HISTOIRE
L’AVENIR DE L’EAU
ARCHIBALD EN VACANCES

A QUOI SERVENT-ILS ?


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Août s’éternise à vouloir accumuler les jours de beau temps. Aujourd’hui encore, ciel bleu, mer de même, et 30° à l’ombre. Les vacanciers en profitent, et les commerçants qui font leur saison ont, pour une fois, le sourire. La « crise » est loin. C’est l’heure de la marée haute et le petit port de Jard est rempli à ras bord. Demain, dit-on, le coefficient sera encore plus élevé. J’admire les bateaux qui se balancent dans le port et qui nous dessinent ce décor de carte postale qui nous a séduits il y a 15 ans maintenant. Qu’ils sont nombreux !

                        

Mais justement, à cette heure-ci, et compte-tenu du temps, ils devraient tous être en mer. Il y en a, bien sûr, mais si peu quand on comptabilise les trous dans les alignements du port et qu’on observe l’océan jusqu’à l’horizon. Alors, quand servent-ils ? Ou plutôt à quoi servent-ils, ces bateaux ventouses dont le nombre augmente à partir de Pâques et diminue invariablement à partir de la Toussaint ? Combien de fois confrontent-ils leur coque aux vagues hors de l’abri de la jetée qui les protège contre les vents du Nord-ouest ? On peut se le demander, car nombreux sont ceux qui semblent ne jamais quitter leur ancrage. Cela arrive sûrement, mais sur de courtes périodes. On me rétorquera que je ne suis pas toujours là moi-même.

Pourtant, tout cela a un coût loin d'être négligeable, mais ce n’est pas le principal constructeur vendéen qui s’en plaindra. Les anneaux sont très disputés, même dans un port qui connaît le rythme des marées. Qu’est-ce que cela serait s’il était en eau profonde ? Je devrais plutôt me féliciter de leur immobilité. Leurs propriétaires sont sans doute pour la plupart des marins occasionnels (des marins d’eau douce dirait Archibald) qui font des parties en mer comme moi du vélo : à condition qu’il ne pleuve pas et qu’il n’y ait pas trop de vent…. Des sorties fréquentes les exposeraient à utiliser des secours qui sont déjà bien occupés avec les baigneurs imprudents.

                         

Résidences secondaires fermées une partie de l’année, bateaux orphelins dans le port, voilà les signes de notre opulence de société riche. Il faut avoir les revenus qui permettent d’en assumer les nombreuses charges et à voir la manière dont ce patrimoine est entretenu, les moyens ne manquent pas ! Mais le plaisir de posséder n’est-il pas le moteur de notre mode de vie ? Et la simple possession apporte parfois plus de satisfaction que l’usage lui-même…

 

 

                                                       

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