HISTOIRE
LE MAITRE DE L’ILLUSION
L’INJUSTICE EGALITAIRE

LE COURAGE PEUT-IL ENCORE PAYER ?

 

Sarko congrès


Les chiffres du chômage du mois de décembre viennent de tomber : ils ne sont pas bons, on s’en serait douté. Sur l’année 2011, le nombre des chômeurs a finalement augmenté de 150 000. Avec le ralentissement économique en perspective pour 2012, le contexte devient quasi impossible à gérer pour Nicolas Sarkozy. Il a beau avoir du tempérament et la volonté de se battre jusqu’au bout, de prendre jusqu’à l’ultime limite, toutes les mesures possibles, la situation est devenue intenable.

Son courage est admirable, sa ténacité n’a pas d’égal. Mais sans résultats probants, ses efforts paraissent vains. Et face à la démagogie qui s’est déchaînée dans les discours de tous les candidats qui se relaient en boucle pour lui faire porter le chapeau de toutes les crises, son discours de vérité est vite balayé. D’autant plus que les Français n’ont pas envie de l’entendre.

Le Premier Ministre a d’ailleurs remis les pendules à l’heure en répondant personnellement à la diatribe de Jean-Marc Ayrault qui prenant ses désirs pour des réalités, voyait dans la virilité des réponses des Ministres aux questions agressives et pernicieuses de ses congénères, « un vent de panique créé par le discours de François Hollande au Bourget ».

François Fillon l’a en effet exhorté « à respecter quelques principes simples », dont le « premier est de dire la vérité et ne pas nier les réalités qui sont celles de l'économie française, de la société, de la crise. Quel est l'apport d'un discours politique qui consiste depuis quatre ans à décrire toutes les actions du gouvernement et de la majorité comme des actions négatives pour le pays ? ». Il s'est encore dit « triste de voir la manière dont vous (les socialistes) abaissez en permanence notre pays, parce que vous ne vous rendez pas plus service que vous ne rendez service à la France ». Il n'a pas manqué de se référer à son tour au discours du Bourget de François Hollande, « un discours d'illusion » lors duquel le candidat PS a, selon lui, « posé notamment avec la question des retraites, une imprécision qui dure dans la présentation de son projet et qui est préoccupante pour le fonctionnement de notre démocratie ». Et il a conclu : « Vous voulez un débat démocratique apaisé, vous voulez moderniser notre pays? Et bien chiche ! Changeons de ton et faisons-le ensemble en respectant la vérité ». Là est bien le problème.

Mais quel déclic permettra de débloquer le compteur du Président de la République ? L’heure de dimanche prochain au cours de laquelle il présentera ses dernières réponses à la crise, qu’il veut aussi décisives que possible, pourrait bien être « l’heure de vérité ». 

 Quelle que soit la suite, le bilan est pourtant là : 70% des promesses tenues, malgré le contexte. Grâce à son action, les Français sont ceux qui en Europe ont eu le moins à souffrir de la crise financière de 2008, de la récession de 2009-2010, et maintenant de la crise de la Dette. Car, bien sûr, pour qu’ils ne souffrent pas, il a fallu maintenir les filets sociaux protecteurs, au prix d’un alourdissement des déficits publics. On peut interroger les autres, du Modem ou du PS : ils auraient fait quoi, eux ?  L’antienne des cadeaux faits aux riches ne sert que de paravent au vide des idées, tout le monde sait bien que le bouclier fiscal est plus un symbole qu’autre chose, avec ses 800 millions d’euros, et la surimposition des riches un cataplasme verbal sur une jambe de bois face aux dizaines de milliards qu’il aurait fallu trouver.

En même temps, il est le premier Président à avoir osé réformer la France en profondeur tant dans l’organisation territoriale de l’Etat, qu’il s’agisse de l’armée, de la santé, de la justice, des directions départementales et régionales et à diminuer sensiblement le nombre des fonctionnaires tout en rendant l’administration plus performante, comme celle du Trésor. Ce serait évidemment trop long de décrire ici le bilan complet. Qui lui rendra justice, si ce n’est pas le peuple, cet ingrat permanent ?

Si ce n’est pas le peuple, je vais vous le dire : ce sera l’Histoire !

 

Commentaires

Chris

J’ai beaucoup de mal à croire qu ‘une Gauche qui a tant insulté Nicolas Sarkozy à travers les médias durant 5 ans , une Gauche qui hier soir face à Alain Juppé à traiter encore une fois le Président d’avoir été anormal dans son comportement ??? , j’ai beaucoup de mal à croire que cette Gauche menteuse , haineuse et vindicative à l’excés puisse gagner les élections en mai prochain .
Hier soir sur Antenne 2 sur quatre réformes du gouvernement présentée à François Hollande trois furent considérées comme bonnes par François Hollande ( immigration intelligente plutôt que choisie , sur ce point là Hollande joue sur les mots) .
Comme le dit Corinne Lepage la crise est là et pour un bon bout de temps et l’on ne va pas réindustialisé la France et retrouver la Croissance du jour au lendemain .
François Hollande .veut faire croire aux Français qu’il fera mieux que Nicolas Sarkozy et qu’il sera élu c’est sûr en mai prochain .
François Hollande a fait un bon décollage vers les présidentiels mais la distance est encore longue et il y a tellement d’événements qui peuvent survenir en 3 mois et..... l'Histoire continue de s'écrire jour àprés jour .
Wait and See comme diraient les Anglais .

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