HISTOIRE
ANGELA, MAIS QUEL TALENT !
LA « VOTATION » A LE DOS LARGE

ONU SOIT QUI MAL Y PENSE

ONU

     

Je reviens sur l’assemblée générale de l’ONU, quelque peu éclipsée par l’intensité de l’actualité, qu’elle soi politique avec le G20, ou bassement terrestre avec le cortège des catastrophes climatiques qui s’abattent ici et là.

            

L’ONU, ce big bazar de la paix mondiale (en principe), vient de nous offrir un spectacle comme rarement vu. Doit-on attribuer le cortège des dictateurs à la tribune à la mollesse de l’actuel Secrétaire Général, Ban Ki-Moon ?  On peut en effet se poser la question de savoir s’il est normal que des dictateurs arrogants comme Mahmoud Ahmadinejad ou Mouammar Kadhafi puissent venir faire leur numéro de provocateurs à la tribune même de l’assemblée mondiale. Choquant ! Mais qu’est-ce qui ne l’est pas en ce bas monde où la mondialisation brasse les valeurs au même rythme que les monnaies.

                            

Mais, la noble assemblée a vu aussi parader Hugo Chavez, président du Vénézuela, élu à vie (ben voyons !), dont le passe temps favori consiste à supprimer méthodiquement les libertés dans son pays. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. La vérité, c’est que notre époque voit la liberté reculer dans beaucoup d’endroits, parfois après avoir progressé. Et ce n’est pas un hasard si les dictatures reviennent en force.

                           

S’il fallait dresser le tableau des pays concernés, il serait consternant : du Gabon, au régime birman, russe, chinois au soudanais, qui maltraitent leurs minorités, du Zimbabwe aux pays arabes qui n’hébergent aucune démocratie digne de ce nom,… les dictatures prolifèrent sures de leur invulnérabilité. Ce qui les rend de plus n plus dangereuses !

                       

Comment traiter sereinement le cas de l’Iran, dans ces conditions. L’ONU étant impuissante et dépassée, ce sont Les Etats-Unis, Le Royaume Uni et la France qui font les gros yeux. Ce à quoi le régime des Mollahs répond par un pied de nez en lançant plusieurs missiles de longue portée. Il ne faudrait pas, parce nous sommes accablés par la crise, qu’au nom de la survie, nous soyons amenés à fermer les yeux pour avoir la paix. Le renoncement serait la pire des choses que nous paierions très cher ensuite. Si bras de fer il doit y avoir, il faut aller jusqu’au bout. C’est alors qu’on voit bien la difficulté : pourquoi tolérer ici et pas là ! La menace de rayer un pays de la carte du monde est-elle l’argument décisif ?

                                             

L’Histoire retiendra peut-être que les années 2005-2010 présentent des similitudes avec les années 35-40 du siècle dernier. Raison de plus pour de pas rééditer les mêmes erreurs face aux dictatures. Il est grand temps que les démocraties affrontent la montée de l’intolérance, de l’obscurantisme et de la violence.

 



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