HISTOIRE
LES COUPS DE GUEULE DU CAPITAINE
L’OUTRANCE EST-ELLE CREDIBLE ?

PORTABLE A L’ECOLE

 

 

 

Le Sénat dans sa grande sagesse a voté une disposition visant à interdire le téléphone portable à l’école et au collège, au prétexte de précaution. On ne peut que se réjouir d’une telle disposition. D’abord les sénateurs ont bien raison d’appliquer le principe de précaution à nos enfants, parce que le risque de nocivité des ondes sur leurs jeunes cerveaux, s’il n’est pas clairement établi, est suffisamment identifié pour qu’on s’en préoccupe sans attendre. Mais surtout, c’est l’utilisation que les gamins font de cet appareil et que les enseignants ont bien du mal à contrôler, qui va enfin être circonscrite.

 

J’ai trouvé, sur ce sujet, les propos de notre Ministre de l’Education, Luc Chatel, d’une grande naïveté, en limitant à la classe l’interdiction de l’utilisation du téléphone. On sait bien que l’envoi des SMS ou des photos est totalement silencieux, et les derniers développements, si je puis dire, de l’actualité plaident pour des mesures plus restrictives. L’échange d’images pornographiques entre collégiens a de quoi inquiéter. Et le fait qu’un élève de 14 ans ait pu filmer un rapport sexuel avec sa petite amie et ensuite l’envoyer à ses copains nous montre à quel point on arrive à la perte des repères moraux les plus basiques. Mais on ne peut pas non plus ignorer toutes les utilisations de ces appareils qui permettent de filmer, enregistrer, communiquer à tous moments, y compris pendant les cours… toutes choses qui sont autant de dérivatifs à l’attention que l’on doit porter à son travail scolaire.

 

Le téléphone portable est la meilleure des inventions, mais son utilisation sans discernement, et donc sans l’éducation nécessaire pour en assumer toutes les possibilités, conduit à des dérives dont les élèves peuvent payer très cher les conséquences : ainsi la captation et la transmission d’images à caractère sexuel par un mineur est passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. Que dire de la responsabilité des parents.

 

Inutile de dire aussi que devant le phénomène, les enseignants sont particulièrement démunis. Et cela, alors que la plupart des établissements ont déjà précédé le Sénat dans l’interdiction d’apporter un téléphone en leur sein. Mais, souvent avec l’accord de leurs parents, les élèves passent outre.

 

On le voit bien, cet instrument dont l’utilisation n’est pas dominée est dangereux à plus d’un titre, non seulement pour la santé des élèves, mais aussi pour leur sécurité (tentation de vol), pour leur rapports sociaux et pour la réussite de leurs études.

 

 

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