HISTOIRE
SUR LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN
ON NE NOUS DIT PAS TOUT !

CES CONTRE-VERITES QUI ONT LA VIE DURE

 

LE MYTHE DE LA « DROITE BRUTALE »

« Face à une droite brutale, il faut une gauche forte » clamaient Martine Aubry et consorts. Nous avons entendu ce refrain pendant quatre ans et demi. Nicolas Sarkozy aurait mené une politique ultra-libérale, alignée sur celle de Bush, organisé la « casse » des services publics… « Le libéralisme, c’est le désordre » ajoutait doctement Ségolène Royal, et le désordre, c’est Sarkozy, bien sûr.

Le "libéralisme", horreur idéologique.

On pourrait ironiser sur la culture bien franchouillarde qui consiste à dénoncer comme « sans foi, ni loi » la doctrine économique qui a  été la première à poser des règles dans un monde où elles n’existaient pas, telles que le droit de la propriété ou celui de la concurrence. Manque de culture économique ou mauvaise foi, peu importe. Ce qui est grave, c’est que le terme « libéral » dans notre pays est devenu presque une horreur idéologique.

A plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy ne s’est pas caché d’être libéral, en assortissant son affirmation systématiquement d’un « mais ». Son libéralisme s’exprime surtout dans la confiance affichée en l’individu et son souci du libre choix, qui s’est traduit par le célèbre slogan « celui qui veut gagner plus doit pouvoir travailler plus ». C’est moins vrai quand il s’agit des droits sociaux opposables devant les tribunaux concernant le logement, la garde des enfants, etc… ou du programme économique qui tourne le dos au crédo libéral avec par exemple le souhait « d’une préférence communautaire », des choix partagés par une grande partie de la droite qui ne sont pas teintés vraiment de l’ultra-libéralisme que la gauche lui reproche. Quel libéral se permettrait d’envisager de dicter sa conduite à une banque centrale ? Même la suppression des droits de successions n’est pas dans la ligne : pour les vrais libéraux, chacun doit bâtir sa propre réussite.

Le Libéralisme pragmatique à dominante sociale.

En fait, la politique suivie par le Président de la République est faite de pragmatisme, empruntant tantôt au libéralisme, tantôt à la sociale-démocratie, marchant souvent sur les plates-bandes de la gauche comme avec le RSA : Nicolas Sarkozy s’inscrit dans la tradition de la droite française, mi-libérale, mi-dirigiste. En ce sens, il est bien l’héritier de … De Gaulle. C’est lui qui a marqué la droite d’un courant étatique qui le dispute encore aujourd’hui au courant libéral. Il n’est que d’entendre les critiques d’Alain Madelin !

Alors, parler « ultra-libéralisme » au sujet de la politique menée depuis le début du quinquennat est un abus de langage caractérisé. Les exemples brandis par les syndicats et les partis de gauche touchent pratiquement tous à la privatisation des services publics ou à leur mise en concurrence. Mais cela, c’est l’effet des traités communautaires européens, signés aussi bien par la droite que par la gauche et qui porte un nom : « l’économie sociale de marché ». C’est tellement commode d’entretenir la confusion.

Plutôt que de « droite brutale », il vaudrait mieux parler de « droite sociale ». Voilà un autre beau sujet de démystification. Le procès en ultra-libéralisme n’est qu’un faux nez qui cherche à faire oublier la politique sociale volontariste du gouvernement depuis 2007 et le sectarisme en contrepoint d’une gauche campée dans une opposition systématique, qui a dit "non" à tout.

Quelques exemples :

-          Le RSA voté par la majorité alors que les partis de gauche, Parti Socialiste en tête, se sont abstenus. La droite, en son temps avait voté le RMI proposé par la gauche.

-         L’accès à l’accession à la propriété pour les ménages les plus modestes (avec le Pass Foncier notamment).

-          Pour aider les plus modestes à faire face à la crise de 2008 : la prime à la cuve pour l’achat de fuel, la suppression de 2 tiers provisionnels pour 6 millions de foyers, l’indemnisation du chômage partiel portée à 90 % du salaire net, la création du fonds d’investissement social, proposé par la CFDT et repris par le Gouvernement, destiné aux demandeurs d’emploi et aux jeunes qui souhaitent décrocher une formation adaptée.

-        La mise en place du chèque-emploi service universel qui permet à 1 300 000 familles d’être aidées à domicile.

-        Le minimum vieillesse augmenté tous les ans et dont la revalorisation atteindra + 25 % en 2012, comme Nicolas Sarkozy s’y était engagé, ainsi que l’augmentation de l’allocation versée à 814 000 adultes handicapés, avec l’engagement pris là aussi d’une revalorisation totale de 25 % en 5 ans.

Il faudrait ajouter l’effort sans précédent de construction de logements sociaux (120 000 en 2010), l’instauration du Prêt à Taux Zéro...

Quand la gauche affichera un tel bilan, elle pourra venir donner des leçons !

 

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