HISTOIRE
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ROSE MAFIA

 

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Voilà un livre qu’il faut avoir lu, surtout si on a l’intention de voter Hollande. On y découvre un des systèmes mafieux les plus perfectionnés organisé par les élus socialistes du Pas-de-Calais. Objectif : financement de la fédération PS et aussi enrichissement personnel de certains. On y découvre les emplois fictifs, les enfants casés, les logements de complaisance…

Dans cette affaire, le maire d’Hénin-Beaumont fait figue de bouc émissaire. C’est quand il s’en est aperçu qu’il s’est mis à table, refusant de payer pour tout le monde. De toutes façons la Chambre Régionale des comptes avait déceleé déjà de quoi ouvrir des enquêtes préliminaires contre de nombreux élus. Et la juge d’instruction en charge de l’affaire avait découvert et recoupé de nombreux délits.

Tout y passe : blanchiment d’argent qui s’envole au Luxembourg, appels d’offres truqués qui servent toujours les mêmes en échange de rétro-commissions et de surtarifications, des SEM emboitées comme des poupées gigognes et support des malversations…

Pendant un long premier temps, parce qu’il croyait dans son parti, Gérard Dalongeville ment pour le protéger. Il va en prison pour que la découverte du système n’éclabousse pas le PS. Et puis il vient un moment où il se dit que « ça suffit ».

Le livre est un cri de souffrance et en même temps une confession pour décharger une conscience qui découvre qu’elle acceptait l’inacceptable.

Le résultat est évidemment stupéfiant et pose des questions sur les pratiques de certains élus. On se demande même si la direction du PS peut ne pas avoir été informée de tels déviances. Les mœurs troubles des responsables du PS du Pas-de-Calais sont-elles isolées dès lors qu’elles se produisent dans une fédération tenue par les mêmes depuis 30 ans !  On ne peut s’empêcher de faire le lien avec les Bouches-du-Rhône et d’autres fédérations…

Et peut-être bien que d’autres villes tenues depuis la même époque connaissent-elles peu ou prou les mêmes accommodements avec la légalité. L’habitude et le confort entraîne souvent la faiblesse et le laxisme… Tellement tentant !

On sait déjà que la triche fait partie intégrante des coutumes internes du PS. Il manquait la dimension corrompue. Madame est servie !

 


Sarkozy « le sérieux » face à Hollande « l’embrouille »

 

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A un peu plus de deux semaines du premier tour, Nicolas Sarkozy a présenté son projet et publié une lettre aux Français. Il a surtout visé son rival socialiste, brandissant, en cas d’alternance, un risque de « faillite » de la France.

Crédité d’une forte « présidentialité » il est jugé le mieux à même « de prendre des décisions difficiles » par 46% des personnes interrogées contre 26% à François Hollande, de « lutter contre l'immigration clandestine » (45% contre 14%), de « défendre les intérêts de la France à l'étrange »" (43% contre 28%), et de « lutter contre l'insécurité » (42% contre 20%).

En revanche, le candidat socialiste obtient les meilleurs scores grâce à son discours dépensier lorsqu'il s'agit « d'améliorer le système éducatif » (46% pour François Hollande, contre 18% pour Nicolas Sarkozy) ou « d'augmenter le niveau de vie et le pouvoir d'achat » (36% contre 16%, mais 46% des personnes interrogées estiment qu'aucun des deux n'en est capable).

Vingt-cinq jours après sa déclaration de candidature, Nicolas Sarkozy avait fait, sur la forme, une démonstration de force à Villepinte. Vingt-cinq jours après Villepinte, il fait une démonstration de force sur le fond.

Pour la présentation de son projet devant la presse, il a triplé la mise. Un livret de quinze pages regroupant les promesses déjà égrenées au fil de la campagne ainsi que leur financement. Une promesse nouvelle à l’attention des retraités : payer les pensions le premier du mois au lieu du huit pour « réparer une injustice ». Et une lettre « au peuple français », imprimée à 6 millions d’exemplaires, pour célébrer son « amour » du pays et livrer sa « vision » de la France de demain.

Dès le début de son intervention, Nicolas Sarkozy a délaissé la mise en « cohérence » de son programme pour prendre François Hollande pour cible, sans ménagement, rappelant sa position d’otage de Jean-Luc Mélenchon. Il l’a dépeint sans étoffe, sans expérience et l’a accusé d’être « le seul à penser que le problème du coût du travail n’existe pas ». Il en a profité pour étriller le programme socialiste, qu’il présente comme « un festival de dépenses nouvelles dont personne ne sait comment elles seront financées ». Citant les promesses de François Hollande de créer 60.000 postes dans l’enseignement dont les modalités changent tout le temps, et de « remettre en cause » la réforme des retraites, il a affirmé que « cette seule proposition, c’est la négation de l’existence d’une crise » et il a ironisé en se demandant : « Avons-nous les moyens de dire aux Français : c’est la fête ! ».

Une heure trente durant, le chef de l’Etat s’est en fait appliqué à faire un comparatif de performance, entre lui et son rival. Comme s’il voulait imposer encore davantage le duel à deux semaines du premier tour. « Nous ne pouvons pas différer le choix de la compétitivité… Les Français ont un choix historique à faire », faisant du triptyque « travail-autorité-responsabilité » l’axe de son programme.

Nicolas Sarkozy s’est posé comme un candidat sérieux et responsable, qui a la capacité à décider et une grande expérience de la gestion des crises, ce que les Français lui reconnaissent. Il s’est efforcé de démontrer que la France va mieux et peut s’en sortir à la condition qu’elle fasse les bons choix. Celui de la rigueur budgétaire : il fera voter la « règle d’or » dès l’été, soucieux de montrer qu’il n’est pas dépensier.

A l’inverse, Nicolas Sarkozy a promis à la France le même sort que la Grèce et que l’Espagne si François Hollande appliquait son programme : « Dans le passé, un pays qui faisait faillite n’existait pas. Aujourd’hui, on sait que c’est possible… Le moindre relâchement, et c’est la crise de confiance et la situation dans laquelle se trouve l’Espagne ». Rappelant le tournant de la rigueur en 1983, il n’a cette fois donné que deux jours à la gauche pour  « mettre par terre cinq années d’efforts ». Ce qui est malheureusement réaliste.

 Clarté et rigueur contre embrouille et démagogie…

 


SARKO FLASH

Coeur NS
« Nous sommes le seul pays d’Europe à avoir augmenté le pouvoir d’achat chaque année, nous sommes le seul pays d’Europe depuis 2009 qui n’a pas connu un trimestre de récession ».

                                                            Nicolas SARKOZY, sur RTL.    

Les faits sont les faits !


LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN

Carnet présidentielle

Un coup de projecteur avant la trêve pascale sur la campagne. Il nous permet de constater une évolution intéressante de la situation à travers les messages que l’opinion délivre et que traduisent les sondages.

Une confirmation : la percée de Nicolas Sarkozy et l’écart qui se resserre au second tour.

Mélenchon continue son ascension bolchévique et plane sur son nuage rouge.

Bayrou brûle ses dernières cartouches : manifestement il ne sait plus comment faire pour remonter la pente et endiguer la désaffection de ses électeurs.

Du côté Le Pen, il n’y a plus qu’elle à croire à une surprise qui lui soit favorable au soir du premier tour ; on a tout lieu de penser que ce sera une vaguelette bleu-marine.

Chez Eva Joly, tout va bien : on serait tenté d’ajouter « Mme la Marquise ». Cécile Duflot pratique la méthode Coué en nous assénant « Quoi qu’il arrive, la candidature Joly aura fait du bien » ; on se demande bien à qui. Suffit-il de changer de lunettes : après les rouges, les noires et maintenant les vertes pour l’affiche officielle. Ce n’était donc qu’une question de lunettes ? Nous voilà rassurés.

Hollande a présenté sa feuille de route pour la 1ère année de son mandat. Il aurait mieux fait de parler des deux premiers jours, parce que ça n’ira pas plus loin (lire l’article de Marc Fiorentino : « si c’était vrai ? » du 3 avril). Un catalogue irresponsable de dépenses démagogiques fait pour attirer les voix et marquer les esprits. Mais le 7 mai tout commencera à aller mal pour nos finances et nos relations en Europe.

Quand on regarde l’avis des Français sur les critères principaux pour assumer la charge présidentielle : capacité à prendre les décisions, stature internationale, Sarkozy met entre 20 et 26 points dans la vue à son rival Hollande. Peut-être cons, mais lucides, non ? La « sarkophobie » a ses limites.

On apprend aussi que les abstentions tourneraient entre 20 et 25%. Les abstentionnistes se recruteraient surtout chez les électeurs des verts (34%) –comme on les comprend !- chez ceux de Le Pen (34% aussi) et surtout chez ceux du Modem (42%), certainement les plus désabusés.

Contrairement à ce qu’on nous raconte, l’intérêt pour la campagne reste à un bon niveau, moins qu’en 2007, année exceptionnelle. 74% des Français se disent informés, 66% en parlent, 79% pensent que cette élection sera décisive pour l’avenir, 56% qu’elle aura un impact sur leur vie quotidienne. La bipolarisation est confirmée par la motivation des troupes : c’est au PS et à l’UMP qu’on trouve la plus forte.

Une dernière pour la route : la prise de position scandaleuse du SNES, principal syndicat des lycées et collèges, qui appelle à battre Sarkozy. « Ils tuent l’école » clame le syndicat. C’est connu, c’est toujours plus commode d’accuser les autres, ça évite de se dénoncer. Le mélange syndicalisme-politique et les compromissions avec la gauche n’annoncent rien de bon pour les enseignants. Luc Chatel a le mérite d’être clair dans sa réponse : « Le syndicat Snes-FSU devrait utiliser son énergie pour accompagner le gouvernement dans son combat pour moderniser l'Education nationale et faire évoluer un système éducatif bien trop longtemps englué dans les conservatismes et les inerties d'une autre époque plutôt que de perdre son temps dans de vaines querelles partisanes »

Sur ce, Joyeuses Pâques !

 


JUPPE : L’APPEL D’ANDARD

 

A Andard, Alain Juppé dénonce la "sarkophobie des socialistes" et appelle à la mobilisation.

Alain Juppé a dénoncé hier à Andard la « sarkophobie » des socialistes, qui procède d'une « double tromperie », en appelant la droite à se mobiliser pour le président candidat, « un capitaine for », face au « pilote hésitant » qu'est François Hollande.

Andard 1 PresDevant les 600 personnes rassemblées, le ministre des Affaires étrangères a exhorté son auditoire à ne pas se focaliser sur les sondages du second tour qui « ne sont pas véritablement significatifs ».

« Au lendemain du 1er tour, ce sera une nouvelle campagne », a-t-il poursuivi en soulignant que pour le 1er tour Nicolas Sarkozy avait gagné dix points quand le candidat socialiste en perdait autant. « Les courbes se coupent ».

Alain Juppé en a appelé à « une vraie prise de conscience » de la part de la droite et à choisir « un capitaine fort » qu'est le président-candidat et non « le pilote hésitant » qu'est le candidat socialiste.

Il a dénoncé la « sarkophobie » des socialistes qui en « ont tellement fait que les Français ne croient plus à la systématisation des attaques ». « C'est une double tromperie », a-t-il dit, en soulignant que lorsqu'on « veut juger le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il faut prendre en compte la succession de crises ».

« On s'en sort mieux que nos principaux partenaires », a précisé Alain Juppé, citant le pouvoir d'achat maintenu et la lutte contre les déficits avec « en 2011, des objectifs meilleurs que ceux que nous nous étions fixés ».

Pour lui, il y a également « tromperie » quand les socialistes brocardent les réformes entreprises alors qu'ils les conserveront pratiquement toutes, comme la suppression de la taxe professionnelle, le crédit impôt recherche, ou le grand emprunt.

« Au total nous pouvons être fiers de ce qui a été fait ».

Il a critiqué le programme de François Hollande, en particulier les 60.000 emplois supplémentaires dans l'éducation, se demandant où il allait aller les chercher puisque le candidat socialiste a affirmé que globalement il n'y aurait pas création d'emplois de fonctionnaires.

Il a ironisé sur son manque d'expérience internationale d’un candidat qui « n'a jamais pas mis les pieds en Chine ».

Pour lui, « le programme économique de M. Hollande ne tient pas la route et se traduira par un matraquage fiscal et social ». « Je ne pense pas, a-t-il ajouté, que les riches seront les principaux perdants, mais les classes moyennes oui ».

De même, le ministre a qualifié d'illusion le discours sur l'Europe du candidat PS, citant l'eurodéputé vert Daniel Cohn-Bendit, qui avait jugé que l'abstention au Parlement des socialistes sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) était « une bourde historique ».

« Je vous demande d'ouvrir les yeux sur le vrai Nicolas Sarkozy (...) regardez l'homme Sarkozy tel qu'il est avec ses fragilités, ses défauts - tout le monde en a- (...) c'est un bosseur (...) c'est un homme courageux. Regardez, son énergie et sa capacité à faire face aux crises » a-t-il lancé avant de conclure sur un appel à l’unité de la majorité, essentielle en cette période cruciale de la campagne..

 

 


Le mur du çon

 

Il a été franchi par Jacques Auxiette président PS de la région Pays de la Loire avrc sa déclaration : "le candidat sortant a une tendance à mettre en place un système totalitaire" par ses attaques contre les corps intermédiaires et les collectivités locales. L'intéressé oublie sa manière de gérer la mairie de la Roche sur Yon ou encore actuellement le Conseil Régional. En fait de système totalitaire, c'est bien ce qui arriverait à la France si le PS gagnait la présidentielle et les élections législatives : la France se retrouverait sans aucun contre-pouvoir pour lutter contre les "certitudes" PS. Il ferait mieux de dénoncer les systèmes "mafieux" qui règnent dans certains départements tenus par son parti.



LA COMPETITIVITE

Une analyse intéressante :

"... Le vrai défi que doit relever l’économie française, c’est celui de sa compétitivité sur le marché européen. Il est évident qu’il faudra beaucoup de temps avant que les coûts de production des entreprises chinoises se rapprochent de ceux des nôtres (même si les salaires en Chine augmentent régulièrement et fortement). Mais nous faisons l’essentiel de notre commerce avec nos voisins européens; nos échanges avec la Belgique, par exemple, sont supérieurs à nos échanges avec la Chine!

Or le seul candidat à la présidence de la République qui traite de cette question centrale de la compétitivité, c’est Nicolas Sarkozy...."

  Lire l'article complet sur le blog d'Alain Juppé (Carnet de campagne 8) en cliquant ci-contre à gauche dans "Mes sites préférés".

 

 


TIERCE GAGNANT A ANDARD

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Près de 600 personnes s’étaient déplacées en fin d’après-midi pour le meeting de soutien à Nicolas Sarkozy. Il faut dire que l’affiche était alléchante : Alain Juppé, Roselyne Bachelot et Laurent Wauquiez  avaient fait le voyage pour venir soutenir le moral des troupes, plaider pour la Président sortant et appeler à voter pour lui.

Tous les parlementaires de la majorité s’étaient déplacés dans la belle salle Jeanne de Laval d’Andard et occupaient le premier rang. Parmi la foule on pouvait voir aussi de nombreux élus, maires et conseillers généraux et régionaux. Tous avaient hâte d’entendre les invités. Mais il fallut patienter un peu, le train de Paris avait du retard.

Après le mot d’accueil de Marc Laffineur qui évoque en amuse-bouche quelques éléments du bilan du quinquennat et quelques exemple bien choisis pris dans le florilège des esquives du candidat socialiste, c’est Laurent Wauquiez qui ouvre le bal de fort belle manière : humour sur le cours ligérien pour saluer toutes les personnalités présentes et hommage à ses deux compagnons de soirée, appuyé quand il s’agit d’Alain Juppé qui incarne pour lui  la «dignité de la voix de la République ».  Puis il enfourche son dada : nos valeurs faites d’équilibre entre le social et le travail, la responsabilité et la solidarité.  La campagne de Nicolas Sarkozy s’inscrit en discours de vérité qui énonce les défis que notre pays doit relever, sans jamais perdre de vue la dimension sociale, démarche aux antipodes de celle des socialistes  qui n’ont que l’antisarkozysme à proposer, la caricature, l’esquive et les propositions qui changent tout le temps à la manière d’un jeu de bonneteau. Veut-on un joueur de bonneteau comme Président ? « Ne regardez pas la prestation qu’il propose, mais regardez en face l’impôt qui nous attend ». Il souligne dans un parallèle fait d’évidence, la densité du bilan d’un côté, le vide vertigineux de l’autre, avec l’inévitable détour par … la Corrèze. C’est un monde nouveau qui nous attend, la France a besoin du consensus républicain et d’être confiante dans ses valeurs.

Roselyne Bachelot prend la suite. Sans papier, à l’aise d’autant plus qu’elle est en terre connue, elle apporte l’éclairage de son expérience acquise dans les deux ministères qu’elle a occupés : la solidarité n’a pas été une variable d’ajustement des crises successives. Elle illustre ce choix courageux voulu par le Président de la République de nombreux exemples : accueil des enfants handicapés, augmentation régulière des allocations, effort sans précédent en faveur des séniors, le RSA, la politique de la famille conçue comme un véritable pilier. Si bien que la France est le seul pays d’Europe où le taux de pauvreté n’a pas augmenté. A comparer avec le projet du candidat socialiste qui consacre 10 lignes sur la politique sociale.  Le projet social est au cœur du projet républicain de Nicolas Sarkozy. Les chantiers du second quinquennat sont dans le prolongement de l’action qui a été menée. Synthétique et efficace !

Il revient à Alain Juppé d’apporter la touche de l’Homme d’Etat. Cela passe par une rapide évocation de son activité de Ministre des Affaires Etrangères avec les coins de ciel bleu (Sénégal, Birmanie ) et les nuages noirs (Syrie, Mali). L’occasion pour lui de souligner la force d’impulsion que Nicolas Sarkozy  a donné à notre pays et qui lui permet « d’avoir aujourd’hui une voix forte et d’être un pays qui compte ». Impossible aussi de ne pas évoquer le risque terroriste avec une rapide allusion aux commentaires qu’il juge choquants sur les actions menées par les services concernés contre les islamistes. Il est surtout venu pour nous délivrer trois messages : « ne vous laissez pas tromper sur le quinquennat ». C’est le premier. Beaucoup de réformes réussies qui seront gardées : il en cite quelques-unes, et cela malgré les crises qu’il a fallu affronter en même temps. « Ne faites pas confiance au candidat socialiste ». C’est le deuxième. Il prend appui sur deux exemples : le coup des 75% d’impôts qui ne rapporteront rien (hallucinant !) et un programme économique et social qu’il juge explosif. Deux conséquences : le dérpage budgétaire est assuré, la rupture des équilibres européens garantie. « Ouvrez les yeux sur le vrai Sarkozy ». C’est le troisième.  Il apporte un témoignage vibrant : « c’est un bosseur », « il est courageux », « il a une énergie formidable »… C’est l’Homme d’Etat qu’il nous faut. Il conclut en deux mots sur la France forte en insistant sur la nécessité de retrouver la compétitivité, dans une Europe forte qui s’appuie sur les constats faits à Villepinte. Pour conclure sur son leitmotiv préféré : « y’a pas photo, c’est Sarko qu’il nous faut ! »

J -17 : dernière ligne droite de la campagne. Rendez-vous le 15 avril, place la Concorde !

 


PAUL JEANNETEAU DE A à Z

 

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Voilà un document original pour découvrir la personnalité, le travail, les valeurs qui animent le député de la 1ère circonscription. Une manière ludique tout en étant sérieuse de se présenter : chacun peut aborder le document par l'entrée qu'il souhaite à travers le choix des mots.  

Distribué dans toute la circonscription, le A à Z est aussi à disposition à sa permanence de la rue Brémont.

 

 


Hollande et la gauche vent debout contre le “un sur deux” de Sarkozy

Ils sont incorrigibles !

La proposition de Nicolas Sarkozy d’imposer aux “grosses collectivités locales” la règle du “un sur deux” pour supprimer des postes de fonctionnaires, annoncée dans un entretien exclusif à Acteurs publics, fait bondir la gauche. François Hollande dénonce un risque “d’effacement des services publics” ...



INTERVIEW DE NICOLAS SARKOZY A « ACTEURS PUBLICS »

 

La France forte affiche

 

 

Nicolas Sarkozy a accordé un entretien exclusif à Acteurs publics : poursuite de la RGPP, suppressions de postes dans la fonction publique… Nicolas Sarkozy veut imposer la règle du “un sur deux” aux “grosses collectivités locales”. Le chef de l’État répond aussi à François Hollande sur l’impartialité de l’État.

 

Quel bilan tirez-vous des périmètres ministériels inaugurés en 2007 ? Votre prochain gouvernement comptera-t-il de nouveaux ministères ?
Le ministère du Développement durable que j’ai voulu en 2007 est sans équivalent en Europe. C’est un outil institutionnel performant qui a permis dès 2007, avec le Grenelle de l’environnement, d’engager un vaste programme de mutation écologique. En associant plusieurs secteurs, nous avons fait évoluer notre modèle de croissance pour tendre vers un développement plus durable. En ce qui concerne l’organisation future des ministères, elle m’apparaît venir après la question du projet politique. L’essentiel, c’est d’abord de dire la vérité aux Français sur la situation, sur ce qui est indispensable, sur tout ce qu’on ne peut pas remettre à demain.

Le rattachement du ministère de la Réforme de l’État et de la Fonction publique au ministère du Budget a parfois été interprété comme fixant de seuls objectifs d’économies à la réforme de l’État. Reviendrez-vous sur ce choix ?

Il faut juger une organisation ministérielle à l’aune de ses résultats. En cinq ans, nous avons fait le remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et dans le même temps, nous n’avons jamais autant signé d’accords avec les organisations syndicales de la fonction publique, par exemple sur le pouvoir d’achat, les conditions de travail ou le sujet des non-titulaires de la fonction publique. Croyez-vous vraiment que si nous avions eu une vision aussi caricaturale, nous aurions pu aboutir à de tels résultats ? En matière de réforme de l’État, ce qui compte, c’est d’abord le niveau de portage politique de ce sujet : pendant des années, il a été traité comme un sujet administratif, alors que c’est une question éminemment politique. J’ai fait de la réforme de l’État un sujet politique, dont les ministres s’occupent pleinement, et sur lequel ils sont attendus. Et c’est pour cela que nous avons fait des réformes que tout le monde avait renoncé ou échoué à faire, comme la fusion entre la direction générale des impôts (DGI) et la direction générale de la comptabilité publique (DGCP), la fusion de l’ANPE et des Assedic, la création des agences régionales de santé (ARS) ou la réforme des cartes judiciaire et militaire.

Allez-vous poursuivre la Révision générale des politiques publiques (RGPP) si vous êtes réélu ?

Oui. Les résultats de la RGPP que j’ai lancée en 2007 sont considérables à tous égards. 500 mesures de modernisation ont été lancées en quatre ans, qui ont permis de dégager 15 milliards d’économies sur la période 2009-2013 et contribuent ainsi à rétablir l’équilibre des finances publiques, que la France doit atteindre en 2016. La RGPP a permis d’améliorer les services pour les citoyens et les entreprises, de moderniser et simplifier l’État dans son organisation et ses processus, de développer la culture du résultat dans la fonction publique et de mieux valoriser le travail et le parcours des agents. Les agents publics ont bénéficié d’une hausse de leur pouvoir d’achat de 10 % entre 2007 et 2011, ce qui n’aurait pas été possible sans les économies générées par la RGPP. On ne peut pas aujourd’hui faire croire qu’on peut à la fois créer des postes et améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires. C’est un mensonge qui ne résiste pas une seconde à l’analyse.

La question de la “politisation” de la haute fonction publique s’est invitée dans la campagne. Êtes-vous favorable à un spoil system à la française ?

Je n’admets pas que l’on pointe du doigt les hauts fonctionnaires et que l’on porte des accusations graves sur leur impartialité. Nous avons un statut de la fonction publique qui comprend des droits et des devoirs, et qui insiste sur un point : “Aucune distinction ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses, de leur sexe ou de leur appartenance ethnique”. Les hommes politiques sont le garant de ce statut et ne sont pas là pour porter des accusations contre tel ou tel ni pour annoncer que nombre d’entre eux devront quitter leur place s’ils arrivent au pouvoir. C’est une pratique des institutions bien éloignée de celle de la plupart des présidents de la Ve République qui se sont succédé. J’ai moi-même combattu ce type de réflexe partisan en faisant voter la révision constitutionnelle de 2008, qui permet aux commissions parlementaires de s’opposer aux nominations les plus importantes. Ce qui compte fondamentalement, c’est la compétence et l’intégrité.

Regrettez-vous le terme d’“épuration” pour qualifier les propos de François Hollande sur le remplacement de certains hauts fonctionnaires en cas de victoire de la gauche ?

Ce que je regrette, ce sont les accusations portées à l’emporte-pièce, au mépris de tous les textes de la fonction publique, de la pratique de nos institutions et des nominations qui ont été faites dans la haute fonction publique depuis 2007. Je n’ai jamais regardé la couleur politique des personnes qui étaient candidates, mais uniquement leurs compétences. Les nominations que j’ai faites à la Cour des comptes, dans le corps préfectoral ou dans le corps diplomatique le prouvent. J’aimerais que tous les candidats comprennent qu’un président de la République n’est pas là pour défendre ou placer les siens, mais pour s’assurer que la compétence prime toujours sur l’appartenance à une famille politique ou à un cercle d’amis.

En 2008, vous aviez annoncé la suppression du classement de sortie de l’ENA. Comment expliquez-vous qu’il soit toujours présent quatre ans après ?

Nous n’avons pas pu procéder par voie réglementaire et la suppression du classement de sortie de l’ENA par la voie législative a été censurée en mai 2011 par le Conseil constitutionnel. Ce qui importe, c’est qu’il y a désormais consensus sur le constat que j’ai dressé en 2007, c’est-à-dire sur le fait que le passage d’un concours à 25 ans ne peut pas déterminer le déroulement complet d’une carrière dans la haute fonction publique. Il faudra donc continuer à avancer sur ce thème de manière progressive et consensuelle.

Depuis cinq ans, avez-vous perçu les hauts fonctionnaires comme des alliés ou comme des adversaires des réformes que vous avez mises en œuvre ?

Nous n’aurions pas autant modernisé et réformé depuis 2007 si nous ne nous étions pas appuyés sur les hauts fonctionnaires. La France a la chance d’avoir une haute fonction publique compétente, non partisane et dévouée à la défense de l’intérêt général. Il s’agit d’une construction historique inestimable. Les hauts fonctionnaires ont agi comme leur statut et leur éthique le leur commandaient : ils ont appliqué les consignes du gouvernement dans le respect de l’intérêt général.

Le projet de loi sur la prévention des conflits d’intérêts chez les responsables politiques et les hauts fonctionnaires n’a pas été inscrit à l’agenda parlementaire. Pourquoi avoir abandonné un texte hautement symbolique ? Pourquoi ne pas avoir retenu la proposition de la commission Sauvé d’inscrire une définition du conflit d’intérêts dans la loi ?

Le projet de loi relatif à la déontologie et à la prévention des conflits d’intérêts dans la vie publique a été finalisé l’été dernier à la suite du rapport que j’avais demandé à la commission de réflexion présidée par le vice-président du Conseil d’État, Jean-Marc Sauvé. Le calendrier législatif des derniers mois de la législature a été profondément bouleversé par la crise, puisque nous avons dû faire voter trois projets de lois de finances rectificatives en quelques mois. C’est ce qui explique que nous n’ayons pas pu inscrire le texte relatif à la déontologie à l’agenda parlementaire, mais il n’est absolument pas abandonné. En ce qui concerne la définition du “conflit d’intérêts”, les travaux préparatoires au projet ont montré que la définition de la “prise illégale d’intérêts” dans le code pénal suffisait.

En annonçant la fin du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux parmi les enseignants des écoles maternelles et élémentaires à partir de la rentrée 2013, n’avez-vous pas sonné le glas du “un sur deux” ?

Le nombre de fonctionnaires était en 2007 supérieur de plus d’un tiers à ce qu’il était en 1980. Grâce au non-remplacement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux dans l’État, 160 000 postes de fonctionnaires auront été supprimés dans les effectifs de l’État depuis 2007. Ce sont ces mesures d’économies progressives mais essentielles qui permettent aujourd’hui à la France d’éviter les coupes bien plus drastiques auxquelles sont contraints nos partenaires européens. Elles doivent donc continuer. Cette politique n’a jamais été appliquée de manière uniforme entre les ministères, mais en fonction de leur potentiel d’économies : par exemple, les effectifs de la justice progressent chaque année depuis 2007. Nous allons donc continuer le “un sur deux”, à l’exception du primaire. Et nous l’étendrons aux grosses collectivités territoriales, qui ont tout à fait la capacité de faire le même effort que l’État. C’est un enjeu très important : depuis 2007, les collectivités territoriales ont créé 100 000 emplois, alors que l’État en supprimait 160 000.

Comment comptez-vous contraindre ou aider les collectivités à diminuer leurs effectifs ?

Il y a un grand consensus sur le fait que les collectivités locales doivent désormais s’engager dans un processus d’économies, sur leurs dépenses de personnel comme de fonctionnement, comme l’État l’a fait depuis 2007 : c’est ce qu’a rappelé le Premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, à l’occasion de la remise du dernier rapport de cette cour en janvier dernier ; c’est aussi ce que disait le rapport du groupe de travail sur la maîtrise des dépenses locales présidé par Gilles Carrez et Michel Thénault [respectivement député UMP et conseiller d’État, ndlr] ; ou encore ce qui découle du rapport indépendant sur la situation des finances publiques remis au premier trimestre 2010 par Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis [respectivement président de l’Autorité de la statistique publique et ancien directeur général de l’Insee, ndlr]. Et cet effort peut être appliqué avec mesure : je ne mets pas sur un pied d’égalité la petite collectivité de quelques milliers d’habitants et le gros conseil régional. Mon principe est simple : les grosses collectivités, qui représentent les deux tiers des dépenses locales, doivent faire le même effort que l’État ; elles ont la possibilité de se réorganiser, d’être plus économes de leurs moyens.

Pouvez-vous préciser votre proposition de moduler les dotations versées par l’État aux collectivités en fonction de leur vertu budgétaire ?

C’est une possibilité que j’ai mise sur la table lors du sommet sur les finances locales du mois de janvier, car il serait effectivement très sain d’inciter d’une manière ou d’une autre les collectivités à faire des économies, par exemple en modulant leurs dotations.

Vous proposez de revoir le statut des enseignants. Faut-il réformer le statut général de la fonction publique ?

Le statut de la fonction publique nous a-t-il empêché de réformer l’État, de faire des réformes sans cesse repoussées par mes prédécesseurs, d’augmenter l’âge légal de départ à la retraite, de supprimer des postes de fonctionnaires, de changer la politique salariale dans la fonction publique, de voter le service minimum dans les transports, de réformer les régimes spéciaux de retraite ? Non. Cela prouve bien que l’essentiel du sujet, c’est la volonté politique. En cinq ans, je n’ai jamais reculé, quelles que furent les pressions. C’est cela qui compte.

Êtes-vous favorable à une augmentation du nombre de fonctionnaires sous contrat en CDI ?

Nous avons investi des moyens considérables pour faire reculer la précarité dans la fonction publique et, globalement, réduire le nombre de fonctionnaires contractuels. Grâce à la loi du 12 mars dernier, qui fait suite au protocole d’accord signé le 31 mars 2011 par le gouvernement et 6 organisations syndicales (Unsa, CGT, FO, CFDT, CGC, CFTC), 100 000 agents contractuels pourraient voir leur contrat de plus de six ans requalifié en CDI, et 40 000 à 50 000 agents pourraient, s’ils le souhaitent, être titularisés dans la fonction publique. Nous n’allons donc pas parallèlement recruter davantage de fonctionnaires contractuels.

La réforme des services déconcentrés de l’État (Réate) a mis en lumière des écarts importants de rémunération entre fonctionnaires issus des différents ministères. Au-delà de l’injustice ressentie par les agents, ces différences empêchent leur mobilité d’une administration à l’autre. Comptez-vous vous attaquer à ce problème dans les cinq ans à venir ?

Depuis 2007, grâce aux économies permises par la RGPP et le non-remplacement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux, nous avons investi 2,5 milliards d’euros pour améliorer la situation des fonctionnaires, en donnant la priorité à la convergence des rémunérations sur des postes de responsabilités équivalentes. Le principe est simple : à ancienneté, responsabilités et performances équivalentes, deux agents doivent être payés de la même manière quel que soit leur ministère d’appartenance. Je poursuivrai en ce sens.

Reviendrez-vous sur la politique de gel du point d’indice dans la fonction publique ?

 Compte tenu de la stratégie de redressement des finances publiques, le point d’indice, que nous avions continué à augmenter au plus fort de la crise, a été gelé en 2011 et en 2012. Cela ne veut évidemment pas dire gel des rémunérations : grâce aux mesures d’accompagnement du non-remplacement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux, depuis 2007, la rémunération des fonctionnaires a augmenté de 19 %, alors que l’inflation cumulée sur la période a été de l’ordre de 8 %, ce qui représente plus de 10 % de gain de pouvoir d’achat. Pour les prochaines années, l’effort de réduction de la masse salariale de l’État doit être poursuivi pour ramener les comptes publics à l’équilibre en 2016 : le niveau du point d’indice dépendra donc des marges de manœuvre budgétaires permises par la conjoncture économique et la montée en charge des économies sur le budget de l’État.

Propos recueillis par Bruno Botella et Laurent Fargues.

 

 


LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN

Carnet présidentielle

Le peuple s’ennuie depuis que la lucarne magique a été mise à la portion congrue en application des règles de minutage strictes d’égalité de temps d’antenne entre les candidats : il ne se passe plus grand-chose au moment de la plus forte attente. Il faut dire que les chaînes ne font pas beaucoup d’efforts d’imagination pour faire vivre la campagne électorale. Alors on se contente des bribes qu’on veut bien nous distiller à temps compté.

Le Méluche continue sa pêche aux voix de gauche. Ceux qui mordent à son discours son garanti garance grand teint. A 15%, le Jean-Luc commence à s’y voir et passe des « contes à dormir debout » au « délire rouge ». Ces meetings tournent à la superproduction costumée où les sans-culottes (les hommes, pas les femmes quand même) côtoient les bonnets phrygiens. Tout est bon pour remuer la flamme révolutionnaire qui sommeille en tout Français. Mais le discours est plus proche de 1794 que de 1789 et des grandes valeurs (bourgeoises) de la République. Ce qui a fait dire à Laurence Parisot que Mélenchon avait un discours de « Terreur ». Ce qui est (presque) vrai.

Chez Hollande, ce serait le « plat pays », tant la campagne ronronne. De visite  en réunions, les promesses s’accumulent sans qu’on connaisse vraiment l’addition. Il relève un plafond par-ci, il annonce une dépense par-là et il lui arrive même de proposer ce qui existe déjà…  Oui-oui est en campagne. Mais au PS on s’inquiète un peu de la montée de Mélenchon et surtout de celle de Sarkozy que les sondages de plus en plus convergents placent maintenant devant. Alors la hargne revient, et avec elle le grotesque. Tout au moins pour ce que la télé nous a donné comme extraits de discours : voix éraillée, braillements de faux dur, exhortation qui se voudrait humoristique mais qui sent le soufre. Il faut dire qu’à Mayotte, il était au « jardin des assistés », autrement dit chez lui. Facile de cultiver les promesses  dans un tel terreau. Dépenses garanties … sans retour. Les lieutenants ne sont pas en reste pour sonner la charge : de Moscovici à Montebourg on rivalise de vachardises contre l’adversaire principal. On sent la nervosité monter.

Cette semaine, Eva n’a pas que des bleus à l’âme. Cette fois-ci la chute était bien réelle et pas seulement statistique. Elle a bien failli faire reculer la date de l’élection la bougresse. Heureusement, la suédoise est solide. Elle n’avait pourtant pas besoin de tomber sur la tête pour nous débiter ses sornettes plus rouges que vertes. C’est d’ailleurs ce qui a fait sortir le Hulot du silence où il se murait. Pour déplorer l’absence de l’écologie dans la campagne, et surtout refuser de dire qu’il voterait pour la candidate des Verts. Le coup de pied de l’âne. Il faut dire qu’il aurait sûrement fait mieux, mais… merci les « primaires ».

De mises en garde sur la dette en dénonciations du débat confisqué, le Béarnais continue de faire sa campagne imperturbable, comme s’il était toujours le 3ème en capacité de passer second alors qu’il n’est que 5ème. Il rêve de créer la surprise. Il va donc d’interview en meeting, avec le même ton professoral, énoncer LA vérité que lui seul détient et que bien peu écoutent. Il dit pourtant des choses intéressantes, mais on bute toujours sur les perspectives et surtout, comment croire à l’Union des bonnes volontés, quand on voit le degré de sectarisme revanchard et l’appétit de pouvoir des gens du PS. Les Français ne sont pas dupes. Simplement cette faiblesse de 1er tour va peut-être devenir une force le moment venu quand il faudra choisir un camp. A condition que la pente ne soit pas trop fatale.

Un sondage vient de tomber et qui fait un constat intéressant : moins on est éduqué et plus on vote FN. Il y a bien un vote sociologique d’extrême droite que le discours simpliste de Jeanmarine capte et canalise. On comprend maintenant la tonalité volontairement grossière des expressions : racaille, se foutre du monde, salauds… elle sait à qui elle s’adresse. Un discours sociologique qui relève évidemment de la manipulation, car on l’imagine suffisamment instruite et cultivée pour être en capacité d’utiliser un autre vocabulaire. Mais il s’agit de transformer une misère intellectuelle en voix…

Rama Yade est enfin rentrée au bercail. Alliée mais pas ralliée. On ne va pas la railler pour si peu. Ce n’est pourtant pas cette annonce qui fait monter le président sortant dans les intentions de vote. Ce serait plutôt l’attention portée au centre à travers quelques propositions venues de chez Jean-Louis, présent au premier rang de toutes les réunions publiques. Claude Guéant maintient la pression sécuritaire et le coup de filet anti-islamiste aura été bien perçu par l’opinion, prouvant ainsi l’efficacité des services concernés et la volonté politique d’éradiquer le mal. Ainsi se redessine le socle qui avait fait le succès de Nicolas Sarkozy en 2007. Une nouvelle phase de la campagne va s’engager : le moment est venu de faire la synthèse de toutes les annonces égrenées depuis la déclaration de candidature à travers un document chiffré. Des propositions réalistes qui ne cachent pas les efforts à fournir et respectant les équilibres de nature à ne pas casser un retour de la croissance.

Les petits candidats réclament un grand débat à dix. Un « déballage » serait le mot plus juste. Mots-croisés se propose de l’organiser. Si on considère que l’émission dure deux heures, cela fait douze minutes de temps de parole par intéressé. On comprend que les deux premiers rechignent. En même temps, pour Nicolas Sarkozy cela pourrait bien être le rôle du pianiste. Je serais lui, je me ferais représenter par … Fillon ou Coppé, ou NKM, ou Pécresse. Les pointures ne manquent pas. Quand on voit où les primaires socialistes ont mené leur candidat….

 


GRAND MEETING DE SOUTIEN A NICOLAS SARKOZY

 

Coeur NS  Grande réunion publique avec :

- Alain JUPPE                            

Ministre d'Etat, Ministre des Affaires étrangères et européennes

- Roselyne BACHELOT-NARQUIN

Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale

- Laurent WAUQUIEZ

Ministre de l’Enseignement supérieuret de la Recherche

- Marc LAFFINEUR

Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défenseet des Anciens Combattants

 

Jeudi 5 avril à 18 h 30 à ANDARD (49)

Espace Jeanne de Laval, rue Jeanne de Laval

(Ouverture des portes à 18h00)

 


LE BILAN DU QUINQUENNAT, C’EST AUSSI NOTRE VIE QUOTIDIENNE !

BADGE 1 La France avance, notre pays change et se modernise. Dans le Maine-et-Loire :


-17,6%, c’est le chiffre de la baisse de la délinquance globale depuis 2002 dans notre département

En 2011, grâce à l’action ferme et déterminée de Nicolas Sarkozy, la délinquance au niveau national a baissé pour la 9ème année consécutive, alors qu’elle avait explosé de +17,8% entre 1997 et 2002.

En Maine-et-Loire, la délinquance a ainsi baissé de 17,6% depuis 2002 et les atteintes aux biens ont même baissé de 33,2%, alors qu’elles avaient respectivement augmenté de 16,3% et de 19,5% entre 1997 et 2002 (source ONDRP-Cartocrime - Chiffres 1997-2011).

Des investissements massifs dans un pôle de compétitivité à vocation mondiale

Au niveau national, l’Etat a accordé 1,5 milliard d’euros aux 71 pôles de compétitivité pour la période 2009-2011.

Situé à Angers, le pôle Végépolys à vocation mondiale est spécialisé dans la production de végétaux spécialisés, au service de l’alimentation, de la santé et du bien-être, et occupe une position de leader dans de nombreuses filières, telles que l’horticulture, la semence et les champignons. Il sollicite 450 chercheurs et enseignants, regroupe 412 entreprises dont 225 PME, et représente au total plus de 10 000 emplois. Les deux derniers projets du pôle à avoir bénéficié du soutien de l’Etat sont les projets GreenProtect et Serapis, pour la lutte biologique contre les parasites et l'optimisation de la nutrition des plantes.

Plus de 2,7 millions d’euros de soutien de l’Etat pour 7 pôles d’excellence rurale

Les pôles d'excellence rurale sont des projets favorisant le développement des territoires ruraux qui reçoivent à ce titre un financement de la part de l'État.

Il en existe 7 dans le département :

  • A Gennes, un pôle dédié à l’enfant, qui regroupe autour des écoles existantes un espace multi accueil, un relais assistantes maternelles, un restaurant scolaire et un accueil périscolaire. Il comprend 2 opérations : la construction du bâtiment de la maison de la petite enfance, les locaux de permanence du relais assistantes maternelles et du médecin de protection infantile, et la construction d’une garderie périscolaire et d’un restaurant municipaux, à destination des écoles publiques et privées
  • A Montrevault, un projet pour rendre homogène le maillage en offre de soins et mettre en place des actions de prévention et d’éducation à la santé, par la réhabilitation de la maison de santé en site principal intégrant visioconférence, télé médecine, un logement pour étudiant en médecine, et la construction de deux maisons médicales
  • Dans le Pays Loire en Layon, un projet de réalisation d’une station fixe de pressage d’huile végétale pour valoriser des productions agricoles (colza, tournesol, pépins de raisin) dans une démarche de développement durable
  • Dans le Pays des Mauges, deux opérations de redynamisation du territoire, avec la mise en place du projet « Camifolia » concernant la production de plantes médicinales et la création d’une zone d’activité
  • Près de Saint-Mathurin-sur-Loire, un projet de création d’une offre innovante en matière d’accueil de la petite enfance par la création d'une structure collective d'accueil, en horaires adaptés, et l’accueil des enfants au domicile des assistantes maternelles dans le cadre d’une crèche familiale
  • En pays du Haut Anjou segréen, un pôle pour préserver la biodiversité du territoire par la valorisation du patrimoine vivant animal et végétal, en complément de la réouverture de la Mine bleue et de la création d'un pôle de compétitivité du végétal en Anjou
  • A Montsoreau, un pôle pour améliorer l’organisation de la filière bois énergie en Saumurois, par la mobilisation de la ressource bois, des projets publics de chaufferies collectives et un projet privé de plate-forme logistique de collecte et d'approvisionnement

114,3 millions d'euros injectés par le Plan de Relance dans la région pour les infrastructures et le logement

Au plus fort de la crise, Nicolas Sarkozy a décidé de relancer fortement l’investissement public afin de soutenir des secteurs majeurs de l’économie, limiter la récession et préserver l’emploi.

Dans les Pays de la Loire, 114,3 millions d'euros ont été engagés pour réaliser de nombreux travaux au plus près de chez vous, parmi lesquels :

  • La restauration du Château d’Angers après l’incendie de 2009. Au total, le chantier représente 100 millions d’euros de travaux
  • La dépollution de la manufacture des allumettes à Trélazé
  • 41 millions d’euros pour le programme Syracuse III (SYstème de RAdioCommunication Utilisant un SatellitE), une série de satellites militaires français de télécommunications protégées et sécurisées, dont le maître d’œuvre est Thales Alenia Space (Il y a une usine Thales à Cholet, que Nicolas Sarkozy a visité le 6 janvier 2010 à l’occasion de ses vœux aux forces économiques )
  • 16,5 millions d’euros pour la construction de trois amphithéâtres et d’un restaurant universitaire pour l’UFR de médecine de l’Université d’Angers
  • 1,1 million d’euros pour la modernisation de La Poste à Trélazé, à Cholet, à Angers et à Baugé
  • 350 000 euros pour l’adaptation environnementale du bâtiment dédié à la maison des services à l’étudiant de l’Université d’Angers
  • 3,7 millions d’euros pour la réhabilitation lourde de l’IUFM de l’Université d’Angers
  • les exemples sont encore nombreux près de vous comme dans tout le pays (source data.gouv.fr)

599 millions d'euros engagés pour la rénovation urbaine

Le Plan National de Rénovation Urbaine (PNRU), c’est 12 milliards d’euros de subventions sur 10 ans pour améliorer le lieu de vie de 4 millions d’habitants dans 500 quartiers populaires. Il mobilise 45 000 emplois dans les travaux publics sur ses chantiers. D’ores et déjà, les résultats sont visibles.

Dans le Maine-et-Loire, 599 millions d’euros ont été mobilisés pour la rénovation urbaine : 37 millions d’euros pour le quartier des Plaines à Trélazé, 57 millions d’euros pour le quartier Laurent Bonnevay à Cholet, 395 millions d’euros pour les quartiers d’Angers, ou encore 110 millions d’euros pour le quartier du Chemin vert à Saumur.

Déjà 445,7 millions d’euros d'investissements d'avenir dans votre région

Pour que la France puisse sortir plus forte de la crise, Nicolas Sarkozy a lancé en 2009 un grand programme d’investissements d’avenir. Doté de 35 milliards d’euros au niveau national, ce programme permet de financer les projets qui créeront la croissance et les emplois de demain.

Dans la région des Pays de la Loire, 445,7 millions d’euros ont déjà été engagés pour les investissements d’avenir. A Angers, l’initiative M-AN-IMAL de mise en place d’outils de mixité didactique, pour créer une synergie entre les acteurs de la santé et ceux de la production au travers de nouveaux parcours de formation, est dotée de 5,2 millions d’euros. Le laboratoire IRON, implanté notamment à Angers et spécialisé dans les radiopharmaceutiques innovants en oncologie et neurologie, bénéficie de 4,5 millions d’euros.

x2 : Le nombre d'entreprises créées a doublé entre 2008 et 2010 en Maine-et-Loire

Dans le seul département du Maine-et-Loire, plus de 20 150 entreprises ont été créées depuis 2007. 5 039 entreprises ont été créées en 2010, alors que moins de 1650 entreprises seulement étaient créées chaque année en moyenne entre 1997 et 2002. Ces bons résultats s'expliquent notamment par le succès du statut de l'autoentrepreneur, créé par Nicolas Sarkozy et qui offre un cadre social et fiscal avantageux à ceux qui choisissent d'entreprendre. 7 800 autoentreprises ont ainsi été créées dans en 3 ans.

La FRANCE FORTE en Maine-et-Loire, c'est aussi… 

- 1 université autonome à Angers depuis le 1 janvier 2010 grâce à la loi LRU

- 1 maison pour l’accompagnement et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) à Cholet, 1 plateforme d’accompagnement et de répit à Bauge, et 3 centres mémoire de ressources et de recherche ouverts dans le département grâce au Plan Alzheimer lancé par Nicolas Sarkozy

- Déjà 140 millions d'euros engagés par le plan Hôpital 2012 lancé par Nicolas Sarkozy pour réaliser 540 millions d’euros de travaux de modernisation des hôpitaux de la région (par exemple 6,3 millions d’euros pour la construction d’un pavillon Femme Mère et Enfant au Centre hospitalier de Cholet)

- +23% d'exploitations pratiquant l'agriculture biologique en 3 ans dans le département

- 18 326 bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA). Avec le RSA, la reprise d’une activité devient réellement plus avantageuse que le maintien dans les revenus de l’assistance (20% de revenu en plus en moyenne)

- 4 594 bénéficiaires du minimum vieillesse et 9 368 bénéficiaires de l'allocation adulte handicapé qui auront vu leurs prestations revalorisées de 25% en 5 ans

- 11 projets financés et labellisés par le Plan cancer II, notamment au Centre hospitalier universitaire d’Angers

- 11 guichets uniques Pôle Emploi, issus de la fusion entre l'ANPE et les Assedic, qui accompagnent et indemnisent plus efficacement les demandeurs d'emploi

- Déjà 8 maisons de santé pluridisciplinaires dans la région, et 33 en projet

- 1 établissement public d’insertion de la Défense (EPIDE) : situé à Combrée, il offre une 2e chance à 75 jeunes en difficulté scolaire, qui n’ont ni qualification ni emploi

- Dans les Pays de la Loire, déjà 8 bourses médicales attribuées à des étudiants en médecine en contrepartie de leur installation dans une zone où l'on manque de médecins.

 


ET SI C’ETAIT VRAI ?

 

Marc Fiorentino  Article de Marc Fiorentino, paru dans la Tribune de Genève.

« Ecartons tout d'abord le volet politique de cette anticipation… Je n'ai aucune arrière-pensée politique. Je ne milite pour personne, ni contre personne. Je voterai blanc. Mais c'est une réalité.

Le 7 Mai la France sera attaquée et mise à genoux. Dans la City et dans les plus grands hedge funds américains, c'est la veillée d'armes. On se prépare.  

Dans le calme mais avec une détermination froide et inquiétante.  

Il faut dire que depuis que l'Allemagne a mis la zone euro sous tutelle, les «spéculateurs» s'ennuient. Du coup l'euro et les indices boursiers européens rebondissent. Même les dettes Italiennes et Espagnoles se placent sans problème. Quant à la France, elle n'a presque jamais été aussi bien que depuis qu'elle a perdu son Triple A avec des taux à 10 ans inférieur à 3%. Tout cela attriste le monde de la spéculation qui cherche un angle d'attaque. Heureusement (pour eux), il y a eu Le Bourget. François Hollande a fait une erreur magistrale lors de son discours.  

Un discours pourtant réussi qui lui permet aujourd'hui de surfer en tête sur les sondages. Pour gratter quelques points sur le dos de Jean Luc Mélenchon, François Hollande a déclaré la guerre à la finance, sa "seule ennemie". C'est un thème porteur depuis la crise de 2008.  

Les Français détestent les financiers et certains le méritent bien. Mais s'attaquer à la Finance avec un grand F quand on dépend des marchés financiers pour financer 1700 milliards d'euros de dettes et qu'on ne propose aucune mesure de réduction des dépenses publiques, c'est une grave erreur.  

Une bonne idée pour se faire élire mais une très mauvaise idée pour la France.Si on en croit les sondages François Hollande sera élu. Le 6 Mai à 20h son visage apparaîtra sur nos écrans.  

Quelques heures plus tard à l'ouverture des marchés asiatiques, la Finance, à qui il a déclaré la guerre, va se venger.  

Et ce sera d'une simplicité enfantine. Les taux Français vont s'envoler. Les fonds spéculatifs, unis, vendront la dette française à découvert. Sans pitié. Et même avec un certain plaisir. On montera jusqu'à 4.5% sur les taux à 10 ans Français.

L'euro sera sous pression, sous forte pression.

Alors, me direz vous, ce n'est pas possible. L'Allemagne ne laissera jamais la France se faire attaquer. Malheureusement si. Car non seulement, par populisme, François Hollande s'est attaqué à la Finance, avec un amalgame entre les petits épargnants et les fonds spéculatifs, entre le guichetier de la banque du quartier et le patron d'une banque de la City, mais il s'est également attaqué à Angela Merkel.

Il va «rééquilibrer» la relation entre la France et l'Allemagne, il va expliquer à l'Allemagne que nous ne sommes pas aux ordres de Berlin, il va même redemander une renégociation des traités.... : un crime de lèse majesté pour Angela Merkel.

Le 7 Mai, quand la France sera attaquée, l'Allemagne ne bronchera pas. Lors de la visite de François Hollande à Berlin, Angela Merkel promettra un sommet européen de la dernière chance sans fixer de date. Elle le laissera affronter seul les fonds spéculatifs. Et ce n'est que quand François Hollande fera, la mort dans l'âme, un discours «pour rassurer les marchés financiers», et quand il suppliera Angela Merkel de l'aider en lui promettant de ne pas toucher aux traités que l'Allemagne interviendra.

On ne s'attaque pas à la Finance et à Angela Merkel pour gagner quelques électeurs quand on n'a pas les moyens de ses ambitions. François Hollande devrait relire l'Art de la Guerre de Sun Tze et ne pas déclencher une guerre qu'il ne pourra jamais gagner.

Le 7 Mai la France sera attaquée. 
»

Oui, mais c’est Nicolas Sarkozy qui sera élu ! OUF !

 


LA FAMILLE A 100%

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Claude Greff, la Secrétaire d’Etat à la Famille était ce soir à Angers, invitée par le député Paul Jeanneteau et sa suppléante Roselyne Bienvenu, pour un « apéro-débat » consacré à la politique de la famille.

Son exposé commence par un hommage vibrant et convaincu à l’action de Nicolas Sarkozy et un appel sans équivoque à la responsabilité de chacun pour construire la dynamique de la victoire. Et du dynamisme, Claude Greff n’en manque pas. Elle sert remarquablement un Nicolas Sarkozy qui, on la croit, « a tout donné », et qui mérite bien que chacun de nous « donne un peu ».

La politique de la famille qu’elle a pris en charge depuis le printemps 2011 est une politique centrale, même si on n’en a pas toujours conscience. Une politique familiale totalement préservée malgré les épreuves des crises des trois dernières années. Ce sont 100 milliards d’euros par an consacrés aux allocations familiales, au quotient familial, à l’APL, à l’allocation de rentrée scolaire, à l’allocation de parent isolé… celles-ci faisant l’objet au cours des cinq dernières années de réévaluations annuelles.

Nous devons en être fiers.

Cette politique volontariste et complète est unique en Europe. Elle n’est pas sociale, elle est « sociétale ». Elle fait que le taux de natalité des françaises est de plus de 2 enfants par femme, en permettant à 85% d’entre elles de travailler.  Elle profite à tous, mais principalement aux classes moyennes ce qui explique l’importance du quotient familial : y toucher, c’est menacer tout un équilibre qui ouvre sur la prestation d’accueil du jeune enfant, l’aide au logement…

Une politique nationale de soutien à la parentalité.

Sous l’impulsion du Président de la République, la dynamique politique en faveur de la famille ne s’est jamais démentie. Marquée avant tout par le concret et le pragmatisme, elle permet de diversifier les modes de garde, de développer les crèches, de multiplier les assistantes maternelles, de lancer les jardins d’éveil pour les 2-3 ans : ce sont 200 000 solutions de gardes qui auront été financées et mises en place, et autant de prévues pour le prochain quinquennat. Rien à voir avec les 500 000 places de crèches proposées par le candidat socialiste, auxquelles il a plus ou moins renoncé, quand on sait qu’une place de crèche publique coûte 12 000€ à construire.

Le gouvernement ne s’est pas contenté de soutenir les naissances. C’est toute une action qui a été menée pour aider les familles notamment par les « réseaux d’écoute et de soutien à la parentalité ». Claude Greff a lancé les « Maisons pour les familles » pour rendre plus visibles et accessibles les dispositifs existants, ainsi que « la charte pour la parentalité en entreprise » signée déjà par 360 entreprises. Elle soutient le projet de Nicolas Sarkozy de création d’un « agence nationale de recouvrement des pensions alimentaires » pour mettre fin au scandale des pensions non versées.  

Claude Greff rêve d’un ministère du « développement social » tant il lui paraît que la famille est au centre de tout. Sa force de conviction est communicative et on la suit volontiers sur ce terrain.

Un débat s’est engagé ensuite avec l’assistance et a abordé la question de la formation des aides maternelles, le problème de l’interruption des allocations en cas de décès d’un enfant, les modalités du congé parental que la Secrétaire d’Etat préfèrerait « fractionnable »…

Sa conclusion est imparable  et tellement vraie : 100% des Français sont concernés par la famille !

 


LE BILLET DU DIMANCHE SOIR

 

ILS « TUENT » LA CAMPAGNE

« Ils », ce sont les médias audio-visuels et leurs bataillons de journalistes bobos incapables de faire des comptes-rendus corrects des positions des candidats. Des réunions publiques, ils ne nous montrent que la partie dont on n’a que faire, celle qui ironise ou attaque le ou les adversaires, alors que des choses essentielles ont pu être dites. J’étais à Villepinte, j’étais à Nantes, j’ai suivi quelques retransmissions sur internet de réunions publiques tenues ici ou là : chaque fois, Nicolas Sarkozy a parlé près d’une heure, chaque fois il a fait des annonces et des propositions dont seules quelques-unes ont émergé, simplifiées parfois jusqu’à la caricature en extrayant une phrase de son contexte. Ainsi à Villepinte, ses choix pour l’Europe sont devenus des ultimatums à l’Europe, ainsi à Nantes il a ironisé sur Hollande sans le nommer, pendant trois minutes sur cinquante de discours, sur le mode gentillet, se moquant du ton ou des postures mitterrandiennes… Rien de bien méchant, loin des petites formules assassines qui viennent d’en face, mais bref : c’était cela qu’il fallait retenir ? A Nantes il a, par exemple, proposé la prise en charge dès l’école élémentaire des élèves décrocheurs, une idée de Jean-Louis Borloo, voilà qui doit alimenter le débat sur notre système éducatif !

Les réunions des autres candidats ne sont pas forcément mieux traitées : on ne peut en retenir que les vociférations de Hollande contre Sarkozy, les petites colères de Bayrou, les formules vitriolées de Le Pen, les trouvailles mordantes d’ironie de Mélenchon… Et pourtant, il suffit de lire la presse écrite pour s’apercevoir que les candidats ont des projets, des propositions bien plus riches qu’il n’y parait sur l’écran, que des questions de fond les séparent qui mériteraient qu’on s’y arrête. Encore faut-il avoir le courage de lire… ou tout simplement savoir lire… Oui, la campagne est intéressante, mais c’est à chacun d’aller chercher l’information  au lieu d’attendre bêtement devant la lucarne magique, où le temps est si compté, l’audience si importante qu’on ne nous montre finalement que ce que le conformisme ambiant, du moins le croit-on, veut bien laisser passer. On croit amuser la galerie, on dégoûte l’électeur. Et ce n’est pas le temps de la campagne officielle avec ses mises en scène factices pour tenter de valoriser des candidats qui débitent leur programme comme un catéchisme, qui va attirer les foules. Le résultat tient plus de la purge que du plat gastronomique. A l’époque des 49 chaines et de la manette à zapper, je serai curieux de connaître les audiences de ces « passages obligés ».

J’ai la faiblesse de croire que la campagne se fait aux JT de 20H : la campagne présidentielle devrait faire l’objet de toutes les attentions mais on lui consacre  en gros 5 mn sur quarante pour évoquer les faits et gestes du jour de tous les candidats : effet réducteur garanti ! Et après on dit que les Français sont déçus de la campagne et affirment majoritairement que les candidats n’ont pas de propositions concernant leur vie quotidienne.

Pourquoi chaque chaîne de grande écoute n’a-t-elle pas mis en place un « journal de campagne » diffusé après le JT, un peu comme il en existe pour rendre compte du Paris-Dakar ou des grands événements sportifs. L’élection présidentielle ne vaut-elle pas un rallye ? Il pourrait y avoir les informations du jour et une partie thématique transversale à tous les candidats… Voilà qui permettrait à tous ceux qui veulent s’intéresser aux élections de se faire une opinion. Et les râleurs n’auraient pas d’excuses.

Une dernière question : pourquoi ne fait-on pas autant que pour la « primaire socialiste » ?