HISTOIRE
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« La France change, ma région doit changer aussi »

Territoiresnews


C’est sous ce slogan qui assume le volontarisme réformateur de Nicolas SARKOZY et du gouvernement depuis juin 2007, que la Majorité Présidentielle va faire campagne.  Une campagne nationale, évidemment, pour ne pas rééditer l’erreur de Chirac et Raffarin en 2004, avec les conséquences désastreuses que l’on sait.  Ce qui n’empêchera pas de décliner en propositions locales les principaux thèmes mis en avant, érigés en "priorités" nationales  pour le scrutin des 14 et 21 mars : fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises et "valeur travail".

 

Cette campagne nous allons la mener activement. Naturellement le « calepin » en sera un support quotidien et engagé. Un objectif : reprendre la région des Pays de la Loire que nous n’aurions jamais dû perdre, en hommage à la gestion exemplaire que François Fillon avait pratiquée et aussi pour faire honneur à la mémoire d’Olivier Guichard qui en avait été le « père fondateur » et le gérant sourcilleux et avisé.

 

Nous aurons donc l’occasion de nous retrouver pour décliner les thèmes nationaux, un à un et montrer combien la transformation de la France qui est en cours est porteuse d’avenir. Et le spectateur attentif de la vie politique que vous connaissez bien maintenant vous fera profiter des échos, des évènements, des rendez-vous qui jalonneront le parcours jusqu’au mois de mars.

 

Nous aurons à démonter les arguments de nos adversaires qui, contrairement à la Majorité présidentielle, partent divisés, à la fois pour des raisons partisanes mais aussi à cause de clivages et de désaccords sur des sujets sensibles et des projets structurants.

 

Dans ce contexte, Christophe BECHU, avec des équipes rénovées et rajeunies dans tous les départements, a toutes ses chances de l’emporter. Cette campagne ce sera le mouvement contre l’immobilisme, le dynamisme de la jeunesse contre la sclérose et le conservatisme de personnes aux affaires depuis plus de trente ans ! C’est pourquoi nous ne lui compterons pas notre temps et notre disponibilité !



DE QUI LA PETITE PHRASE ?

                                                             

 Voici une sentence qui mérite un intérêt : « Si on ne s’obstine pas, si on fait ce que veulent les gens, alors on commence à régresser ».


Mais de qui donc est cette maxime si vraie ?

 

Réponse demain….

 


ARCHIBALD MET SON GRAIN DE SEL !

                                                                      

                                                                              


NOM PREDESTINE. Il s’appelle Dieudonné : tout un programme ! On le connaît surtout pour ses provocations. Mais c’est certainement son patronyme qui l’a poussé à trouver « humaniste » le dictateur Iranien, homme de « dieu » intransigeant par excellence. Un humanisme qui pousse à réprimer violemment les manifestations de contestation du peuple iranien. Décidément, il y a des coups de pieds au « chose » qui se perdent !

ET LE COUT ? Le gouvernement vient de décider d’étendre la prime de Noël aux parents « isolés » qui la toucheront pour la première fois cette année. C’est une bonne chose. Mais je ne peux m’empêcher de me faire la réflexion du coût exorbitant qu’inflige à la collectivité cette licence répandue que constitue l’instabilité des unions matrimoniales et leur multiplication. Il a fallu mettre en place toutes sortes d’aides pour ces mères (ou plus rarement, pères) qui élèvent seul(e)s leurs enfants, curieusement appelées « familles monoparentales », aides au logement, allocation de parent isolé, exemption de taxe d’habitation, et il faut même considérer que cela oblige à construire davantage de logements, puisque la « décohabitation » double le besoin …

Lapostenews

NOUVEAUX CANUTS ? Pas vraiment cédibles ; d’ailleurs « ils » n’étaient pas très nombreux à faire grève et à manifester. Je veux parler des enseignants et des postiers. Les premiers protestaient contre le non remplacement des collègues qui partent en retraite et –un leitmotiv- la revalorisation de leurs salaires. Les seconds sont contre « la privatisation » qui n’est pourtant pas prévue de leur entreprise publique « La Poste », avec en revendication secondaire, le refus d’ouvrir le samedi après-midi. Combat d’arrière garde. Ils feront quoi les postiers quand DHL aura installé son agence au café tabac du coin ouvert toute la semaine et jusqu’à tard le soir ?

Tour eiffel
PARIS MARTYRISE.  
Cher Paris !…Delanoë hausse tous les taux des impôts parisiens de 8% en 2010 ! Rien que ça ! Après une augmentation de 28% de la taxe foncière l’an passé… Et pourtant le maire annonce 50 millions d’€ d’économies sur le fonctionnement courant, heureusement ! Il financera beaucoup de logements sociaux, et aussi beaucoup d’aides sociales, on s’en serait douté. La vérité est que Bertand Delanöe et ses alliés verts et rouges ont gaspillé sans compter, portant par exemple le nombre de fonctionnaires municipaux à 48.000 fin 2008 contre 38.000 en 2001. Avec l’augmentation extravagante des impôts régionaux, les socialistes s’illustrent toujours par leur capacité en matière de dépenses à ne jamais se poser la question « est-ce bien nécessaire ? » ou « est-ce dans nos moyens ? ». C’est tellement facile avec l’argent des autres. Notez, j’en connais d’autres….

OBSCENE ET MONSTRUEUX ! Voilà des adjectifs qui sont devenus courants ces temps-ci, surtout dans la bouche des gens de gauche. Pourquoi ces superlatifs. Indécent suffirait dans bien des cas. Mais obscène est mieux. Mamère l’utilise à tout propos contre le gouvernement,  mais on le trouve aussi dans le vocabulaire de Royal, Mélanchon, Fabius …. « Monstrueux » s’est fait une place de choix avec les commentaires de Marie N‘Diaye que Eric Raoult aurait mieux fait de laisser glisser sur les rails de son mépris. Un linguiste l’analyse comment étant caractéristique de l’hyperbole familière à la « gauche moralisatrice ».

MA CASSETTE … L’avare en ferait une maladie si on la lui volait. L’or est plus que jamais une valeur refuge et son cours atteint des sommets. Une augmentation de 122% en cinq ans. Le lingot s’affiche à 24 000 € !!! Tant que le dollar décrochera, il ne faut pas s’attendre à une accalmie.

Conseil_national_large
REGIONALES
 : C’EST PARTI ! Nicolas Sarkozy en a donné samedi le coup d’envoi à l’occasion du Conseil National de l’UMP. La campagne sera nationale et sera l’occasion de faire la promotion de la politique de réformes sur le thème « la France Change ! » « Ma   Région aussi ! » Fiscalité, Sécurité, Ecologie populaire seront les thèmes mis en exergue. Une campagne éminemment politique qui fait dire à François Hollande, que le parti majoritaire se trompe de campagne. Voilà un amnésique qui oublie ce que l’opposition a fait en 2004 et qui lui a permis de gagner dans 20 régions. Mais voilà, le PS talonné par les Verts,ce n’est pas le pied !

 

                                               Mille sabords !

 


LA GRANDE A DU TALENT !

ChristineLagarde

Christine Lagarde, née le 1er janvier 1956 à Paris, est une avocate, femme d'affaires venue récemment à la politique. Après des études à Sciences Po et à la Holton Arms School de Bethesda, cette ancienne championne de natation synchronisée s'installe à Chicago et rejoint les rangs de « Baker and Mac Kenzie », un célèbre cabinet d'avocats d'affaires dont elle prend la tête quelques années plus tard.
 
Appelée au gouvernement en juin 2005,  elle décide de mettre ses compétences au service de la France. Son poste de ministre délégué au Commerce extérieur lui permet de déployer tous ses talents de négociatrice, en s'impliquant dans les pourparlers de l'Organisation Mondiale du Commerce et en s'efforçant de promouvoir les exportations françaises.
 
Brièvement ministre de l'Agriculture et de la Pêche dans le premier gouvernement Fillon, elle devient, à l'occasion du remaniement de juin 2007, la première femme ministre de l'Économie en France. Sa nomination est unanimement saluée par la presse internationale. La ministre est  déjà élue en 2006, 30ème  femme la plus puissante du monde par le magazine « Forbes». 

La Ministre française de l'Economie vient d’être désignée « Ministre des Finances de l'année en Europe » par un jury du Financial Times (FT), qui la qualifie de « star » dans le monde de la finance, pour sa pugnacité pendant la crise. Les membres du jury ont apprécié ses performances au niveau international en ce qui concerne la régulation et l'avenir du secteur bancaire. « Aucun autre ministre des Finances d'une économie importante du monde est parvenu à traverser cette année test dans une telle forme » commente le journal, soulignant que la ministre française était en queue de classement il y a deux ans.

 

Le Financial Times estime que l'économie de la France s'est avérée l'une des plus résistantes du monde industriel. « Elle est également bien équilibrée, ne dépendant ni des exportations, ni d'un secteur immobilier hypertrophié et disposant d'un important secteur public qui contribue à l'équilibre de l'économie », précise encore le journal qui estime que les mesures prises par le gouvernement français ont permis d'éviter « une récession encore plus marquée ». Un canard que les socialistes feraient bien de lire !

 

Il ressort de l’analyse que Christine Lagarde a joué un rôle déterminant dans la gestion de la crise au niveau international, faisant preuve d'une grande détermination pour apporter une réponse coordonnée.

 

C'est la quatrième fois que le quotidien accorde ce prix.

 

Voilà qui devrait rassurer les Français. Les finances du pays sont entre de bonnes mains et on peut mesurer chaque jour, les qualités d’une Ministre qui sait s’engager mais aussi écouter et dialoguer. Ainsi, devant le Sénat, elle a su utiliser les mots qu’il fallait pour défendre son projet et prendre en compte les critiques sur le texte de la réforme de la taxe professionnelle, en assurant qu'elle voulait prendre sur cette mesure phare, « le temps de l'examen » mais aussi « le temps de l'erreur » et « nous sommes tout à fait d'accord pour avoir une clause de rendez-vous à la mi-année pour corriger", "vérifier sur la base des simulations", a-t-elle précisé.

Ce qui fait que, quoi qu’on dise, la démocratie fonctionne. Et les sénateurs ont voté le texte de la réforme de la taxe professionnelle….



AU PS ON N’A QU’UNE IDEE !

Martine Reims Rose brisée Royal Reims                                        
A suivre la chronique politique quotidienne, on s’aperçoit rapidement que du côté du PS, les jours se suivent et se ressemblent. En dehors du harcèlement monomaniaque quasi psychiatrique contre Nicolas Sarkozy, dont l’affaire des sondages de l’Elysée est le dernier épisode avant le prochain, et bien qu’il se soit mis au travail, pour l’instant on n’a rien vu. Enfin, le Parti n’a rien produit de neuf.

Remarquez, il n’a pas besoin d’idées nouvelles pour occuper la une des médias. Les (d)ébats de Ségolène et Vincent sont un spectacle de choix. De ce côté-là, il y aurait pourtant à exploiter pour la majorité, si elle voulait se situer à la hauteur du débat que mène la gauche, c’est-à-dire en-dessous de la ceinture. On pourrait gloser sur l’arrogance de la « sainte nitouche » de Poitiers, qui a entraîné le départ de tous ses collaborateurs et découragé nombre de ses partisans à force de provocations, comme si elle était partout indispensable. L’ancienne candidate n’est en fait qu’une éléphante de plus qui allie le cynisme à l’insolence. Seulement derrière chacune de ses déclarations ou de ses fats et gestes, on perçoit assez facilement la forte dose d’hypocrisie qui lui est coutumière. Et finalement, cela ne fait jamais qu’une rechute mensuelle pour le PS. Vous avez dit crédible ?

Du côté de la direction, on balance entre l’absence, le dos rond et les déclarations ringardes. Martine Aubry n’a guère le choix. Si c’est Benoit Hamon qui s’exprime, il le fait plus souvent au nom de son courant que du parti tout entier, ce qui ajoute à la confusion. Alors elle nous ressort ses bonnes vieilles idées, bien roses et aussi bien défraîchies. Chassez le naturel, il revient au galop. Ainsi, Martine Aubry s’est exprimée sur la contribution du Parti Socialiste au débat sur l’identité nationale et a appelé à la régularisation massive de toutes les personnes sans-papiers sur le territoire français ! Voilà : après les présidentielles, les législatives et les exemples ratés des pays européens de gauche qui ont appliqué ces régularisations massives, le PS n’a toujours pas compris que les Français n’en voulaient pas ! Nul doute qu’elle va bientôt nous ressortir… Les 35 heures ! On parie ?

Idées ou pas : le PS s’isole de plus en plus. Alors pour oublier, il y en a qui se mettrait à boire. Ses dirigeants, eux, attaquent de plus belle, non pas le Président (nuance) mais Nicolas Sarkozy, érigé en bouc émissaire de leur misère intellectuelle.


 


UN PRESIDENT POUR L’EUROPE

Parlement européen

M. Van Rompuy, 63 ans, avec sa présidence stable pour un mandat de deux ans et demi renouvelable une fois, va remplacer le système actuel de présidence tournante tous les six mois, qui donnait un peu le vertige Fini le « manège » où l’on change le patron à chaque tour !

 

Fin négociateur, ce chrétien-démocrate flamand, dirige le gouvernement belge depuis un peu moins d'un an. Il s'est fait une réputation dans son pays par sa capacité à nouer des compromis entre les différentes communautés linguistiques. On mesure l’exploit ! C’est pourquoi, sur proposition de la présidence suédoise et après le revirement de Gordon Brown, un consensus s’est très vite formé sur son nom.

 

Le tout nouveau chef de l’Europe a le profil d’un sage et est connu pour ses qualités d’écoute. Autant d’atouts qu’il devra mettre en pratique dans le marigot de l’Union. Ces qualités n’avaient pas échappé à Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, et cela bien avant que son nom s’impose comme favori.

 

Ses opinions sur les questions européennes sont encore peu connues, mais selon un diplomate, ceux qui pensent avoir désigné un faible qui ne leur ferait pas d’ombre pourraient être surpris par son engagement profondément européen et sa ténacité.

 

Dans sa première déclaration jeudi soir, il a affirmé que l'Europe devait jouer « un rôle important » dans le monde, mais a dressé un profil de sa fonction très modeste. Il a indiqué vouloir rester « discret », et se concentrer sur un rôle de facilitateur de compromis entre pays. Il aura en effet à préparer des dossiers brûlants comme la réforme de la politique agricole commune ou du budget de l’Union.

Herman Van Rompuy passe pour être plutôt un fédéraliste européen. Il a évoqué la semaine dernière l'idée d'un impôt vert européen, pour alimenter le budget de l'UE, s'attirant immédiatement les foudres de la presse eurosceptique britannique. Un signe plutôt encourageant, non ?

Il bénéficiera d’un salaire de 304 000 € nets par an et pourra compter sur vingt-deux collaborateurs. Le même salaire que celui du Président de la Commission, José Manuel Baroso et du Parlement européen. Il n’aura pas d’avion personnel pour ses déplacements, car le Conseil européenne dispose d’aucune flotte privée. Il disposera pour exercer son mandat d’un budget de 25 millions d’€ pour 2010, dont 12 millions pour l’organisation des Conseils et 13 millions pour ses frais de fonctionnement. Le Président de l’Europe n’est pas à la rue !



CHAUD DEVANT !

                                                     

 

Les socialistes enragent de ne pas avoir pu siffler le Président de la République au congrès des Maires où ils l’attendaient de pied ferme selon une organisation bien préparée et offrir ainsi au monde entier l’image d’un président hué. Ils ont dû se contenter du Premier Ministre ce qui n’a pas le même goût. Mais ils ont pris pour une reculade ce qui n’est autre que l’habileté politique à laquelle le locataire de l’Elysée nous a habitués. Il s’est donc arrangé pour les faire venir sur son terrain, avec une belle invitation en bonne et due forme. De dépit, Martine Aubry a donné l’ordre de boycotter. C’est finalement les socialistes qui repartent avec le blâme : pas très républicains, les camarades !

Le bon sens l’emporte enfin. Rama Yade a eu raison de ne pas céder. Elle sera donc n°2 sur la liste de son département où elle rendra assurément de meilleurs services qu’en étant parachutée dans le Val d’Oise où ses petits copains l’attendaient avec des fusils à tirer dans les coins. Santini-Yade, voilà un tandem qui a de la gueule ! Et le Maire d’Issy ne pourra pas tirer toute la couverture à lui. Il faudra qu’il compose avec la panthère (qui n’est pas rose, en l’occurrence).

Déserts la semaine dernière, les centres de vaccination de la région parisienne ont été pris d’assaut depuis vendredi dernier. Il a fallu malheureusement quelques décès à la une pour que les gens décident de se faire piquer. La « trouille » a été plus forte que l’influence des bêtises qui traînent sur internet. Sauf que les centre en question s’étaient adaptés à un flux modeste et se sont trouvés rapidement débordés. Et les « clients » de grogner contre la "mauvaise organisation"… Jamais contents ! On est en France ! Z’avaient qu’à y aller la semaine dernière, quand y’avait personne!

Main (suite). La main de Thierry Henry est pire qu’un séisme et n’en finit pas de faire des vagues. On a eu de la chance que les supporters irlandais n’aient pas été ceux du PSG ou de Marseille, car à la sortie du match, aïe, aïe, aïe !  D’ailleurs le vrai problème est là : où bien on ne met pas de caméras partout afin que les téléspectateurs ne voient pas plus que ce que voient l’arbitre et les spectateurs du stade, où bien on met tout le monde à égalité avec l’introduction de la vidéo dans l’arbitrage. Sinon, on va au-devant de graves déboires. La main n’est qu’un fait de jeu banal que seul le grossissement médiatique rend inexcusable.  Vaut mieux jouer au rugby !

Feuilleton. Passionnant les négociations que mène Laurent Gérault avec ses « amis » centristes. Le feuilleton que la presse nous en livre est palpitant et chacun y va de sa petite phrase assassine : alors, cap ? Pas cap ? Avec élan ? Sans élan ? Laisse donc tomber tous ces faux derches prêts à avaler la ciguë socialiste. Laurent réveille-toi, tu as mieux à faire que pactiser avec la gauche et les bobos les plus ringards du monde !

                                               Mille sabords !


LES CHOIX JUDICIEUX DU TANDEM JUPPE-ROCARD

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La France peut se targuer d’avoir redressé sa situation plus vite que d’autres états membres de l’Europe. Ce n’est pas un mince succès, même s’il est prématuré de faire cocorico. Si l’opposition n’était pas empêtrée dans ses problèmes de postures politiciennes à répétition, elle pourrait sinon reconnaître (n’en demandons pas trop), au moins s’apercevoir que le gouvernement sous la houlette de Nicolas Sarkozy, a conduit son action avec intelligence, en faisant du keynésianisme élémentaire juste ce qu’il faut pour contenir les conséquences sociales et permettre une convalescence rapide de notre économie. Il est vrai aussi qu’en choisissant Christine Lagarde, le Président a fait la « bonne pioche ». La France est sur la bonne voie et sa politique économique et financière est efficace. Il n’y a que Mme Royal pour dire le contraire, mais sa motivation la rend sourde et aveugle. Il ne lui reste que la parole et c’est pour affirmer des contre-vérités et des inepties économiques.

Le plan de relance était la pompe à incendie. Le maintien de la cure d’amaigrissement de l’état et du frein sur les dépenses courantes, la réforme de la fiscalité et particulièrement celle de la taxe professionnelle sont autant de vitamines dont l’économie de la France ne peut que profiter en 2010. L’emprunt national c’est l’investissement à long terme qui nous permettra de renouer avec la prospérité.

Le « Grand emprunt » tel qu’il est conçu est une rupture. Emprunter pour financer ce que l’état n’a plus les moyens de se payer à cause de la dette et du déficit, voilà qui pourrait paraître paradoxal. A l’évidence, les priorités définies par le tandem Juppé-Rocard sont les bonnes. La priorité donnée à la recherche et à l’université, est non seulement souhaitable et utile, mais déterminante pour l’avenir de notre économie. On peut aussi se réjouir du choix de placer quelques milliards d’euros dans la société numérique et l’émergence des villes du futur. D’autres secteurs comme la santé ou le vieillissement auraient pu aussi faire partie des secteurs porteurs, mais il fallait être raisonnable. L’enveloppe de 35 milliards est calculée pour s’autofinancer à partir d’un surplus de croissance de 0,5%.

Le plus important, n’est pas la somme, mais la méthode : engagement d’une évaluation préalable des projets, l’assurance de préserver la solidité des finances publiques, et surtout la volonté de coordonner les priorités de l’emprunt avec les réformes déjà engagées. On évite le saupoudrage d’avance inefficace, et on s’apprête à donner de l’argent aux universités au moment où leur changement de gouvernance en garantit une bonne utilisation. Si le gouvernement tient ce cap, les effets bénéfiques ne tarderont pas à poindre.



 


ARCHIBALD S'EN MELE !


LE NOUVEAU PRESIDENT. Les médias nous avaient promis un psychodrame, annoncé que les 27 n'étaient d'accord sur rien, qu'il faudrait y passer la nuit... Et puis, vers 19H, avant même de passer à table, la désignation était bouclée et le grand public découvrait que l'Europe avait un  Président pour deux ans et demi en la personne d'Herman von Rompuy, le premier Ministre belge. Moralité, quand les journalistes ne savent rien, ils devraient se taire au lieu de se perdre en supputations !

Outrancier. L'inénarrable Cohn Bendit y est allé de ses commentaires : le choix fait par le Conseil européen des chefs d'état est celui du néant, à l'en croire, le Président désigné lui paraissant quelqu'un de terne. Evidemment, à côté de lui... Au contraire, c'est le choix de la sagesse. La personne a le bon profil pour rôder la fonction et a le mérite d'avoir la double caution de l'Allemagne et de la France. Au demeurant, on verra rapidement à qui on a à faire !

Curieux copinage. Pour rester sur le même thème, le tandem formé par le roi de l'agit'prop' et de la manipulation, en l'occurence le même Cohn Bendit, avec le "grand inquisiteur" Bayrou est des plus surprenants. L'alliance du gauchiste verre-rouge avec le porteur du goupillon, c'était quelque chose de franchement improbable. On ne peut même pas dire "qui se ressemble s'assemble !" ; quoique....

Ma Main... dessine dans le soir, l'ombre d'un espoir... A défaut, celle de Thierry Henry aura fait couler beaucoup d'encre et de bave. "C'est pas bien Thierry de ne pas s'être dénoncé à l'arbitre qui n'avait rien vu !"  Si le foot était un sport de premiers communiants ça se saurait. Mais enfin, en aurait-on autant parlé si l'équipe de France avait joué autre chose que la piètre prestation qu'elle a livrée ?  Et les Irlandais ont sûrement raison de protester, mais ils seraient plus crédibles si eux-mêmes n'avaient pas été bénéficiaires d'une grave erreur d'arbitrage en leur faveur contre la Géorgie et qu'ils se sont bien gardés de contredire.

Fête sur les Champs. Quand son pays est qualifié pour la phase finale de la coupe du Monde, c'est normal, on va faire la fête sur les champs Elysées. Et donc, ils étaient nombreux ces jeunes Français à manifester leur joie, drapeaux au vent. Pourtant, y' a un problème ! Les drapeaux étaient algériens, et au passage, quelques magasins de luxe ont été pillés.... par contre, on a vainement cherché d' "autres" Français qui sautaient de joie, la coupe de champ' à la main et brandissant le drapeau tricolore. C'est à des faits comme ceux-là qu'on voit bien que le débat sur l'identité nationale est nécessaire.

Chaises vides. Les élus socialistes avaient l'ordre, donné par Martine Aubry, de ne pas se rendre à l'invitation du chef de l'état, à l'Elysée. Dommage, les absents ont toujours tort ! Mais à quoi bon : on ne convainc pas des autistes, et ça a le mérite de faire faire des économies! Ils étaient tout de même sept cents maires à avoir répondu, qui ont pu poser leurs questions au Président de la République.

Scandaleux ! La relaxe générale prononcée dans le procès AZF manifeste l'impuissance de la justice à trouver des coupables de l'explosion de l'usine. Insupportable pour les victimes, et on les comprend. Le parquet a raison de faire appel. Une manière de sauver l'honneur de la justice pénale.

                                 Mille sabords !


L'ENVOL DE LA FRANCE DANS LES ANNEES 2010


En 2012, Nicolas Sarkozy sera jugé sur son bilan à la sortie de la crise. Aujourd'hui, il n'est pas complètement lisible parce que toutes les réformes n'ont pas encore produit leur effet et le volet économique est parasité par la crise. La France a mieux résisté que ses voisins parce que le Gouvernement a vu juste à la fois dans la dimension de la relance et les cibles visées, et aussi grâce aux réformes fiscales même si celles-ci restent un point de fixation obsessionnel pour l'opposition. Ce relatif succès rend d'ailleurs obsolète l'autisme de la gauche.

Mais notre pays reste traditionnellement fragile et lourd à la manoeuvre dans les phases de reprise. Ce ne devrait pas être le cas cette fois-ci. Pour deux raisons : la première, c'est que le gouvernement fait une nouvelle fois le bon choix de mettre au second plan les finances publiques, notamment en laissant la Sécurité sociale jouer pleinement son rôle d'amortisseur social face au chômage, tout en tenant fermement les dépenses de l'état ; la seconde, c'est de maintenir la relance avec la suppression de la taxe professionnelle avec effet à court terme tout en lançant un emprunt national de 35 milliards d'euros pour prendre le relai à moyen et long terme en investissant massivement dans les secteurs d'avenir quelque peu délaissés. Plutôt que la consommation directe qui favorise les entreprises chinoises, Nicolas Sarkozy et François Fillon misent tout sur les entreprises françaises pour favoriser leur compétitivité et corollairement la création d'emplois qui est le meilleur vecteur de pouvoir d'achat. On échappe ainsi à la lourdeur de la relance étatique gaspilleuse par inertie de précieux deniers publics que préconise l'opposition.

Voilà pourquoi, avec un état délesté de ses emplois budgétivores, une économie redynamisée, un volontarisme fort de réindustrialisation et d'investissement dans la recherche-développement, une administration remise à plat et en accord avec son siècle par la mise à jour de sa répartition sur le territoire, qu'il s'agisse de la justice ou de la santé, un système fiscal qui permettra au PME de se développer et de se renforcer, aux fonds exilés de revenir... la France, non seulement sera en capacité de faire face à sa dette et de résorber ses déficits, mais aussi de reprendre sa place de pays exportateur, véritable gage d'enrichissement. Les Français seront mieux formés grâce à la réforme réaliste du lycée et reprendront goût au travail car il sera vraiment possible de "gagner plus". 

Ce qui permet de dégager une telle perspective c'est la politique qui est menée, tour à tour interventionniste et libérale, avec pragmatisme. Plus que jamais, en ce début de 21ème siècle, il faut de la souplesse pour s'adapter en permanence. Moins on y met d'idéologie, mieux cela vaut ! La crise a permis, de manière fort paradoxale, de dégager des marges de manoeuvre budgétaires et l'ampleur des pertes de recettes et des déficits minimisent le coût des réformes, en comparaison. Déjà, les spécialistes révisent, mois après mois, leurs prévisions de croissance pour 2010. N'ayant pas vu venir la crise, ils sous-estiment la vigueur de la reprise parce qu'ils mesurent avec des instruments dépassés.

Le septennat était une course de demi-fond. Le quinquennat est un "sprint" avec trois ans utiles. Voilà pourquoi le Président est pressé. Le "train de sénateur" n'est pas adapté. Fidèle à sa maxime :"on part à fond, ensuite on accélère !", il mène toutes les réformes de front car il sait que le temps est compté. Mais c'est aussi le seul moyen de sortir la France de l'ornière dans laquelle des années d'inertie-polka (trois pas en avant, deux en arrière) l'ont plongée.

Je rêve ? Peut-être ! Mais je prends les paris...



IDENTITE FRANCAISE (2)


Marianne

Mais si le socle forgé par l’histoire et ses principes irrévocables sont intangibles, il y a aussi la part d’évolution qui touche à la culture, à la manière de raisonner, le rapport à l’autre, par le frottement avec les apports de population successifs. Il y a ce que nous partageons avec d’autres peuples (identité européenne) et ce qui est propre au génie français qui n’implique pas que les deux se superposent mais se recoupent : la conception de la laïcité, héritage de notre histoire des relations entre la religion et l’état, est typiquement française et n’existe nulle part ailleurs en Europe. Cela fait partie des principes intangibles de notre République. Par contre, certains voudraient inclure les services publics à la française dans l’identité nationale, alors qu’ils sont battus en brèche par les lois de l’Union. L’évolution dans ce cas est inévitable, même s’il est normal qu’elle donne lieu à un débat politique. On trouve là une limite à l’expression de notre identité.

Cette part de l’identité nationale reste inachevée, et c’est logique, parce qu’elle est en perpétuel mouvement. Et pourtant il y a problème pour qu’on éprouve le besoin de lancer un débat, une réflexion. 

Depuis deux siècles et demi, la France a tout fait pour apporter à la société qui vit sur son sol l’égalité et la fraternité, qui se traduit aujourd’hui par la « solidarité ». Elle y est parvenue dans les principes mais pas toujours dans les faits. Par exemple tout le monde a le même accès à l’école laïque gratuite et obligatoire, voilà pour les principes mais les divers handicaps de certaines populations ne permettent pas réellement l’égalité des chances, voilà pour les faits. Malgré cela, elle a assimilé, non sans mal quantités d’immigrants venus de partout en Europe, du Maghreb et d’Afrique. Jusqu’à ce que la machine s’enraye, il y a une bonne vingtaine d’années. Les accueillants ont essayé d’assimiler les accueillis qui ont voulu garder dans leur propre identité les éléments qu’ils importaient ou que leurs ascendants avaient importés. Ils se sont alors repliés sur leur propre culture parce que l’assimilation n’a pas fonctionnée.

Du sang étranger coule dans les veines d’une grande partie de la population française. Et il ne vient à l’esprit de personne, excepté quelques xénophobes impénitents, de nier à quiconque les droits dont nous bénéficions, pour peu que l’on  accepte les devoirs qui les accompagnent. C’est là que le bât blesse. C’est qu’en souhaitant conserver certaines de leurs traditions, des immigrés, qui par ailleurs se revendiquent Français, heurtent de front ce socle intangible décrit plus haut au nom de quoi il est interdit de pratiquer la polygamie, l’excision, le mariage forcé, et s’imposent la liberté de croire ou ne pas croire, le respect de la femme. Le port de la burqa est évidemment une double provocation en terme d’égalité et d’identité au sens propre du terme.

Et aussi, nous ne réussirons jamais l’intégration des immigrés si nous continuons d’être submergés par l’arrivée de dizaines de milliers de nouveaux venus, qui compliquent la tâche d’assimilation. Notre pays est généreux et accorde la nationalité par le droit du sol. Encore faut-il que celui qui souhaite y vivre fasse l’effort suffisant d’adaptation à nos lois et à nos codes, ensemble de devoirs correspondant au versant des droits dont il jouit sans obstacle, comme la sécurité sociale ou les allocations diverses et variées que l’état verse sans distinction d’origine.

Cela mérite bien un débat national, même si certains ne peuvent s’empêcher d’y voir une ficelle politique, et après ? ...  



ARCHIBALD EN APARTE : LE RETOUR DE CRUELLA

Royal Reims

L’égo de Royal est intact. Et la voilà de retour dans son meilleur rôle : celui de la femme fragile cruellement persécutée. Un moyen de combler le vide tragique de sa pensée politique et la gestion calamiteuse de sa région, érigée en « modèle par la preuve ». On ne peut pas mieux dire ! Elle a réussi au moins une chose : faire parler d’elle avec un moyen des plus simples dont elle sait que les médias sont friands : mettre le « bin’s » dans son parti et manifester son autorité, pardon, son autoritarisme. Il n’en faut pas plus pour que chacun de ses déplacements se fasse entouré d’une nuée de journalistes aux aguets et gourmands. Mais Vincent Peillon connaît mieux que personne la « bête » et n’a pas l’intention de se laisser faire. Il a même dit tout haut sur un plateau télé ce que d’aucuns pensent tout bas et que Frédéric Lefebvre avait déjà énoncé : son comportement relève du « psychiatrique ». Un peu fort, mais il est mieux placé que quiconque pour l’affirmer. Défense facile pour l’intéressée qui aussitôt le compare au porte-parole de l’UMP, ce qui évidemment relativise l’effet dans le camp de la gauche. Mais enfin, virer les gens alors qu’ils sont élus, n’est-ce pas le summum de la démocratie. A côté, Nicolas est un enfant de chœur !

                    Mille sabords !




IDENTITE FRANCAISE (1)

Drapeau français

 

Le fondement de l’identité qui fait la spécificité de la France en tant que nation se trouve dans la Révolution de 1789 et la Déclaration des Droits de l’Homme. Il faut y ajouter l’héritage du « siècle des lumières » dont est née notre conception de la liberté individuelle et ce que l’on appelle les libertés fondamentales : liberté de penser, de croyance, d’expression, de réunion et qui a permis l’éclosion de la République et de la démocratie. La France, c’est la patrie des Droits de l’Homme, dans sa dimension universaliste.

L’identité nationale se traduit par des signes visibles qui en sont les symboles : le drapeau, le buste de Marianne, l’hymne national : « la Marseillaise », et par une devise : « Liberté, Egalité, Fraternité », inscrite au fronton de toutes nos mairies. Il y a peu, elle se concrétisait encore pour les jeunes hommes par l’obligation de faire le service militaire. Etre « Français », c’est se référer à cet ensemble purement formel et en même temps, cela veut dire qu’on est capable d’en interpréter le sens et d’en assumer les devoirs autant que les droits, ce qui donne une responsabilité essentielle à l’éducation.

Et puis, il y a la langue. A la fois signe fortement signifiant et vecteur indispensable à la pratique de la démocratie, de la liberté d’expression, elle est indispensable pour participer à tous les aspects concrets de la vie quotidienne, pour étudier, se cultiver, travailler, se distraire, connaître les règles de la vie commune.

Un autre aspect de notre identité, révélé par la confrontation avec des anglo-saxons ou des germaniques, réside dans notre approche cartésienne des problèmes : pour faire court, un Français théorise d’abord avant d’expérimenter alors que ses voisins partent de l’observation pour en tirer une règle. L’exemple de notre enseignement des mathématiques ou de la musique sont à cet égard particulièrement frappants.

Et enfin, notre pays se distingue par sa conception unique de la laïcité issue d’un long combat de rivalité de pouvoir entre le politique et le religieux qui jouissait d’une position exorbitante engendrée par des siècles de monarchie de droit divin.

                                                       ... (à suivre demain)




INTER…NET OU PAS NET !

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Il manquait au palmarès d’internet et tous les « buzz » qu’il permet, celui de l’émeute : pari réussi avec l’épisode malheureux et absurde du coup de pub’ en forme de distribution de billets de banque. Internet fait partie de notre univers quotidien. Il n’est pas question ici de regretter l’ invention ou l’outil qui rend par ailleurs de multiples et vrais services. Mais le meilleur y côtoie le pire et pour séparer le bon grain de l’ivraie, il faut des qualifications que tout le monde n’a pas.

Aujourd’hui, 83% de nos concitoyens disposent d’un ordinateur à leur domicile et ils l’utilisent jusqu’à 24 heures par semaine. C’est ce que nous apprend une étude publiée par le Ministère de la Culture. On comprend mieux pourquoi il n’est pas possible de résister à internet, comme il aurait été absurde il y a vingt ans de se passer de la télévision. Du petit dernier de la fratrie jusqu’au papy ou la mamy, tout le monde « surfe sur le net » ! Le réseau est devenu un moyen de communication instantané et pratique, d’autant plus pratique qu’il est instantané.

Comme toujours, ce n’est pas l’outil qui est important, c’est l’utilisateur et ce qu’il en fait. A voir tous les dérapages auxquels on assiste, gageons qu’un jour il faudra un permis d’accès comme il existe un permis de conduire une automobile, ou un permis de pêcher. Car le recours à internet nécessite des compétences d’autant plus précises que les logiciels offrent des possibilités dans tous les domaines.  On peut tout faire… sans avoir besoin de sortir de chez soi, et c’est bien là le danger ! Il arrive que les compétences exigées par telle ou telle activité dépassent les limites des connaissances des utilisateurs, qu’il s’agisse d’aspects techniques ou de conscience morale : un apprentissage est donc nécessaire, comme en toute chose.

Internet s’ajoute à tous les moyens pratiques dont nous disposons mais ne doit pas devenir un moyen exclusif des autres. On peut « chater », mais cela ne dispense pas de la conversation de vive voix ; on peut se distraire mais cela ne remplace pas une soirée au théâtre ou au cinéma ; on peut lire et s’informer, mais cela n’est pas la même chose que lire un roman, ou un journal ;  etc…  C’est un vecteur extraordinaire de démocratie qui a l’avantage d’être gratuit et il permet à chacun de nous de s’exprimer. Mais les meilleurs logiciels ne procureront jamais l’intelligence et les connaissances nécessaires pour se servir correctement d’un ordinateur. Il suffit de suivre quelques « chats » pour s’apercevoir que nos contemporains manquent furieusement de culture générale, et ce ne sont pas les milliers d’illettrés (au sens propre du terme) produits par notre système éducatif qui vont arranger les choses.

Internet est donc la meilleure et la pire des choses. On y assiste à la collision permanente entre le vide (les lacunes) des internautes et leur hâte à s’adresser au reste du monde. A quoi bon écrire quand on ne sait pas aligner deux mots ou articuler trois phrases pour en faire un raisonnement ? Tout internaute doit savoir que les informations qu’on lui délivre et qui servent de base à un argument ne sont probablement pas vérifiées, que peut-être on cherche à le manipuler en multipliant des mensonges et en remplaçant les faits par de la propagande. Internet est le lieu de tous les excès : irresponsabilité des écrits, excès des passions, indécence des propos quand ce n’est pas l’insulte. Il en existe des utilisations frauduleuses avec des escrocs en tout genre, des experts du piratage de biens culturels (musique, films), des exploiteurs des dérives humaines sexuelles ou autres. Y mettre le pied, c’est entrer dans une jungle !

Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. On trouverait mille exemples à contrario des bienfaits  de cette invention qui bouleverse notre mode de vie dans ses aspects les plus concrets comme faire ses courses ou acheter un lave-linge, communiquer à distance avec ses proches, se tenir informé en temps réel, se cultiver en allant à la rencontre des gens savants… Simplement, il ne peut y avoir de bon internet qu’avec des internautes « qualifiés », sachant lire, écrire, concevoir, analyser, bref, ayant ce savoir indispensable à tout individu, qu’il se serve d’internet ou pas.

 


VACCINATION : ASSEZ DE SORNETTES !

Grippe

Il y avait débat hier soir sur la trois, après le journal du soir, pour faire le point sur la campagne de vaccination contre la grippe A. Des sommités étaient invitées pour l’occasion, deux franchement pro-vaccination, deux autres plus critiques. Mais les quatre se sont trouvées d’accord pour dire que le vaccin était « inoffensif » et le principe de la vaccination n’a jamais été mis en cause, sinon, son ampleur et son coût. On peu toujours trouver à redire, sinon nous ne serions pas en France. Ce que je retiens, c’est que la grippe A n’est pas si anodine et qu’il vaut mieux se faire vacciner.

Alors, c’est vrai que pour l’instant la grippe en question peut paraître si peu agressive qu’elle rende superfétatoire de se faire vacciner. Et si c’était un trompe l’œil ? Elle a tout de même fait 43 morts, dont certains ne présentaient aucun facteur de risque. C’est vrai aussi que les informations délivrées par les autorités ont pu paraître contradictoires en raison du décalage du calendrier de vaccination des femmes enceintes et des jeunes enfants, faute de vaccin sans adjuvant, infirmant l’urgence de la vaccination pour les autres. Le plus grave c’est l’attitude des professions de santé et les bruits qui circulent sur la dangerosité du vaccin préparé : une campagne savamment orchestrée dont on cherche la cible réelle.

Si l’épidémie n’a pas donné sa pleine mesure c’est tout simplement que la clémence des températures de cet automne particulièrement doux n’a pas créé les conditions les plus favorables à la propagation du virus. Comme il y a un temps de latence avant que la vaccin soit actif après son inoculation, on devrait mettre à profit ce répit au cas où l’épidémie reprendrait de plus belle avec des températures hivernales plus propices. De toute façon, il faut s’attendre à une deuxième vague pandémique, comme cela a toujours été constaté dans pareil cas dans le passé. Au lieu de se mettre à l’abri, les Français font des caprices d’enfants gâtés. On a la chance d’avoir un gouvernement qui a pris toutes les précautions et on n’en profite pas pour d’obscures raisons où l’irrationnel côtoie le ridicule : « il en fait trop ! » Il suffirait qu’il y ait dix morts « ordinaires » à la une pour qu’ils se précipitent tous dans les centres pour se faire piquer. Des moutons de Panurge aurait dit ma vieille mère !

Comme disait hier soir le député socialiste Gérard Baps : « la vaccination est un progrès pour l’humanité. Je me ferai vacciner sans hésitation dès que mon tour sera venu ». Pour moi aussi, c'est tout vu !



C'EST ARCHIBALD QUI VOUS LE DIT !


POURVU QUE CA MOUSSE... Ségolène que les sondages mettent dans les choux quand il s'agit d'élection présidentielle, se démène pour exister. La candidate de dans deux ans et demi ressort son « chèque contraception » dont elle veut pourvoir tous les lycées de sa région malgré les mises en garde du Ministre de l'Education et la réticence du « planning familial » qui y voit une démarche pour le moins risquée en faisant porter aux infirmières scolaires une responsabilité lourde. Il s'agit de prévenir les grossesses précoces... Pour ça, il y a les parents, non ? Comme ce n'est pas suffisant, elle s'est pointée à Dijon, chez Peillon qui réunissait ses amis avec le Modem et les Verts. La patronne de Désir d'Avenir n'y était pas désirée : bonjour l'ambiance ! « Je t'aime, moi non plus » est un air connu au PS.

AIE ! Notre prix Goncourt a trouvé un drôle de moyen de faire parler d'elle. Une publicité dont les promoteurs du prix se seraient bien passés. On a rappelé que ses propos n'engagent qu'elle, ce que nous ne contestons pas. Madame N'Diaye a le droit de s'exprimer, c'est sûr, mais elle a juste insulté le président que les Français ont élu démocratiquement, elle a juste dénigré la France alors qu'elle a choisi de vivre ailleurs, et nous on a juste le droit de boycotter son livre ! C'est monstrueux ?

INTERNET A GOGOS. En ce moment, Internet se révèle être de plus en plus un piège à gogos. Les grandes peurs sont revenues au point qu'on se croirait au Moyen Age. Après avoir véhiculé des informations qui ont déclenché une crainte irrationnelle contre la vaccination, on y annonce la fin du monde pour 2012 à grands renforts de fausses vérités. Pire, le site « mailorama.fr » avait annoncé la distribution de 40 000€ en petites coupures au pied de la Tour Eiffel. Résultat : une émeute avec des images d'une rare violence. L'annonce avait fait venir toute la racaille et il a fallu annuler l'opération. Quand l'immoral rencontre l'irresponsable...

FAVORI EN TROMPE L'OEIL. Un sondage des Français donne DSK favori à 52% de l'élection présidentielle en 2012. Mais, en même temps 49% jugent qu'il ne ferait pas un bon président et seulement 33% pensent qu'il serait capable de réformer le pays. Mais c'est vrai, 63% lui reconnaissent, à juste titre une « stature internationale ». Même Sarkozy s'en était aperçu…

L'ORDRE MET DE L'ORDRE. L'ordre des Médecins rappellent ses ouailles à leur devoir. En effet, quand on est médecin, on a le droit d'avoir un avis sur la vaccination, mais en même temps on ne peut ignorer les directives des instances de la médecine qui appellent à lutter contre la pandémie de grippe A H1N1, de l'OMS aux instances nationales en passant par les autorités européennes. Même Roselyne Bachelot a payé de sa personne. Ce n'est plus qu'une question de civisme ! Il faut montrer l'exemple et se prémunir contre la maladie pour être à la disposition de la population.

LES BLEUS A L'HONNEUR. Ces bleus nous ont fait honneur en livrant aux Springboks un match de légende. Il ne manquait que Couderc pour crier « Allez les petits !» Voilà une équipe qui n'a pas fini de faire parler d'elle. Les autres bleus, en Irlande nous ont donné un petit souffle d'air frais avec un petit but d'avance : un bol d'Eire, en quelque sorte, en attendant mercredi prochain le retour au stade de France. Il sera alors temps de crier victoire, si victoire il y a. Allez, Nous, on croise les doigts. Aux joueurs de se les sortir du …




LE CIEL EST PLEIN D’ETOILES ….

 

 

Il suffit de lever la tête pour s’apercevoir que le ciel est plein d’étoiles…. Je veux dire par là que nous pouvons croire en l’avenir parce qu’il est plein de promesses. Oh, bien sûr, le monde dans lequel nous vivons est souvent déroutant. La réaction des Français face à la vaccination contre la grippe A H1N1 en est un avatar surprenant : méfiance face à la science ? Manque de civisme ? Les deux peut-être en ce début de 21ème siècle d’individualisme forcené aggravé par les flots d’informations douteuses véhiculées par internet et des gens pas toujours honnêtes ou innocents… Autre exemple qui me laisse perplexe : voilà qu’un physicien de renom s’élève contre la thèse du réchauffement climatique telle qu’elle est soutenue par les glaciologues. Tiens, Claude Alègre ne serait pas tout seul. Grattant un peu plus, je découvre une foultitude de communications de scientifiques qui vont toutes dans le même sens et dénoncent le complot médiatique orchestré par les Hulot, Arthus et autres… Leurs arguments à eux aussi tiennent la route. Qui croire à quelques jours du somment climatique de Copenhague ?

  

Mais c’est ce qui rend notre avenir passionnant. La France a pris le virage de l’économie verte. Et si on se trompait ? C’est Alain Juppé qui donne la réponse : on n’a rien à y perdre. On aura seulement changé notre économie dévoreuse de matières fossiles et polluantes pour une autre plus économe et plus respectueuse de notre planète.

  

Et le climat politique me direz-vous ? A mi-mandat, Nicolas Sarkozy voit s'éroder sa cote de popularité, plombée par des polémiques successives et un chômage en hausse, mais continue de dominer la vie politique française en l'absence de rival sérieux, à droite comme dans l'opposition de gauche. Mais voilà qu’un sondage, pour la première fois dessine une alternative à gauche. Dominique Strauss-Kahn l'emporterait par 51% des voix contre l'actuel président à l'élection de 2012. Voilà qui met un peu de sel dans notre vie démocratique, même si cela n’a rien de surprenant comme les autres éléments sortis de toutes les études d’opinion du moment : face à tous les autres candidats socialistes potentiels, c'est le président sortant qui sortirait gagnant du scrutin. Ainsi, contre Martine Aubry ou Bertrand Delanoë, Nicolas Sarkozy totaliserait 53% des voix. Dans le cas d'un remake de 2007, le locataire de l'Elysée battrait Ségolène Royal avec 55% des voix. Si son opposant était François Hollande, le président l'emporterait avec 57% des suffrages. Par contre si les présidentielles se tenaient aujourd'hui. Le président de la République ne récolterait que 28% des votes au premier tour, soit une érosion de cinq points par rapport à son score de 2007.

   

Où sont les étoiles ?  J’en vois pleins : le redémarrage de l’économie française se confirme, l’Europe se remet en marche, l’alliance franco-allemande qui en est le socle est plus solide que jamais, l’influence de la France dans les instances internationales est reconnue… Les difficultés de Nicolas Sarkozy ne sont pas dues à la crise, dont les Français pensent qu’il l’a plutôt bien gérée. Elles ne sont pas dues aux réformes dont ils pensent qu’elles doivent se poursuivre. Elles ne sont pas dues non plus à une presse critique dont ils font la part des choses ni à la véhémence de l’opposition qu’ils entendent mais n’écoutent pas. Elles sont dues principalement à son style, sa volonté de vaincre les obstacles en toutes circonstances, son souci d’être quotidiennement à la « une ». C’est peut-être ça le quinquennat, mais les Français ne sont pas habitués.

   

Si j’étais Sarko, je relâcherais un peu les tenailles avec lesquelles il enserre le pouvoir. Les Français savent bien qu’on n’est pas omnipotent parce qu’on est partout. Il n’est pas souhaitable qu’il « impulse » moins : notre vieux pays est plein d’inertie et cela nécessite une débauche d’énergie en haut pour qu’un peu parvienne en bas. Par contre, il doit pouvoir moins s’exposer pour mieux « se vendre ». Il doit se consacrer à l’essentiel en séparant l’essentiel de l’accessoire et se réserver de n’intervenir que dans les cas sérieux. L’image qu’il donne du pouvoir n’est pas conforme à la réalité : au Conseil des Ministres on discute, il consulte beaucoup les partenaires sociaux…. Voilà qui est intéressant ! Mais qui le sait ?

 

Pour voir les étoiles, il faut baisser un peu le projecteur !

 


UN PRESIDENT POUR L'EUROPE

                                                ?


L'Europe n'est pas tirée d'affaire. Le traité de Lisbonne a permis de retrouver la confiance dans l'avenir et le renforcement de l'amitié franco-allemande, symbolisée fortement lundi à Berlin et aujourd'hui à Paris, constitue un adjuvant essentiel à sa bonne mise en place concrète.

Les défis qui restent à relever ne sont pas minces. Même si elle a tenté de marcher d'un même pas pour répondre à la crise, les décisions des uns et des autres n'ont pas toujours correspondu à un souci unitaire. Les déficits et les dettes se sont creusés et la crise financière et économique a marqué plus fortement les nouveaux venus dans l'Union et les plus fragiles comme l'Espagne ou la Grèce. Il faut donc parvenir rapidement à une régulation des banques pour les empêcher de retourner à leurs démons de la spéculation. Il faut tenter de réduire le plus tôt possible le chômage que la reprise de la croissance ne jugule pas et on attend de cette nouvelle Europe qu'elle ait une ambition réelle pour commencer à harmoniser les systèmes fiscaux tout en les réformant.

Il y faudra un Président politique. La renaissance de l'axe franco-allemand est indispensable pour inspirer une politique ambitieuse. Le nouveau système de gouvernance devrait être plus efficace que l'actuel, mais à condition qu'on ait un président qui prenne les décisions qui s'imposent. Une personnalité forte aux convictions européennes affirmées serait l'idéal. Tony Blair avait le profil. Pourtant son choix d'intervenir en Irak avec Georges Bush en 2003, le fait que le Royaume Uni ne soit ni dans l'Euro, ni dans Schengen ont rendu sa candidature inopportune. On s'oriente donc vers une personnalité au profil plus feutré. Peut-être est-ce sage dans un premier temps, pour rôder le nouveau dispositif. Encore faut-il garder en mémoire qu'il s'agit de faire bouger une communauté de 500 millions d'êtres humains.

L'Europe n'aura pas encore son « Georges Washington ». Un trop gros calibre aurait fait de l'ombre à un Sarkozy ou une Merkel, et cela aussi est à prendre en compte. D'autant plus que si rien ne peut se faire sans l'Allemagne et la France, qui ont décidé de se mettre d'accord pour une proposition commune, nos deux pays savent qu'ils ne peuvent rien faire sans les autres.

L'essentiel c'est que l'Europe avance. Le moteur franco allemand va jouer à plein. Il s'agit de mettre à la tête de l'Union celui qui sera à même d'en tirer le plus les avantages.




LA FIN D’UN MONDE

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Laissons Archibald à ses excès et revenons aux choses sérieuses.

Qu’elle était émouvante cette cérémonie hier soir, à la porte de Brandebourg ! Et quel plus beau symbole, vingt ans après, l’Allemagne pouvait-elle nous offrir que celui de cette femme, récemment réélue confortablement à sa tête, Angela MARKEL, issue de cette Allemagne de l’Est que le totalitarisme communiste voulait enfermer derrière son mur et ses barbelés !

C’est un message de confiance que nos recevons de l’Allemagne réunifiée. Pourtant, en ce 9 novembre 1989, quand nous vîmes devant nos yeux éberlués le peuple de l’Est pousser la muraille et déferler à l’ouest, à la joie que nous ressentions se mêlait une sourde inquiétude : et si la grande Allemagne reconstituée choisissait « l’Ost politique » ? Nous ne savions pas sur quel monde débouchait cet évènement historique. Il annonçait en fait l’écroulement de tout l’empire communiste qui gravitait autour de l’URSS. La Pologne avait joué le rôle d’éclaireuse de la route. Le putsch d’Eltsine à Moscou en fut le prolongement logique. Le "rideau de fer" avait vécu ! L'Europe n'était plus coupée en deux ! C'était la fin de l'affrontement des deux blocs et de l'équilibre de la terreur. Mais en même temps cette victoire du monde occidental nous faisait peur !

Nous attendions de la disparition de la ligne de démarcation la naissance d’une confédération germanique. Erreur : ce fut l’absorption de la feue RDA par la démocratique et prospère RFA. Nous avions sous-estimé l’état de délabrement dans lequel se trouvait la république communiste, son économie ruinée, un peuple paupérisé. Ainsi l’Allemagne réunifiée réinstalla sa capitale à Berlin, mais garda la solide démocratie établie à Bonn. Ses dirigeants, et il faut saluer le choix décisif du Chancelier Kohl, l’ancrèrent dans l’Europe en construction. Les liens établis avec la France depuis le Général De Gaulle et le Chancelier Adenauer, jamais démentis ensuite, faits de complicité entre les dirigeants et de complémentarité entre les deux pays, jouèrent sûrement un rôle majeur.

La réunification coûta très cher aux allemands de l’Ouest : une augmentation de 7% des impôts permit de faire déferler 150 milliards de Marks pour reconstruire les lands de l’Est. Malgré cela, un écart considérable existe encore, même si aujourd’hui, les différences culturelles sont pratiquement gommées. Certains ont la nostalgie de ce monde simple où l’Etat prenait tout à sa charge en échange du sacrifice de la liberté. Le chômage explique en partie ce regard que les Allemands démunis jettent sur leur passé, et la crise n’arrange rien. L’essentiel, c’est qu’aujourd’hui personne ne remet en cause l’appartenance à une seule nation. L’essentiel c’est que l’Allemagne d’Angela Merkel soit restée un pilier de l’Europe et contribue pleinement à son devenir.

Les prophètes de malheur se sont trompés. L’Allemagne n’a pas changé de nature en se réunifiant. Nous gardons à l’esprit ce message très fort du 9 novembre 1989 : le désir de liberté triomphe des régimes les plus cruels et des barrières les plus sophistiquées, car il n’y a rien de plus terrible que d’empêcher un être humain de penser !



ARCHIBALD SE LACHE !

Archibald vous le dit, à tous les gauchos de service, les grognons, les menteurs, les manipulateurs, les bonimenteurs, les prêts à tout pour dézinguer Sarko, les donneurs de leçons aux fesses mal lavées, les chroniqueurs de "bourriers"… Vos polémiques y’en ras le bol, mais on s’en tape !

ABCES.  On cherche des poux à coups de gros titres dans la presse : que cachent donc les contrats signés par Roselyne BACHELOT avec les laboratoires pharmaceutiques pour l’achat des vaccins contre A H1N1 ? Sous-entendez, elle s’en est mis dans la poche. Evidemment, vérifications faites par le député socialiste idoine (Baps), il n’y a rien d’anormal ! On aimerait que le démenti sur le soupçon soit écrit en aussi gros dans la même presse et redit dans les autres médias !

DICTATURE. Pour ceux qui en doutaient, l’Iran est bien sous le joug d’une dictature. Deux signes qui ne trompent pas : les négociations n’aboutissent jamais, elles ne servent qu’à gagner du temps, et toute personne étrangère qui peut être arrêtée est aussitôt accusée d’espionnage, qui est la prise en otage habituelle des régimes soi-disant persécutés et en fait peu sereins.

CARTON PLEIN. Attaque tous azimuts de Martine Aubry contre Nicolas Sarkozy et le Gouvernement dont aucune action ne trouve grâce à ses yeux. Si elle était de bonne foi elle pourrait au moins reconnaître qu’il y a quelques mérites aux résultats du plan de relance, ne serait-ce que dans la croissance de 2% du pouvoir d’achat cette année, malgré la crise. Non, décidément, elle ne veut pas de cette société qu’elle voit poindre à travers les réformes. En fait, ça tombe bien, parce que moi je n’ai pas du tout envie de celle qu’elle propose, où c’est toujours les mêmes qui payent et toujours les mêmes qui « touchent ».

UNION. Pour gagner les Régionales, le Premier Ministre appelle à l’Union de la Majorité. Parfait ! L’union fait la force, je suis donc pour….Mais à condition que tout le monde respecte tout le monde, sinon ça ne marche pas. Un simple rappel : elle doit se faire autour de l’UMP qui en est le pôle principal et pas à son détriment dans les dosages. Qu’il faille faire des concessions : forcément, qu’elle soit laminée : bonjour les dégâts ! C’est vrai, l’Union est un combat !

AU MUR ! Il y en a vraiment que ça gêne que Nicolas Sarkozy ait été au pied du mur de Berlin, le 9/11/89  et qu’il ait pioché dedans ! Il a pourtant deux témoins : François FILLON et Alain JUPPE. Qu’importe tout est bon pour jeter le doute et le faire passer pour un menteur. C’est de l’acharnement ! Il se retournera contre ceux qui s’y livrent. Ci-après, extrait du blog d’Alain Juppé : « 9 novembre ou quelques jours plus tard ? Quelle affaire ! Les personnes qui m’accompagnaient sont formelles: c’était le 9. Dans la “Tentation de Venise” qui remonte à 1993, je parle du 16. Je ne me suis pas depuis replongé dans mes agendas de l’époque. Ce qui est sûr, c’est que j’ai bien vécu sur place ces instants extraordinaires, exactement comme je les ai décrits. Et ce qui me sidère une fois encore, c’est l’extrême violence de certaines réactions…Il y a décidément quelque chose de déréglé, quand on ne sait plus faire la distinction entre l’essentiel et l’accessoire ! »  

Il y a des jours comme aujourd’hui où je déplore qu’il n’y ait pas un vaccin pour se prémunir contre les « cons » !  

Mille sabords !  

                                                           Archibald

 

 


BECHU MIS EN ORBITE

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Plus de 1000 personnes ont fait le déplacement à Andard en ce dimanche après-midi pour assister à la Convention Régionale de l’UMP. Venus des quatre coins de la Région et en masse du Maine-et-Loire, les militants, adhérents et sympathisants ont plébiscité la candidature du héros du jour, Christophe BECHU,  par une standing ovation et de longs applaudissements chaleureux.

P1060399  Une réunion d’importance. Sur l’estrade, les présidents des 5 fédérations côtoient Roselyne BACHELOT et François FILLON. Les premiers rangs du public sont bardés de parlementaires et élus de tout pédigrée.

P1060377  C’est Marc LAFFINEUR qui dès 14H30 avait ouvert la réunion en remerciant le public d’être venu nombreux, les élus d’avoir fait le déplacement, fixant d’entrée de jeu l’objectif : aider au maximum Christophe BECHU dans sa tâche par une mobilisation forte, appelant à une campagne dynamique. François PINTE pour la Loire Atlantique enchaînera sur le thème de la responsabilité qui s’impose à nous et le symbole que représente la reconquête des Pays de la Loire, fief du Premier Ministre. Puis Yannick FAVENNEC pour la Mayenne décline l’amour pour notre belle région avec des accents au lyrisme léotardien (pour les connaisseurs). Fabienne LABRETTE-MENAGER et Louis GUEDON, chacun dans son style, servent à leur tour mille raisons plus une certitude qui nous feront gagner en mars prochain. Au passage, on aura pu prendre la mesure de l’immobilisme, du sectarisme et du bilan calamiteux de la gestion de la gauche.

P1060394  Vient le moment attendu de la prise de parole de Christophe BECHU. Il appelle au courage, à l’audace, à l’action. Evoquant le contexte national, il décline sa conception de la politique qui consiste « à prendre les décisions dont le pays a besoin ». Il explique comment et pourquoi il a pris la décision difficile pour lui, d’être à nouveau candidat, soulignant au passage le sacrifice que cela pouvait représenter et la responsabilité qu’elle comporte. Mais s’il est candidat, « ce n’est pas à contre cœur, c’est pour gagner !». Et comme chacun sait, il « ne fait pas les choses à moitié ». Il appelle à une politique qui prenne en compte tous les ligériens et qui ne se contente pas de faire de l’instance régionale un contre-pouvoir. Il fustige au passage les dépenses dispendieuses de l’exécutif régional, la poudre aux yeux et les 350 millions supplémentaires d’impôts en 5 ans… Son projet s’appuiera sur le rassemblement de toute la majorité présidentielle dès le 1er tour, auquel il entend d’abord se consacrer. Il appelle aussi au renouvellement et promet une région qui respecte les identités départementales et assure une rationalisation des moyens.

P1060402  Roselyne BACHELOT est venue pour réaffirmer son soutien à la tête de liste régionale, dire sa confiance dans sa capacité à mener la bataille jusqu’à la victoire. Visiblement heureuse de se retrouver sur « ses terres », elle explique son renoncement décidé en commun avec Nicolas SARKOZY et François FILLON, devant les tâches qui l’attendent : la pandémie grippale, bien sûr, la mise en place de la réforme de la santé, évidemment, mais aussi la réforme du financement de la sécurité sociale et la révision des lois de bioéthique auxquelles elle doit consacrer toute son attention. Qu’elle aime sa région, on le sait depuis longtemps tant son engagement y a été ponctué de réalisations concrètes. « C’est avec un programme innovant et de l’audace que l’on fera la reconquête, en portant fort l’identité des Pays de la Loire, pour une nouvelle ambition politique » à laquelle, naturellement, elle prendra toute sa part.

P1060421 P1060416  Il revient à François FILLON de conclure. Soulignant que les élections intermédiaires étaient toujours difficiles pour la majorité en place, il a appelé les partis de la majorité à se rassembler « dès le premier tour »  aux élections régionales de mars, mettant en garde « Ceux qui prennent le risque d'affaiblir leurs alliés naturels plutôt que d'être efficaces contre la gauche prendraient, s'ils le faisaient, une lourde responsabilité. Les électeurs sont lucides, et d'expérience je peux vous dire que les rabibochages de dernière minute ça ne leurre personne », et a appelé les dirigeants des partis de la majorité à éviter « les stratégies personnelles » : « L'UMP, le Nouveau centre, le MPF, l'Alliance centriste, les gaullistes, les libéraux, les progressistes, bref tous ceux, élus ou électeurs, qui se reconnaissent dans nos valeurs doivent se serrer les coudes et conduire ensemble la bataille », a-t-il insisté.

Puis le Premier Ministre a rappelé les engagements du gouvernement : « tous seront tenus, par fidélité à notre projet et parce qu’il fat moderniser la France ». Il dresse un panorama des actions engagées qui font pour la mi-mandat un bilan solide et consacre « la rupture ». De la réforme des régimes spéciaux au Grenelle de l’environnement, en passant par la fin des droits de succession et le gel des dépenses de l’état et la relance de l’Europe, c’est une véritable mutation que la France connaît, administrative et culturelle qui associe les partenaires sociaux dans le dialogue et la responsabilité. Il se félicite d’avoir désenclavé le débat idéologique avec l’ouverture et d’avoir sorti l’écologie de son ghetto sectaire. Il ne se reconnaît qu’un seul échec : « Il n’y a que le PS que nous n’avons pas réussi à remettre en marche ! ».

P1060410  Et l’effort va se poursuivre. Le rythme des réformes va s’accélérer pour mettre la France en capacité de faire face au transfert des richesses vers les pays émergents auquel elle est confrontée : la taxe professionnelle pour redonner du souffle à nos entreprises, les collectivités territoriales pour clarifier et renforcer la décentralisation. Il exprime malgré la montée du chômage sa fierté de voir le pouvoir d’achat augmenter de 2% en 2009, malgré la crise. Il décrit le cadre du grand emprunt qui devra mobiliser l’épargne des Français sur des objectifs d’avenir. Il n’élude pas la remise en ordre des comptes qui fera l’objet d’une loi pluriannuelle de finances sur le fardeau de la dette, ni la loi sur les retraites qu’il faudra ajuster.

Il conclut par un appel à la mobilisation en faisant référence à l’identité nationale, nécessaire à « l’unité de 65 millions de Français, pour qu’ils prennent conscience que ce qui les rassemble est bien plus fort que ce qui les divise ».

P1060422   Envoyez la Marseillaise !

 


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                      Les Présidents des Fédérations

de la Loire Atlantique, de la Vendée, de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire

vous invitent à la convention régionale des Pays de la Loire

pour les élections de Mars 2001

en présence de :

François FILLON et Roselyne BACHELOT

         Premier Ministre               Ministre de la Santé et des Sports


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avec Christophe BECHU

 

 le dimanche 8 novembre à 14h30

Salle Jeanne de Laval (rue Jeanne de Laval) à ANDARD (49)

 

 

 


RENCONTRE (VIRTUELLE) AVEC ERIC WOERTH

Woerth 1

Le déficit budgétaire de notre pays bat des records et la dette s’alourdit de plus en plus. La France risque-t-elle la faillite ?.

La faillite, c'est ne pas être en mesure de respecter ses engagements. Alors même que les finances publiques ont été massivement sollicitées pour combattre la crise, la qualité de la signature de la France est, elle, plus forte que jamais !

 

Aujourd’hui, la dette française est financée à des taux d’intérêt historiquement bas, et les agences de notation lui attribuent la meilleure note. Cette confiance des investisseurs s’explique d’abord par plusieurs atouts : une économie diversifiée ; un endettement global – public et privé – inférieur à celui de la plupart de nos principaux partenaires ; d’importants actifs publics, plus de 30 % du PIB selon l’OCDE.

 

Mais cette confiance se mérite surtout par la crédibilité de l’assainissement à moyen terme de nos finances publiques. C’est un combat de tous les jours, que le Gouvernement conduit suivant une double stratégie : réduire la dépense courante ; stimuler la croissance future par l’investissement. L’extension de la RGPP, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réforme des collectivités locales, la maîtrise des dépenses maladie, le rendez-vous retraites 2010, autant de réformes profondes permettant d’infléchir la dépense de manière décisive.

 

Conjointement le PIB, et donc les recettes, doit être stimulé : c’est le but du grand emprunt national en privilégiant les dépenses les plus efficaces pour l’avenir. C’est aussi le but de la modernisation de notre système fiscal au service de la compétitivité. Nous poursuivons cette stratégie avec volonté, cohérence et persévérance, car elle est nécessaire pour assurer aujourd’hui comme demain la disponibilité du financement de l’action publique.

 

Comment accélérer la sortie de crise et remédier à notre situation financière ?  

La France traverse la plus grande crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale. Jamais une récession n’a été aussi violente, jamais l’Etat n’a autant été l’acteur essentiel du retour de la confiance. Un plan de relance massif a été mis en place avec une stratégie claire : la préparation de l’avenir à travers le soutien aux dépenses d’investissement, l’aide aux ménages les plus pénalisés par la crise ; le soutien des entreprises en difficulté, à travers notamment la mise en place d’un dispositif de médiation du crédit et d’aides à la trésorerie des entreprises. Quelles sont les propositions du parti socialiste, à part répéter encore et encore l‘antienne de la relance par la consommation ? Vieille recette qui ne marche pas, alors que notre stratégie à été payante : la consommation tient en France et la croissance a été positive le dernier trimestre.

La conséquence de la crise pour les finances publiques, c’est une baisse des recettes fiscales et sociales de 60 Milliards d’euros. En un an, la crise a divisé par deux les recettes de l’impôt sur les sociétés. Aucun Gouvernement n’a été confronté à pareille situation. A-t-elle conduit le parti socialiste à proposer d’autre solution que la hausse des prélèvements obligatoires, dans un pays qui connait pourtant un niveau record en la matière ? Non. « Les impôts rentrent mal, donc augmentez les impôts », voilà, en substance la pensée socialiste en matière de finances publiques. C’est un peu court quand, ailleurs en Europe, les Gouvernements, socialistes ou non, face à cette baisse de recettes, se mobilisent non pas pour rajouter de la crise à la crise, mais pour renforcer leur potentiel de croissance, et donc de recettes futures. Comment ? En investissant dans les dépenses d’avenir, en soutenant massivement les demandeurs d’emplois, en faisant preuve d’un engagement accru en matière de maîtrise des dépenses des administrations et en particulier d’emplois publics. C’est, entre autres, le choix des Etats-Unis ou de l’Allemagne. Il est heureux que ce soit aussi le nôtre.


Quelles leçons tirez-vous de la crise financière ?

La France a pris la tête d’un mouvement, européen puis mondial, de moralisation du capitalisme et d’adaptation de pratiques qui ont favorisé les dérives que nous avons connues. Que ce soit sur la supervision des marchés financiers, les normes comptables des entreprises, les systèmes de rémunération ou encore les paradis fiscaux, nous voulons une France qui propose. Personne ne peut contester que, par exemple, c’est à l’initiative du Président de la République qu’une étape décisive a été franchie en matière de lutte contre le secret bancaire et la non coopération fiscale.


Comment assurer la pérennité de nos systèmes de protection sociale ?

En moins de deux ans, le Gouvernement a lancé l’adaptation du service public de l’emploi, ouvert le chantier de la formation professionnelle, créé le RSA, modifié les règles d’indemnisation du chômage pour améliorer la couverture des plus précaires ou encore engagé une réforme profonde de l’hôpital. 2010 sera celle de la réforme des retraites. Tous ces chantiers sont guidés par la volonté d’assurer la pérennité de nos systèmes de protection sociale à travers la valorisation du travail, le développement de l’emploi, la recherche permanente de l’équité et de la bonne gestion. A quelques mois du rendez-vous sur les retraites, il est en particulier inimaginable que le Parti socialiste aborde cette échéance sans propositions précises.

 

A ces questions de crise s’ajoutent tous les autres chantiers dans lesquels notre pays est aujourd’hui engagé et qui dessineront la France de l’après-crise. Avenir du système éducatif et universitaire, promotion de la diversité, respect de nos objectifs écologiques, réforme de l’Etat ou encore évolution de notre dispositif pénitentiaire, sur tous ces sujets, les défis sont considérables et les débats indispensables. Ils ne pourront véritablement avoir lieu que lorsque la bataille des hommes laissera enfin la place, au sein du Parti socialiste, à celle des idées. 

 


UN IRREDUCTIBLE DE PLUS ?


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Astérix vient de fêter ses cinquante ans. Tout le monde connaît ce spécimen d’irréductible gaulois, grognon et mauvais caractère. Tout le monde connaît le peuplement de ce village avec son chef, son barde, son poissonnier, son forgeron et son incontournable tailleur de menhirs, Obelix. A ce florilège il va falloir en rajouter un de plus qui mérite d’y figurer dignement : Bourdouléix, dans le rôle du colérique de service.

C’est que le maire de Cholet se comporte comme un vrai héros de bande dessinée. Il en a la truculence et les excès, la facilité oratoire et le goût de l’outrance. Le nouveau président du Centre National des Indépendants cultive son mythe : toujours en guerre contre le pouvoir central quel qu’en soit le locataire,  toujours prêt à dénoncer les « dérives scandaleuses », il ne mesure jamais ses propres dérapages. C’est son côté grognon. « Indépendant » est sa commodité, même s’il sait pertinemment qu’il ne peut pas exister tout seul. Quand il annonce qu’il n’exclut pas de se présenter à la présidentielle de 2012, il pousse le besoin d’exister un peu loin, mais il est dans sa logique. Est-il sérieux ? Lui seul le sait. Vous êtes priés de ne pas sourire.

Heureusement, la colère retombée, en bon gaulois, il redevient le plus délicieux des hommes. C’est habituellement une bête politique hors paire et on ne s’étonnera pas qu’il soit apprécié dans sa bonne ville. Il propose son adjointe Géraldine pour la liste régionale, ce qui fera un duo de séduction infernal avec Christophe Béchu… Il lui arrive même souvent d’avoir de bonnes idées comme celle qu’il a émise récemment pour la reconnaissance de l’optométrie, pour pallier à la faiblesse du nombre des ophtalmologistes. Mais enfin, il est comme ça, il faut que de temps en temps, ça « flashe ». Si c’est nécessaire à son équilibre…Mais comme pour les aventures d’Astérix, il ne nous empêchera pas de nous en amuser. N’est-ce pas fait pour ça ?



UN AN APRES

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Il y a un an, Barak Obama était désigné Président par le corps électoral américain, au terme d’une campagne brillante au rythme du « Yes, we can » scandé sur tous les airs. Un immense espoir a alors traversé la planète. Elu alors que la tempête soufflait déjà bien fort, il faudra attendre quatre mois avant que son accession au pouvoir soit effective. Il fit voter dans la foulée un plan de relance conséquent et entreprit les réformes annoncées.

Aujourd’hui, les américains découvrent qu’ils n’ont pas élu un magicien, mais un homme. Il doit gouverner un pays en pleine tourmente et avant qu’il ne commence à recueillir le fruit de ses efforts, on s’empresse de lui mettre des obstacles en travers du chemin. C’est que pour l’habitant du Michigan, que son pays soit sorti de la récession dès le mois d’aout dernier avec un taux de croissance plus fort que prévu importe peu : il voit la déconfiture de l’industrie automobile et les emplois qui s’évaporent avec. Il en va ainsi de tous les peuples de la planète.

Obama est-il condamné à l’échec ? C’est aller un peu vite en besogne. D’abord il est beaucoup trop tôt pour juger sa politique. Gouverner les Etats-Unis, c’est une autre paire de manches que gouverner la France. Ce pays extraordinairement complexe, individualiste ou même dans le camp démocrate, on compte des conservateurs, ne se laisse pas facilement mener, surtout si le Président est suspecté (à tort) de « socialisme ». Du coup, la réforme de la santé avance péniblement, bien qu’il ait la majorité dans les deux assemblées. Et c’est vrai, l’élection de deux sénateurs républicains en terres démocrates sonne comme un avertissement alors que l’année prochaine auront lieu des élections de mi-mandat… Déjà !

Relativisons : le Président Obama n’a que huit mois d’exercice effectif du pouvoir ! Avec la meilleure volonté du monde….



LES TOURMENTES D’AUTOMNE : crise de nerfs de la Majorité ...

Nuages noirs
 

Les tempêtes d’automne sont fréquentes mais elles ne surprennent personne : temps de saison, n’est-ce pas ? Ce qui est plus étonnant c’est qu’elles contaminent la classe politique, et plus particulièrement la majorité. On était jusque là habitué à celles « toutes saisons » de l’opposition, qui relèvent d’ailleurs davantage de la « tempête dans un verre d’eau ». Que l’on voie Martine Aubry venir donner un coup de main devant le Sénat à ceux qui veulent absolument conduire la Poste sur son lit de mort en en gardant le statut actuel, et proférer ses contre-vérités habituelles, il n’y a pas de quoi s’alarmer.

Par contre que ce soit une Sous-Ministre qui exprime vertement son désaccord sur un amendement voté avec l’assentiment de sa ministre de tutelle, on se dit déjà que quelque chose cloche. Rama Yade est plus convaincante quand elle proteste contre le placement politicien qu’on veut lui imposer sur une liste régionale hors de son périmètre d’élection. Dans l’affaire du droit à l’image des sportifs, on sent davantage la vanité plus que le sens politique.

Que 24 sénateurs disent publiquement qu’ils ne voteront pas la taxe professionnelle (en l’état) alors que la discussion n’a même pas commencé dans leur assemblée et qu’ils n’ont même pas informé ni le président ni le premier ministre de leur démarche, on frise la fronde. Et d’aucun ne peut s’empêcher de penser que ça pue le règlement de compte après la défaite de Jean-Pierre Raffarin à la présidence du Sénat. Même si les motivations sont plus nobles, c’est l’impression que ça donne.

Que là-dessus vienne se greffer une prise de position publique de 63 députés de la Majorité pour réclamer que l’emprunt national s’élève à près de 100 milliards alors qu’on sait pertinemment que celui qui tient les cordons de la bourse, Eric Woerth, y est opposé et vise une enveloppe plus conforme à la situation budgétaire du pays, on a envie de crier comme Sardou : « au secours, ils sont devenus fous ». Encore n’évoqué-je pas la passe d’arme à fleuret moucheté entre nos deux bretteurs que sont Xavier Bertrand et François Copé. A force de faire les intéressants, tout cela va tourner au ridicule. Comme dit un ministre : « tout cela arrive parce qu’il n’y a pas d’opposition ! »

Bon, mais ça commence à faire beaucoup ! Arrêtons avant que l’on plonge dans le vaudeville.

On comprend qu’au plus haut niveau, on s’en émeuve. Les députés découvrent les délices de la « coproduction législative » et le pouvoir exécutif « l’amertume de l’élargissement des pouvoirs du législatif ». La vérité c’est que les parlementaires sont souvent en même temps des élus locaux qui s’inquiètent devant des réformes (celles des collectivités locales, la taxe professionnelle, etc..) qui vont apporter de profonds changements : en gros, ça leur fout la trouille. La peur du danger n’évite pas le danger, si danger il y a. Une fois la fin de la récréation sifflée, les accommodements seront trouvés comme d’habitude.

Et si on faisait l’économie de tels épisodes à quatre mois des élections régionales ? Car, ce n’est pas comme ça que l’on va galvaniser les troupes pour faire campagne !

 


POURQUOI IL FAUT CONTINUER DE SOUTENIR SARKOZY

Sarko elysée

Ces derniers temps, des polémiques acerbes sur le comportement du pouvoir et du président ont défrayé la chronique. J’ai suffisamment dit ce que j’en pensais. Mais pendant ce temps, les réformes avancent. Qu’elles suscitent des débats et parfois des grincements ne doit pas étonner dans un pays où les habitudes et les conservatismes de tout poil sont légions. L’Assemblée Nationale a voté le nouveau découpage électoral et la réforme territoriale est en route. Bientôt il y aura une nouvelle étape de la modernisation de l’administration du territoire avec la fusion des conseillers généraux et régionaux  en conseillers territoriaux et une nouvelle procédure de fusion des communes pour donner une collectivité territoriale unique…Qu’il y ait de vives critiques n’est pas surprenant non plus, surtout venant de l’opposition. Mais il s’agit de promesses électorales enfin tenues, alors que les gouvernements précédents les avaient soigneusement mises sous le boisseau.

Justement, parlons des promesses du candidat Sarkozy. Certes il y a deux points noirs : sur le pouvoir d’achat et la dette, le contrat n’est pas rempli, il s’en faut. Qui pourrait cependant, en toute bonne fois, lui jeter la pierre. Quand elles ont été prises, la crise mondiale qui s’est abattue n’était guère annoncée. Elle a pris tout le monde à contre-pied, y compris les socialistes qui s’apprêtaient, comme Delanoë, à s’emparer du libéralisme pour mener leur combat à gauche. Rendons au moins justice au Président sur la gestion qu’il a menée et mène encore en cette période particulièrement difficile. Le dynamisme et la détermination dont il a fait preuve ont fait bouger le paysage jusques et y compris les instances mondiales puisqu’il est à l’origine de l’élargissement du G8 en G20. Il n’a pas hésité à abandonner ses positions libérales pour faire jouer à l’état tout son rôle pour garantir les banques et peser par l’engagement des fonds publics en soutien à l’économie. Ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui ont été sauvés, comme en témoigne les écarts entre les prévisions statistiques de l’INSEE et de l’UNEDIC et la réalité. 

Depuis 2007, ce sont 90 réformes qui ont été mises en chantier ou menées à bien. En faire la liste serait un peu fastidieux. Citons en quelques-unes pour leur caractère emblématique : sur le plan fiscal, la loi TEPA et la mise en place du bouclier fiscal, la réforme de la taxe professionnelle. Au niveau de l’état : le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réorganisation territoriale des services de l’état, et bientôt celle des collectivités locales. En ce qui concerne le Parlement : ses pouvoirs ont été renforcés par la réforme constitutionnelle et Nicolas Sarkozy a tenu sa promesse de confier la présidence de la commission des finances à un socialiste. La Justice connaît une restructuration géographique pour rendre la justice plus opérationnelle, et connaîtra bientôt celle de la procédure pénale. C’est peut-être la Santé qui aura connu le plus profond bouleversement avec la réforme portée par Roselyne Bachelot dont on a dit ici tout le mérite et décrit tous les détails. Enfin, dans le domaine social, on l’a peut-être oubliée, mais la modernisation du dialogue social a abouti à des accords historiques entre syndicats patronaux et de salariés. Sans parler du RSA, dont la gauche aurait rêvé et que le gouvernement Fillon a réalisé. Et n'oublions pas l'Europe : si le traité de Lisbonne entre en application le 1er décembre pochain, c'est bien grâce à l'action déterminante de Nicolas Sarkozy. Bref, je n’ai fait qu’effleurer le sujet tant il y aurait encore à dire. 

Alors, qu’on ne vienne pas parler de gesticulations. Laissons cela aux calamiteux de la gauche qui n’ont rien à proposer, et aux moralistes qui n’ont que des imprécations en guise de programme. Dans leur rejet de la réforme, il y a aussi la paresse de ceux qui ne font rien.

Ce que j’attends maintenant, c’est que le Président aille jusqu’au bout de ce qu’il a engagé. Je refuse de m’arrêter aux critiques de forme : on ne peut pas plaire à tout le monde. Oui, le personnage parfois m’irrite, parfois me ravit. Je n’aime pas certains aspects clinquants de sa personnalité, mais j’admire sa détermination, son courage même. Le tohu bohu des faux scandales n’a pas empêché le gouvernement d’avancer et même d’aller vite. Et il faut rendre ici hommage au travail remarquable du Premier Ministre. Les réformes sont peut-être discutables, mais elles ne sont pas scélérates. Elles sont mêmes de nature à corriger de graves dysfonctionnements dans la gestion de notre pays. J’attends maintenant qu’avec le même pragmatisme, au fur et à mesure que la crise s’estompera, Nicolas Sarkozy revienne à une gestion plus équilibrée entre l’engagement public et l’initiative privée. Moins d’état et plus de vraie décentralisation. Ce chantier pourra être mené à bien en 2011, avec une réforme fiscale approfondie.

Au total, en 2012, la France aura plus changé en cinq ans qu’en trente ans auparavant. La fin de la crise aidant, il pourra peut-être, cerise sur le gâteau, tenir la promesse du « travailler plus pour gagner plus ». Nous serons alors entrés de plein pied dans le 21ème siècle. Je lui fais confiance !



COMBATS D’ARRIERE GARDE

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Jean-Pierre serait-il Rolland à Roncevaux ? En se rebellant contre la réforme de la taxe professionnelle avec quelques-uns de ses collègues n’est-il pas l’otage du lobby des élus locaux qui n’acceptent pas de voir s’évanouir une ressource  qui a été un pactole pour financer leurs projets en douceur pour leurs contribuables ? Il est certain que le gouvernement ne reculera pas pour l’application de la suppression de la taxe professionnelle dès le 1er janvier 2010. D’ailleurs, la contestation ne porte pas là-dessus, mais sur la compensation que la nouvelle loi prévoit et qui est encore imparfaite à leurs yeux parce qu’elle n’est pas intégrale et que reposant sur une dotation de l’état, les collectivités perdent en autonomie. Ce qui est vrai.

La vérité, c’est que depuis 1981, la décentralisation ne cesse de reculer parce qu’on avait donné comme ressources aux collectivités territoriales des recettes que l’Etat considérait comme de l’argent de poche. Et au gré des circonstances il a repris ou supprimé ces recettes en les remplaçant par des dotations. Un exemple : la suppression de la vignette pour les départements. Et pour ajouter au malaise, le financement des compétences obligatoires (comme les lycées pour les Régions) est rapidement devenu obsolète obligeant les collectivités à puiser dans leurs ressources propres telles que l’augmentation des taux d’imposition sur leur part de taxe d’habitation ou foncière, ou le recours à l’emprunt. La taxe professionnelle s’ajoute à la longue liste des ressources retirées aux collectivités. La centralisation, dans notre pays, perdure comme une maladie incurable, vieille comme la monarchie absolue ou la république jacobine.

On attend que nos élus raisonnent un peu moins en terme de dépenses et un peu plus en terme d’économies. Ce qui apparemment ne leur vient pas à l’esprit. Qu’on mette en avant l’investissement, c’est gentil, mais le bât blesse sur les frais de fonctionnement et les embauches de fonctionnaires territoriaux quand ce n’est pas la construction de locaux « emblématiques »… Un peu de modestie siérait à notre époque de crise. Mais surtout on attend d’eux et du gouvernement la vraie réforme fiscale qui fixera clairement devant les citoyens les appétits de chaque échelon administratif. Ne serait-ce qu’entre les villes et les communautés d’agglo, les tours de passe-passe sont fréquents et incompréhensibles pour le citoyen moyen, sans oublier le calcul presque toujours opaque de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

On ne fera pas du neuf avec de l’ancien. La réforme voulue par le Président de créer des conseillers territoriaux  (que je préconisais déjà en 2008- cf note du 1er décembre) pour siéger à la fois au Conseil Général et au Conseil Régional, va dans le bon sens. Elle doit s’accompagner d’une refonte des compétences obligatoires et d’une limitation de la « compétence générale » notamment pour les départements et les régions. J’aurai l’occasion de revenir sur ce point. Evidemment, il faudra alors s’accorder sur la répartition des ressources financières. A ce moment-là seulement. En attendant, guerroyer à coups de moulinets de « Durandal » c’est se faire plaisir… mais on connaît la fin.

La majorité fait la preuve qu’elle n’est pas monolithique, et c’est très bien. Mais attention de ne pas indisposer nos électeurs en s’opposant par trop à l’action du gouvernement, ou en laissant transparaître des querelles intestines ou des concurrences trop aiguisées. Ils n’aiment pas le désordre et manifestent leur mécontentement en n’allant pas voter. Les Régionales seront suffisamment difficiles. Evitons de nous tirer une balle dans le pied. On peut marcher d’un même pas sans avoir pour autant des « godillots » !



HUMEUR MATINALE


En attendant les articles de fond pour ce soir, voici de quoi patienter.

Goua c’est Coué. Notez bien qu’il n’y a que deux lettres de différence. Le député trélazéen répète encore à propos du budget 2010 : « c’est toujours les mêmes qui trinquent ! » et dénoncent la « politique d’injustice fiscale que mène le gouvernement depuis 2007 ». Le discours n’est pas neuf. Il se répète pour s’autoconvaincre ? Il a raison, avec toutes les exonérations de taxe d’habitation de ses logements sociaux, c’est toujours les mêmes qui paient….

Elan démocrate. Ils sont pour Corinne Lepage et François Bayrou. Attention la foule, ils sont trente. Ils ont pour but de «  rassembler les démocrates de toutes sensibilités et promouvoir un pratique éthique de la politique qui redonne confiance au citoyen ». Quel programme ! On comprend qu’il faille de l’élan. Au fait pourquoi élan ? … a cause des cornes ?

Bégaiement. Nicolas a paraît-il ressorti à Poligny le même discours qu’à Daumeray. Même six mois après, il aurait pu s’en apercevoir. Notez, la pédagogie est faite de répétition. Mais enfin, quand même, ça fait pas sérieux. Je connais un conseiller qui a dû se faire engueuler.

Chirac en correctionnelle. Le parquet avait conclu à un « non lieu ». Bref, les faits ne sont pas « constitués ». Tout au moins juridiquement. Mais peut-être que la juge veut faire la preuve de l’importance indispensable du juge d’instruction : une « indépendance » motivée donc ! Et « se faire » un  politique de cette pointure…

 

                                                                       Archibald.