les destinées de notre pays. Madame Michu dirait trivialement que la Valérie le tient par les c….. Plus grotesque encore : c’est le Premier Ministre qui remet en place celle que d’aucuns appellent la première dame, ce qui est un bien grand mot pour un esprit aussi petit ! … Mais où est donc passé François ?

Ah, si c’était arrivé sous Nicolas, les médias nous en auraient rajouté bien plus. Mais pensez donc, il ne faut pas gêner la gauche. Sauf que Carla a fait preuve d’une finesse, d’une classe, d’une discrétion qui sont tout à son honneur, qualités dont l’actuelle occupante du palais présidentiel devrait bien s’inspirer et dont elle semble totalement dénuée. Malheureusement, on n’est probablement pas au bout de nos peines, parce qu’on pressent du « Raspoutine » dans cette femme.

Après tout, cela ne serait pas si grave si la France se portait bien et si elle était bien gouvernée. Cela ne fait que quelques semaines que la gauche détient le pouvoir et l’on voit bien, à tous les signaux qui sont envoyés, que notre pays est en train de rejoindre le camp des médiocres de l’Europe, dans l’espoir de pouvoir s’affranchir des efforts que notre situation exige. Et en quelques semaines vont être ruinés des années d’effort.

Le laxisme nous voilà ! Sourds, pour ne pas dire autistes, aux messages que leur envoie les états sérieux de l’Union, mais aussi nos propres organes financiers, le gouvernement engage les nouvelles dépenses, détricote les réformes, annonce des jours de vacances supplémentaires par-ci, la fin de l’évaluation des prof par-là, la suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs, et empile les décisions démagogiques  comme le plafonnement des salaires des patrons des entreprises publiques.

Il en ressort, que la France est en train de se fâcher durablement avec l’Allemagne qui s’apprête à ratifier (CDU et SPD réunis) le traité d’équilibre budgétaire que Hollande veut renégocier, et l’on voit Chancelière et ministres d’outre-Rhin monter au créneau pour dénoncer le chemin pris par la France qui tourne le dos à la réduction des dépenses publiques, le logiciel des socialistes datant du milieu des années 90. On peut comprendre cette incompréhension et cette colère, parce que tout le monde sait qu’après l’Espagne, et maintenant l’Italie, les marchés s’en prendront à la France un peu trop cigale. Et surtout : où va aller l’Europe sans le temdem franco-allemand qui en est le moteur indispensable.

A moins que… le discours ne change à partir de lundi prochain. Avant le vote, c’est le paradis que l’on montre. Une fois le vote acquis, c’est l’enfer qu’on découvre.

Mais au fait, était-il normal que le président se mêle des élections législatives en mettant un mot de soutien sur la profession de foi de son ancienne compagne ?

Vous avez dit normal ?

 

 


DIVERSION

 

L’UMP a bien fait de refuser de céder à la pression des socialistes et leur procès en diabolisation des voix du Front National. C’est évidemment une diversion politique qui vise au moins deux objectifs : faire condamner l’UMP aux yeux de l’opinion publique sur l’autel des « valeurs », et récolter ainsi des votes « républicains » sur ses candidats opposés à un « frontiste », obliger la même UMP à se justifier et repousser ainsi les reports de voix qui seraient susceptibles de faire gagner ses candidats opposés à un socialiste. Le Piège est un peu gros et date de Mitterrand.

Si à l’époque, on avait pu tomber dedans au nom du respect de la morale républicaine, les temps ont changé. Si la morale était sauve, la droite, par contre, en faisait les frais électoralement. Mais le « front républicain » n’a rien empêché : le Front National est resté une force politique dans le paysage français. Si Nicolas Sarkozy a pu réduire son impact électoral en 2007, la crise lui a permis de se refaire une santé. Moins extrême et avec un discours recadré sur l’identité et les valeurs patrimoniales, le Front National, comme un hydre qui se nourrit de la souffrance et de la misère, a su prospérer dans les couches de la population les plus touchées par les secousses économiques mais aussi dans d’autres publics déstabilisés par l’évolution du monde, des moeurs et de la société. C’est un phénomène que l’on observe partout en Europe, et la France n’en est pas exempte. Il est alimenté par le trouble de populations vieillissantes attachées à leur mode de vie et à la recherche de protections contre les agressions du monde.

Il faut donc accepter que le Front National s’installe durablement dans le paysage politique. Mais personne ne peut empêcher quiconque de s’adresser aux Français qui ont voté pour lui et qui sont disponibles pour le deuxième tour, sans reniement ni compromission. C’est le choix de l’UMP.

Il n’y a pas d’accord possible avec les dirigeants du Front National, qui d’ailleurs ne demandent pas d’alliance. Nous avons des désaccords profonds sur l’Europe, sur la monnaie, sur le protectionnisme, sur la politique économique et même sur l’immigration. Une alliance n’aurait pas de sens. Par contre, ces électeurs disponibles peuvent se retrouver davantage dans les valeurs que défend l’UMP : contre l’euthanasie, contre le vote des étrangers non ressortissants européens, contre l’extension du mariage à d’autres unions que celle d’un homme et d’une femme, contre la suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs délinquants… et probablement beaucoup moins dans le multiculturalisme et les communautarismes que le PS courtise, la politique laxiste en matière de répression, la dépénalisation du cannabis…

Les désaccords profonds qui nous opposent au projet du PS empêchent toute initiative de « Front » commun avec la gauche. Comment l’UMP pourrait-elle appeler un électeur de droite à voter pour un candidat PS alors qu’on lui explique depuis des mois que le programme socialiste est mortifère ? Dire tout et son contraire à ses électeurs c’est le plus sûr moyen de rester dans l’opposition. J’ajouterai que l’incompréhension serait d’autant plus grande que nous venons de vivre une période de cinq ans pendant laquelle la gauche, et le PS en premier, n’a cessé d’insulter Nicolas Sarkozy avec la violence que l’on sait. On ne peut pas non plus être amnésique.

Le procès en « déshonneur » mené par le PS n’est donc qu’une stratégie électorale, à laquelle participent les annonces propres à faire monter le FN.  Il n’y a aucun risque que l’UMP perde son identité de parti humaniste, social et européen. La modification de son projet politique n’est pas à l’ordre du jour. La « droitisation » est un mot inventé par la gauche et n’existe que dans son esprit. Ce qui est vrai, c’est que les thèmes choisis par le parti lepéniste correspondent à des réalités qui appellent des réponses politiques parfois voisines. De là à y voir un reniement ou une compromission, il faut beaucoup d’imagination ou de … mauvaise foi.

 


QUE DU BLEU

Rappel
DERNIER RENDEZ-VOUS BLEU AVANT LE 1er TOUR :
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Demain, samedi 9, retrouvons-nous au Mail, face à la mairie d’Angers
AUTOUR DE PAUL JEANNETEAU et ROSELYNE BIENVENU
pique-nique-sandwich de 12H30 à 14H
(chacun apporte son repas)
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venez avec votre t-shirt ou un vêtement bleu.
soyons le plus nombreux possible. Objectif : se faire voir !
Nous comptons sur vous.
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Et un dernier coup de rein : ce soir à 20H30, salle Thiers-Boisnet, 15 rue Thiers, dernière réunion publique de Paul Jeanneteau
Terminons par un feu d’artifice en étant présents pour le soutenir.
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Daniel


NOUS AVONS ENCORE LES MOYENS D’EVITER LA CATASTROPHE.

 

20 milliards de dépenses déjà engagées alors que les caisses sont vides. Le gouvernement augmente de 25% l’allocation de rentrée scolaire alors que les caisses d’allocations n’ont aucun financement. Comme François Fillon l’affirme, la France est au bord du gouffre. Et au moment où la crise de la dette est en train d’enflammer l’Espagne, à notre porte, Le Premier Ministre pratique l’autisme. Pire, nous tournons le dos à tous nos partenaires en pratiquant l’inverse de ce qu’il faut faire. Pourtant les exhortations ne manquent pas venant de l’Union européenne, de l’OCDE, de la Cour des comptes, de la Direction des Finances. Rien n’y fait. Le gouvernement envoie la France dans le mur, Ayrault accélère et nous attendons que Hollande klaxonne. Mais le mur est bien là !

Qui peut croire que c’est en prélevant près de 16 milliards d’euros sur les classes moyennes par la hausse des cotisations salariales, la suppression des, défiscalisations des heures supplémentaires, la hausse des droits de succession, de l’épargne des ménages… qu’on va relancer la croissance dans notre pays. Au contraire, la hausse du SMIC va accélérer la hausse du chômage et accroître les difficultés des PME. La Banque de France vient de réviser à la baisse les perspectives de croissance de la France. Autrement dit, la récession s’invite dans le cortège des difficultés que notre pays va devoir affronter.

L’Allemagne, par la voix de sa chancelière, que le Président croyait avoir isolé au sein du Conseil européen, vient de signifier le chemin à suivre, forte d’un pacte signé avec son opposition, le SPD. Un démenti cinglant à la posture française qui va rendre singulièrement compliqué le prochain sommet surtout pour notre diplomatie.

Il faut sortir de ce mauvais vaudeville. Nous avons encore les moyens d’arrêter ce scénario-catastrophe dont le résultat pourrait être l’explosion de l’Union européenne.

Refusons le projet dangereux de la gauche : nous préférons la fermeté, le travail, la compétitivité, la laïcité, la diminution de l’immigration et la discipline budgétaire. C’est la seule façon pour la France de maîtriser son destin.

N’ayons pas peur ! Le mot « cohabitation » n’est pas un gros mot. Nous pourrions nous dire : « laissons sa chance à la gauche ». Sauf que la situation est bien trop grave pour raisonner de la sorte. Les élections législatives sont la dernière possibilité de refuser le projet irresponsable de la gauche. Nous pouvons éviter de prendre le risque de précipiter la France dans une situation économique proche de celle de la Grèce ou de l’Espagne. Nous sommes déjà engagés sur cette pente fatale.

La gauche, c’est la dette, le matraquage fiscal des riches et des moins riches (il suffit d’entendre Aubry), l’assistanat et le chômage, le communautarisme, le laxisme et finalement la perte de toute souveraineté de la France.

La droite est majoritaire. Si l’électorat de la droite et du centre se mobilise, il peut envoyer à l’Assemblée nationale suffisamment de députés pour constituer une majorité et empêcher ainsi l’irréparable. Il suffit d’aller voter, et de voter « utile ». Pas si difficile : il y a dans toutes les circonscriptions un candidat UMP ou de la droite et du centre.

L’intérêt général de la France est entre vos mains.

 


LE RIDICULE, C’EST MAINTENANT !

 

Hollande officiel

On a l’habitude dire que le ridicule ne tue pas. Je crains que si. Explications.

M. Prudhomme nous a fait le coup du Thalys pour se rendre à Bruxelles, en homme ordinaire, mais avec tout le déploiement invisible mais coûteux que je vous ai dit. Cette fois-ci, il nous fait le coup du voyage en voiture pour se rendre sur les plages du débarquement, en homme ordinaire, enfin presque. Parce qu’il a bien fallu une voiture ouvreuse et deux voitures de sécurité à suivre la sienne. Pas de gyrophares, pas de motards. Rien d’ostentatoire donc. Mais voilà, aujourd’hui tout est observé à tout instant. Et on apprend que le convoi de M. Prudhomme a brûlé un feu rouge, roulé à 160 km/h sur l’autoroute, dépassé allègrement les 90 km/h autorisés… Dans ces conditions c’est tout simplement de l’inconscience. Un piéton distrait aurait traversé alors que le convoi présidentiel franchissait le feu, et le destin de M. Prudhomme basculait dans l’horreur.

Bref, la connerie a ses limites. Surtout quand le Premier Ministre prend le RER, ce qui mobilise vingt fonctionnaires de police pour sa sécurité ou quand le Ministre des Affaires étrangères est obligé d’écourter son point presse pour attraper son vol low-cost. On voit tout de suite la scène si une réunion se prolonge : « excusez-moi, je suis obligé de partir, j’ai un avion à prendre ». La France est déjà la risée des gouvernements voisins.

Et maintenant, passons au chapitre du portrait officiel. Vous ne pouvez pas ne pas l’avoir vu, tant l’événement a fait le buzz médiatique. On y voit le Président, les bras ballants dans le parc de l’Elysée. Raymond Depardon a déclaré : « j’ai traité son visage comme un paysage ». Ce serait plutôt une nature morte. Pas de drapeau français, ni de drapeau européen : choquant. Ces symboles sont inhérents à la fonction. Il est bon de les associer parce qu’ils seront vus dans toutes les communes de France.  Nous avons élu un Président de la République (enfin, moi, je n’y suis pour rien), pas un quidam qui va casser la graine au Mac Do ou qui va faire ses courses avec bobonne à la supérette du coin. A force de vouloir faire normal, on va finir par croire qu’il est un peu simplet, ce qui correspond à l’impression que donne son portrait officiel.

Et peut-être bien que ses copains disaient vrai quand ils affirmaient qu’il n’avait jamais rien fait : à voyager comme ça, prendre son temps dans les bouchons, éviter tout ce qui va trop vite, c’est peut-être parce qu’il n’a pas l’intention d’en faire trop.

Vivement 2017.

 

 

 

 


LES DEUX BEQUILLES ET LE CAILLOU.

 

Ce n’est pas une fable dont il est question, mais de la campagne du candidat PS de la 1ère circonscription de Maine-et-Loire, Luc Belot.

A voir ses affiches et ses documents on comprend tout de suite qu’il ne peut pas avancer tout seul. Il a besoin d’apparaître soit en compagnie du président de la République, soit de son suppléant, de telle façon qu’on ne sait plus très bien qui est le candidat. Cela lui a déjà valu le surnom de « bébé Hollande » qui court dans toute la ville, probablement à cause de l’affiche qu’il a placardé partout à profusion, y compris sur des emplacements pas très autorisés. Tant pis si cela donne de lui une image déplorable. On a compris qu’il avait besoin de « béquilles » pour exister.

Il se targue aussi d’avoir réalisé 45% des suffrages il y a cinq ans, capital qu’il compte bien faire fructifier cette fois-ci, dans la foulée de l’élection présidentielle et fort du travail de terrain réalisé depuis sa première candidature. Ce n’est pas tout-à-fait ce que disent les élus, mais peu importe. La réalité se présente sous un jour plus difficile qu’il ne pense, et le « putschiste-adjoint » de la Mairie d’Angers pourrait bien avoir un réveil amer : les 25% qu’il avait réalisés au premier tour en 2007 sont loin d’être acquis cette fois-ci.

D’abord parce qu’il a un caillou dans sa chaussure qui risque de rendre difficile et douloureuse sa progression. Il se nomme « Sophie Briand-Boucher/Gérard Pilet ». Le Conseiller Général de gauche du canton d’Angers-Est n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les pratiques de la Mairie d’Angers et de la fédération PS où la démocratie semble se limiter aux copains. Atmosphère … Bien des voix « monniéristes » risquent donc de manquer à l’appel.

Mais en plus, le « bébé Hollande » dont on sait maintenant qu’il ne sera pas porté par une « vague rose », doit affronter deux candidats écologistes et un du Front de Gauche, ce qui fait beaucoup de monde pour une même « mangeoire ».

Autrement dit, pour lui, le premier tour va être chaud !

Et s’il en sort quand même en tête de son camp, il faudra encore que les reports de voix soient assurés… Il n’est donc pas au bout de ses peines. On comprend mieux le pourquoi des béquilles…  

 

 


C’EST MAINTENANT !

 

L’AFFAIBLISSEMENT, C’EST MAINTENANT. Qu’on ne se raconte pas d’histoires. Les médias ont beau prendre beaucoup de précautions avec les rendez-vous internationaux de Hollande, c’est le fiasco sur toute la ligne : Merkel lui a opposé un « nein » sur les eurobonds, la fausse bonne idée qui renchérirait à coup sûr notre dette, et Poutine l’a renvoyé sèchement dans ses cordes. La France croit tenir un succès d’estime avec la « croissance » mais ses partenaires ne parlent pas de la même chose. Bref, la France a perdu son leadership en Europe comme dans le G20.

LA DEMAGOGIE, C’EST MAINTENANT. Le chéquier est ouvert : l’argent coule à flots pour financer le coup de pouce au SMIC (1% = 1 milliard d’euros pour les comptes de l’Etat), l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire revalorisée de 25% (1,5 milliard d’euros), la retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé à dix-huit ans dont le coût n’en finit plus d’augmenter avec les demandes syndicales (2 milliards d’euros pour l’assurance sociale et autant pour les caisses privées). Tout cela pour ne pas décevoir les électeurs avant les législatives.

LA CHASSE AUX RICHES, C’EST MAINTENANT. C’est Martine Aubry qui a ouvert la chasse en déclarant : « il y a d’énormes marges de manoeuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires de ceux qui ont tant de privilèges aux dépens des autres ». De fait le quotient familial nouvellement plafonné va pénaliser 1 million de ménages. De fait, la CSG va augmenter de deux points dès juillet. De fait, on bloque les loyers par décret… Le matraquage fiscal des classes moyennes a commencé. Mais de diminution des dépenses de l’Etat, on ne voit point. Pourtant, elles seraient salutaires.

L’INSECURITE, C’EST MAINTENANT. Mais que fait donc le Ministre de l’Intérieur ? Recrudescence d’attentats en Corse, multiplication des assassinats crapuleux, attaques violentes de fourgons blindés, tabassage de jeunes juifs, on n’en finit pas de voir s’allonger la liste des méfaits depuis son arrivée au Ministère ; Il faut croire que les signaux envoyés par le nouveau pouvoir donnent des ailes aux malfrats !

LE SCANDALE, C’EST MAINTENANT. Ainsi, la concubine notoire du chef de l’Etat continuera d’exercer sa fonction de journaliste dans un grand hebdomadaire. Déjà que son statut est choquant, il est scandaleux qu’elle puisse continuer sa collaboration dans un média. Ce n’est pas le rôle qu’on attend d’elle. A moins qu’elle ne mette plus les pieds à l’Elysée.

 

 

 


LES ECHOS DE LA CAMPAGNE (très polémiques) SELON ARCHIBALD

 

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Vous avez certainement pensé que j’avais été finalement atteint par le « blues d’après défaite », au point de n’avoir plus envie d’écrire. C’est mal me connaître.

D’abord il y a la campagne de Paul Jeanneteau dans laquelle on se donne à fond les manettes, parce que vraiment, voir le "bébé Hollande" devenir député, ça nous donnerait mal aux varices ! Ce qui fait que beaucoup de soirs sont occupés à assurer l’intendance des réunions publiques, il faut le dire, plutôt fréquentées.

Et cette semaine, Paulette et moi avons fait un « break », histoire d’aller prendre l’air du temps –qui passe- en Normandie, sur les plages du débarquement. Deux jours pleins, un temps magnifique et des souvenirs qui remuent les tripes.

Comme la semaine qui vient s’annonce plutôt « speed », je profite du petit temps mort de ce dimanche soir pour revenir à nos moutons. La campagne !

BAYROU : deux « sorties » qui font date. Voilà que celui qui a choisi Hollande se croit obligé de nous infliger son avis : pour l’UMP, il choisit Fillon. Il est bien gentil, mais on n’a pas besoin de lui pour savoir ce qu’on a à faire. L’UMP ne manque pas de personnes de talents. Et naïf en plus, le Béarnais : voilà qu’il s’aperçoit que le PS a fait le choix du sectarisme ! Il devrait pourtant savoir, depuis le temps que ce défaut est congénital à la gauche et le PS n’y échappe pas. Pauvre François.

Les perles du DESIR : le Haarlem déclare sans honte  que « l’UMP est 100% polémique » et qu’elle n’a aucun argument. Il va falloir t’habituer, « mon pote ». Qu’a fait le PS pendant cinq ans : mauvaise foi, dénigrement systématique, polémique à tout propos. L’UMP a encore de la marge. Et il ajoute, sans rire, « Copé n’a pas installé la digue républicaine face au FN ». Cela ne sert à rien de répéter la même chose quand on est sourd et qu’on ressort les mêmes arguments en boucle. Au fait, l’annonce de Taubira sur les tribunaux pour mineurs, ce serait pas pour faire monter les voix du FN, par hasard ?

MELENCHON : il ressort le linge sale interne du PS. La cible : Martine Aubry et les pratiques internes dans les fédérations du Nord et du Pas-de-Calais. Comme c’est intéressant. Je trouve les médias bien  peu motivés pour relayer ses propos.

AYRAULT : le petit prof devenu premier ministre jouit d’une magnifique cote de popularité. Il faut dire qu’il soigne sa gauche. N’ayant jamais connu l’économie réelle, il prend des mesures bien démagogiques et bien coûteuses qui se solderont par un désastre économique et une pile d’impôts. Un autre a connu la même aventure, avec le même début. Il avait le même profil. Il se nommait Bérégovoy. On sait comment il a fini. La roche tarpéienne est proche du capitole.

PEILLON : Celui-là, il fallait bien que je me le paye. Au congrès de la FCPE, il a déclaré qu’il remettrait l’élève au centre du système éducatif. Retour en arrière : on sait ce que cela a donné. Mieux que le ministre des élèves à la botte des parents bobos, on attend de lui qu’il soit le ministre du « savoir » et des « apprentissages ».

41% : Les Français sont sceptiques. C’est le pourcentage de ceux qui pensent que le nouvel exécutif fera mieux que l’ancien. Il y en a qui ont donc voté sans y croire.

ROYAL : égale à elle-même, le « nombril » du Poitou-Charentes se dit certaine d’aller au perchoir, considérant sans doute que son élection à la Rochelle où elle a été parachutée, était une formalité. Ce n’est pourtant pas ce qui remonte du terrain où le candidat dissident Falorni est très implanté. Comme pour sa candidature à la présidentielle pour laquelle elle se croyait la meilleure, elle pourrait bien avoir droit à la cellule de dégrisement dès le 11 juin au matin.

TRAIN : M. Prudhomme est allé à Bruxelles par le train. Suivi à grand renfort de caméras, notre Bourgeois, heureusement n’allait pas à Calais. Publicité extravagante pour un président dit « normal ». On ne nous a pas tout dit et l’envers du décor est croquignolet : pour revenir en voiture, il a fallu qu’un cortège présidentiel monte à vide. Sans parler du déminage du train, des ponts gardés tout le long du trajet, de la rame qui ouvrait la voie en avant de celle du président, et de l’avion forcément positionné à proximité, pour raisons de sécurité en cas de retour précipité. Depuis son investiture, on s’aperçoit que le ridicule ne tue pas, mais il a un coût. Ah si Sarko avait fait ça … !

VAGUE ROSE : Tous les sondages le disent, il n’y a pas de vague rose en vue. Et Raffarin se risque même à pronostiquer une victoire de la droite et du centre… Drôle de pays qui ne sait pas ce qu’il veut.

Il y aurait encore plein de choses à dire, mais ce sera pour la prochaine.