HISTOIRE
TERRIENS EN YOURTES
PLAN EN PIECES

RELANCE ET COMMUNICATION

 

 P1030680    P1030681     P1030674           

 

Après les manifestations d’hier, importantes sans être exceptionnelles, que peut-on dire à tous ceux qui ont défilé aux côtés des professionnels de la contestation parce qu’ils sont réellement inquiets. Inquiets pour leur emploi, inquiets pour leur pouvoir d’achat, ils peuvent l’être à juste titre. On peut se contenter de leur dire la vérité : à savoir que la priorité du gouvernement c’est l’emploi, que c’est pour cette raison que le plan de relance privilégie l’investissement, que celui-ci vient seulement de finir son parcours législatif et que par conséquent il est un peu tôt de dire qu’il n’a pas produit d’effets. On pourrait aussi se répandre en lamentations pour stigmatiser un temps politique beaucoup trop long pour valider une décision, et en même temps revendiquer l’exigence démocratique : incohérent ! On peut aussi expliquer que le Gouvernement préfère mettre ses moyens disponibles sur l’investissement parce que ce choix est deux fois plus efficace que la relance par la consommation pour chaque euro dépensé et que nous n’avons malheureusement pas les mêmes marges de manœuvre que nos voisins après 30 ans de laxisme budgétaire tous gouvernements confondus.

 

Mais la vérité trop brutale peut tuer. Surtout quand la démagogie s’en mêle et que l’on fait croire aux Français qu’on pourrait continuer de puiser sans retenue dans une caisse vide, donc à crédit, pour saupoudrer des revenus artificiels, ou que l’on met sur le même niveau les milliards de garantie ou de prêts au système bancaire, et ceux que l’on devrait distribuer pour donner un supplément illusoire de pouvoir d’achat. On pourrait aussi dire à la gauche que nier la réalité, ne change pas la réalité. Bien que ces observations soient recevables, elles n’apportent pas de solution au problème posé : comment redonner confiance à ceux à qui le Président a dit qu’il serait le « Président du pouvoir d’achat ». La preuve ne pourra venir que par les faits et si nous réussissons à passer la crise en tenant le cap, « sans rien lâcher » comme le dit Eric WOERTH, les années 2011 et 2012 devraient voir la promesse se réaliser. Seulement avant qu’on en soit là, le temps va être long, car comme le dit le proverbe chinois : "quand les gros maigrissent, les maigres meurent !".

 

Alors, il faudra que Nicolas SARKOZY soit bien inspiré jeudi prochain pour faire comprendre qu’il fait face avec les moyens que ses prédécesseurs lui ont laissé, que les réformes n’ont qu’un seul but, celui de rétablir la solidité de la France et de son économie, et que la défense de l’emploi et le maintien de l’outil de production sont des enjeux bien plus importants en ce moment, que l’augmentation du pouvoir d’achat, déjà effective d’ailleurs, par la baisse de l’inflation et le complément qu’apporte les augmentations des minimas sociaux.

 

Il devra démontrer combien la poursuite des réformes, de toutes les réformes engagées, est nécessaire pour l’avenir, à court, moyen et long terme. Combien elles conditionnent notre niveau de vie et surtout celui de nos enfants. Combien elles sont nécessaires pour que la France tienne sa place à armes égales dans le concert européen et la concurrence mondiale.

Cela mérite bien un effort de mise à jour de notre administration, de rationalisation de notre système éducatif ou de santé, de modernisation de notre manière de rendre la justice, d'adaptation de nos comportements à la révolution verte qui s'ébranle au fur et à mesure que le Grenelle de l'environnement entre en application.

 

Enfin, on aimera qu’il rassure les Français en dénonçant les procès qui lui sont faits en « autoritarisme », qu’il n’a en rien limité les droits du parlement, la liberté des médias, l’indépendance de la justice. Et que ses projets sont à l’inverse. Non, les libertés ne sont pas menacées quand une loi permet un service minimum dans les transports ou d’accueil dans les écoles. Mais elles le sont par les « jusqu’auboutistes » de la grève et ceux qui prônent la prise du pouvoir par la « rue »…. Et aussi par ceux qui accompagnent de leurs discours de circonstance par pure posture politicienne.



                                                                                                              

 


 

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)