HISTOIRE
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LA ZIZANIE C’EST TROP !

 

On ne peut pas ouvrir le journal ou la télé sans avoir une couche de remise sur les « voix qui s’élèvent à droite depuis la déroute… ». Le mot déroute est un bien grand mot, mais comme il faut du « sang »... On ne peut pas empêcher les médias de se faire plaisir. Ils étaient pareils avec le PS au temps de la guerre des « égos ». Justement ! Il serait temps que ça s’arrête, sinon ce sera l’hémorragie du côté des adhésions. Et puis, c’est toujours les mêmes qu’on interroge pour alimenter la machine à grogner.

Nos centristes de l’UMP se sont réveillés. Ce serait plutôt une bonne nouvelle. Mais c’est pour se joindre au chœur des pleureuses du « bouclier fiscal ». N’en bénéficiant (malheureusement) pas, ce que j’en dis ne peut être taxé de « défense d’intérêts personnels ». Mais on voudrait faire fuir les capitaux qu’on ne s’y prendrait pas mieux. Est-ce le moment ? A les entendre, nos entreprises n’ont vraisemblablement pas besoin d’investir ! On voudrait casser la reprise des investissements qu’on ne s’y prendrait pas mieux.

Se fixer sur le « bouclier fiscal », ce n’est pas le sujet. C’est une mesure qui coûte environ 600 millions d’€ au budget, autant dire une goutte d’eau dans la mer. C’est à mettre en rapport avec les 200 à 400 milliards d’€ qui ont fui à l’étranger depuis la mise en place de l’ISF et avec la fixation de la gauche qui en réclame tous les quatre matins l’abrogation, ils ne risquent pas de revenir. Alors si en plus on s’y met aussi dans la majorité…. Quant à l’injustice qu’il représenterait, ça se discute. Bien sûr il sera toujours choquant pour certains que quelques dizaines de contribuables se voient restituer un « gros chèque ». Mais il a bénéficié à 16 000 foyers fiscaux, le chèque moyen ayant été de 35 000 €, prenant en compte des milliers de montants plus modestes reversés à des personnes au budget grevés par des impôts patrimoniaux. On estime que le bouclier fiscal pourrait concerner 235 000 contribuables, mais la peur du « contrôle » dissuade d’y avoir recours, car la démarche est volontaire…  

Ce dispositif peut aussi être également perçu comme une mesure d'équité car des contribuables déclarant pas ou peu de revenus pouvaient être amenés par le passé à acquitter des impôts supérieurs à leur montant en raison de l'impôt sur le patrimoine (ISF) et des impôts locaux. Ainsi en 2007, sans l'existence du bouclier fiscal, certains contribuables auraient dû acquitter jusqu'à 130% de leurs revenus en impôts selon un rapport de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Cela reste encore moins choquant que certains salaires du sport ou de l’audiovisuel. On pourra toujours trouver  des arguments contre, j’en conviens. Mais alors c’est tout notre système fiscal qu’il faut revoir.

En tout cas, ce n’est pas le moment de l’abandonner. Pourquoi donner cette « victoire » symbolique à la gauche. L’effet serait pire que tout. La France a besoin de ses riches ! J’espère que le Président ne cédera pas. La majorité ferait bien de s’atteler, comme je l’ai préconisé récemment, et comme le propose le Président de la FNSEA, à la mise en place d’une TVA sociale. Le moment est particulièrement propice après le report de la "taxe carbone".

 



LE STRESS AU TRAVAIL

 

L’actualité a mis en lumière cruellement avec les suicides qui ont affecté France Télécom, le phénomène que l’on désigne sous le nom de « STRESS » et qui semble être la marque de notre époque, puisqu’il ne se passe pas un jour sans qu’il soit évoqué. Il touche le monde du travail sans que personne ne soit épargné… Le gouvernement s’est ému de la situation. La santé au travail est devenue un sujet national : un rapport a été remis au premier Ministre en novembre dernier, une mission parlementaire doit rendre le sien en mai, le Ministère du travail a saisi le COCT (Conseil d'Orientation sur les Conditions de Travail) pour inciter les grandes entreprises de plus de 1000 salariés à mettre en place des plans de prévention, et la semaine dernière, les syndicats et patronat sont parvenus à un accord sur le « harcèlement et la violence au travail ». Voilà un sujet qui est au cœur de l’actualité !

Pour en savoir plus, réfléchir ensemble, aller plus loin, Paul Jeanneteau et l’association « Débats et Convergences » organisent un débat sur le thème : « Le Stress au travail, il est possible d’agir ! ».  Ce sera l’occasion de croiser l’expérience d’un patron, d’un Directeur de Ressources humaines, d’une médecin du travail et d’une syndicaliste. Une soirée passionnante en perspective au cours de laquelle le public pourra aussi s’exprimer.

Voici ci-dessous le carton d’invitation. N'hésitez pas... C'est une réunion publique. Aidez l'organisation en faisant part de votre venue.

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FIN DE MANIP’

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Nicolas Hulot quitte avec sa fondation le Grenelle de l’environnement. Chantage ? Dans les motivations on retiendra surtout que la taxe carbone est le prétexte. Depuis l’échec de Copenhague, l’impact des « agités » anti-carbone s’est singulièrement amenuisé, et est apparu pour ce qu’il est : une sorte de dictat des pays riches pour imposer aux pays pauvres un modèle de développement sans rejets de CO2 qu’ils ne sont pas toujours capables d’assumer. Ce qui fait dire à Claude Allègre que c’était une forme de néocolonialisme que la Chine ne pouvait que refuser.

Sans être pour autant climatosceptique, je trouve que Nicolas Hulot pousse le bouchon un peu loin. Peut-on se passer de lui : oui ! L’écologie médiatique c’est bien, mais ça pollue ; ça pollue avec l’hélicoptère et ça pollue le débat. Et son film tout en noir n’a pas rencontré de succès parce qu’il n’est pas pédagogiquement recevable. Il a bien de la chance d’avoir autant de certitudes sur le fonctionnement du climat alors que les ordinateurs de Météo France – et Dieu sait qu’ils sont puissants les ordinateurs de Météo France ! – ne sont pas capables, une fois sur deux de nous assurer du temps qu’il fera dans trois jours.

Heureusement, tout ne tient pas que dans une taxe carbone, au demeurant reportée mais pas abandonnée. Il y a tant d’autres sujets qui sont abordés dans le Grenelle tout aussi importants. On le verra avec le deuxième volet législatif du Grenelle 2. Il y a l’écologie comme faire valoir et il y a l’écologie réaliste qui cherche à apporter les bonnes réponses. Cette dernière ne souffrira pas de l’absence de la fondation Hulot dont on peut se demander quelle expertise elle apportait.

 


LA SEMAINE A LA LORGNETTE

                                          Longue vue

DARD…LADILADADA !  Patrick Sébastien se lance dans l’arène politique. Avec ses chansons de colonies de vacances du troisième âge et ses leçons de morale à deux balles, on n’a pas fini de se marrer. C’est un peu comme si le fou de Roi voulait monter sur le trône ! Comment on nomme déjà « ceux qui osent tout » ?

DARK VADOR…. LE RETOUR. Le côté obscur de la force vient de se manifester. Avec la morgue de ceux qui n’ont rien fait (ah si, le CPE..) et qui sont toujours prompts à donner des leçons, le « Galouzo » à décider de lancer son propre parti politique… en dehors de l’UMP, ça on s’en doutait. Le discours qu’il nous a servi, chargé de haine et d’ambition ravalée, n’augure rien de bon. Comme s’il suffisait d’être bellâtre et d’avoir les tempes argentées pour être élu Président. C’est la « machine à perdre » qui se met en place. Et si c’était le but ?

CHANTAGE IRRESPONSABLE. Les Présidents socialistes de nos Régions ont montré leur vrai visage vendredi en annonçant un chantage sur les contrats de plan, si le projet de réforme territoriale n’était pas retiré. Samedi, au Conseil National, Martine Aubry et Laurent Fabius en ont remis une couche en parlant de « régression territoriale » ou de « projet scélérat » (rien que ça). C’est que la main dans « le pot de confiture », ils ont bien l’intention de défendre leurs confortables sièges, même au détriment de l’intérêt général.

POUJADIX. Mais quelle mouche a encore piqué Gilles Bourdouleix. Voilà un homme qui est capable de nous sortir des remarques sensées, de prendre des positions quelquefois iconoclastes mais frappées au coin du bon sens, bref, de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Mais il ne peut pas s’empêcher d’être va-t-en guerre. Ayant soutenu Christophe Béchu comme la corde, le pendu, pour des raisons qui restent assez obscures, il lui est facile aujourd’hui de l’exécuter. Et si t’arrêtais de te regarder le nombril, Gilles : chacun sait que le CNI a un glorieux passé mais ne correspond plus à grand-chose aujourd’hui sinon à contenter quelques amateurs de « petits chez soi ».

JEU DE LA MORT. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai été choqué par la programmation de cette émission sur une chaine du service public. Je ne l’ai pas regardé : pas amateur. Le sadisme porté à l’écran, fut-il petit (l’écran), ce n’est pas ma tasse à café (je n’aime pas le thé). Mais pourquoi faut-il que ce soit deux ex-ministres de gauche qui se fâchent ? Dénonçant une « incitation à la violence », ils ont décidé de porter plainte contre l’auteur et le réalisateur, ainsi que le directeur des programmes de France 2. Bravo ! Et notre Ministre de la Culture, il fait quoi ? Et chez nous, y’a personne ?

21 CAP. Nouveau changement de bord du mouvement de Corinne Lepage. Le groupuscule vert, qui est à l’écologie, ce que les marées noires sont aux affaires, n’arrête pas de changer de crémerie, et sentant les vents portants, va rejoindre la « coopol » de Cohn-Bendit. Voilà un renfort qui ne risque pas de changer grand-chose dans la pétaudière verte d’Europe Ecologie. Par contre, c’est une défection qui appauvrit un peu plus le Modem. Comme aurait dit Coluche, « il est tellement maigre, que pour maigrir encore il faudrait qu’il perde un os !»

LUCIDITE. Ah ces médias ! Toujours prêts à mettre la pagaille. Si on en croit François Fillon (et je le crois), il voit une manipulation dans les affabulations qui ont fait état de tensions entre lui et le Président. Quand comprendra-t-on que toutes ces tentatives sont vouées à l’échec ? Nicolas Sarkozy et François Fillon sont les deux côtés de la même médaille. Je trouve en plus que notre Premier Ministre fait preuve d’un grand sang froid, de lucidité et de ténacité.  Cet homme, avec son air sérieux et sage, est une lame d’acier. Quand les résultats seront au rendez-vous, nous pourrons lui dire merci. Quant à ceux qui vaticinent sur la cote du chef de l’Etat, ils feraient bien de se souvenir où en était celle du PS il y a dix huit mois, au moment des tricheries de la Mère Martine, avant de tirer des conclusions hâtives.

 

                                                           Tonnerre de Brest !

 

 


LES NOUVEAUX BARBARES

                          Huns

Certains trouveront le mot un peu fort. Et pourtant, à bien y regarder, et surtout à les écouter, le noyau dur des écologistes constitue bien une avant-garde régressive. Ce que Laurent Cabrol appelle avec humour « le retour à la calèche ». C’est à mon avis bien plus grave. Le combat qui est mené contre la science s’apparente à celui des détracteurs du chemin de fer au XIXème siècle : « le corps humain ne supporterait pas les vitesses folles du train à vapeur » (25 km/h) affirmaient-ils sans ambages, en remuant toutes les peurs possibles et imaginables. Des lignes ont été déviées, certaines n’ont pas vu le jour…. et les villes non desservies s’en sont mordu les doigts ensuite. Citons pour l’exemple les anomalies d’Orléans ou de Tours.

Ce que nous observons aujourd’hui est du même genre. Sous couvert de préservation de la nature, de lutte contre le réchauffement climatique, d’application du principe de précaution, ces nouveaux barbares s’attaquent aux nouvelles technologies, continuent de dénoncer sans nuance le nucléaire, dévastent manu militari les champs d’expérimentation, font des OGM le mal absolu sans aucun discernement, empêchent par la force la tenue les forums sur les nanotechnologies…. parce qu’ils ont décidé qu’elles étaient néfastes sans en avoir aucune preuve. Ils génèrent dans la population une angoisse de l’avenir. Ils agitent les peurs les plus invraisemblables et finissent par rendre l’opinion méfiante face à la science. Si on les laisse faire, on passera bientôt de la méfiance à l’hostilité.

Leur origine d’extrême gauche se retrouve dans leurs méthodes et leurs discours totalitaires. Aujourd’hui, ils sont les alliés objectifs des obscurantistes. Leur combat contre le progrès et la science dénote une vision rétrograde assise sur la décroissance économique et une organisation sociale utopique. Leur démarche est contredite par l’histoire humaine et le développement des civilisations, fondées constamment sur le progrès ; et cela même quand elle connut des retours en arrières sous la poussée de peuples arriérés –épisodes provisoires toujours suivis de nouveaux départs-.

L’écologie peut être utile. La vraie écologie est celle qui met l’homme au cœur de la vie sur Terre, avec son génie et ses inventions. C’est celle de l’Homme au service de l’Homme. Et non pas l’Homme au service de la nature. Celle-ci est d’ailleurs assez forte pour se défendre elle-même et rappeler l’Homme à sa modeste condition. Il n’y a pas d’écologie possible sans la science. Au contraire ses apports sont déterminants pour mettre en place les techniques et les technologies qui permettront à l’être humain de s’adapter aux changements climatiques, aux cultures de nourrir une population qui aura doublé, et grâce à eux de préserver l’environnement.



TAXE OU PAS TAXE ?

               Contribuable détroussé

 

Depuis la censure du Conseil Constitutionnel, la taxe carbone a du plomb dans l’aile. D’abord prévue pour être retoquée rapidement, la difficulté de la mettre en place sans faire des dégâts économiques pour nos entreprises est rapidement apparue, dès lors qu’il fallait respecter le principe d’égalité. Si elle pouvait passer comme un effort de sensibilisation à la modification des comportements citoyens, dès lors qu’il a fallu intégrer des secteurs sensibles comme la pêche ou l’énergie, le prix à payer en terme de compétitivité devenait insupportable. Dès le début, et comme d’autres, j’avais lié sa mise en place à l’institution en même temps d’une taxe européenne, bien plus utile. Mais prélever 2 milliards d’€ sur nos entreprises au moment où l’effort doit se porter sur le redémarrage d’après crise, c’était une nouvelle fois s’autosanctionner : combien de dizaines de milliers de chômeurs en plus ?  Le Président en a pris conscience, un peu aidé par le groupe parlementaire. Il a eu donc raison d’en différer le projet. L’emploi d’abord !

Par contre, autant la taxe carbone est inopportune, autant le moment me paraît approprié pour mettre en place la TVA sociale. D’abord parce que cela apporterait une solution au financement de nos comptes sociaux, ensuite parce qu’elle rétablirait un peu d’équilibre en s’appliquant sur tous les produits importés provenant de pays à la protection sociale moindre. Elle aurait aussi le mérite de redonner un peu plus de compétitivité à nos entreprises hexagonales, par la baisse des charges qu’elle permettrait, tout en redonnant des marges pour augmenter les salaires. Ceci compensant cela, il n’y a guère de risque d’augmentation des prix, donc du coût de la vie. J’entends tout de suite les cris d’orfraie que pousserait l’opposition. Mais qu’y a-t-il de choquant à ce que chacun paie sa cote part au moyen de sa consommation, à la protection sociale dont il bénéficie ?

Enfin, parlons bouclier fiscal. On parle toujours de celui qui exonère les revenus au-delà de 50% d’impôts. Mais on n’aborde jamais la question du bouclier fiscal des « exonérations ». Nous vivons dans un système pervers. Combien coûte à ceux qui paient l’impôt ce bouclier social ? Est-il juste ? Pourquoi ne pas instituer un système plus simple. Supprimons le bouclier fiscal et remplaçons-le par une 6ème tranche comme le préconise Nicolas Baverez. A l’autre bout, supprimons aussi le bouclier des exonérations, de façon que chacun paie dès le premier euro de revenu, à due proportion. Donnant-donnant ! Evidemment, cela changerait la donne dans la gestion de certaines villes…


LES LEÇONS D’UNE DÉFAITE

Chers amis,

En complément des analyses que je vous ai livrées, je vous invite à lire celle de Paul Jeanneteau, notre député de la 1ère circonscription de Maine-et-Loire.

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LES LEÇONS D’UNE DÉFAITE

"Les élections régionales ont été marquées par un taux d’abstention sans précédent. C’est un message fort envoyé au pouvoir en place mais aussi à l’ensemble des partis politiques qui n’ont pas su mobiliser leurs électeurs.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le débat sur le rôle, ou l’action, des Régions, a été escamoté, l’opposition ayant réussi à le déplacer au plan national. La critique systématique de la politique menée par Nicolas SARKOZY et François FILLON à l’évidence porté ses fruits.

Pour autant, cela ne constitue pas un programme de gouvernement. Il faudra bien, un jour ou l’autre, que les socialistes et leurs alliés fassent des propositions concrètes et expliquent aux français comment ils les financeront.

A ce moment là, il pourra y avoir un vrai débat, projet contre projet !

Le 21 mars, l’UMP a connu une lourde défaite. On pourrait trouver plusieurs raisons à cela :

-          crise économique internationale très dure qui touche de nombreux français,

-          élections de mi-mandat toujours défavorables au pouvoir en place,

-          manque de lisibilité des Régions …

Mais, toutes ces explications ne sont pas suffisantes.

Notre camp doit faire face à ses responsabilités.

Depuis 2007, nous avons réformé en profondeur notre pays pour le moderniser et l’adapter à la concurrence internationale. Deux exemples parmi tant d’autres : la levée de la contrainte des 35 heures de travail hebdomadaire et l’autonomie de gestion donnée à nos universités. Mais, le rythme et la multiplication des réformes n’ont pas permis, n’ont pas laissé le temps à la majorité parlementaire de les expliquer, de leur donner sens et lisibilité. Bien des Français s’en sont trouvés déstabilisés.

Nous avons pris de nombreuses mesures sociales :

-          je pense au RSA, que je suis fier d’avoir voté alors que les partis de gauche, Parti Socialiste en tête, se sont abstenus,

-          je pense à l’accès à l’accession à la propriété pour les ménages les plus modestes (avec le Pass Foncier notamment),

-          je pense à la prime à la cuve pour l’achat de fuel,

-          je pense à la suppression de 2 tiers provisionnels pour 6 millions de foyers,

-          je pense au chèque-emploi service universel qui permet à 1 300 000 familles d’être aidées à domicile,

-          je pense au fonds d’investissement social, proposé par la CFDT et repris par le Gouvernement, destiné aux demandeurs d’emploi et aux jeunes qui souhaitent décrocher une formation adaptée,

-          je pense à l’indemnisation du chômage partiel portée à 90 % du salaire net,

-          je pense au minimum vieillesse augmenté de 6,9 % et qui atteindra + 25 % d’ici à 2012,

-          je pense aussi à l’augmentation de 4,4 % de l’allocation versée à 814 000 adultes handicapés, avec l’engagement pris là aussi d’une revalorisation totale de 25 % en 5 ans …

Je pourrais encore multiplier les exemples.

Et pourtant, aujourd’hui les Français ont le sentiment que notre politique favorise les classes sociales aisées, parce que notre message est pollué par le montant du salaire d’Henri PROGLIO, ou encore par le bouclier fiscal. A ce propos, et je l’avais dit au moment de la mise en place du RSA, et je le réitère aujourd’hui, il me paraît plus que jamais nécessaire de sortir la CSG et le RDS de ce bouclier fiscal.

Alors, que faire à présent ?

Sombrer dans l’immobilisme ? Ce serait particulièrement dangereux pour notre pays et l’avenir des Français.

D’abord, il faut gagner la bataille de l’emploi. La lutte contre le chômage doit être en 2010 la priorité de nos priorités !

Ensuite, notre travail législatif doit se recentrer sur quelques réformes absolument indispensables :

-          la sauvegarde de nos retraites qui à ce jour ne sont pas financées à long terme. Cette réforme sera d’autant mieux acceptée par les Français qu’elle sera juste et équitable, prenant en compte la pénibilité du travail, l’emploi des seniors, les carrières longues, et la réduction des inégalités (avec la diminution drastique des retraites chapeaux) ;

-          la création d’une 5ème branche pour mieux prendre en charge la perte d’autonomie due au handicap ou à l’âge. C’est un véritable choix de société auquel nous sommes confrontés avec l’allongement de l’espérance de vie ;

-          la réforme des collectivités territoriales, pour qu’elles soient plus efficaces, pour supprimer des doublons administratifs et ainsi mieux gérer vos impôts. Le scrutin de ces derniers dimanches prouve, presque 30 ans après les grandes lois de décentralisation, que le rôle des Régions n’est toujours pas identifié. Il faut donc donner plus de proximité, plus de clarté à nos différents échelons territoriaux et simplifier notre mille-feuille administratif. Qui peut dire ce que fait au quotidien chaque collectivité territoriale pour nos concitoyens ? Qui est capable de nommer les élus auxquels il peut se référer sur son territoire ?

-          la lutte contre les déficits publics : on ne peut pas continuer à vivre au dessus de nos moyens et laisser nos enfants et petits-enfants une dette de plus en plus lourde. Il s’agit là d’un enjeu intergénérationnel ;

Écouter les Français, répondre à leurs attentes, tout mettre en œuvre pour sortir au plus vite de la crise, expliquer nos réformes, nous recentrer sur quelques projets essentiels et, comme l’a souligné François FILLON « Ne pas trahir nos engagements », tels sont quelques unes des clés qui nous permettront de reconquérir la confiance de nos compatriotes."




QU’ATTENDONS-NOUS ?

 

Contrairement à ce que pense Jean-Marc Ayrault, vous n’en serez pas surpris, les amis que j’ai autour de moi sont satisfaits des décisions prises par la Président de la République après le résultat des élections régionales.

Il était en effet urgent qu’il s’adresse en premier aux Français qui ont voté pour lui en 2007 et qui lui ont fait connaître leur mécontentement en s’abstenant. Les attentes étaient multiples : allait-il terminer les réformes, donner de la lisibilité à son action, celle de "celui qui sait où il va", mettre fin au « syndrome Giscard » de l’ouverture à gauche qui ne rapporte jamais rien sauf perdre des voix, s’activer pour favoriser le retour de la croissance pour que les résultats sur le pouvoir d’achat, les salaires et l’emploi soient enfin au rendez-vous. Faut-il rappeler qu’avant le démarrage de la crise, le chômage était tombé à 7% !

Restait à enrayer la montée en puissance de la « machine à perdre », toujours prompte dans le camp de la droite. Il suffisait de voir la mine gourmande de quelques villepinistes faire les choux gras des médias dans la salle des quatre colonnes mardi matin. Les nominations au gouvernement et les gages donnés aux députés comme la taxe carbone sont de nature à remettre le groupe parlementaire sur les rails.

Il y aura encore à traiter le problème de la gouvernance de l’UMP qui s’est révélé ne pas être à la hauteur de la campagne. Discours inaudible de Xavier Bertrand malgré son talent, vide sidéral des propositions, manque d’agressivité face à une opposition répétant en boucle les mêmes arguments. Quand trouvera-t-on les parades ? Il est urgent de mettre en place une stratégie d’occupation du terrain médiatique, avec des discours ciblés, une répartition des rôles. Il est grand temps de remettre au goût du jour les colloques qui avaient fait le succès de la campagne de préparation à la présidentielle. Il ne faut pas tarder à aller sur le terrain avec des thèmes de mobilisation en phase avec l’actualité. Par exemple, ne peut-on rendre populaire la réforme territoriale ?  Enfin il faudrait davantage s’adresser aux classes moyennes et à sa problématique de déclassement.



A MOI, GUILLON, DEUX MOTS !

Vous, le petit chroniqueur mal rasé, avec votre air d’adolescent attardé, vous vous croyez autorisé par votre boboïté (vous ne devez pas avoir des fins de mois difficiles) à verser des monceaux d’immondices sur les autres, au nom de l’humour et de la licence de la radio qui vous accueille. Mais on a l’humour qu’on peut. Celui que vous nous servez n’est que dénigrement, mesquinerie et irrévérence érigés en principe. La ride du laborieux au milieu du front et le rictus en coin, on vous aurait bien vu rédiger des lettres de dénonciations calomnieuses au moment de la libération. Si vous vous permettez d’insulter vos proies, c’est au nom de la démocratie et de l’impunité que vous assure le service public. Quel courage ! Celui du faux-cul qui se planque, son forfait accompli. Vous avez simplement oublié que dans la définition de la démocratie, il y a la notion de respect. Le problème pour vous, c’est que l’humour suppose un peu de lettres et d’esprit, « Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres, vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres, vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot ! » (Cyrano).

                             Archibald (portrait à la façon Guillon)


DERRIERE LES CHIFFRES, DES REALITES (2)

                                Longue vue Longue vue

 
 

Depuis dimanche on nous rebat les oreilles avec forces gloussements « du retour du Front National ». Avec un score national de 9%, vu le taux d’abstention, il n’y aurait pourtant pas de quoi pavoiser (c’est le cas de le dire). Car en nombre de voix, c’est plutôt la Bérézina, ce que le pourcentage ne dit pas, évidemment. La réalité, c’est qu’en valeur absolue, le Front National non seulement ne monte pas, mais régresse, notamment par rapport à son score de 2004 où il avait imposé des triangulaires dans une bonne quinzaine de régions, et même par rapport à 2007. Il perd un bon million de voix passant de 3 200 000 (2ème tour 2004) contre 2 200 000 (2ème tour 2010) et 38 sièges, en partie récupérés par l'UMP.

De même, la baudruche verte qui n’avait pas de mal à progresser par rapport à 2004, a déjà perdu aussi un bon million de voix depuis les Européennes. Si on rapportait les 13% au taux de participation d’une présidentielle, on tournerait autour de 7% : c’est mieux que le micro score  de Voynet, convenons-en. De là à donner de la voix comme ils le font, il y a « outrage » aurait dit Coluche ! Et que dire de la « coopol » que nous promet Conh Bendit : c’est la nouvelle version de l’autogestion en politique. Imaginez la voiture « verte » conduite avec un conducteur qui tient le volant, un autre qui accélère, un troisième qui freine, un quatrième qui débraye et enfin un dernier qui passe les vitesses. On aura du mal à me faire croire que les personnes transportées se sentent en sécurité et que l’engin ne finisse pas dans le décor.

Le centre introuvable : il est devenu l’Arlésienne des élections. Tout le monde en parle, plus personne ne sait où sont ses électeurs. Moi je sais : chez eux. Et il y a de quoi. Bayrou les a trahi, l’UMP ne leur fait pas suffisamment de place en son sein, le Nouveau Centre reste confidentiel et l’alliance centriste d’Arthuis brillent surtout par son flou artistique. Et n’évoquons même pas ses alliés, comme Cap 21 dont le ralliement était dicté plus par des considérations alimentaires que philosophiques.

La gauche n’est pas au bout de ses peines. Pour qui a vu l’échange lundi soir entre François Hollande et Philippe Meirieu, lors de « Mots Croisés », le moins qu’on puisse dire c’est qu’il reste du chemin avant de parvenir à un accord programmatique ! Si on ajoute le retour de Cruella-la-Poitevine sur la scène, avec tous ses petits coups fumants face à « Mémaire-de-Lille », ça promet de beaux jours dans les colonnes médiatiques, avec le poids des mots et le choc des photos (où l'on remarque surtout les absents). Et on attend avec impatience le tour de France de « Geogeo-la-Terreur-de-Montpellier » qui veut faire la peau à « Martine-la-tricheuse »….

Donc pour la majorité, nous allons traverser le temps des docteurs « yavéka » et pour l’opposition nous allons assister aux grandes manœuvres stratégiques pré-2012. Nul doute qu’on ait de quoi s’occuper !

Bref ! Demain sera compliqué pour tout le monde !


DERRIERE LES CHIFFRES, DES REALITES !

                        Longue vue Longue vue

La présentation des résultats par les médias est fidèle à la tradition. Tel un kaléidoscope déformant, on ramène tout à des pourcentages sans prendre la peine de mesurer le nombre des suffrages. C’est vrai que dans notre démocratie, plus qu’ailleurs, les absents ont toujours tort. Même les bulletins blancs ou nuls ne sont pas pris en compte. Mais voilà, si la distorsion n’est pas importante quand le taux de participation est de 70 ou 80%, elle devient franchement insupportable et source de jugements erronés quand il est de 50%.

On se souvient que la « mémère de Lille » a fait campagne en voulant en faire « un referendum contre Sarkozy ».Eh bien on pourrait croire que ça a marché à lire les « unes » des journaux ou en écoutant les commentateurs : ça n’est pas le cas. Comment expliquer sinon que seulement une partie des électeurs de gauche se soient rendus aux urnes ? Rien que dans la région des Pays de la Loire, le candidat socialiste avec 54% a perdu 60 000 voix par rapport à son score de 2004 (51%) alors qu’il y avait 180 000 électeurs supplémentaires. Alors que dirait-on si on comparait avec le score du candidat de gauche en 2007… Le vote « anti-Sarkozy » ne concerne qu’une partie de la gauche seulement, celle qui est allée voter, soit le ¼ du corps électoral.

La caractéristique de ce scrutin, c’est l’effondrement du vote pour la Majorité Présidentielle, non par contestation, mais par abstention. On serait tenté de dire « qui ne dit mot consent ». Tout de même, cela traduit un malaise aux conséquences périlleuses. Un analyste très fin comme Eric Dupin a très bien identifié où le bât a blessé : l’électorat ouvrier que le Président avait su capter en 2007 et une partie de son électorat traditionnel. Qu’est-ce qui peut expliquer cette double désaffection ?

D’abord la crise économique et ses conséquences sur le pouvoir d’achat et l’emploi pour le 1er, qui a réduit à peau de chagrin les promesses sur le pouvoir d’achat et le chômage.

L’électorat traditionnel a été indisposé par l’évolution de la dette, l’ouverture à gauche et les récentes nominations, le style du président qui a voulu être sur tous les fronts, quelques réformes qui ont heurté les intérêts privés de quelques clans ou corporations comme les médecins ou les professions du droit, et aussi la crise profonde du monde agricole.

Enfin, L’échec de Copenhague a privé la Majorité présidentielle de son investissement dans l’écologie et le vote d’hier ne la récompense pas d’avoir fait le « Grenelle ». Ne le regrettons surtout pas. Mais souvenons-nous que les verts, c’est la « gauche qui avance masquée ». Et finalement, l’écologie apparaîtra rapidement comme un prétexte.

La gauche réclame à corps et à cri un changement de politique. C’est son jeu. Mais ce n’est pas le message majoritaire de ce scrutin. Ce qu’il faut entendre, c’est le silence assourdissant des électeurs de la Majorité, bien plus nombreux, qui se sont abstenus. Nul doute que c’est ce message-là que le Président a entendu. Le remaniement gouvernemental est déjà une première réponse : on resserre les rangs, sans rien renier. Viendront ensuite d’autres gestes visant à redynamiser l’électorat, le retour de la croissance (inch’ allah) aidant.

 

(La suite de l’analyse : demain)


VERS LES BEAUX JOURS

Le bloc-notes change sa parure. Depuis hier c'est le printemps. Les jours sont plus longs et après ce long hiver froid, il fallait mettre un peu de soleil dans le paysage.

C'est chose faite !

J'en profite pour remercier les nombreux lecteurs qui ont suivi la campagne à travers mes "élucubrations" et qui me témoignent souvent leur plaisir.

Nous approchons des 100 000 pages vues depuis le début....


A bientôt donc et encore merci pour votre fidélité.


                                                                  Daniel


ET POURQUOI PAS BECHU ?

 

On peut comme fait Martine Aubry, transformer la campagne du 2ème tour en croisade anti Sarkozy. Comme si le résultat de dimanche prochain pouvait avoir une influence sur la suite. Le taux d’abstention, même s’il diminue un peu sera toujours là pour qu’on puisse affirmer que le nombre des votants ne permet pas d’en tirer ce type de conclusion. C’est donc un détournement de scrutin pour cacher la misère. Les programmes bricolés verts-roses risquent de ne pas être très aguichants pour les reports de voix.

Alors, pourquoi ne pas sortir de la politique politicienne pour s’intéresser plutôt au programme, justement. Parce que c’est tout de même là que se situe le sens de cette élection : quelle équipe élire et pour quoi faire à la Région pendant quatre ans ? Et alors une évidence apparaît : le programme de Christophe Béchu est particulièrement bien fait. Parce qu’il s’est nourri des nombreuses rencontres sur le terrain, il correspond à des attentes réelles. Parce qu’il rassemble depuis le début des sensibilités différentes, il est équilibré. Parce qu’il est assis sur l’expérience, il est réaliste.

Derrière des têtes de chapitre d’apparence banales comme l’emploi, l’environnement ou l’éducation, on découvre des propositions concrètes et des engagements dont ou peut être certains qu’ils seront tenus. Sans entrer dans le détail, en voici quelques-unes qui me paraissent frappées au coin du bon sens : la création d’un « éco-pôle » dans chaque département pour mettre en évidence nos filières d’excellence, la mise en place d’un pôle unique d’orientation assorti d’un site internet qui regroupe toutes les formations professionnelles avec toutes les modalités utiles directement en ligne, complété par une banque régionale des stages, l’instauration de la gratuité totale des transports scolaires pour rétablir l’équité entre le rural et l’urbain en matière d’accès aux études…. L’engagement de réaliser une centrale solaire pour répondre aux préconisations du Grenelle de l’environnement satisfera ceux qui ont la fibre écologique, ainsi que la mise en place d’un titre unique de transport multimodal. Enfin, la volonté d’anticiper la réforme territoriale en supprimant dès maintenant tous les doublons administratifs avec les départements va dans le sens de la nécessaire économie des deniers publics.

Christophe Béchu a pris comme slogan « agir vraiment ». Le programme qu’il propose en est l’illustration. Nous avons tout à gagner qu’il soit le 21 mars le nouveau président de notre Région.

 


PETIT JOURNAL DES REGIONALES EN PAYS DE LA LOIRE... ET AILLEURS

 15 février 2010

PETIT JOURNAL DES REGIONALES EN PAYS DE LA LOIRE... ET AILLEURS

COMMENT DECOLLER ? C’est la question que s’est posée François Bayrou en venant en Loire-Atlantique proclamer qu’il ne fallait pas faire N-D des Landes ! Deux arguments chocs : le survol de Nantes ne pose pas de problèmes de sécurité et l’aéroport actuel n’est pas saturé. Sur le premier point, il a raison tant qu’un avion n’est pas tombé sur la tour Bretagne. Et sur le second, on pourrait lui faire remarquer qu’au rythme où on réalise les projets dans ce pays, il sera peut-être saturé quand N-D des Landes sera opérationnel… Surtout, on s’aperçoit qu’il est prêt à faire flèche de tout bois pour décoller. Il faudrait commencer par élever le débat.

 

COMMUNICATION. Les dépenses de notre Conseil Régional (il n’est pas le seul) en communication sont colossales. On dit même que lorsqu’on y ajoute celles de la ville de Nantes et celles du département de Loire-atlantique, ça fait plus que le budget de l’Elysée !

Quand on sait que celles de la ville d’Angers sont encore plus élevées (proportionnellement), ça fait vraiment beaucoup d’€ pour nous vendre du vent. Et c’est nous qui le payons !

 

EN MARGE. On apprend que la dette de l’agglo d’Angers est sur le point d’exploser. Fabius dirait :« ils nous préparent un sacré coup de massue après les élections ». Une dette XXL qui consacre l’excellente gestion de notre « cher » (on devrait dire « coûteux ») Président Antonini, aussi Vice-Président à la Région.

 

ALLIANCE. Laurent Gérault, le représentant de l’Alliance Centriste de Jean Arthuis, sur la liste du Maine-et-Loire de Christophe Béchu, a emboîté le pas de son ancien mentor béarnais sur l’aéroport. Il garde donc son autonomie de jugement sur le dossier. Comme quoi l’Union n’est pas l’alignement. Si Bayrou voulait nous piquer des voix vertes, il en est pour ses frais. Les alliances, ça sert à ça !


MES VŒUX LES PLUS CHERS. On l’apprend dans « Capital » de ce mois-ci. Notre Caïman qui préside la Région a organisé des cérémonies de vœux pour entrer dans 2009 qui ont coûté près de 350 000€ !!!! En pleine crise ! Il faudrait envoyer la copie de la facture à Martine pour qu’elle nous dise ce qu’elle en pense. Cela lui « rafrèchirait » les idées…

 

UNE NOUVELLE GOUVERNANCE. C’est ce que propose Christophe Béchu pour une démocratie en action. Avec une Région partenaire de ses territoires (départements, communes, intercommunalités, pays, associations), une action régionale lisible et transparente et un accompagnement des expérimentations des collectivités territoriales de nos territoires, notamment ruraux, pour l’amélioration du service public.

 

 LA LISTE DES PAYS DE LA LOIRE

 Logo béchu

1. Christophe Béchu

2. Géraldine Delorme

Géraldine DELORME est une Choletaise de cœur et de passion depuis 2005. Agée de 32 ans, mariée sans enfants, ses racines familiales plongent dans l’Aveyron, sur le plateau du Larzac.

Depuis mars 2008, elle est Premier Adjoint de la Ville de Cholet en charge de la Coordination Générale, du Développement Durable, de la Citoyenneté et de l’Intégration. Elle est également Vice-Président de la Communauté d’Agglomération du Choletais, chargée de l’Aménagement du territoire.

Normalienne et agrégée d’histoire de formation, elle a occupé divers postes d’enseignement auprès d’étudiants de Licence de 2000 à 2005 : à l’Université de Montréal (Québec) tout d’abord, avant de rejoindre celles de Paris puis de Montpellier. Parallèlement, elle a mené une thèse universitaire en histoire médiévale.

Son itinéraire professionnel l’a ensuite conduite à occuper les fonctions de collaboratrice parlementaire auprès du Député de la 14e circonscription du Nord, avant de rejoindre en 2006 le Cabinet du Député-Maire de Cholet en tant que Directrice de Cabinet et de la Communication de la Ville et de la Communauté d’Agglomération

3   GILLET Christian, NC, 63 ans, VP CG* - CR* Sortant
4   REGNIER Christine, UMP, 53 ans, 1ère Adjointe-maire à Saumur
5   GERAULT Laurent, AC,45 ans, CM* ANGERS
6   DEROCHE Catherine, UMP, 56 ans, CR* sortante
7   RICHARD Dominique, UMP, 55 ans, CR* sortant
8   ROBINSON Jeanne, UMP, 30 ans, 1ère adjointe maire d'Avrillé
9   MARTIN André, DVD, 39 ans, Maire de Saint Sauveur de Landemont
10 BRAUD Annick, NC, 49 ans, 1er Adjoint maire Jallais
11 GUERRY Pierre, MPF, 34 ans, Pdt dptal MPF
12 DAMAS Françoise, AC, 58 ans, Adjointe Saumur
13 CAPUS Emmanuel,UMP, 35 ans, CM* ANGERS
14 COGNE Marie-Cl., UMP, 51 ans, CM* ANGERS
15 JAMIN Ch.Henri, PCD, 46 ans, Maire délégué Saumur
16 LALLEMAND Caroline, MPF, 35 ans, Angers
17 GLEMOT Etienne, DVD, 40 ans, Maire Lion d'Angers
18 LEPROUST Alice, DVD, 31 ans, CM* Seiches s/Loir
19 D'HERE Marc, LGM, 68 ans, Le Puy ND
20 HALLBERG-HAMIDI Sandrine, UMP, 33 ans, Chal. s/ Loire
21 POHU Jean-Pierre, DVD, 59 ans, Maire de Doué-la-fontaine
22 VILCHIEN Sandrine, UMP, 27 ans, Durtal
23 CHALOPIN Philippe, DVD, 46 ans, Maire de BAUGE

 16 février

 3 questions à ... Jeanne Robinson

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Jeanne ROBINSON, candidate au Conseil Régional sur la liste Béchu.

 

 

Derrière la jeune femme pétillante qui m’accueille, je perçois d’emblée la personnalité affirmée de Jeanne. Arrivée au cabinet de Marc Laffineur avec l’expérience de la collaboration parlementaire de plusieurs députés dont François Fillon, elle s’est forgée à l’expérience formatrice de la FAGE, des associations étudiantes et des Crous. Autrement dit, la carrure perce dans le regard clair, à peine masquée par un sourire de bon aloi. Elue comme adjointe à l’urbanisme, elle est récemment devenue  la 1ère adjointe de Marc Laffineur. Elle mord à pleine dent dans son mandat d’élue avrillaise. Manifestement, elle appartient à une catégorie recherchée dans la classe politique : celle des « décideurs ».

 

DH. Sur la liste de Christophe Béchu, vous faites partie des candidat(e)s qui incarnent le renouvellement. Qu’est-ce qui vous motive pour aller au Conseil Régional ?P1060628

JRNotre région reste une des plus jeunes de France, grâce à un taux de fécondité élevé. Ce dynamisme démographique doit pouvoir se retrouver dans une liste au diapason que Christophe Béchu incarne déjà lui-même. Je pense qu’il faut redonner du souffle à la Région des Pays de la Loire, lui faire retrouver une attractivité plus forte. Cela ne sera possible que si on envisage l’avenir avec un regard novateur, un regard adapté aux enjeux de demain. Pour moi, la Région est déjà la collectivité territoriale de l’avenir, elle correspond à l’échelon adapté aux grands projets du 21ème siècle. Et la tête de liste, député européen, lui apporte un vrai plus. Car dans les relations avec l’Europe, les régions sont les partenaires naturels. Et les enjeux sont énormes et concernent d’ailleurs toute la façade atlantique. J’ai le sentiment que pendant six ans, nous avons perdu du temps. La Région s’est refermée sur elle-même en communiquant beaucoup, mais entre nous. Communiquer mais sans agir ! Nos atouts n’ont pas été valorisés, y compris ceux qui pouvaient être joués avec les régions voisines.

 

DH. Vous vous sentez des compétences pour quels domaines particuliers ?

JR. S’engager dans un mandat, pour moi, c’est avant tout avec l’envie de « servir », être utile, de contribuer à l’épanouissement des femmes et des hommes qui vivent sur le territoire que P1060631l’on a en charge. Le mandat municipal est passionnant par sa dimension humaine directe. Ce qui m’intéresse dans la Région, c’est que c’est une « collectivité de projet » par les compétences qui lui sont conférées : développement économique, transport, formation des jeunes… J’aimerais participer à la mise en œuvre d’une politique qui apporte une réelle égalité des chances aux jeunes que nous formons, notamment en agissant sur leurs conditions de vie qu’il s’agisse du logement ou des transports. Il faut approfondir les coopérations avec les universités et l’enseignement supérieur. Je voudrais aussi qu’on valorise l’apprentissage pour en faire une « université des métiers ». Nos jeunes sont l’avenir de la Région, il ne suffit pas de leur donner une formation de qualité, il faut aussi les retenir grâce à un service public de l’orientation qui apporte « l’éducation au choix » indispensable et à un développement économique dynamique qui leur offre les emplois.

 

DH. Donnez-moi trois arguments qui différencient cette liste de toutes les autres.

JRAlors là, ils crèvent les yeux ! D’abord, Christophe Béchu par son tempérament, son image et son expérience est en cohérence avec le mandat régional, et par rapport à la réforme  P1060633territoriale, il apporte la crédibilité, la lisibilité qui manque aux autres têtes de listes. Ensuite, notre liste, par sa composition, sa moyenne d’âge et son potentiel est à l’image de la région et de ses territoires. Enfin, c’est une liste ouverte et rassemblée, qui additionne des sensibilités dans lesquelles une majorité de ligériens devrait se retrouver.

 

 

 

 25 février

 

LE PAVE DANS LA MARE AU CRAPAUD

 

Transport_commun scolaire 

Ah, il faut les entendre baver depuis l’annonce par Christophe Béchu du financement gratuit des transports scolaires par le Conseil Régional en prélevant sur les frais de communication. Comme dirait l’autre, ça coasse dans la mare ! « Incompétence, gesticulation… » j’en passe et des meilleures : les réactions s’étalent complaisamment dans la presse avec une rare délectation journalistique.

Ce sont les réactions des « archaïques » qui n’anticipent pas la réforme des collectivités, des conservateurs qui ne veulent pas lâcher leur petit territoire « juteux », qui rêvent d’une France figée dans le XIXème siècle d’où ils viennent en droite ligne.

La mesure proposée par Christophe Béchu s’inscrit dans une démarche d’avenir : coordinations accrues entre départements et Région, suppression des guichets qui doublonnent, rationalisation des gestions, répartition logique des tâches entre les collectivités pour rendre chaque € dépensé plus efficace et surtout plus efficient. La tête de liste de la majorité présidentielle en a prévenu : avec les présidents des Conseils Généraux qui sont d’accord, il anticipera la réforme prévue en 2014 dès 2010. La Région des Pays de la Loire sera le laboratoire de la modernité territoriale.

Cette mesure est aussi une mesure de justice et d’équilibre : pendant six ans il n’y en a eu que pour les villes. Il est grand temps de redonner un peu d’oxygène au monde rural. C’est aussi un moyen d’aider les familles. Ce qui n’est pas négligeable en ces temps de crise !

 25 février  

3 QUESTIONS A... SANDRINE VILCHIEN

 Vilchien 4


Avec ses 27 ans, elle est la benjamine de la liste. Sandrine Vilchien a suivi des études de droit à Angers et acquis une solide formation avec un DEA de droit public national et international complété par un DESS de juriste linguiste. Au détour d’une phrase elle glisse qu’elle a été « Major» de sa promo, sans s’en faire une gloire plus que ça. Elle a goûté à « Erasmus » qui lui a permis d’effectuer une partie de son parcours au Pays de Galles où elle s’est consacrée au droit constitutionnel, et elle est déjà forte d’une expérience d’attachée parlementaire auprès d’un parti écossais, à Edinbourg. Elle s’est intéressée très tôt à la politique et trouve que les jeunes, en général,  ne s’engagent pas assez. Elle a choisi de milit er au sein des Jeunes Pop’ où elle apporte son dynamisme. Elle pense que c’est à son âge qu’on doit rêver   l’avenir et cite volontiers Einstein : « L’imaginaire est plus important que le savoir, car si le savoir concern e tout ce qui existe, l’imaginaire concerne tout ce qui existera».

Une bonne manière de mettre en adéquation ses études et son engagement politique !                            

Une pointure, comme on dit…                                      

DH : Sur la liste de Christophe Béchu, vous faites partie des candidat(e)s qui incarnent la jeunesse. Qu’est-ce qui vous attire vers le Conseil Régional ?

SV : Je suis heureuse d’avoir été choisie. Je n’avais pas postulé spécialement mais c’est une première expérience que j’aborde avec enthousiasme et humilité, et qui satisfait mon goût pour la chose publique. Pour moi, c’est avant tout être à l’écoute. La Région c’était tentant : c’est un échelon stratégique pour préparer l’avenir, pour le développement économique ; un échelon pertinent pour le bien-être des gens. Mais je ne cours pas après la notoriété, cela n’est pas essentiel à mes yeux. Ce qui est important c’est d’agir et de se projeter dans l’avenir. Je suis heureuse d’apporter ma contribution à l’action de Christophe Béchu.

DH : Justement, quel est le projet défendu par Christophe Béchu qui vous tient le plus à coeur ?

SV : C’est une liste qui regroupe des énergies. Elle n’est pas monolithique et ce que les électeurs devraient bien comprendre c’est qu’elle est faite pour aller jusqu’au bout. Elle est 100/100 garantie et il y a 100/100 de chances que le programme qu’elle défend soit appliqué. C’est fondamental. Il n’y a pas de tricherie possible. Elle est à l’abri des combines et des fusions des soirs de premier tour. Je m’y sens prise en considération et bien que non éligible, candidate à part entière. J’aimerais apporter à ce titre, sur la compétence de formation des jeunes, un plus pour l’orientation. C’est un vrai problème que j’ai vécu : on manque d’informations. On fait des études mais on ne sait pas très bien pour quel emploi. Je regrette aussi que la formation professionnelle, ou que l’articulation études-métiers, soient laissées au second plan. L’intelligence de la tête passe toujours avant l’intelligence de la main !

DH : Qu’est-ce qui fait, selon vous, l’attrait principal de cette liste ?

SV : C’est la meilleure, naturellement ! J’en ressens le dynamisme dans nos réunions, j’en apprécie l’ouverture d’esprit. C’est vrai qu’il faut savoir faire des concessions : un bel apprentissage pour moi ! Cela oblige à prendre du recul par rapport à son propre idéal. D’autant plus que l’union, ce n’est pas l’alignement. Dans cette liste chaque personne existe. Elle forme un ensemble mais elle ne gomme pas les identités. Je me sens prise en compte et c’est important pour moi de ne pas être là que comme un alibi ou un faire-valoir. Je sais que je peux moi aussi « apporter »!

25 février 

UN AVENIR QUI NOUS RASSEMBLE

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Vendredi dernier, j’ai passé une journée complète de campagne électorale dans les pas de Christophe BECHU, profitant de son passage sur la 1ère circonscription.


 D ès 1 0H15 , il ar rive sur le lieu du 1er rendez-vous. Le temps de partager un café avec Paul JEANNETEAU qui l’accueille sur son territoire  et on attaque le vif du sujet par une rencontre à la mairie de Tiercé  avec les représentants du « comité de ligne » et les maires du secteur.  Thématique : les transports. Echange, écoute attentive et propositions. La tête de liste n’hésite pas à utiliser le tableau et le  feutre pour expliciter son raisonnement.  Maîtrise du dossier et capacité à élargir aux enjeux essentiels, on connaît le tempérament de Christophe. Non seulement il maîtrise son sujet, mais il lui donne une réelle dimension politique, avec une hauteur de vue qui scotche ses interlocuteurs.  Déjà il faut enchaîner sur le rendez-vous suivant après un passage à la gare de tiercé pour une interview Télé.

 

Il est 11H45 quand il arrive avec un léger retard à la salle polyvalente de Briollay. Changement de décor : ici on va parler « basses vallées angevines » et environnement. Mais aussi de pêche. La casquette de Président du Conseil Général se révèle indispensable pour relier les thèmes abordés aux compétences du Conseil Régional, tant les politiques sont imbriquées. Là encore, le candidat ne se sent à aucun moment démuni : ses propositions font mouche tant sur l’utilisation de la Taxe sur les Espaces Natur els Sensibles qu’en matière de politique de boisement. Suivra sur place un repas frugal (type coffret-repas) avec quelques maires des environs  , h istoire   d’échanger sur la réforme des collectivités et d’exposer sa volonté d’anticiper dès 2 010 en mettant en place une étroite coopération avec les départements pour optimiser les politiques et supprimer tous les doublons. Il rencontre un fort assentiment de ses interlocuteurs.

P1060689L’étape suivante se profile déjà. Il est 14H15. Ce sera la rencontre avec les dirigeants de Pomanjou et la visite de l’établissement d’Ecouflant, sinistré, on le sait, par un grave incendie en octobre dernier. Réunion approfondie, où le député européen remplace souvent le candidat aux régionales. Les difficultés de la filière « pommes » et le recul de la France passée du 1er rang au 5ème pour les exportations, les attentes en matière  de réduction de charges…. Là, c’est Paul Jeanneteau qui est attentif. La visite permettra de découvrir un outil haut de gamme qui atteste la hauteur des investissements consentis. On voudrait bien ne pas être obligés de « délocaliser ». On les comprend ! Le dossier de l’emploi est au cœur du sujet.

Le dernier rendez-vous de ce marathon nous amène à l’Esaip, à Saint-Barthélemy. Unétablissement d’enseignement supérieur dont la réputation n’est plus à faire. Ce sera l’occasion d’évoquer les enjeux de la formation professionnelle et de leur adéquation avec les emplois. L’orientation et les débouchés après une présentation efficace faisant participer les élèves ingénieurs sur leurs projets et resituant l’école dans son contexte national et international.

Déjà il faut se préparer pour le meeting du soir qui conclura la journée. Une constatation s’impose : l’interpénétation constante des échelons européen, régional et départemental dans le traitement des problématiques auxquelles Christophe Béchu a été exposé tout au long de son parcours. C’est évidemment un vrai « plus » : sa connaissance de la mécanique départementale, son mandat de député européen « engagé » et sa maîtrise des problématiques régionales font de lui le « Président idéal » qu’on pressent.

P106074520H30. La salle Osnabrück est pleine à craquer. La courte pause que le candidat s’est imposée pour un dîner qui permet à Roselyne BACHELOT de se joindre au groupe, lui a permis de reprendre quelques forces si besoin était.

C’est Paul Jeanneteau qui ouvre le feu. Normal, c’est lui qui « accueille » en  tant que député de la circonscription. Et il est en forme ! Après un panorama des méfaits de la gauche régionale au pouvoir et un portrait de son ami Christophe, il nous gratifie d’un : « Alors, Auxiette, stop ou encore ? » auquel la salle répond par un « stop » retentissant. Effet garanti.

Roselyne Bachelot aussi est en verve. Pourtant elle arrive de Vancouver, avec le décalage horaire à digérer. Elle resitue l’élection régionale dans le contexte des réformes qui permettent de conforter la Région dans ses différents rôles : elle cite la réforme des collectivités, l’autonomie des universités, la rénovation de la fiscalité,  celle du système de santé…. Alors, avec Christophe qui fait bouger les lignes et une liste d’union aussi large…

Et puis vient le tour de Christophe Béchu. Le discours est  évidemment rôdé, mais le charme  opère par la précision des formules, avec les exemples ciselés au scalpel, les pieds bien sur terre et la tête dans les hauteurs. Il décline quelques thèmes comme on égrène les étapes d’un parcours initiatique qui rendent intelligent le public. Christophe répondra avec la même facilité à toutes les questions, même les plus improbables, de la création d’entreprises à l’insécurité en passant par les lycées….

Intelligence, hauteur de vue, humanisme. Tout a été dit par Paul Jeanneteau au début de la soirée. En sortant, chacun a compris qu’il est celui qui peut transformer les idées en projets et les projets en réalités.

Oui, il dessine un avenir qui nous ressemble ! Un avenir qui nous rassemble !

Il est presque 23 heures. « 12 heures  chrono » et un poil de plus depuis ce matin. C’était une journée ordinaire du candidat Béchu, dans la catégorie « petite » . C’est comme cela tous les jours, les heures de trajet en plus quand il se rend au fond de la Vendée ou de la Loire-Atlantique. On lui prodigue volontiers tous nos encouragements. "Il y croit," et nous aussi !

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 4 mars

QUESTIONS A ... DOMINIQUE RICHARD

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Député de Maine-et-Loire de 2002 à 2007, Conseiller Régional depuis 1998, Dominique Richard participe à l’animation politique du département depuis de nombreuses années. Démocrate Chrétien de conviction, il a participé à la création de l’UMP en 2002 après avoir milité longtemps au Centre et à l’UDF. Il a connu le Conseil Régional dans la majorité de François Fillon puis dans l’opposition ces six dernières années.

DH : Vous êtes conseiller sortant. Quelle expérience tirez-vous de ce mandat passé dans l’opposition à la gestion de gauche ?

DR : Le Conseiller Régional est élu sur une liste et à la différence du Conseiller Général, il ne représente pas un territoire. Cela ne lui laisse guère de moyen d’exister, il a peu de moyens d’agir dans une majorité très préoccupée de servir les copains.

DH : Quels sont les principaux griefs que vous feriez à la majorité sortante ?
 

DR : Avec l’arrivée de Jacques Auxiette à la présidence, la Région a changé de culture.  De collectivité de projets où l’on anticipait l’avenir, où l’on se préoccupait des grands enjeux, elle est devenue une machine politique où la préoccupation est devenue « plaire à tout le monde ». Je prendrais l’exemple de la culture et du sport : on dénombre 960 subventions de moins de 3 000€ : on en arrive à des sommes pour lesquelles le traitement du dossier est plus coûteux que le montant alloué. C’est du clientélisme qui se fait au détriment des priorités structurantes. Pour résumer je dirais « Qui trop embrasse, mal étreint ! ». On touche à toues les politiques mais rien ne se fait à fond. D’ailleurs la majorité sortante n’a impulsé aucun projet nouveau, alors qu’en matière d’aménagement, il y avait à faire. Je ferais la même critique au Contrat Territorial Unique (CTU) : en instituant une somme en €/habitant elle a confondu l’équilibre des territoires avec un égalitarisme niveleur parce que cela mène au saupoudrage au détriment de politiques prioritaires.

 Le Président sortant se targue d’avoir consenti un gros effort pour l’achat de matériel roulant Ter, mais cet effort ne s’est pas accompagné  d’un investissement dans des infrastructures nouvelles comme le franchissement de la basse Loire vers le futur aéroport. De même la Région ne s’est pas impliquée dans la création de la liaison TGV Nantes-Rennes. Le penchant pour le rutilant immédiat empêche toute projection dans l’avenir.

DH  Qu’est-ce que vos proposez de différent avec Christophe Béchu ?

DR : Avant tout, redonner une ambition à la Région, la faire exister sur la scène nationale endéveloppant son attractivité et son rayonnement. C’est plus important que d’ouvrir des « annexes dans chaque département » au nom de la proximité et qui en fait ne servent pas à grand-chose. Je suis partisan d’un retour aux « fondamentaux ». Nous allons anticiper la réforme des collectivités en jouant dès maintenant la complémentarité des échelons avec les départements.

 6 mars

LA CAMPAGNE PAR LA LORGNETTE

Longue vue 2 

 FRECHE AIME LA « FRAICHE ». La pression fiscale des Régions s'est amplifiée au fil des années. Et pas seulement parce que les prix immobiliers ont augmenté. En dehors de la taxe professionnelle, qui vient de disparaître, les Régions lèvent deux impôts : la taxe sur le foncier bâti et celle sur le foncier non-bâti. Ainsi, les recettes des taxes foncières ramenées par habitant dans les vingt-six Régions françaises ont progressé de 11 à 120 % entre 2004 et 2009. Celle du Languedoc-Roussillon affiche la plus forte progression des recettes fiscales au cours des six dernières années. Ce résultat de la Région présidée par Georges Frêche s'explique surtout par un bond énorme des taux d'imposition entre 2004 et 2005 : ils sont passés de 2,55 à 4,59 % (presque doublé !). Les années suivantes, les augmentations se sont effectuées dans des proportions plus modestes pour arriver à la somme de 48 euros par habitant en 2009 alors qu'elle était de 22 euros par habitant en 2004. Vieille recette : on augmente fortement la première année pour bénéficier de rentrées fiscales supplémentaires pendant tout le reste du mandat (Taux du foncier bâti en 2004 : 2,55 % ->>Taux du foncier bâti en 2009 : 4,86 %). De quoi financer et fidéliser un électorat populiste à souhait.

 

CARREMENT ! En Picardie les nouveaux élus de 2004, tout fiers d’avoir « évacué » l’aristocrate Gilles de Robien, n’y sont pourtant pas allés avec le dos de la cuillère. Le nouveau président a fait acheter un restaurant « les salons Drouot » et l’a rebaptisé du très démocratique « Carré de la République » : un club privé réservé aux élus du Conseil Régional où ils peuvent se restaurer sans bourse délier !!! A tel point que Maxime Gremetz tonne : « Nulle part, je n’ai vu des élus s’octroyer de tels privilèges ». Il ne manque plus que la laverie automatique pour qu’ils soient aussi blanchis !

 

L’ESCLAVAGE N’A PAS DE PRIX. Mais il a un coût. A Nantes le Maire veut absolument son « mémorial » pour dénoncer la traite des esclaves qui a fait la fortune de sa bonne ville. Devoir moral et appât à touristes (?).Toujours est-il que le monument en question coûtera 7 millions d’Euros financés essentiellement par les collectivités de Nantes, Département de Loire Atlantique et Région (1 million d’euros) et quelques rares deniers venus du mécénat. Mais il manque encore plus de 2 millions pour boucler la facture. C’est peut-être pour boucher ce trou que des prostituées (dont je ne dirai pas la couleur) battent la semelle à deux pas de l’endroit où il sera construit. La contribution des esclaves peut-être ?

 

GROSMAITRE ET GROS SABOTS. J’entends autour de moi beaucoup d’amis rouspéter contre les deux journaux locaux pour leur partialité dans la façon dont ils relaient la campagne électorale. N’en lisant qu’un, un grand tirage de l’Ouest de la France, je m’étais bien aperçu que d’une manière très subtile, on profitait de la présentation des compétences du Conseil Régional pour faire la promotion de ses gestionnaires actuels… qui n’ont rien fait de plus que ce que les compétences les oblige à faire mais qu’on vous présente comme le résultat d’une volonté politique inoxydable. Tu parles ! Une manière de ne pas aborder l’autre domaine, celui de la compétence générale où l’on trouve tous les débordements inavouables. Mais j’ai eu envie vraiment de pousser un coup de gueule quand je me suis aperçu que le directeur de la rédaction accordait un pavé avec photo sur le passage d’Auxiette la veille sur FR3, alors qu’il n’y avait rien eu pour Christophe Béchu qui avait été interviewé le jour précédent. Passe encore qu’on n’accorde à sa liste d’union de plusieurs partis politiques la portion congrue d’un espace équivalent à chaque liste. Là vraiment, c’est mettre des gros sabots. Le sortant serait-il en danger ?

 

EGALITE N’EST PAS EQUITE. Les débats sur les plateaux télévisés tournent toujours autour du même rituel. Sous prétexte d’égalité, on invite un représentant de chaque liste. Ce qui fait que celui qui représente la Majorité présidentielle se retrouve toujours seul contre quatre dans le meilleur des cas. Avec un quart du temps de parole. Encore quand c’est Rama Yade, il n’y a pas trop de dégâts car elle est suffisamment fine pour tacler au bon moment. Mais c’est vraiment un combat de Sisyphe. Cela devient proprement impossible quand les journalistes qui animent sont nuls ou partiaux. On l’a vu notamment dans le débat pour la Région des Pays de la Loire où Christophe Béchu s’est vu constamment pris à contre-pied, la parole coupée sans qu’il puisse s’exprimer complètement. L’équité voudrait qu’il soit accompagné d’au moins un ou deux membres de sa liste représentant les autres courants de pensée qui valent bien en poids électoral le Modem ou l’écologie. Cela rétablirait un équilibre de temps de parole plus proche de la réalité électorale. Quant aux journalistes de la 3 (samedi matin), leur comportement vis-à-vis de la tête de liste UMP tient plus de l’interrogatoire de « garde à vue » que de l’interviewe, tant les questions se font sur le mode accusateur. 

 

LAISSEZ PASSER LES VOYOUS. Bon d’accord, dans l’affaire Soumaré, le maire de Pierrefitte aurait mieux fait de vérifier ses sources de plus près avant de rendre public les démêlés du candidat socialiste avec la justice. M’enfin les citoyens ont le droit de savoir à qui ils ont à faire. On touche le fond quand l’inénarrable et superfétatoire Peillon exhume un article de presse vieux de quarante ans pour stigmatiser Madelin et Devedjian. Alors que ces derniers ne sont même pas candidats. Qui a dit qu’on fond on n’était pas si con ? J’en doute.

 

TOUCHE PAS A MA CASSETTE ! C’est le cri du coeur d’Antonini qui, bien que ne se représentant pas, affirme : « nous avons besoin d’une région de gauche ! ». Et de citer chiffres à l’appui tous ses bienfaits : 12 millions pour les projets angevins, 12 millions pour le tramway … et un gros mensonge au passage quand il affirme que Christophe Béchu n’a pas voulu le subventionner, oubliant que c’est un accord de réciprocité puisque Angers n’a pas mis un kopek dans le parc du végétal. C’est comme ça qu’on fait prendre des vessies pour des lanternes aux électeurs ! Peut-être pas d’effets de manches, mais toujours aussi malhonnête le copain !

 

 

                                   Tonnerre de Brest !

 

8 mars 

 

QUESTIONS A... ANDRE MARTIN

 

  Martin 3

Maire de Saint-Sauveur de Landemont depuis de nombreuses années, André Martin est aussi président de la Communauté de Communes de Champtoceaux et Président du Pays des Mauges qui regroupe 71 communes (123 000 habitants). C’est dire si son expérience d’élu local est ancrée dans la réalité du terrain. La problématique du monde rural, il en connaît tous les rouages et tous les enjeux. C’est cette connaissance qu’il met au service de la liste de Christophe Béchu

DH : A votre expérience de Maire vous joignez celle du Pays des Mauges. La Région est-elle pour vous un interlocuteur important ?

 AM effectivement, mon expérience du terrain me permet d’affirmer que la Région est un partenaire incontournable notamment pour le monde rural, parce qu’elle est l’échelon qui a pour mission de structurer le territoire et de mettre en place les infrastructures stratégiques pour le développement économique, qui est lui-même une de ses principales compétences. Nous sortons d’un mandat qui a été décevant. Il a manqué une volonté essentielle pour diversifier et densifier les activités de nos territoires : celle de « faire sauter les verrous ». Le franchissement de la Loire,notamment pour les Mauges, en est un. C’est une clé essentielle pour le développement de l’interland en arrière de Saint-Nazaire et de Notre-Dame des Landes et pour la communication vers Rennes. Le département a développé ses « Ecoparcs ». Il faut que la Région développe des « Ecopoles ». Je n’ai pas trouvé cette vision stratégique.

DH : Quelle idée vous faites-vous des compétences de la Région. Dans l’avenir souhaitez-vous les voir évoluer ?

AM La réforme territoriale est historique : elle nous projette dans l’avenir en créant l’échelon adapté à notre époque avec un couple coordonné Région-Départements. Nous avons 4 ans pour intégrer ces changements. 2014 doit être une obsession pour tout nouvel élu de 2010. A cet égard, je suis impatient de passer à l’action. Nous avons une tête de liste particulièrement adaptée à la situation par sa double expérience de Président de Conseil Général et de député européen. Et c’est un maire confronté « à la complexité administrative » qui le dit. J’attends d’une nouvelle gestion qu’elle renforce les complémentarités entre la ville et la campagne. Prenons l’exemple du numérique : les investissements consentis pour le haut débit doivent permettre un égal accès. On ne peut pas envisager l’essor de la région sans entendre la voix des territoires. L’innovation ne doit pas se cantonner à Angers Technopole. 
Le monde rural peut avoir aussi ses incubateurs : dans les Mauges nous avons des ressources disponibles, par exemple autour du Pinier Neuf,  en matière d’ingénierie agricole. C’est dans cet esprit que notre liste a été construite,  pour  être représentative de cet équilibre !

DH : Quel point du programme de la liste Béchu vous apparaît le plus important ?

AM : Notre volonté d’anticiper la réforme territoriale. J’ajouterais, pour moi qui en fait l’expérience tous les jours à la tête de ma petite commune, la volonté de ne pas augmenter les impôts et d’économiser l’argent public. Nous qui gérons de petits budgets, savons plus que quiconque la valeur d’un euro. « 1euro c’est 1 euro » : pour un maire rural ça veut dire quelque chose. De ce point de vue, il faut revenir au bon sens et se rappeler en permanence que l’argent public n’est pas à nous, il appartient à nos contribuables !

 9 mars

ARCHIBALD ET LES SEPT TETES EN CAMPAGNES

Débat 2 

Le « Club de la Presse Anjou » organisait hier soir un débat entre les têtes de liste du Maine-et-Loire pour les élections régionales. Seule la liste « bretonne » était absente (Qu’avait-elle à dire en Anjou ?). Mais prendre le risque d’un tel rendez-vous, c’était une gageure a priori, tant le dérapage vers le « déballage » pouvait se produire. Il faut bien reconnaître que ce ne fut pas le cas. L’animation prévue par Alain Mâchefer, menée tout en finesse, s’est révélée efficace et a largement contribué à rendre vivante une confrontation qui aurait pu devenir rapidement ennuyeuse. Chaque candidat a su respecter son temps de parole et aucun n’a glissé dans l’invective. Au contraire, l’écoute réciproque aura été l’élément marquant de cet échange où l’humour et le rire ont servi souvent d’exutoire aux différends. Chapeau !

Naturellement, chacun était venu avec quelques troupes pour meubler une salle à la jauge bien calculée : une petite centaine de personnes qui ont joué le jeu sans aucun débordement hormis quelques applaudissements ici et là, quand un des « champions » réussissait sa prouesse verbale. Finalement, une soirée fort citoyenne et bien sympathique si ce n’est qu’elle n’a attiré que des convaincus de chacun des camps.

En effet, que pouvait-on appendre qu’on ne sache déjà ? Chacun fut tellement dans son rôle qu’on n’eut aucune surprise, ni sur l’aéroport Notre-Dame des Landes, ni sur le lycée des Mauges, pas plus que sur les aides à apporter aux entreprises pour soutenir l’emploi.

 Alors ? En fait la confrontation était plus intéressante par ce qu’elle a pu révéler des personnalités présentes. Excepté le « brave » candidat du Front National visiblement sans programme et tournant en boucle sur les excès de la fiscalité de gauche, ne trouvant aucun terrain pour se lancer sur le thème de la sécurité ou de l’immigration, tous les autres ont peu ou prou tiré leur épingle du jeu, par leur aisance argumentaire. Avec des portraits jusqu’à la caricature : ce fut le cas de Jean-Luc Godet pour « la Gauche Vraiment » (Mélanchon, PC, NPA) et Céline Lhuillier pour Lutte Ouvrirère dont le discours n’a pas pris une ride depuis le …19ème siècle. Ceux-là font leurs choux gras des salariés dans la misère à cause de la crise et veulent supprimer le capitalisme. On se prend à rêver d’un monde sans riches où il n’y aurait que des pauvres, le paradis forcément, et se rappeler enfin qu’il existe, mais oui, mais si, en Corée du Nord ! L’élection régionale n’a pas de sens pour eux, sauf à abattre une « droite de combat au service des riches ». Plus prosaïquement, la tête de liste Modem fait ce qu’elle peut mais on sent le second couteau propulsé en avant. Son métier de prof’ lui permet de s’en sortir avec la mention passable ; on cherche un vrai programme. On ne trouve que des postures.

Le candidat d’Europe Ecologie ne manque pas de bagout. Dommage qu’il soit en circuit fermé  sur les éoliennes comme alternative économique de sa "révolution verte". L’écologie version ayatollah devient vite irréaliste et la position sur Notre-Dame des Landes pourrait bien faire obstacle à une alliance avec la liste de gauche au soir du 1er tour. Restent les deux têtes des listes « de gouvernement ». Frédéric Béatse montre tout son savoir faire, en élu rodé aux meetings. Il a une élocution agréable, sait balancer les piques en douceur (à l’angevine) et connaît parfaitement son sujet. Son exposé est clair et concis, même si les arguments sont parfois trop convenus dans un discours socialiste volontiers électoraliste. C’est : « regardez mon bilan, un peu comme mon nombril ! » ; la voix de son maître, en haute fidélité mais sans « loudness ».

 Copie de Delorme 2Evidemment, je termine par Géraldine Delorme, tête de liste pour notre département, derrière Christophe Béchu. D’emblée elle sait imposer son style à cette tribune où, à une exception près, se cotoie la nouvelle génération politique de l’Anjou. Elle n’avait pourtant pas la partie facile, seule contre tous, comme d’habitude. Elle a mis en lumière les points forts du programme et affiché un positionnement impeccable sur le lycée des Mauges, en Choletaise connaissant parfaitement son sujet. De même qu’elle a bien su ramener le débat sur l’aéroport à un enjeu qui dépasse largement la querelle sur la sécurité ou la saturation dans le cadre d’une volonté de développement de la Région au-delà de ses frontières : différence évidente de hauteur de vue. Au passage elle montre qu’elle sait, elle aussi, tacler quand on la cherche, comme sur les formations refusées par la Région pendant plusieurs années à des Maisons Familiales Rurales. Et la conclusion est imparable : au soir du 1er tour, ce sera la même liste et le même programme…. Un pavé dans le jardin des autres listes qui n’ont pas manqué d’étaler leurs divergences et qui devront marchander leurs programmes et les places pour fusionner…Le tout servi avec un sourire lumineux !

13 mars

LA CAMPAGNE PAR LA LORGNETTE

 

 Longue vue 2

RENDONS A CESAR. J’avais accusé notre grand quotidien de l’Ouest de partialité. En fait je m’étais trompé au sujet du billet consacré à Jacques Auxiette que j’attribuais à l’interview de FR3 alors qu’il s’agissait d’Angers 7. Cette semaine, c’est Christophe Béchu qui a eu les honneurs du directeur de rédaction. Comme de plus, ces derniers jours, la balance des articles a été largement favorable à la tête de liste de la majorité, je ne peux que faire mon mea culpa. Je rends volontiers cette justice à Sébastien Grosmaître que j’ai accusé de porter des gros sabots…. un peu vite.

TIR EN BIAIS. Les Conseillers Généraux socialistes se sont cru obligés d’égratigner leur Président en comparant les éléments budgétaires de la Région et du Département pour démontrer le manque de cohérence de ses propos et de ses actes. C’est aller un peu vite en besogne, comme si on pouvait comparer les budgets de deux collectivités avec des compétences aussi différentes ! Ils le savent bien, mais en campagne tous les coups sont permis, même de mauvaise foi. D’ailleurs les Vices Présidents du Conseil Général n’ont pas manqué de le faire savoir.

CHACUN SON VOILE. Cela se passe à Paris. Les « ni putes ni soumises » ont recouvert la statue de la République d’une immense burqa pour protester contre cette coutume infamante pour les femmes. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est sur une Vénus sculptée dans la neige que la police du New Jersey a dû jeter un voile pudique, à cause de la plainte d’un voisin. Comme quoi l’expression religieuse aime le voile. Raymond Devos avait bien vu le problème dans un sketch célèbre.

KARATEKA. Chantal Jouanno est en forme pour la dernière ligne droite et gare à ceux qui se mettront en travers. Elle vient en effet de remporter une fois de plus le titre de championne de France de karaté. C’est  « Super Jouanno » en kimono blanc que la gauche va devoir affronter avec une « kata » à la clé !

RETROVERTS. Les verts retombent dans leurs travers. Qu’il s’agisse de Notre-Dame des Landes, dont ils veulent préserver le site bucolique au nom des herbes qui y poussent, ou de l’agriculture dont ils voudraient qu’elle revienne à l’âge de pierre, ils préparent l’avenir avec un rétroviseur. Le progrès pour eux, c’est la charrette et la lampe à huile. J’exagère à peine. Mais ce sont les mêmes qui viendront pleurer après les emplois perdus faute d’avoir investi dans les équipements et les techniques nécessaires. Eh, les gars, on n’est pas sur une île déserte !

LE CENTRE INTROUVABLE. C’est bien de faire une liste de large rassemblement, mais si les candidats sont là, les voix, elles, n’y sont pas. Crédité de 32%, Christophe Béchu n’est pas récompensé de son effort, au moins pour le premier tour. C’est le socle de l’UMP. Le centre est tellement éclaté que les voix semblent s’être perdues. Il reste une semaine pour les mobiliser. Les candidats centristes sont les mieux placés pour aller les chercher.

  Mille sabords !

13 mars

QUESTIONS A ... CATHERINE DEROCHE

 Deroche 1

Pour la journée de la femme, je me devais de donner la parole à une colistière. J’ai donc choisi une candidate dotée d’un solide palmarès qui fait honneur à la gent féminine : 10 ans Maire de Bouchemaine, elle a été aussi Vice Présidente de l’agglo d’Angers, et pendant 5 ans elle a présidé l’Association des Maires du Maine-et-Loire. Conseillère Régionale sortante, siégeant à la commission de l’environnement, elle n’a connu que les « menus plaisirs » d’être de la « minorité ». Enfin elle est Secrétaire Départementale de l’UMP, ce qui, dans notre département qui compte nombre de personnalités, n’est pas une sinécure bien que le poste soit bénévole.

DH : Que retenez-vous de ce mandat qui se termine ?

  CD : Dès le départ, j’ai été frappée par le sectarisme du Président et son mépris de l’opposition. Il n’a jamais manqué une occasion de s’adresser à nous avec une ironie désagréable. Et son discours antigouvernemental permanent, même avant l’élection de Nicolas Sarkozy, a fait camper notre collectivité dans une posture de contre pouvoir. Si bien qu’on a eu un exécutif enfermé dans une tour d’ivoire. Le refus de coopérer avec l’Etat s’est traduit par une absence de résultats au niveau national. Au niveau régional, son action a été paralysée par le fait qu’il présidait une coalition avec laquelle il devait constamment composer, avec les élus communistes sur les dossiers de l’enseignement et de l’apprentissage, avec les verts sur ceux des transports. C’est ainsi que la Région a abandonné le projet de ligne TGV Rennes-Nantes. Pour moi, c’est un mandat au bilan étriqué à cause d’une majorité et d’un Président incapables de sortir du comportement politicien. Nous avions un commissaire politique dans chaque commission, et je pense qu’il surveillait plus les élus de la majorité que nous. Il est dommage que tout cela ne soit pas perçu de l’extérieur. Il faut dire que cette absence d’aura a été largement masquée par une débauche de communication.

DH : Un nouveau mandat s’annonce. Quelle est votre motivation ? 

  CD : Je pense bien connaître les besoins et le fonctionnement de nos collectivités : communes,agglomération, département et évidemment région. La réforme des collectivités qui s’annonce me passionne. J’espère bien qu’on va gagner. Ce mandat-charnière va être court mais intéressant. Nous avons l’opportunité de faire des choses vraiment utiles pour nos concitoyens dans le sens de la simplification administrative, de l’économie de l’argent public et d’une meilleure efficacité des moyens. En plus, c’est une chance de travailler avec une équipe renouvelée, où l’on compte des femmes de qualité, engagées, riches d’expérience et capables de prendre des responsabilités. Nous sommes loin désormais des femmes-alibis des premiers temps de la « parité ». C’est une nouvelle génération qui émerge, avec des femmes qui ont fait leurs preuves.

DH : Qu’elle est le thème ou la priorité que vous mettez en avant ?

CD : Jouer au maximum sur « l’économique » qui doit être au cœur de nos politiques, qu’il s’agisse  de formation, d’orientation ou d’aménagement du territoire. Voilà un mandat pendant lequel nos avons pris du retard : avec 31€/hab consacrés à l’économie nous sommes 9€ en-dessous de la moyenne nationale. Il faut une politique qui donne de l’espoir aux jeunes en ciblant les formations en rapport avec les gisements d’emplois, pour qu’après leur formation, ils puissent rester en Pays de la Loire. 

 22 mars

QUESTIONS A... GERALDINE DELORME

Elle est n°2 de la liste du Maine-et-Loire derrière Christophe Béchu, et à ce titre chef de file départementale pour la campagne. Son talent, j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer à propos du débat avec les autres chefs de file locaux. Faire le tour de tous les candidats de la liste de la Majorité Présidentielle n’était pas possible sauf à avoir commencé quand la liste n’était pas connue. Par contre, en toute logique, je ne pouvais pas clore la série sans donner la parole à celle qui incarne la liste dans notre département.


Delorme 8  

Géraldine Delorme est la première adjointe au Maire de Cholet depuis mars 2008. Elle est également Vice-Président de la Communauté d’Agglomération du Choletais, chargée de l’Aménagement du territoire. Agée de 32 ans, cette Normalienne agrégée d’histoire a occupé divers postes d’enseignement auprès d’étudiants de Licence de 2000 à 2005 : à l’Université de Montréal (Québec) tout d’abord, avant de rejoindre celles de Paris puis de Montpellier. Parallèlement, elle a mené une thèse universitaire en histoire médiévale. Son itinéraire  professionnel l’a ensuite conduite à occuper les fonctions de collaboratrice parlementaire auprès du Député de la 14e circonscription du Nord, avant de rejoindre en 2006 le Cabinet du Député-Maire de Cholet en tant que Directrice de Cabinet et de la Communication de la Ville et de la Communauté d’Agglomération.

DH. Votre parcours est déjà fortement imprégné par les responsabilités politiques, comme collaboratrice puis comme élue. D’où vous vient cet intérêt ?

GD : La politique, je suis tombée dedans depuis toute petite. A croire que c’est dans les gènes. Mon grand-père a été maire d’une commune de l’Aveyron de 1965 à 2008 et député de 1995 à 1997. Mon poste de première adjointe du Maire de Cholet a conduit tout naturellement à la place que j’occupe sur la liste de Christophe Béchu. C’est la reconnaissance du Choletais pour la place qu’il tient dans le département comme 2ème bassin industriel.

DH. La campagne pour le 1er tour se termine. Quelles sont les impressions que vous en tirez ?

GDD’abord, elle a été intense. Nous avons parcouru 5 000 km, eu beaucoup de contacts avec les chefs d’entreprises, les élus, les responsables d’associations. C’est beaucoup d’échanges et l’occasion d’apprendre sur les réalités et les attentes réelles sur le terrain, sur les difficultés actuelles et ce que la Région peut apporter dans le cadre de ses compétences : les besoins en recrutement, en formation, en accompagnement de l’économie… Mais je n’ai pas été toute seule. Nous avons une équipe bien représentative des territoires et aux sensibilités et profils divers et réellement motivée, très soudée où chacun apporte sa participation sans considération de statut ou d’ancienneté. Cela crée une vraie dynamique qui a certainement été perçue. Tout le monde fait sa part du travail.

DH. Mais est-ce que vous avez été entendus ? On dit que les Français ne s’intéressent pas à l’élection ?

GD. Nous avons mené une vraie campagne à raison d’un canton par jour. Nous avons fait du porte-à-porte, les marchés, et animé quasiment une réunion par jour. C’est vrai, il y a une difficulté par rapport au mode de scrutin mi-départemental/mi-régional : il faut constamment expliquer. Mais dans chaque réunion publique nous avons constaté aussi un besoin d’être écouté, d’être accompagné. Tout cela est très positif. J’ai le sentiment que l’élection intéresse plus qu’on ne le dit. Nous avons eu du monde dans toutes les réunions locales, et des publics très diversifiés, bien au-delà des éternels convaincus. Nous avons pu vérifier, chaque fois, que notre programme apportait les réponses souhaitées. Une dynamique est en marche. J’espère qu’elle se concrétisera dès le 1er tour.

 22 mars

LA PAROLE A...  EMMANUEL CAPUS

Caput 3 bis 

« La liste de Christophe arrive dans un mouchoir de poche avec celle d'Auxiette alors que partout en France les scores sont exécrables pour notre tendance politique.

- Christophe gagne presque 1 point par rapport à 2004,

- Auxiette perd 3 points par rapport à 2004 (alors qu'il était inconnu il y a 6 ans et qu'il est sortant), 

- Je pense que, comme moi, vous considérez que les électeurs qui ont voté vert ou Modem au premier tour ne voteront pas tous pour l'immobilisme et pour une gauche de notable représentée par Frédéric Béatse à la région, au second tour.

 Sur les marchés, dans le porte à porte, dans les tractages dans la rue, bon nombre des électeurs ont manifesté leur volonté de s'abstenir au premier tour ou de voter vert ou Modem afin de donner un signal au gouvernement.

En Anjou, malgré cela, Christophe et notre liste résistons particulièrement bien grâce à son travail et à celui de notre équipe.

Je suis convaincu que la fusion des listes entre les deux tours ne peut que laisser de graves séquelles entre nos adversaires.

Je suis convaincu qu'au 2nd tour il y a de nombreux électeurs qui vont préférer le renouvellement au bricolage politique et à la trahison des convictions.

Le report de voix entre listes ne se fera pas mathématiquement !

La politique çà n'est pas, cela ne peut pas être mathématique !

Je suis convaincu que Frédéric BEATSE et ses amis ne peuvent pas apporter à la région ce qu'ils n'ont pas été capable d'apporter à Angers!

J'ai la ferme conviction que Christophe sera un bien meilleur président de région qu'Auxiette et saura replacer Angers au cœur de la politique régionale.

Je tenais à partager cette conviction avec vous et à vous inviter personnellement au meeting régional d'entre deux tours de Chemillé du mercredi 17 mars prochain.

En tout état de cause, vous pouvez compter sur moi pour continuer avec plus de fermeté encore la présence sur les marchés angevins et le porte à porte. »

 

22 mars

ET POURQUOI PAS BECHU ?

Béchu campagne 

On peut comme fait Martine Aubry, transformer la campagne du 2ème tour en croisade anti Sarkozy. Comme si le résultat de dimanche prochain pouvait avoir une influence sur la suite. Le taux d’abstention, même s’il diminue un peu sera toujours là pour qu’on puisse affirmer que le nombre des votants ne permet pas d’en tirer ce type de conclusion. C’est donc un détournement de scrutin pour cacher la misère. Les programmes bricolés verts-roses risquent de ne pas être très aguichants pour les reports de voix.

Alors, pourquoi ne pas sortir de la politique politicienne pour s’intéresser plutôt au programme, justement. Parce que c’est tout de même là que se situe le sens de cette élection : quelle équipe élire et pour quoi faire à la Région pendant quatre ans ? Et alors une évidence apparaît : le programme de Christophe Béchu est particulièrement bien fait. Parce qu’il s’est nourri des nombreuses rencontres sur le terrain, il correspond à des attentes réelles. Parce qu’il rassemble depuis le début des sensibilités différentes, il est équilibré. Parce qu’il est assis sur l’expérience, il est réaliste.

Derrière des têtes de chapitre d’apparence banales comme l’emploi, l’environnement ou l’éducation, on découvre des propositions concrètes et des engagements dont ou peut être certains qu’ils seront tenus. Sans entrer dans le détail, en voici quelques-unes qui me paraissent frappées au coin du bon sens : la création d’un « éco-pôle » dans chaque département pour mettre en évidence nos filières d’excellence, la mise en place d’un pôle unique d’orientation assorti d’un site internet qui regroupe toutes les formations professionnelles avec toutes les modalités utiles directement en ligne, complété par une banque régionale des stages, l’instauration de la gratuité totale des transports scolaires pour rétablir l’équité entre le rural et l’urbain en matière d’accès aux études…. L’engagement de réaliser une centrale solaire pour répondre aux préconisations du Grenelle de l’environnement satisfera ceux qui ont la fibre écologique, ainsi que la mise en place d’un titre unique de transport multimodal. Enfin, la volonté d’anticiper la réforme territoriale en supprimant dès maintenant tous les doublons administratifs avec les départements va dans le sens de la nécessaire économie des deniers publics.

Christophe Béchu a pris comme slogan « agir vraiment ». Le programme qu’il propose en est l’illustration. Nous avons tout à gagner qu’il soit le 21 mars le nouveau président de notre Région.

 


UNE VICTOIRE INCONTESTABLE, MAIS…

 

Il ne sert à rien de nier la réalité. La gauche vient de remporter les élections régionales et arrive largement en tête dans presque toutes les régions. La Majorité présidentielle n’a pas réussi à mobiliser son électorat suffisamment. Elle n’a pas su trouver les mots ou pas su envoyer le message attendu. Y en avait-il un ?

J’observerai, en attendant d’avoir les chiffres du nombre de voix obtenues par les uns et les autres, que la secrétaire du PS n’a pas gagné son pari. Le PS ne réalise pas le grand chelem. L’Alsace n’a pas cédé à la vague rose malgré la triangulaire avec le FN. La Réunion change de camp et probablement la Guyane. Autrement dit, un peu de baume au coeur.

Le PS l’emporte, mais les pourcentages ne veulent pas dire grand-chose. D’abord parce que l’abstention reste encore forte. C’est une victoire en creux. Comme la Majorité présidentielle, elle ne retrouve pas ses voix de 2004. Simplement elle en perd moins. Cela ne veut pas dire que nous devions nous en féliciter.  Mais de même que le Gouvernement devra analyser la signification de cette abstention massive de ses électeurs, la gauche, et le PS en particulier, aurait grand tord de croire que « c’est arrivé ». Si les reports de voix ont plutôt bien fonctionné, alimentés par la campagne agressive « d’antisarkozysme primaire» de Martine Aubry et les dégâts causés par la crise sur le front de l’emploi, qu’en sera-t-il quand les jours meilleurs étant venus, ils seront confrontés à un électorat moins inquiet. Et moins disposé à les écouter, parce que côté solutions…. On les attend toujours !

Enfin, si la  victoire de Mme Royal est une mauvaise nouvelle, notamment pour mon ami Dominique Bussereau à qui je pense ce soir, elle l’est aussi pour la première secrétaire du PS. Et de ce point de vue, c’est une bonne nouvelle pour Nicolas Sarkozy. On peut imaginer facilement le tangage que cela va occasionner dans les prochains mois quand les ambitions présidentielles vont se confronter. Crépages de chignon en vue.

 

 

 


SURVEILLER LE SCRUTIN

Longue vue de pirate

Depuis dimanche dernier, plusieurs témoignages me confortent dans la nécessité qu’il y a à être présent dans tous les bureaux de vote, non seulement pour surveiller le bon déroulement du scrutin, mais aussi au moment du dépouillement.

Dans plusieurs bureaux, des irrégularités identiques ont été constatées concernant la disposition des bulletins de vote, qui laissent penser qu’elles étaient le résultat « d’instructions ». Dans plusieurs bureaux, des professions de foi étaient comptées comme valides contrairement au règlement sans que le président du bureau n’intervienne et il a fallu les protestations d’une personne présente pour qu’elles soit comptées comme vote nul… Dix voix pour Auxiette, comme par hasard (Et ce n'est qu'un exemple) !

Je le répète, dans un bureau sans surveillance, la fraude est facile, particulièrement sur le décompte des voix de chaque candidat, dès lors que la surveillance n’est pas contradictoire. Rappelons qu’une fois les feuilles de relevés des votes signées par les scrutateurs, il n’y a plus aucun moyen de recompter, puisque les bulletins de vote son détruits. Or, en ville, il y a des bureaux où personne n’assiste au dépouillement. Si on peut faire confiance au citoyen, ce n’est pas le cas pour le « militant » !

Tout citoyen peut assister au dépouillement. N’hésitez pas à vous pointer cinq minutes avant la clôture du scrutin dans votre bureau de vote. Votre seule présence sera dissuasive (et d’ailleurs vous vous apercevrez rapidement que vous « gênez »). Veillez à ce que l’urne ne soit ouverte qu’une fois le décompte des émargements effectués. Veillez à ce que chaque bulletin lu corresponde à un bâton devant le bon nom. Déjà, vous aurez contribué à éliminer deux occasions de fraude.

A Angers, la liste de Christophe Béchu n’aura du monde que dans une cinquantaine de bureaux sur 80. Chaque voix comptera. Alors, si vous avez un peu de temps, …

 


VOILA POURQUOI TOUT RESTE POSSIBLE

 

Après le débat d’hier soir, où chacun a pu se rendre compte de la capacité de Christophe Béchu à assumer la fonction, du réalisme de son programme, il n’est peut-être pas inutile de revenir sur les résultats du premier tour : oui, dimanche prochain est une nouvelle élection ;les compteurs ont été remis à zéro. Voilà pourquoi. J’emprunte à Jean-Noël Amadéi une analyse pertinente au plus haut point.

« Au premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a recueilli 11,5 millions de voix, dimanche dernier l'UMP n'en a retrouvé que 5 millions, en gros comme aux Européennes du printemps. Dans le même temps, les 9,5 millions de voix de Ségolène Royal se retrouvent à 5,5 sur les listes socialistes des régionales. Quand on parle d'abstention, c'est cela dont il s'agit, ce sont ces millions d'électeurs qui font défaut !

Indéniablement, le premier tour des élections régionales a été marqué par un taux d'abstention frisant les records, et par un revers de la majorité présidentielle; mais les socialistes auraient tort de se satisfaire de leur résultat en trompe l'oeil, il y a quand même 4 millions de personnes qui avaient voté pour Ségolène Royal et ne se sont pas déplacés pour voter dimanche dernier.

Dans le même temps, le Modem a perdu aussi 6 millions de voix depuis la présidentielle, l'extrême gauche s'est effondrée et l'extrême droite a presque perdu la moitié de ses électeurs, n'en déplaise à ceux qui rêvent de son retour. Seul les verts peuvent s'enorgueillir d'avoir gagné 2 millions de voix depuis 2007, encore faut-il noter qu'ils en ont perdu presque 1 depuis les européennes.

Avec un tel niveau d'abstention, c'est peu de dire que rien n'est joué au premier tour, et que tout peut changer au second. Que l'électorat de la majorité se mobilise un peu dans les derniers jours qui viennent, et les résultats de dimanche soir pourraient être fort différents de ce qu'ils ont été au premier. L'élection n'est jouée qu'une fois les bulletins dépouillés, pas l'avant-veille du scrutin. Il est du pouvoir de chacun de convaincre un abstentionniste de se déplacer, nous en connaissons tous un dans nos proches, nos voisins. Qu'il vote pour une liste de la majorité présidentielle, et les commentaires de dimanche soir ne seront pas écrits d'avance ! 

Il serait malvenu de contester qu'une partie de l'électorat de la majorité a voulu exprimer son mécontentement en s'abstenant…. Il sera temps, après le deuxième tour, de tirer tous les enseignements de ce scrutin et l'analyse de l'abstention ne sera pas un des moindres. Pour le moment il faut expliquer et convaincre, expliquer l'importance des conseils régionaux et convaincre nos concitoyens de voter. Amener les électeurs potentiels à se poser les bonnes questions, à examiner le bilan des sortants et non le bilan du gouvernement, expliquer que les listes de promesses en tous genres faites par les socialistes ne se réaliseront pas sans augmentations supplémentaires d'impôts, expliquer que si les transports qui les mènent au travail ne sont pas satisfaisants, c'est de la responsabilité de ceux qui gèrent les régions, pas de Nicolas Sarkozy !

C'est à ce prix que dimanche soir le résultat ne sera pas celui annoncé par les oracles. Il y a tant d'abstentionnistes que le choix est vaste de ceux que l'on peut mener aux urnes, pour qu'ils votent pour les listes UMP. Entre les européennes et les régionales, le PS a reconquis 2 millions d'électeurs, pourquoi ne ferions nous pas pareil d'ici dimanche ? Il reste à expliquer, expliquer, expliquer encore, et convaincre ! »

 


A LIRE AVANT DE VOTER

Imposture climatique001   L'IMPOSTURE CLIMATIQUE de Claude Allègre.

Si vous vous sentez attirés par l’écologie et que, sans être fanatique, vous vous apprêtez à voter dimanche prochain pour une de ces listes panachées rose-vert, lisez d’abord le dernier livre de Claude Allègre : « L’imposture climatique ». Vous verrez comment d’abord on nous trompe sur le « global warming » avec des données hétéroclites mises en équation dans des ordinateurs qui sortent des projections qui n’ont aucune chance de se produire.

A commencer par la fameuse courbe d’Al Gore qui établit le parallélisme entre l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère et l’augmentation de la température moyenne du globe (qui est une vue de l’esprit) : elle est fausse et la communauté scientifique en convient.

Des voix, condamnées à se taire jusqu’à maintenant, parce qu’elles n’étaient pas dans le « consensus », s’élèvent de plus en plus nombreuses pour dénoncer les errements du GIEC…. L’ancien Ministre y décortique finement les tenants et aboutissants financiers (juteux) d’une opération qui a surtout permis à des laboratoires de recherche d’obtenir des crédits du Congrès américain, ou à M. Al Gore de faire des profits très confortables.

N’allez pas croire que Claude Allègre est un anti-écologiste. C’est tout le contraire. Mais je ne vais pas tout vous raconter. Cet apôtre de la « science » continue de croire qu’elle peut toujours contribuer à améliorer le sort du genre humain, pour peu qu’on laisse de côté les idéologies « totalitaires » et qu’on empêche les obscurantistes d’agir.

Moi j’ai aimé. Comme lui, je crois à la science qui permet de penser l’avenir comme une chance.

 


ET POURQUOI PAS BECHU ?

 Béchu campagne

On peut comme fait Martine Aubry, transformer la campagne du 2ème tour en croisade anti Sarkozy. Comme si le résultat de dimanche prochain pouvait avoir une influence sur la suite. Le taux d’abstention, même s’il diminue un peu sera toujours là pour qu’on puisse affirmer que le nombre des votants ne permet pas d’en tirer ce type de conclusion. C’est donc un détournement de scrutin pour cacher la misère. Les programmes bricolés verts-roses risquent de ne pas être très aguichants pour les reports de voix....

Lire la suite dans le "journal des régionales" (cf. ci-contre)


APRES 1er TOUR A LA LORGNETTE

                                         Longue vue

 

C’EST LA CRISE ! Elle n’a pas arrangé les affaires de la Majorité. On peut aisément comprendre que nombre d’électeurs qui ont cru au slogan « travailler plus…. » et se retrouvent aujourd’hui dans la galère quand ce n’est pas au chômage, n’aient pas eu envie d’aller voter et soient désabusés. La crise prend cette promesse complètement à contre-pied. Imprévisible au moment de la campagne et cruel. D’ailleurs ça concerne aussi l’électorat de gauche.

ILLUSION D’OPTIQUE. Personne, ni la presse ni les partis ne prend le soin de commenter les résultats à l’aune du nombre de voix obtenues. Ils préfèrent utiliser les pourcentages, bien plus parlant et surtout plus avantageux. Enfin, pas pour tout le monde. Pourtant ils créent une illusion d’optique que les analystes chevronnés savent décoder : quand la masse des électeurs non fidélisés refusent de s’exprimer, ce sont ceux qui ont les électeurs les plus mobilisés et les plus captifs qui y gagnent. Ainsi, bien qu’ayant moins de voix qu’en 2007, le FN peut triompher en pourcentage et a contrario, le Modem qui est trop jeune pour avoir consolidé une clientèle (il faut dire que Bayrou en responsable aussi) s’effondre totalement.

SANCTION. Donc, si l’on en croit un sondage, la majorité des électeurs qui sont allés voter disent ne pas sanctionner la politique du Président (51% contre 36% qui affirment le contraire). Soit. Mais dans ceux qui se sont abstenus, il y avait bien un paquet d’électeurs de la majorité, non ? C’est quoi leur abstention ? Si c’est un avertissement, il faut leur dire qu’il a été entendu si on veut qu’ils votent dimanche prochain.

CONTRE POUVOIR. Une bonne surprise pour la majorité dimanche prochain n’est pas à exclure. Mais dans ce pays il y a des habitudes qui relèvent de tendances lourdes. L’une d’elle s’appelle : contre pouvoir. Les élections intermédiaires sont des défouloirs contre la majorité qui gouverne. On a fait la razzia bleue en 86, 92 et encore largement en 98, quand la gauche gouvernait. On a eu droit à la razzia rose en 2004. Je crains fort que ce soit bis repetita. Doit-on envisager de perdre en 2012 pour regagner toutes les régions ?

AUTISME. Les débats de dimanche soir m’ont paru faire preuve d’un autisme déconcertant face à l’abstention. Mise à part Marielle qui ne pouvait que pleurer sur son sort, tous les autres ténors ont soit paradé soit parlé de mobiliser au 2ème tour. Certes. Que c’était la clé de la victoire. Sûrement. Mais personne n’a dit, à droite comme à gauche, en quoi ils avaient pu décevoir ni comment ils comptaient s’y prendre pour convaincre « les pêcheurs à la ligne » de retrouver le chemin des urnes.

IMMOBILISME. La pire des conséquences, ce serait que l’on abandonne les réformes et que l’on plonge le pays dans l’immobilisme, alors qu’on est au milieu du gué. Finir ce qui est engagé, ne pas mollir sur les retraites et la dépense publique, sans parler de la mise en place du 5ème risque…. Il y a encore du grain à moudre. Et puis, il n’y a plus d’électeurs à ménager. Ce sera ensuite l’heure du bilan et avec un peu de chance, elle sera accompagnée d’une conjoncture plus favorable.

ETHIQUE EN TOC. Les socialistes ont fait campagne sur leurs « valeurs » qui ne sont pas cotées en bourse… J’en passe et des meilleures. Les Ecologistes nous ont abreuvés de leurs grands principes qui devaient sauver la planète. Mais voilà, aujourd’hui ils marchandent tous leurs convictions pour s’assurer des places de Présidents, vice présidents avec les voitures de fonction. Des convictions contre des places. Les électeurs vont-ils continuer d’y croire ?

KIT DE SURVIE.  C’est le cadeau qu’il faudrait faire à François Bayrou et Marielle de Sarnez : un sac à dos avec réserve d’eau, une couverture, un couteau suisse et une tente igloo… pour leur permettre de traverser le désert qui les attend jusqu’en 2012.

 

                                                           Mille sabords

 





LA PAROLE A …. EMMANUEL CAPUS

            Caput 3 bis

« La liste de Christophe arrive dans un mouchoir de poche avec celle d'Auxiette alors que partout en France les scores sont exécrables pour notre tendance politique.

- Christophe gagne presque 1 point par rapport à 2004,

- Auxiette perd 3 points par rapport à 2004 (alors qu'il était inconnu il y a 6 ans et qu'il est sortant), ...

Lire la suite dans le journal des régionales (cf ci-contre)


DEUX OBSERVATIONS


Au soir de ce premier tour des Régionales, et après avoir entendu les uns et les autres sur les plateaux, je me contenterai de deux observations.

La première : le taux de participation rend illisible le résultat et les scores des différents partis. Pour une raison que chacun peut comprendre. Quand il n’y a que les noyaux durs des électorats qui se déplacent, cela fait grossir en pourcentage les extrêmes. On constatera rapidement, par exemple, qu’en nombre de voix, le FN n’a pas progressé. Il n’y a qu’une certitude, c’est la sanction de la stratégie de François Bayrou. La stratégie de listes d’Union de l’UMP a pu lui être défavorable pour ce premier tour, parce qu’elle affaiblit la mobilisation des électeurs des différents courants, mais peut se révéler davantage payante dans un deuxième tour. Enfin les causes de l’abstention seront à analyser de près et je ne m’y risquerai pas ce soir tant elles peuvent être nombreuses.

La deuxième observation : le discours des dirigeants socialistes de ce soir, et notamment celui de Martine Aubry, me fait penser à celui des socialistes grecs au soir de leur victoire l’année dernière. On voit aujourd’hui ce qu’il en est de leurs belles promesses : un plan de rigueur comme les Grecs n’en ont jamais connu. Autrement dit, la peur du coup de bâton que promet M. Fabius, n’empêche pas le coup de bâton, quitte à ce qu’il soit asséné par ceux qui en avait agité la menace. Les faits ne sont ni de droite, ni de gauche : ils sont têtus. Cacher les effets de la crise aux Français en leur faisant croire qu’on peut les effacer en votant socialiste n’est pas responsable. Je ne donne pas un an pour que la France soit dans la situation de la Grèce s’ils reprenaient le pouvoir !

Enfin, comme l’a dit François Fillon ce soir, tout reste possible, rien n’est joué. Dans les deux camps il reste de telles réserves de voix, et particulièrement à droite et au centre que des surprises sont possible dimanche prochain. Pour Christophe Béchu, qui a fait presque jeu égal avec le président sortant, ce soir les compteurs ont été remis à zéro. Je pense comme lui.

« Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».

Y’alla !


DERNIERS DECRYPTAGES (avec la lorgnette)

                              Longue vue

 

Auxiette001  CURE DE JOUVENCE. J’ai enfin eu dans ma boite aux lettres le document de Jacques Auxiette, celui où il apparaît la main tendue pour ramasser l’argent qu’il nous pique. Ayant siégé dans la même assemblée que lui en d’autres temps, je sais bien que comme pour tout le monde, le temps ne l’épargne pas. Et là, miracle : s’est-il réconcilié avec le clergé et a-t-il fait une cure de l’abbé Soury ? toujours est-il que sur son document, son portrait, savamment retouché, accuse vingt ans de moins ! Le voilà frais comme un gardon. A-t-il peur à ce point que ces 69 balais soient un handicap face aux 36 de son adversaire ? Pas très honnête quand même.

P1060814P1060827 P1060840 P1060870SUPER MEETING. A Nantes, la salle était comble pour accueillir François Fillon, venu avec Roselyne Bachelot et Laurent Wauquier, pour le gouvernement, Philippe de Villiers pour la Vendée, soutenir Christophe Béchu et tous ses colistiers. L’occasion pour  Laurent Dejoie qui accueillait chez lui et Elisabeth Doisneau la Mayennaise de chauffer la salle. Ce qui a permis quelques traits d’humour comme celui de Philippe de Villiers affirmant qu’à écouter cette dernière, « on avait envie de devenir centriste ». Christophe Béchu a ensuite décliné son programme à travers le vécu de ses 20 000 km parcourus et il revenu au Premier Ministre de conclure la soirée. Un exposé méthodique sur l’enjeu régional, suivi de la défense et illustration de la politique qu’il conduit, accompagné d’une attaque en règle, en traits acérés, contre le Parti Socialiste, pour conclure sur l’appel à la mobilisation de tout l’électorat du centre et de la droite pour que les Pays de la Loire changent de cap et renoue avec le dynamisme.

VIDEOMOB. Une idée originale de Xavier Bertrand qui propose à tous les adhérents de l’UMP d’envoyer à des amis une petite vidéo dans laquelle il les appelle personnellement à aller voter dimanche. Effet garanti ! Enfin un peu d’humour dans cette campagne. C’est tout de même mieux que les arguments de caniveaux qu’on nous assène quotidiennement. En tout cas la démarche est sympa et je ne vais pas manquer d’exploiter quelques adresses…. Ne serait-ce que pour voir la réaction des intéressés !

COMPARAISON N’EST PAS RAISON. Quelques journaleux ont cru bon de comparer les audiences respectives des réunions de Jacques Auxiette et de Christophe Béchu au centre de congrès d’Angers, sans doute pour se réjouir du succès du candidat de la gauche. Le premier a rempli le bas de l’auditorium et le second la salle Osnabrück. Les deux jauges comparées accusent une différence de 250 personnes. Sauf que le leader socialiste tenait un meeting régional alors que la tête de liste UMP faisait une réunion pour la 1ère circonscription d’Angers. Rien à voir donc. Et puis, si les élections se gagnaient au degré de remplissage des salles, ça se saurait depuis longtemps.

 

                                                                      Archibald.


ET SI NOUS AUSSI…


                                   …ON VOTAIT CONTRE !

 

Alors que la campagne jette ses derniers feux, les Français restent peu mobilisés pour aller voter dimanche prochain. La conjoncture, les réformes, le matraquage des sondages et pour quelques-uns d’entre nous le style de notre Président, contribuent à démobiliser les électeurs de la droite et du centre. Des médecins, des avocats, des agriculteurs et bien d’autres se trouvent de bonnes raisons pour s’abstenir.

Qu’ils sachent que chaque voix qui ne s’exprime pas ou qui se porte sur un vote contestataire est une voix pour la gauche.

Alors posons-nous la question toute simple : est-ce que ce serait mieux avec elle ? que propose-t-elle pour résoudre les problèmes de la France ?

Lui donner la victoire aux Régionales c’est mettre en place des programmes démagogiques fondés sur la dépense publique comme « le bouclier social ».

Et si dimanche prochain, on décidait tous ensemble de dire « Non », nous aussi.

Non à la démagogie,

Non à l’accroissement des dépenses publiques qui détruisent les vrais emplois,

Non à la décroissance verte,

Non aux notables de gauche qui transforment les Régions en baronnies personnelles…

Ne soyons pas non plus ingrats. Grâce à l’action du gouvernement qui a pris les bonnes décisions, la France a traversé la crise en limitant ses effets au mieux. Et c’est pour les même raisons qu’elle est sortie la première de la récession. Tous les résultats ne sont pas encore palpables parce qu’il faut un peu de temps, mais la sortie n’est plus loin.

Pour toutes ces raisons, il faut voter dimanche prochain. Seules les listes de la Majorité présidentielle proposent un programme qui ne sera pas marchandé dimanche soir.

Ne laissons pas toutes les régions à la gauche !

Votons CONTRE la gauche !



QUESTIONS A… GERALDINE DELORME

Elle est n°2 de la liste du Maine-et-Loire derrière Christophe Béchu, et à ce titre chef de file départementale pour la campagne. Son talent, j’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer à propos du débat avec les autres chefs de file locaux. Faire le tour de tous les candidats de la liste de la Majorité Présidentielle n’était pas possible sauf à avoir commencé quand la liste n’était pas connue. Par contre, en toute logique, je ne pouvais pas clore la série sans donner la parole à celle qui incarne la liste dans notre département.


Delorme 8  GERALDINE DELORME

 

Géraldine Delorme est la première adjointe au Maire de Cholet depuis mars 2008. Elle est également Vice-Président de la Communauté d’Agglomération du Choletais, chargée de l’Aménagement du territoire. Agée de 32 ans, cette Normalienne agrégée d’histoire a occupé divers postes d’enseignement auprès d’étudiants de Licence de 2000 à 2005 : à l’Université de Montréal (Québec) tout d’abord, avant de rejoindre celles de Paris puis de Montpellier. Delorme 7 Parallèlement, elle a mené une thèse universitaire en histoire médiévale. Son itinéraire  professionnel l’a ensuite conduite à occuper les fonctions de collaboratrice parlementaire auprès du Député de la 14e circonscription du Nord, avant de rejoindre en 2006 le Cabinet du Député-Maire de Cholet en tant que Directrice de Cabinet et de la Communication de la Ville et de la Communauté d’Agglomération....

 Lire la suite dans le "journal des régionales" (cf ci-contre)


ATTENTION, JE GRIFFE !

PENDANT CE TEMPS-LA LE COMPTEUR TOURNE !

Qu’il est difficile de dire non quand on est élu ! Surtout élu de gauche ! Que dire quand les dépenses de fonctionnement d’une collectivité augmentent deux fois plus vite que les recettes ? (il s’agit de l’agglo d’Angers) Et encore pis, que malgré cela, les caisses sont vides et qu’il va falloir penser à les remplir en augmentant les impôts ! Et ne cherchez pas l’erreur ; si la situation est catastrophique, c’est la faute des autres : celle de l’Etat qui diminue ses participations, celle du Conseil Général qui sucre les subventions….

Pas un seul instant il ne viendrait à l’esprit de réduire sa propre voilure. L’argent public est devenu rare. Les caisses de l’Etat son vides. Les charges sociales du département explosent et il faudrait continuer de faire comme si de rien n’était. Gérer c’est faire des choix, entre l’essentiel et l’accessoire. « Economiser » devrait être le leitmotiv de tout élu. Penser que la gauche pourrait reprendre le pouvoir et tirer un trait sur tous les efforts engagés, cela fait froid dans le dos.

L’argument de l’explosion de la fiscalité mis en avant par l’UMP n’a pas eu d’effet. Tout simplement parce que nos sommes dans un pays où trop de gens sont exonérés et ceux qui « touchent » presqu’aussi nombreux que eux qui « paient » ! Dimanche, va-t-on laisser une fois de plus la démagogie du social l’emporter ? Chaque région reprise sera une pierre de plus à l’effort pour sortir la France de l’ornière de la dette publique. Pensons-y !

Parce que pendant ce temps-là le compteur tourne ! Il tourne vite ! Trop vite !


DONC, AL GORE S'EST TROMPE !

Il n’y a pas de corrélation entre l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère et le réchauffement climatique. La courbe des températures présentée par Al Gore (et du GIEC) était fausse. C’est admis aujourd’hui par l’ensemble de la communauté scientifique. Ce qui veut dire que la part anthropique dans le réchauffement n’est pas démontrée. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de réchauffement. Mais cela change évidemment les priorités. D’autant plus qu’il n’est pas prouvé non plus que le CO2 soit déterminant dans l’effet de serre. On se demande bien pourquoi les médias mettent si peu d’ardeur à communiquer sur le sujet ! Cela gênerait-il les écologistes ?

Bien sûr, il ne faut pas pour autant abandonner les acquis du Grenelle de l’environnement. Economiser nos ressources fossiles, notamment le pétrole, reste d’actualité. Eviter de rejeter du CO2 aussi, parce qu’il acidifie les océans. Verdir notre économie continue d’être un atout pour l’avenir, en richesses et en emplois. Encore qu’il faille se poser la question du recyclage des panneaux photovoltaïques, à laquelle les écologistes se gardent bien de répondre. Une raison de plus pour se méfier des solutions qu’ils préconisent. Entre l’intégrisme vert de la décroissance stupide, commandée par une pensée de nature totalitaire et une croissance sobre en énergie, en eau, en territoires… le choix est facile à faire.

Comme le dit Alain Juppé : « Rien ne doit nous détourner de cet impératif de survie, ni la crise qui dure, ni la mode qui change, ni le doute qui s’insinue… Les choses sont en train de changer  dans la manière de produire et de consommer. Ne brisons pas l’élan.».

Dimanche prochain, on aura une occasion, par le vote, de valider ce bon choix.

 





NAISSANCE

Bandeau Nedjma

Le blog de Nedjma est né ! Avec une mise en page très « punchy » comme on pouvait s’y Nedjma-boutlelis attendre, connaissant la personne. La présentation innovante se révèle être un vrai plaisir de découverte. Et quant au contenu, les amateurs de liberté d’esprit et de « non-alignement » ne seront pas déçus. C’est le côté « poil-à-gratter » de Nedjma. Mais c’est bien pour cette raison qu’on l’aime, n’est-ce pas ! Il n’empêche, l’essentiel c’est que ça donne à réfléchir, et c’est bien le cas.

Allez-y voir. Je suis sûr que comme moi, vous apprécierez !

(Le blog de Nedjma est directement accessible depuis le bloc-notes : il suffit de cliquer sur le lien ci-contre, dans mes "sites préférés").


DEUX BILLETS D'HUMEUR

"L’INSUFFISANCE ENVIRONNEMENTALE"

Elle a beau vanter son « excellence environnementale », le bilan de la Madone du Poitou est plutôt vert pâlichon. Au classement, ce serait un « baudet » d’honneur. Qu’on en juge : pour le photovoltaïque elle est 9ème avec seulement 2,3 watt installés/hab. et pour l’éolien sa région se classe au 14ème rang en watts installés/hab. avec seulement 38,4 contre… 343,9 à la 1ère (La Picardie). Ce bilan plus « vert que vert » n’existe que dans sa tête et donc dans sa com’. De là être la région « championne d’Europe », comme elle l’affirme, il y a une marge. On oscille entre le mensonge et l’hypertrophie de l’égo. Mais il est vrai qu’elle se pavane dans une « Simply » électrique verte ; ou plutôt vert-pâle comme son bilan. Là aussi elle promet d’offrir une voiture électrique aux picto-charentais à 5 000 euros ! Du plus haut comique quand on sait qu’il est actuellement impossible de fabriquer des batteries pour moins de 8 000 €, on se demande comment elle fera, sauf à faire une voiture….à pédales.

Royal dans toute sa splendeur. Et il y a encore des gogos pour croire à sa « politique par la preuve ! ».

 

DOUBLE STUPIDITE !

Je trouve stupide qu’on impose une formation bac+5 pour enseigner dans les écoles. Sauf à satisfaire le vieux fantasme du SNI qui voulait des prof’ de la « maternelle à l’université », c’est à mes yeux une dépense inconsidérée eu égard au savoir utile pour enseigner à ce niveau. La licence permettait de donner amplement la compétence pour enseigner jusqu’au lycée.

Je trouve encore plus stupide d’envisager de mettre les jeunes diplômés directement dans l’arène sans un minimum de formation pédagogique. Je comprends qu’on supprime les IUFM, plus universitaires que pédagogiques qui n’apportaient pas grand-chose de concret aux futurs enseignants, excepté peut-être un endoctrinement qui est à la pédagogie ce que le dromadaire est au Pôle Nord. J’aurais préféré qu’on les remplace par des centres pédagogiques départementaux au sein desquels pendant un an, les futurs prof’ renforceraient leurs compétences directement utiles en orthographe, grammaire, arithmétique, feraient des stages dans les établissements voisins, écoles ou collèges, dans des classes d’application, pour se rôder à la pratique de la classe. Une année qui pourrait être consacrée à la découverte de savoirs spécifiques tels que la « gestion de la violence », la connaissance des codes culturels selon l’origine des élèves, ou l’utilisation des NTIC dans leur enseignement.

Après quoi, ils pourraient prendre un premier poste. Mais ce que le Ministère s’apprête à faire n’est pas acceptable. On ne tardera pas à s’en mordre les doigts. Et je comprends l’hostilité des organisations syndicales à ce projet.


QUESTIONS A… CATHERINE DEROCHE

 Deroche 1

  CATHERINE DEROCHE

Pour la journée de la femme, je me devais de donner la parole à une colistière. J’ai donc choisi une candidate dotée d’un solide palmarès qui fait honneur à la gent féminine : 10 ans Maire de Bouchemaine, elle a été aussi Vice Présidente de l’agglo d’Angers, et pendant 5 ans elle a présidé l’Association des Maires du Maine-et-Loire. Conseillère Régionale sortante, siégeant à la commission de l’environnement, elle n’a connu que les « menus plaisirs » d’être de la « minorité ». Enfin elle est Secrétaire Départementale de l’UMP, ce qui, dans notre département qui compte nombre de personnalités, n’est pas une sinécure bien que le poste soit bénévole.

DH : Que retenez-vous de ce mandat qui se termine ? ...


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LA CAMPAGNE PAR LA LORGNETTE

 

  Longue vue

RENDONS A CESAR. J’avais accusé notre grand quotidien de l’Ouest de partialité. En fait je m’étais trompé au sujet du billet consacré à Jacques Auxiette que j’attribuais à l’interview de FR3 alors qu’il s’agissait d’Angers 7. Cette semaine, c’est Christophe Béchu qui a eu les honneurs du directeur de rédaction. Comme de plus, ces derniers jours, la balance des articles a été largement favorable à la tête de liste de la majorité, je ne peux que faire mon mea culpa. Je rends volontiers cette justice à Sébastien Grosmaître que j’ai accusé de porter des gros sabots…. un peu vite.

TIR EN BIAIS. Les Conseillers Généraux socialistes ...


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