HISTOIRE
LA BATAILLE DU BILAN
LA BATAILLE DU BILAN (3) : PRODUIRE POUR S’EN SORTIR

LA BATAILLE DU BILAN (2) : UNE POLITIQUE SOCIALE GENEREUSE

 Sarko elysée

Au moment où les socialistes s’esbaubissent sur les souvenirs de mai 1981, évoquer la politique sociale de Nicolas Sarkozy prend l’allure d’un pied de nez. C’est que les quatre années qui viennent de s’écouler ont été l’objet d’une politique sociale active sans aucun répit.

La gauche s’est arrêtée au « bouclier fiscal » pour en faire le symbole de l’injustice et stigmatiser une politique faite pour les « riches ». C’est oublier le « bouclier social » mis en place par le gouvernement dès l’été 2007 avec la loi TEPA, dont les heures supplémentaires sans charges ne sont que la partie émergée de l’iceberg.  Le chef de l’Etat a tout fait pour limiter l’impact de la crise qui s’est abattue à l’automne 2008. Il a augmenté les effectifs de Pôle Emploi dont il a maintenu la fusion, pour accueillir l’afflux inévitable de chômeurs supplémentaires, alors que le taux de chômage était tombé à 7%. Il a fait prendre des « mesures de solidarité » pour soutenir le pouvoir d’achat de près de 10 millions de  ménages modestes (avec la suppression en 2009 de deux tiers provisionnels de l’impôt sur le revenu, une prime exceptionnelle de 150 €…) Il a fait augmenter la participation de l’Etat au financement du chômage partiel pour éviter les licenciements. Il a fait voter le RSA dont la montée en régime va tomber au pire moment de la crise. Grâce à ces nombreuses mesures, le nombre des chômeurs a moins augmenté en France que dans la plupart des pays occidentaux (+ 33% contre + 51% en Angleterre et + 121% auxats-Unis). D’ailleurs, le discours socialiste qui entonnait volontiers le slogan de la « régression sociale » en 2007, l’a abandonné en rase campagne conscience du ridicule, sans doute- devant l’ampleur de l’effort consenti. Le prix en aura été, avec l’effondrement des recettes, le creusement de notre dette, un choix complètement assumé qui nous oblige à être d’autant plus rigoureux aujourd’hui.

Cependant, la crise n’a pas empêché de poursuivre les réformes pour moderniser notre pays et le rendre apte à affronter la mondialisation. Il fallait réhabiliter le travail, ce qui n’a pas été simple à partir de 2008, pour sortir de l’assistanat généralisé dans lequel nous étions en train de sombrer. En plus des heures supplémentaires qui profitent aujourd’hui à 5,3 millions de salariés, les possibilités de cumul d’un emploi avec une retraite ont été libérées et le taux d’emploi des seniors a augmenté de 4 points. Le point fort de la période aura été la mise en place d’une véritable sécurité sociale professionnelle avec le "fonds de sécurisation des parcours professionnels". Les droits ont été améliorés par la convention d’assurance chômage d’avril 2009 et le dialogue social a été rénové et a permis de faire entériner par les partenaires sociaux des avancées telles que la rupture de contrat par consentement mutuel.

La politique sociale, c’est aussi la refondation de la légitimité des syndicats sur des principes démocratiques, mais aussi les dispositions qui prévoient un service minimum dans les transports et l’Education. Elle s’est donné aussi pour but de préparer l’avenir, notamment en sauvant le système de retraites par répartition dont le financement est garanti jusqu’en 2018. Et pour rétablir l'équité, il a été mis fin aux" régimes spéciaux de retraites". Enfin la promesse de revalorisation de 25% sur 5 ans de l’allocation adulte handicapé aura été tenue malgré la conjoncture difficile. Il en sera de même du minimum vieillesse.

Il faudrait encore évoquer la politique de la famille, le soutien aux familles touchées par la maladie d’Alzheimer, et bien d’autres mesures de détail… Une politique dont le résultat le plus emblématique aura été la croissance continue du pouvoir d’achat, malgré les crises !

 

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)