HISTOIRE
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TELE MA VERITE …

                                                                                             

 

 

Affirmer comme le fait l'opposition, à seules fins de polémiques, que la réforme de l'audiovisuel se fait au profit de TF1 et d'autres chaînes, est une nouvelle "contre-vérité".

L'expérience des lundi 5 et mardi 6 Janvier 2009, sans publicité après 20h00 sur le service public démontre, une fois de plus, à quel point les socialistes se trompent ou veulent volontairement tromper les Français.

 

Les faits le démontrent : selon une étude de l'institut « Yacast » le nombre de spots diffusés par TF1 pendant les deux premiers jours sans pub a baissé de 19% en nombre, comparé au lundi 7 et mardi 8 de l'année dernière, et de 27% par rapport à la moyenne des lundis et mardis de janvier 2008. Par ailleurs, le chiffre d'affaires brut de TF1 sur la même base de comparaison a baissé de plus de 30%. La crise financière peut expliquer cette diminution.

 

Parallèlement, la croissance des chaînes de la TNT est confortée, ce qui assure aux Français un choix de programmes toujours plus élevé, et donne aux opérateurs de ces chaînes la capacité de financer des émissions de qualité. Tout le monde s’attend à une évolution importante du paysage télévisuel dans les temps qui viennent, la TNT, les nouveaux vecteurs des médias tels que les i.pod et autres, sont de nature à exacerber la concurrence.

 

Question : sans la réforme qui garantit les recettes de France Télévisions, que serait-il advenu d'un service public qui, du fait de l'arrivée des nouvelles chaînes de la TNT en 2009 comme en 2008, aurait vu ses moyens de production amputés d'une baisse sans précédent de ses revenus publicitaires ? Le gâteau, en effet n’est pas extensible à l’infini et le nouveau paysage entraînera une répartition très différente des audiences, que personne ne peut aujourd’hui vraiment prévoir.

 

C’est pour éviter une catastrophe aux répercussions incalculables que Nicolas SARKOZY, prévenu de ces évolutions, a voulu anticiper en mettant les chaînes publiques, indispensables à notre identité culturelle, à l’abri des soubresauts du marché de l’image financé par la manne publicitaire. Il n’avait peut-être pas prévu que la crise viendrait ajouter un petit supplément d’opportunité à une décision que tout le petit monde audiovisuel public devrait louer … au lieu de se cantonner dans des procès d’intention et des grèves ubuesques.


                                                              



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