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LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN

Carnet présidentielle

J – 10

Pas de surprise sur les noms des deux candidats restant en course. Mais si les résultats dans l’ensemble ont été conformes à ceux annoncés dans les sondages, dans le détail le « sorti des urnes » apporte son lot de petites surprises.

Nicolas Sarkozy devait être distancé, et certains même annonçaient un effondrement dans la dernière semaine : il talonne de près le candidat socialiste. Le tassement annoncé pour Mélenchon s’est transformé en toboggan et il était temps pour lui que la campagne se termine. Même chose pour François Bayrou, qui, en dépit de la méthode Coué, n’a pas passé la barre des 10% cette fois-ci. Une leçon d’humilité qu’il n’a pas fini de méditer. Ses atermoiements en sont d’autant plus ridicules.

L’unique surprise, mais je ne vous livre pas un scoop, c’est le vote en faveur de Marine Le Pen : 18% des suffrages, cela mérite qu’on s’y arrête. Le vote presque égal dans les villes et les campagnes à travers tout le pays, avec quelques oscillations ponctuelles, ne peut pas être négligé. D’ailleurs les deux sélectionnés l’ont bien compris et chacun s’emploie à sa manière pour l’attirer à lui. Il révèle un malaise identitaire dont la gauche est en grande partie responsable (voir la page « la percée populiste »). La crise en accentue le trait forcément. Il est bien évident que si la France avait connu une croissance de 2,5% pendant les quatre dernières années, le paysage aurait été tout autre. En ce sens c’est bien un vote de « crise ». Autre constat : il s’est peu fait au détriment de Nicolas Sarkozy qui avec plus de 27% se maintient à un niveau élevé et à quatre points seulement de son score de 2007.

Reste à régler un compte avec les médias qui dans l’ensemble sont d’une servilité dégradante à l’égard du candidat socialiste et se sont révélés d’une agressivité et d’une mauvaise foi permanente à l’égard de Nicolas Sarkozy. A tel point que France 2 a laissé des estimations inexactes et périmées tout au long de la soirée électorale de dimanche, s’en servant d’appui pour les débats. Depuis le début de la semaine, la moindre de ses déclarations est décortiquée et caricaturée dès qu’elle touche aux thèmes du Front National. Le summum de la désinformation quasi diffamatoire a été atteint par Libération qui mériterait le titre de « torchon rose ». Quant à « l’Huma », c’est l’ignominie dont on ne peut s’étonner. Sans demander à ces journaux d’opinion de soutenir Sarkozy, ils pourraient respecter au moins un minimum de déontologie. On a envie vraiment de dire « merde » à cette « pensée unique » qui s’érige en permanence en cours de morale.

Choquante aussi cette publicité des Mutuelles en faveur du changement. Une campagne forcément coûteuse. Voilà où passent l’argent de nos cotisations. Elles feraient mieux d’améliorer le taux de certains remboursements, comme les verres de lunettes. Peut-on croire un seul instant que tous les adhérents votent à gauche. Encore une arrogance de la pensée unique.

Malgré les sondages de deuxième tour qui restent plantés sur l’antisarkozysme, en donnant la victoire nettement au candidat socialiste, l’observation des résultats du premier tour met le « bloc des droites » à 49% et l’ensemble des « gauches » à 44%.

C’est pourquoi les reports de voix et le jeu rituel des abstentionnistes qui ne sont pas les mêmes d’un tour à l’autre peuvent encore créer la surprise. Chacun le sait bien. D’où la nervosité actuelle. Si les candidats paraissent détendus, il n’en est pas de même des entourages que l’on sent « à cran ». Ce soir nous aurons en différé un petit aperçu du grand débat du 2 mai, par le passage alternatif des deux candidats dans l’émission « des paroles et des actes ».

Il ressort aussi de cette campagne un contraste étonnant de l’atmosphère des meetings : une forte mobilisation à droite, avec des réunions qui débordent partout et une grande ferveur autour du Président ; des meetings qui ne font pas le plein et un enthousiasme moindre chez Hollande.

Avant le 6 mai, une autre bataille est engagée : celle du 1er mai. Une idée de Nicolas Sarkozy en guise de pied de nez à la CGT qui, en dehors des conventions appelle à voter contre lui. Réponse avec le grand rassemblement du Trocadéro.

 

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