HISTOIRE
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PLAN EN PIECES


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Un plan de relance entre mauvaise foi et mensonge : c’est celui présenté par Martine AUBRY !

 

Un plan d'urgence socialiste, pas si urgent que cela...

Présenté le 21 janvier, ce plan intervient cinq mois après la faillite de Lehman Brothers, quatre mois après le débat sur la crise financière qui s'est tenu à l'Assemblée, trois mois après la présentation du plan de sécurisation du système financier, deux mois après la présentation du plan de relance du gouvernement et un mois après que ce plan de relance a commencé à être débattu devant l'Assemblée. 
C'est pas un peu tard ?

 

… dans lequel l’idéologie l’emporte sur la raison

Le plan de relance du parti socialiste est essentiellement tourné vers une relance de la consommation. Il consiste à distribuer de l’argent à tout le monde, sans contrepartie d’activité supplémentaire. Il s’agit là d’une véritable erreur économique.

La France a d’abord un problème de compétitivité. L’aide à la consommation, elle existe déjà et elle est importante : c’est la baisse des prix. L’inflation, en 2009, sera, dans notre pays, à un niveau historiquement bas et les salaires réels ont progressé au troisième trimestre de +1 %.

 

Au-delà du geste sympathique qui consisterait à faire un chèque de 500 euros aux Français (et cela ne serait possible qu’une seule fois), à augmenter le SMIC ou encore à baisser la TVA comme le proposent les socialistes, il convient de s’interroger sur les conséquences économiques :

- Un chèque anti-crise de 500€ ? ERREUR !
Ce chèque anti-crise irait non pas vers la consommation mais plutôt vers l’épargne, les Français inquiets pour leur avenir étant moins enclins à dépenser. Ou bien, ils dépenseront cette somme pour acheter des produits importés, ce qui dégraderait le déficit commercial.

- Baisser d'un point la TVA ? ERREUR !
Concernant la baisse d’un point de la TVA, il s’agit d’une mesure coûteuse sans réel impact sur le porte-monnaie des ménages. D’ailleurs aucun pays de la zone euro n’a retenu l’idée d’une baisse de la TVA. Et parmi les 27 de l’Union, le Royaume-Uni est le seul à l’avoir décidée. L’effondrement de sa consommation et son économie de services nous distingue des Britanniques. Pour l’heure, au premier mois de cette baisse de la TVA, les ventes de détail ont baissé outre-manche de 3,3%, soit la plus mauvaise performance depuis quatorze ans.

Augmenter le SMIC de 3% ? ERREUR !
Une telle hausse du SMIC, est  inadaptée et dangereuse pour l’emploi, car elle freinerait considérablement la compétitivité des entreprises déjà fragilisées par la crise. Dans le contexte actuel, c’est en réalité condamner des dizaines de milliers de salariés au chômage !
Et lorsque le Parti socialiste met en avant l’exemple de ce que José Luis Zapatero a fait en Espagne en doublant le salaire minimum, il oublie de préciser que celui-ci est de 600 euros, alors que le SMIC français s’élève à plus du double.

- Supprimer la loi PEPA ? ERREUR !
Par ailleurs, le plan de relance socialiste propose de supprimer les mesures fiscales adoptées à l’été 2007 (loi PEPA). C’est, en réalité, procéder à une augmentation des impôts de 11 milliards d’euros ! La gauche prétend vouloir donner du pouvoir d’achat en plus aux classes moyennes, et elle le finance par du pouvoir d’achat en moins pour les classes moyennes ! Comme l’a fait remarquer le premier Ministre dans sa réponse aux socialistes lors du débat sur la motion de censure déposée par l’opposition, que les socialistes précisent ce qu’ils veulent supprimer :
« Il serait socialement injuste de supprimer l’exonération des heures supplémentaires qui a bénéficié à 6 millions de foyers fiscaux modestes. Reprendre aux Français qui travaillent davantage les 3 milliards d’euros qui les récompensent serait inique. Supprimer le crédit d’impôt logement, au moment même où il faut compenser le tarissement du crédit immobilier et l’essoufflement du secteur du logement, ce serait totalement irresponsable. Enfin, supprimer l’exonération des successions et des donations, à l’heure où les familles sont soucieuses de s’entraider, ce serait injuste. »

- Augmenter le coût des licenciements ? ERREUR !

Autre défaut de ce plan, il propose d’augmenter le coût des licenciements dits boursiers. Martine Aubry (déjà elle) avait déjà mis en place cette mesure dans le cadre de la loi de modernisation sociale, sans pour autant que les plans sociaux ne diminuent.

- Geler les suppressions de postes dans la fonction publique ? ERREUR !
Enfin, le plan de relance des socialiste engage des dépenses qui seront durables pour notre économie et qui sont vouées à rendre impossible toute remise en ordre ultérieure de nos finances publiques. Et parmi ces dépenses, figure le gel des suppressions de postes dans la fonction publique. Et pourtant, il n’est pas un pays d’Europe, qu’il soit libéral ou qu’il socialiste, qui n’ait modernisé l’organisation de son Etat et qui n’ait réduit ses effectifs ! 30.000 emplois de plus dans la fonction publique, ce n’est pas un choix ponctuel pour répondre à la crise, c’est simplement un choix idéologique !
Sans réforme de l’état, sans révision de nos politiques publiques, nous n’arriverons jamais à rééquilibrer nos comptes ! Et par là même, nous n’arriverons pas à rétablir la confiance qui s’attache à la saine gestion de la France.

 

Ce plan d’un autre âge montre combien les socialistes ne sont pas en phase avec les réalités économique et n’ont pas changé d’idéologie. Certaines propositions que le PS met en avant sont judicieuses. Problème : le Gouvernement les a déjà mises en œuvre.

                                                

                                       

                                                                              

 


RELANCE ET COMMUNICATION

 

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Après les manifestations d’hier, importantes sans être exceptionnelles, que peut-on dire à tous ceux qui ont défilé aux côtés des professionnels de la contestation parce qu’ils sont réellement inquiets. Inquiets pour leur emploi, inquiets pour leur pouvoir d’achat, ils peuvent l’être à juste titre. On peut se contenter de leur dire la vérité : à savoir que la priorité du gouvernement c’est l’emploi, que c’est pour cette raison que le plan de relance privilégie l’investissement, que celui-ci vient seulement de finir son parcours législatif et que par conséquent il est un peu tôt de dire qu’il n’a pas produit d’effets. On pourrait aussi se répandre en lamentations pour stigmatiser un temps politique beaucoup trop long pour valider une décision, et en même temps revendiquer l’exigence démocratique : incohérent ! On peut aussi expliquer que le Gouvernement préfère mettre ses moyens disponibles sur l’investissement parce que ce choix est deux fois plus efficace que la relance par la consommation pour chaque euro dépensé et que nous n’avons malheureusement pas les mêmes marges de manœuvre que nos voisins après 30 ans de laxisme budgétaire tous gouvernements confondus.

 

Mais la vérité trop brutale peut tuer. Surtout quand la démagogie s’en mêle et que l’on fait croire aux Français qu’on pourrait continuer de puiser sans retenue dans une caisse vide, donc à crédit, pour saupoudrer des revenus artificiels, ou que l’on met sur le même niveau les milliards de garantie ou de prêts au système bancaire, et ceux que l’on devrait distribuer pour donner un supplément illusoire de pouvoir d’achat. On pourrait aussi dire à la gauche que nier la réalité, ne change pas la réalité. Bien que ces observations soient recevables, elles n’apportent pas de solution au problème posé : comment redonner confiance à ceux à qui le Président a dit qu’il serait le « Président du pouvoir d’achat ». La preuve ne pourra venir que par les faits et si nous réussissons à passer la crise en tenant le cap, « sans rien lâcher » comme le dit Eric WOERTH, les années 2011 et 2012 devraient voir la promesse se réaliser. Seulement avant qu’on en soit là, le temps va être long, car comme le dit le proverbe chinois : "quand les gros maigrissent, les maigres meurent !".

 

Alors, il faudra que Nicolas SARKOZY soit bien inspiré jeudi prochain pour faire comprendre qu’il fait face avec les moyens que ses prédécesseurs lui ont laissé, que les réformes n’ont qu’un seul but, celui de rétablir la solidité de la France et de son économie, et que la défense de l’emploi et le maintien de l’outil de production sont des enjeux bien plus importants en ce moment, que l’augmentation du pouvoir d’achat, déjà effective d’ailleurs, par la baisse de l’inflation et le complément qu’apporte les augmentations des minimas sociaux.

 

Il devra démontrer combien la poursuite des réformes, de toutes les réformes engagées, est nécessaire pour l’avenir, à court, moyen et long terme. Combien elles conditionnent notre niveau de vie et surtout celui de nos enfants. Combien elles sont nécessaires pour que la France tienne sa place à armes égales dans le concert européen et la concurrence mondiale.

Cela mérite bien un effort de mise à jour de notre administration, de rationalisation de notre système éducatif ou de santé, de modernisation de notre manière de rendre la justice, d'adaptation de nos comportements à la révolution verte qui s'ébranle au fur et à mesure que le Grenelle de l'environnement entre en application.

 

Enfin, on aimera qu’il rassure les Français en dénonçant les procès qui lui sont faits en « autoritarisme », qu’il n’a en rien limité les droits du parlement, la liberté des médias, l’indépendance de la justice. Et que ses projets sont à l’inverse. Non, les libertés ne sont pas menacées quand une loi permet un service minimum dans les transports ou d’accueil dans les écoles. Mais elles le sont par les « jusqu’auboutistes » de la grève et ceux qui prônent la prise du pouvoir par la « rue »…. Et aussi par ceux qui accompagnent de leurs discours de circonstance par pure posture politicienne.



                                                                                                              

 


 


TERRIENS EN YOURTES


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C’est à une exposition bien particulière que nous invite Yann ARTHUS BERTRAND, au Grand Palais à Paris. Ce n’est pas la traditionnelle galerie de photos plus belles les unes que les autres de notre si attachante planète à laquelle il nous avait habitués. Ce n’est pas non plus la projection de films à la qualité incomparable mettant en scène les plus beaux sites terrestres.

 

Cette fois-ci il nous convie à la rencontre de « 6 MILLIARDS D’AUTRES ». Sous l’immense voute métallique il n’a certes pas réuni tous les terriens pour un grand « pow-pow », non !  Mais nous aurons le droit à un échantillon représentatif, aurait dit un paneliste d’institut de sondage.

 

Nous y sommes allés par curiosité, alléchés par la présentation faite par le maître des lieux lors de son passage un midi au journal de France 2, dans la rubrique « l’invité des 5 dernières minutes ». Nous pénétrons donc sous la tente, façon de parler de la verrière magnifique qui nous abrite. Mais c’est au sens propre aussi : en effet, Yann ARTHUS BERTRAND nous propose des rencontres avec des habitants des 5 continents (75 pays) selon un parcours thématique que l’on découvre en pénétrant dans des yourtes.

 

L’une est dédiée à l’amour, l’autre à la guerre, une troisième au sens de la vie, une autre à la famille ou aux rêves d’enfant, une autre encore aux identités : être chez soi, quitter son pays… Ainsi sont exposés dans 7 quartiers thématiques de cet improbable village plus d’une vingtaine de thèmes.

 

Vous vous heurterez d’abord à un immense parasol central sur lequel est projeté une mosaïque saisissante de visages en mouvement qui parlent à tour de rôle dans une sorte de brouhaha de foule. Les deux premières yourtes nous ont un peu déroutés : la surprise d’être confrontés à des gens qui parlent, de telle façon qu’on se sent tout de suite concerné. La beauté époustouflante de la photo ne tarde pas à nous captiver. Puis vraiment on est pris. Et l’on se surprend à sortir d’une yourte pour filer avec gourmandise et curiosité vers une autre : la magie Arthus opère ! Au passage on a droit à un thé à la menthe offert gracieusement.

 

Nous n’avons pas pu tout voir, le temps que nous nous étions donné était trop court. Pensez donc, 20 heures de films, 5 000 interviews…. Mais nous sommes ressortis avec le sentiment rassurant d’appartenir à une seule espèce humaine, tant les préoccupations, les gestes, les mimiques, les paroles, les émotions, les combats exprimés sont proches des nôtres ou de ce que l’on a vécu. L’homme est partout intelligent…

 

A voir absolument si vous passez par Paris. C’est jusqu’au 12 février.

 

                                                                                    



OBAMA OBOULO

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Grâce à la transition institutionnelle, le Président OBAMA commence à gouverner avec un dispositif complètement au point. Il a réuni autour de lui des gens compétents en se moquant de leurs origines.

 

Porté au pouvoir par la crise, sa mission prioritaire est de maintenant la résoudre. Mais il a pris soin de donner une dimension morale à ses premières décisions, pour restaurer l’image de la démocratie américaine, autant pour les Américains que pour le reste du monde. Rétablir en Amérique un Etat de droit que son prédécesseur avait fait disparaître en réduisant à néant l’habeas corpus. A cet égard la décision de fermer dans un délai d’un an Guantanamo et d’abolir la justice d’exception est impressionnante de lisibilité.

 

Mais le nouveau Président progresse sur plusieurs fronts en même temps. On attend de lui, et pas seulement aux Etats-Unis, des changements immédiats, visibles et tangibles et il multiplie mesures et annonces sur tous les sujets sensibles, en totale rupture avec G W BUSH. 

 

Sur le front économique, la Chambre des représentants se prononçait aujourd’hui sur son plan de relance de 825 milliards de dollars et les établissements financiers bénéficiaires seront tenus de rendre des comptes sous trente jours. Et il espère avoir l’aval du Congrès avant le 6 février. Barak OBAMA veut créer 3 millions d’emplois en 2009 et il lui faut beaucoup d’argent, pour lancer son plan de grands travaux et pour réduire de 1 000 dollars par personne les impôts que paient 95% des Américains, pour financer aussi l’éducation et sa politique sociale.

 

Sur le plan diplomatique, la rupture est éclatante. La guerre contre le terrorisme façon BUSH est totalement abandonnée. Cela ne signifie pas que l’Amérique baissera la garde. Il a fait des choix décisifs  en nommant Richard HOLBROOKE pour gérer les dossiers du Pakistan et de l’Afghanistan, celui-là même qui a fait signer aux Serbes les accords de Dayton, et en désignant George MITCHELL comme émissaire américain pour le conflit israélo-palestinien. C'est ce dernier qui a réussi à mettre fin à la guerre civile entre Irlandais.

 

Comme on le voit, le nouveau Président mène sa politique à « cent à l’heure ». Il a pratiqué l’ouverture en constituant une équipe où sont présents des Républicains, afin d’envoyer un signal d’unité. Il pratique déjà la rupture en se positionnant à l'extérieur sur un multilatéralisme propre à rassurer le monde et à l’intérieur par la réforme du système de santé et sa politique de l’environnement.

 

Mais le projet d’OBAMA est bien de réaffirmer la puissance américaine. Si ce n’est par les moyens militaires, ce sera par d’autres moyens. Les Chinois s’en aperçoivent déjà qui viennent de recevoir une mise en garde de Timothy GEITHNER, secrétaire au trésor. Celui-ci les soupçonne de manipuler la valeur de yuan avec pour conséquence de creuser le déficit américain. Non mais !

                    

                                   

                                                                                                             

                                                                    



 


COMMENT OCCUPER LE TERRAIN ?


                                                                              

 

C’était l’une des recommandations de Xavier BERTRAND, dimanche dernier, aux militants du Maine-et-Loire. Aller sur le terrain, être à l’écoute, se faire connaître. C’est bien joli, mais encore faut-il avoir le mode d’emploi. De ce point de vue les gens de gauche peuvent nous donner des leçons. Ces temps derniers, ils ont fait beaucoup d’efforts d’imagination pour renouveler les modalités de leurs actions.

 

Bien évidemment, il y a le modèle classique : la bonne vieille manif’ avec ses pancartes, ses banderoles, ses slogans, sa musique et ses chants détournés. Ils sont cependant sortis des sentiers battus en étant présents dans tous les combats divers et variés, sociaux ou sociétaux. On a vu les profs et les parents organiser des « nuits des lycées » en occupant des établissements le soir et la nuit. On assiste maintenant au boycott des tests dans les CM2. D’autres renouvelle le genre « pétition » à la sortie de l’école, pétition militante camouflée sur le thème rassembleur de « l’école laïque et républicaine ». A Saint-Barthélemy, les militants de gauche (surtout PC), manifestent leur désaccord avec la fermeture d’une école en revêtant des gilets jaunes fluo. Dans le département, des « cercles de silence » prétendent protester contre les conditions faites au sans-papiers, et de fait ils interpellent et arrivent à persuader des gogos.…Derrière tout cela, se cache une seule et même stratégie au service d’une seule et même idéologie. La manipulation par la gauche prolétarienne, libertaire et universaliste est évidente. Elle est relayée par une multitude d’associations plus ou moins anodines dont le « Réseau Education Sans Frontières » est l’un des fleurons.

 

Ne nous cachons pas la vérité : toutes ces actions, relayées par l’activisme national des députés d’opposition, ajoutées à l’anxiété ambiante liée à la crise, contribuent à accentuer le malaise que traverse notre société.

 

En face, nous ferions bien de réfléchir aux types d’actions originales qu’il faudrait mener pour rassurer nos concitoyens et ramener dans notre giron ceux qui sont saisis par le doute, tout ébaubis qu’ils sont par le déluge de désinformation auquel ils sont soumis. Le bon vieux tractage ne sert plus à grand-chose. Les réunions publiques n’attirent que les convaincus.

 

Il est grand temps de faire travailler les méninges si l’on veut intéresser et élargir le cercle de notre influence.  



                                                   

                                                                         


ON NE VOUS LE DIRA PAS ASSEZ

                                                                     

 

Nicolas SARKOZY «  veut limiter les droits du Parlement après avoir limité ceux de la justice, de la presse... nous ne sommes plus dans une réelle démocratie". Martine Aubry s’est déplacée spécialement à l’Assemblée pour faire une conférence de presse, n’étant pas parlementaire, pour venir y asséner « ses » vérités, à l’occasion de la motion de censure déposée par les députés de son parti. François BAYROU lui a emboité le pas pour pouvoir continuer à exister.

 

Ces mensonges érigés en slogans rebattus sont pourtant démentis par les faits.

 

Contrairement à ces affirmations, c’est Nicolas SARKOZY qui lance un plan de soutien de l’Etat à la presse écrite, "face à l’urgence de la crise économique que traverse celle-ci depuis des années". C’est 200 millions par an pendant trois ans qui seront consacrés à alléger les tarifs postaux, à la diffusion des journaux et au portage à domicile, à la mise à disposition gratuite d’un quotidien pour tout jeune français dans l’année de ses 18 ans… Ces mesures émanent directement des Etats-Généraux de la presse que le Président avait ouvert voici  quatre mois. L’aide ira aussi aux journaux numériques. « 2009 devrait être une année de rénovation et de refondation puissante » a souhaité en conclusion le Président.

 

En fait de limites imposées à la presse, il aura contribué, par son action à la sauver !

 

On découvre aussi que France Télévisions investit … plus que l’an passé. Alors qu’on nous prédisait tout et n’importe quoi pour le service public, c’est Patrice DUHAMEL, directeur général, qui indique qu’il allait investir 375 millions d’€uros dans la production d’œuvres audio visuelles cette année, contre 365 l’année dernière. Cela représente même une hausse de 17% par rapport à 2005. Il a affirmé aussi qu’il ne toucherait pas aux œuvres et à l’information, deux domaines sanctuarisés, une façon de répondre aux « inquiétudes des auteurs et producteurs »…  Selon lui, les premiers sondages montrent que « les téléspectateurs se sont rapidement habitués aux nouveaux horaires et sont globalement satisfaits » et « le phénomène le plus important concerne les 2èmes parties de soirée, avec des résultats tout-à-fait satisfaisants ».

 

Comme on le voit, La volonté de Nicolas SARKOZY de supprimer la pub pour les chaînes publiques tout en leur garantissant leurs ressources, est loin de les avoir mises à mal, bien au contraire. Que de procès d’intention ne lui a-t-on pas fait ! Pendant ce temps-là, TF1 qui voit fondre ses recettes publicitaires, est obligée de « dégraisser » en procédant à des licenciements.

Dans le concert de protestations qui a accueilli l'annonce par le Président de la République, de son intention de remplacer le juge d'instruction par un juge de l'instruction, la voix des avocats parisiens (ils sont 20 000)  apporte une note qui change des lamentations habituelles. Le Bâtonnier CHARRIERE-BOURNAZEL s'est dit "satisfait des étrennes judiciaires " du Président. Il y voit l'occasion de "passer d'une justice bonapartiste vieille de 200 ans à une véritable séparation des pouvoirs telle que décrite par Montesquieu". Cela change des avis gauchos du syndicat de la Magistrature.

« Les libertés sont menacées ! » continue de proclamer François BAYROU. Au MODEM, sûrement, mais en dehors, c’est de la fiction ou de l’aveuglement !

               

                                                                                 

                                          

 


CONFERENCE DE ROSELYNE BACHELOT SUR SA REFORME

                       

                                                                                                                                                                             

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Notre Ministre nous fait l'honneur de nous donner la primeur sur le contenu de sa réforme.
Venez nombreux, invitez vos amis, participez à la lutte contre la désinformation de la gauche.

Pour s'inscrire : avant le 28 janvier
- courriel : [email protected] 
- fax : 02 41 25 29 06
- tel :  02 41 39 09 44

                                                           


                                                                      


LE MOUVEMENT POPULAIRE

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C’est le nouveau nom de l’UMP. Du moins tel qu’il se décline avec l’arrivée de Xavier BERTRAND aux commandes. Et de « mouvement » il en a été fortement question et au Conseil National de Samedi  et à la grande réunion publique d’Avrillé de dimanche après-midi à laquelle près de 1 000 personnes ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste au nouveau Secrétaire Général, entouré de Marc LAFFINEUR , Président de l’UMP de Maine-et-Loire, et de nombreux parlementaires locaux et régionaux.

 

Le « mouvement », c’est d’abord la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante avec quatre secrétaires Généraux adjoints dont Eric BESSON, au titre de l’ouverture. Un Parti qui se veut plus que jamais rassemblé dans toutes ses composantes d’origine, mais aussi ouvert aux apports extérieurs, tant il est vrai que le sectarisme est le refuge des faibles, de ceux qui ne sont pas sûrs d’eux.

 

Le « mouvement » c’est un objectif de 500 000 adhérents d’ici 2012. Un pari que Xavier BERTRAND, le bosseur, est capable de tenir. Son discours est déjà dans l’action : « éviter l’arrogance, accepter la différence et la diversité » « aller au contact, sur le terrain, être à l’écoute, tester les projets… »

 

Le « mouvement », c’est aussi une autre manière de faire de la politique. Le meeting d’Avrillé à cet égard aura été le prototype de la nouvelle relation que le secrétaire Général veut nouer avec les adhérents et le public. Pas de discours, mais un dialogue permanent du début jusqu’à la fin, avec des questions posées par les militants, préalablement sollicités et présents sur la scène. Des questions « webcams » aussi, posées à distance par des militants. Une animation avec des clips qui résument les positions nationales. Et tout y passe : le service minimum à l’école, la formation des candidats, le rôle d’internet, le RSA, le droit opposable au logement, le coût du Grenelle…autant de sollicitations qui permettent à Xavier BERTRAND d’exposer les actions qu’il veut engager, mais aussi aux élus présents d’apporter un point de vue plus précis comme a pu le faire Michel PIRON à propos du logement.

 

« Je vais vous faire une confidence », pour reprendre un tic verbal du nouveau patron, cette réunion renouvelle le genre et elle m’a plu. Du rythme, du dialogue, du parler vrai.

 

La réunion s’est ouverte sur l’événement du jour : Christophe BECHU désigné comme tête de liste pour les européennes de juin prochain pour la circonscription du Grand Ouest. Il était là, avec Elisabeth MORIN, députée sortante. C’est lui qui a ouvert le bal. Il a expliqué pourquoi il avait accepté. Il a confirmé qu’il ne quittait pas la scène angevine même si le combat ne sera plus nécessairement au Conseil Municipal. Avec la conviction qu’on lui connaît il a décliné sa motivation européenne, d’une Europe qui, avec la crise,  n’est plus un problème mais la solution. De quoi donner du souffle à la campagne qui va s’ouvrir.  Le « mouvement » à l’UMP c’est aussi le renouvellement des hommes et des femmes qui conduisent le combat politique.

 

A quoi sert le Mouvement Populaire ? Soutenir le Gouvernement (1/3) et à être devant  en éclaireur pour ouvrir la voie (2/3).

                                              


         

                                                                                                                        





AU PS ? LA CONTINUITE !

                                                              

 

Pendant que Martine s’échine à rendre public le plan de relance du PS qu’on aurait pu penser être un événement majeur, étant donné le silence assourdissant des propositions depuis des mois, à l’Assemblée Nationale une poignée de grognards menés par Jean-Marc faisaient un esclandre  et assiégeaient la tribune du Président avec une Marseillaise aussi tonitruante que fausse. Le même jour, Barak avait la malencontreuse idée de prêter serment, assisté de loin (très loin) par Ségolène, comme par hasard à Washington…. Vraiment, comme plan médiatique, c’est très fort.

 

Si bien que le dit plan a fait « Pschiiiit ! » aurait dit Jacques. A moins que tout cela ne soit que la suite d’une guéguerre, ce qui est le plus vraisemblable. Pour s’en convaincre, il suffit de lire  la presse. De son côté, Pierre Berger affirme dans un grand quotidien du dimanche que les résultats de l’élection interne « ont été trafiqués », de l’autre Malek Boutih commente le plan en le qualifiant de « régression » qui risque « de coûter cher au parti… ».

 

Pendant ce temps l’ancienne candidate et « toujours candidate de dans quatre ans » se pousse du col en affirmant que Barak Obama s’était inspiré de sa « démocratie participative ». Cherchez la différence : lui, il a gagné. Il ne doit pas y avoir que la méthode alors !

 

Le ridicule ne tue pas : ça c’est toujours vrai !

                  

           

                                                        

                                


LA SEMAINE D’ARCHIBALD


                                                                              

 

« OH ! BANANIA : Y’A BON ! » C’était du temps de mon enfance l’heure du petit déjeuner. La boite jaune ornée de la tête d’un bon noir souriant coiffé d’une chéchia rouge et qui disait « y’a bon ! » faisait partie du décor de la table du matin. Le « politiquement correct » étant passé par là, le personnage a perdu la parole et il est devenu une sorte de logo stylisé. Rien à voir, évidemment, avec l’OBAMANIA qui rythme notre vie quotidienne sinon qu’on en attend, comme avec la célèbre marque de cacao, « le plein d’énergie »… Ceux qui me connaissent me pardonneront ce parallèle souriant avec ce qui n’est qu’un mauvais calembour auquel je n’ai pas pu résister. Et il ne faut surtout pas voir dans ce slogan qui fait partie de mon enfance une quelconque notation raciste.

                                                            

CIRQUE . La gauche est en train de transformer l’hémicycle de l’Assemblée Nationale en grand cirque où tout est permis. En cherchant à faire croire que la majorité veut les bâillonner, les députés de l’opposition confondent obstruction parlementaire et débat sur tous les textes et multiplient les « coups médiatiques » pour faire parler d’eux. Méthodes que n’auraient pas désavouées les fascistes de Mussolini, mais en fait directement inspirées de l’extrême gauche. Martine AUBRY aurait décidé d’utiliser ses méthodes pour reprendre du terrain au « Tintin des soviets ». A défaut d’idées… De quoi faire regretter aux parlementaires de la majorité d’avoir abandonné l’usage du 49-3 dans la réforme de la constitution. Ils sont servis !

                                                                          

PARTIALITE.  Le Maire de Cholet, Gilles BOURDOULEIX, qui n’a pas l’habitude de mettre sa langue dans sa poche, s’en est pris publiquement aux « feuilles de chou » locales, à savoir Le Courrier de l’Ouest et l’Ouest France, plus préoccupées de soigner ses opposants que de rapporter objectivement les résultats qu’il obtient. Il faut dire qu’il est gâté ! Il a dit tout haut ce que beaucoup de gens qui ont voté pour lui pensent. Alain MACHEFER, Directeur départemental de la rédaction d’Ouest-France, a cru bon de prendre la défense de ses collaborateurs en se fendant d’un billet peu convaincant. Il ferait d’ailleurs bien de veiller un peu plus à ce qui est écrit sous sa responsabilité. Parce que rendre compte de la cérémonie des vœux de la fédération départementale de l’UMP comme cela a été fait, on tombe carrément dans l’indigence journalistique : le Président départemental, Marc LAFFINEUR, est affublé du titre de secrétaire départemental et Catherine DEROCHE est devenue secrétaire adjointe alors que c’est elle la secrétaire départementale… Ne parlons pas du contenu : le compte rendu est une caricature. La moindre des choses pour un journal c’est de donner des informations justes, précises et vérifiées. On en est très loin !

                                      

JUGES … ET PARTIES. Les médias veulent savoir ce que les gens pensent de la réforme de la justice. Comme ils s’imaginent que le citoyen lambda a besoin d’être éclairé, ils ont pensé que le mieux était d’interroger ceux qui l’exercent. D’un certain point de vue, on peut le comprendre. Mais il ne faut pas être déçu des réponses. Si on s’adresse à la caste, elle est quasi unanime pour… ne rien changer. Sauf à mettre en place une usine à gaz très coûteuse et dont on n’est pas plus sûr que ça de l’efficacité : la collégialité. Quant aux juges d’instruction, ils sont très majoritairement contre. Ils ne sont pas les mieux placés pour donner un avis et leurs arguments ne sont guère convaincants compte tenu de ce que l’on sait du fonctionnement actuel du système. Ils n’ont pas compris qu’il faut changer de logiciel, d’urgence !

                                                        

OBAMITUDE. On s’interroge toujours sur le sens de la présence de Ségolène ROYAL à Washington, pour l’investiture de Barak OBAMA, où il est de tradition qu’aucun étranger ne figure parmi les invités officiels. Anonyme parmi la foule, elle ne représentait qu’elle-même selon Pierre MOSCOVICI,  jamais avide de gentillesse pour les copines. Nouvelle forme de snobisme émotionnel ou opération médiatique pour faire parler d’elle, histoire de faire une image avec une belle écharpe rose tendre, ou tout bêtement de « l’Obamadôlatrie » comme le soupçonne Frédéric LEFEBVRE …

                                

SANS RANCUNE. Le Président veut que tout le monde soit sur le pont pour lutter contre les effets de la crise. Il mobilise les syndicats aussi. Il leu demande de suivre les entreprises en difficultés, pour surveiller les comportements et cibler celles qui profiteraient de la crise pour licencier sans justification, parfois dans les ateliers ou dans les bureaux. L’histoire ne dit pas si « Sud » est concerné. Il est vrai qu’on le trouve surtout dans les entreprises publiques, et particulièrement à la SNCF.

 


                                                                                                                                             


PLAN ROSE

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Finalement le plan dévoilé par Martine AUBRY, en dehors du fait qu’il atteint 50 milliards d’€, (ce qui placerait la France avec un déficit de 5 à 6% au moins et le rend irréaliste), ne nous apprend qu’une chose : au PS, plus ça change, plus c’est pareil. On est bien dans la continuité. Il était grand temps, la crise a commencé au mois de septembre.

 

Continuité de la dépense : on sort le chéquier et on paie à crédit. Pour financer quoi ? La consommation. En donnant 500€ aux bénéficiaires de la prime pour l’emploi, 3% de plus aux smicards, un chèque transport à tous les salariés et 10% de plus à l’allocation logement.  On ajoute la cerise sur le gâteau : un point de moins de TVA. Es recettes de l’état apprécieront.

 

Continuité d’une conception dépassée du fonctionnement de l’économie. Avec le gel de toutes les suppressions d’emploi dans la fonction publique, le doublement du droit au chômage partiel pendant 18 mois à 80% du salaire, 200 000 emplois aidés pris en charge à 75% par l’état, on en revient au dirigisme économique d’il y a cinquante ans. Même en ces temps de crise, il est inutile d’encadrer lourdement la machine.

 

Bien entendu, il faudra peut-être en venir à quelques unes de ces mesures, si le plan qui vient d’être voté par le Gouvernement ne suffit pas à enrayer une crise dont on ne connaît pas complètement encore toute la dimension. Mais certainement pas à un dispositif de socialisation aussi affirmé de l’économie. Il est à craindre que le traitement social que le plan socialiste privilégie pour atténuer les effets de la crise ne soit ensuite un carcan qui empêche d’en sortir. Quant au soutien à l’investissement qu’il propose, c’est du classique. Comme le dit François REBSAMEN, on n’y trouve « aucune idée novatrice ».

 

Mais stratégiquement, il s’agit de marquer les esprits dans la perspective de la grande journée d’action du 29 janvier. Martine AUBRY veut réinvestir le terrain des manif’ et rassurer ses sympathisants. De ce point de vue, elle est en cohérence avec ses objectifs. Le tout est de savoir si c’est une bonne manière de servir les intérêts vitaux de la France.

 

                                                         

                                                   

 



LES TROUVAILLES DE TRYPHON

                                                                    

 

LE TRITIUM TRACASSIN

 

Depuis plus de vingt ou trente ans, les déchets nucléaires contenant du tritium faiblement radioactif sont simplement entreposés et surveillés sur les sites nucléaires du CEA. Ces 3 000 m3 se sont accumulés au fil des ans et forment une masse de 360 000 fûts. Mais voilà que plusieurs études laisseraient à penser que le tritium ne serait pas aussi inoffensif pour la santé humaine que les experts l’ont pensé jusqu’à maintenant

Qu’en faire ? Et pourquoi avoir attendu si longtemps pour s’occuper de cette quantité de déchets ? Probablement parce que le problème n’est pas si simple. Le tritium ne se laisse pas facilement piéger : il réussit à traverser des mètres de béton et à « percoler » à travers le métal pour s’échapper dans l’air. Un problème technique qui n’est pas résolu pour l’instant.

 

Ce qui inquiète c’est que sa faible radioactivité a peut-être des conséquences s’il est ingéré ou respiré. Selon des travaux britanniques, le tritium parvenu au noyau d’une cellule peut provoquer des « dommages en grappes » au sein de la molécule d’ADN… De quoi provoquer des cancers. D’autres pensent qu’un embryon exposé pourrait connaître des malformations congénitales.

 

Pour bien faire, le CEA voudrait mettre en place de nouvelles techniques d’entreposage de ces matières : les colis de déchets, conçus de façon à être étanches, seraient mis sous terre, dans des puits de béton équipés de ventilation et de filtration, sous une surveillance permanente évidemment.  Ces équipements seront réalisés autant que possible sur place, là où ils se trouvent pour éviter le transport de matières radioactives : Cadarache, Saclay, Marcoule, Valduc… Ils y resteraient 50 ans en moyenne. Et peut-être aussi parce que trouver des communes d’accueil…

 

Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

      

                                           

                              

 


Qui est de mauvaise foi ?

                                                                                      

Fillon2


 

Voici la déclaration intégrale faite hier dans l’hémicycle par le Premier Ministre. Elle contient tous les éléments dont il est question et permet d’évaluer à sa juste valeur le jeu de l’opposition. C‘est un peu long, mais la lecture en vaut la peine.

 

Déclaration du Premier ministre à l’Assemblée nationale concernant la réforme constitutionnelle

 

« Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,

 

Nous nous faisons tous, ici, sur ces bancs une haute idée de la démocratie et une haute idée du lieu dans lequel cette démocratie s’exerce principalement, c’est-à-dire l’Assemblée nationale. Il est normal que dans cet Hémicycle, les débats soient vifs. C’est légitime. Mais en revanche, que ces débats tournent à l’affrontement, que ces débats tournent au blocage, que ces débats tournent à l’injure et notamment à l’endroit du président de l’Assemblée nationale, cela est inacceptable, cela ne grandit pas le Parlement et cela ne grandit personne. Il se trouve que j’ai siégé sur ces bancs plus longtemps que la majorité d’entre vous, et ce n’est pas la première fois que je vois l’opposition sortir de ses gonds et en appeler à la sauvegarde des libertés.

 

Mais, mesdames et messieurs les députés, qui veut attenter aux libertés de l’opposition ? Est-ce que c’est cette majorité qui, pour la première fois depuis le début de la Vème République, a choisi de donner la présidence de la principale commission du Parlement à l’opposition ? Je me permets d’appeler l’opposition au calme et à la raison, et je l’invite à reprendre sa place dans cet hémicycle pour défendre, comme c’est son droit, ses arguments et ses convictions.

 

La Ve République a fait de la France une démocratie moderne, mais nous savons tous que cette démocratie peut encore gagner en modernité et c’est dans cet esprit que nous avons, ensemble, conduit la révision constitutionnelle. N’en déplaise à certains, qui se font aujourd’hui les ardents défenseurs de l’Assemblée nationale, c’est ce Gouvernement et c’est cette majorité qui sont à l’origine du plus grand rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif de l’histoire de la Vème République, lorsque la révision constitutionnelle s’appliquera, parce que les lois organiques dont vous débattez auront été votées. L’ordre du jour ne sera plus de la seule décision du Gouvernement, mais sera partagé par le Parlement et par le Gouvernement. Il y aura désormais un délai minimum pour l’examen d’un texte en commission, ce qui veut dire qu’il n’y aura plus jamais de textes examinés, comme ce fut le cas souvent par le passé, et encore même récemment, dans la précipitation, et c’est le texte amendé par vos commissions qui sera débattu dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. Tous les textes de loi, y compris les amendements que le Gouvernement déposera, seront désormais soumis à des évaluations préalables.

 

Le Gouvernement ne pourra plus utiliser le 49-3 qu’une seule fois par session. Le Gouvernement devra, et nous allons le faire dès la semaine prochaine, demander au Parlement l’autorisation, s’agissant de l’envoi de troupes à l’extérieur pour des opérations militaires, dans un délai de quatre mois après le début de ces opérations. Le Gouvernement devra soumettre à vos commissions parlementaires un certain nombre de nominations à des hautes fonctions de l’Etat. Et enfin, le Parlement pourra sur sa seule décision voter des résolutions qui permettront à chacun, dans la majorité comme dans l’opposition, d’aborder tous les sujets que les parlementaires estiment nécessaires d’aborder dans l’Hémicycle.

 

Voilà la réalité de la révision constitutionnelle ! Voilà la réalité du débat qui se tient depuis plusieurs jours dans cet Hémicycle !

 

Alors, mesdames et messieurs les députés nous devons aller au bout de cette réforme. Et d’ailleurs, ce n’est pas un choix qui nous est offert, c’est une obligation constitutionnelle. Désormais la Constitution a été modifiée et nous avons le devoir avant la fin du mois de mars prochain, d’adopter les textes de loi organique qui permettront à la volonté du constituant de s’exprimer à travers la réforme du règlement de l’Assemblée nationale.

 

Evidemment, mesdames et messieurs les députés, la contrepartie des pouvoirs beaucoup plus grands donnés au Parlement, la contrepartie de la fin d’un certain nombre de dispositif, comme le 49-3, dont l’usage est désormais extrêmement limité, la contrepartie de ces avancées, en faveur du Parlement, c’est plus de responsabilités et c’est une organisation du travail parlementaire qui doit être rationalisée.

Comment pourrait-on accepter dans une démocratie que l’opposition puisse indéfiniment bloquer un débat ? Chacun comprend que l’opposition veuille défendre ses arguments ; chacun comprend que l’opposition ait le droit de déposer des amendements et les défendre et personne ne remet cela en cause ! Mais quelle est la démocratie ? Quelle est la collectivité locale gérée par l’opposition dans laquelle on pourrait pendant des semaines et des semaines bloquer le fonctionnement, simplement en répétant inlassablement les mêmes mots et les mêmes phrases ?

 

Sur la loi organique en cours d’examen, mesdames et messieurs les députés, vous avez passé déjà 57 heures ! Sur ces 57 heures, 17 heures ont été consacrées uniquement à des manœuvres de procédure : 43 suspensions de séance, 171 rappels au règlement. Est-ce que ces pratiques sont véritablement à l’honneur d’une démocratie moderne et tempérée ? Vous avez examiné 4.000 amendements, dont, évidemment, et c’est son droit, la majorité a été déposée par l’opposition. Mais est-il acceptable que l’opposition dépose et défende 22 fois le même amendement, et ceci, série après série de 22 amendements ? L’opposition prétend vouloir protéger le travail législatif de fond, cette quête est très estimable, je dois dire que c’est aussi la nôtre, mais cette quête n’a de sens qui si elle est portée avec responsabilité.

 

Alors monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, j’appelle l’opposition à la mesure. Nous n’allons pas rejouer indéfiniment la sempiternelle pièce du coup d’Etat permanent. Les Français ont aujourd’hui d’autres préoccupations. Et je le dis avec beaucoup de résolution.

 

Nous devons tous ensemble servir la démocratie, nous ne devons pas la caricaturer. Je dis à l’opposition qu’elle trouvera toujours le Gouvernement prêt au dialogue pour trouver ensemble les voies d’un meilleur fonctionnement de nos institutions, par consensus, par l’exercice d’une responsabilité partagée, comme cela existe dans toutes les grandes démocraties.

 

Je lui dis que les droits de l’opposition sont par nature fondamentaux. Nous les respecterons toujours et avec la révision constitutionnelle, nous les avons même renforcés.

 

Eh bien mesdames et messieurs les députés, cette loi organique est bien la traduction d’une réforme constitutionnelle qui va profondément changer les relations entre l’exécutif et le législatif en renforçant les pouvoirs des représentants du peuple que vous êtes.

 

L’Assemblée nationale en sortira renforcée, les voix de la majorité, comme celles de l’opposition en seront rehaussées. Là est l’essentiel. Je souhaite que l’Assemblée nationale retrouve donc la sérénité qui convient à un débat entre citoyen responsable dans le respect mutuel des convictions et des personnes.

 

Alors, mesdames et messieurs les députés, nous serons ainsi fidèles à l’idéal républicain que nous avons tous en partage et dont nous sommes tous comptables.

                

                                                   

                                            

                                            


C’EST PARTI !

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Profitant de la cérémonie départementale des vœux, Roselyne BACHELOT a lancé sa campagne de parrainage en vue de sa candidature comme tête de liste régionale pour les élections de 2010. Un bel exercice de démocratie interne puisque après avoir franchie la barre indispensable des 5% de parrainage des Comités départementaux UMP des 5 départements, elle devra être approuvée par le vote de tous les militants entre le 16 et le 22 mars. Qui a dit que le PS était le seul parti à élire ses têtes de listes ? Il y a d’ailleurs d’autres candidats. Il faudra donc les départager, même si personnellement, je souhaite que Roselyne l’emporte.

« Ces élections sont un rendez-vous capital auquel l’UMP souhaite se préparer le plus en amont possible, en poursuivant un objectif clair : ne pas laisser notre région en dehors du mouvement de transformation et de réformes audacieuses de la France, engagées par le Président de la République Nicolas SARKOZY, le Gouvernement auquel j’appartiens, et la majorité parlementaire » dit-elle en introduction de la profession de foi qu’elle a envoyée à tous les membres des Comités départementaux de la région.

 

« Regagner la Région des Pays de la Loire est aujourd’hui l’un des plus beaux combats que nous ayons à mener. Ce sera un combat difficile, mais si nous nous mobilisons tous, c’est un combat à notre portée. Je souhaite m’y investir pleinement et c’est pourquoi, fidèle à mes racines, et avec le soutien du premier Ministre François FILLON, j’ai décidé d’être candidate à l’investiture UMP » poursuit-elle avant d’inviter tous les cadres, adhérents à s’associer à la conception de son projet, en débattre, manifester attentes et propositions, pour faire gagner nos convictions.

 

Toute la fédération de Maine-et-Loire sera à ses côtés a déclaré , Marc LAFFINEUR en appelant les membres du comité départemental à parrainer massivement sa candidature.

 

La victoire passe effectivement par l’Union et le Rassemblement !

                              

                                                                                                                   


                                                                       


OBAMA DAY

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« L’OBAMANIA » nous submerge au moment de l’investiture de Barak comme 44ème président des « younaétides stètes ».

 

Le titre de ce billet se veut le reflet de la dimension de l’événement, de l’approbation quasi unanime des américains et de son caractère planétaire. En Barak OBAMA reposent tant de nos espoirs ! Et surtout, si tout le monde a le regard tourné vers lui, c’est parce qu’on sent bien qu’il est le seul qui puisse remettre le monde sur le chemin de la croissance, tant le poids de l’Amérique reste encore déterminant dans le destin du monde.

 

Son investiture a d’abord une dimension nationale. Pour l’histoire des Américains, l’élection d’un noir, fût-il métis, c’est un événement sans précédent et l’aboutissement d’un long chemin pavé de secousses et de souffrances mais aussi d’espoirs. Cette élection est de nature à les réconcilier entre eux (87% de soutien) au moment où leur pays pourrait douter. Plus même : à les souder pour faire face aux épreuves qui les attend car la crise économique est brutale et désastreuse. Avec Barak OBAMA, c’est une nouvelle ère qui commence. Son parcours politique est trop court pour qu’il ait été quelque peu perverti par le système. La pureté que son discours exprime est de nature à rétablir la confiance dont ce grand peuple a besoin. Il incarne l’unité nationale américaine.

 

Son investiture a pris, plus que par le passé, une dimension planétaire. L’administration BUSH laisse une Amérique en guerre, crainte ou haïe par de nombreux peuples et un monde enfoncé dans une crise sans précédent partie des Etats Unis. C’était une erreur de situer le combat contre le terrorisme comme une croisade du bien contre le mal. L’Amérique arrogante dominait le monde et imposait sa vision. Le fait que l’Amérique n’ait pas craint d’élire un homme de couleur rassure. Son discours d’ouverture aussi. Sa volonté de retirer les troupes d’Irak est bien perçue, comme celle de fermer Guantanamo. Un pays qui n’hésite pas à faire le ménage chez lui, c’est plutôt sympathique non ? Avec l’élection de Barak OBAMA, c’est un nouveau visage qu’elle offre à la planète. Partout, l’attente est forte.

 

Enfin, son investiture a aussi une dimension messianique. Cela tient à la fois de la nature religieuse de la démocratie américaine et du contexte dans lequel Barak OBAMA arrive au pouvoir. Il est attendu comme le Messie. Par les américains qui espèrent qu’il va les sortir de la crise économique rapidement. Par les Européens qui comptent sur lui comme partenaire pour mettre en place une régulation et une moralisation des échanges internationaux. Par les Palestiniens qui espèrent de sa part un engagement plus ferme pour la création de leur état… Mais son discours lui-même est emprunt de messianisme, un discours qui annonce des temps nouveaux, rempli de références aux valeurs qu’il porte : l’effort, la justice, la dignité de l’Homme… Cet homme parle bien et surtout il parle juste. Il ne touche pas que les cœurs, il touche aussi les âmes !

 

Souhaitons-lui de réussir pleinement dans son mandat. C’est l’intérêt de son pays, certes, mais c’est aussi le nôtre.

 

Faut-il croire en OBAMA ? YES, WE CAN !


                                                                                    

                                          


UNE GALERE SANS RAMES

                                                                 

 

Le navire « Education » me fait penser à une galère sans rames. A tous points de vue.

 

Personne ne conteste que le métier d’enseignant est devenu éprouvant pour beaucoup de personnels. Notamment par la perte des repères d’éducation d’un grand nombre d’élèves qui ont perdu à la fois le respect des personnes et des choses, et le goût de l’effort. Enseigner aujourd’hui, c’est souvent la « galère ».

 

Le conservatisme des syndicats de rameurs en est une des raisons. Le Ministère se trouve confronté à un blocage idéologique. Les solutions pédagogiques établies jusqu’à maintenant étaient bâties sur le toujours plus : plus de moyens, plus de personnels, plus de matériel… Les résultats ont-ils justifié cette stratégie ? Visiblement non. Depuis 20 ans, on ne voit pas l’amélioration du nombre des élèves qui sortent du système sans rien, ne serait-ce que par une diminution de leur nombre. Ce serait plutôt le contraire. C’est un indicateur. Il y en a d’autres. On note la frilosité des proviseurs pour faciliter l’accès aux classes préparatoires aux jeunes issus de milieux défavorisés. Je me garderai d’évoquer le refus d’appliquer la réforme par certains enseignants au nom de je ne sais quelle vérité pédagogique immuable. Le refus de la prise en compte du soutien « individuel » est idéologique. La « galère » n’avance guère et semble impossible à réformer.

 

L’évolution du budget en est une autre. Certes, le budget de l’éducation est toujours le premier par son importance (22% du budget de l’état) avec 60 milliards d’Euros, en augmentation pour 2009 de 2,06%. Mais cela ne facilite pas pour autant la tâche du Ministre pour qui la gestion de ce ministère est une vraie galère. Les 1,2 milliards d’euros supplémentaires dégagés par l’augmentation sont largement absorbés par le surplus de financement des pensions dont l’augmentation pour 2009 doit tourner autour de 1,7 milliards au titre des fonctionnaires de l’éducation, en raison de l’augmentation du nombre des départs en retraite. Et ce facteur ne va faire que s’aggraver jusqu’en 2015. On comprend alors qu’il faille profiter de la diminution du nombre des élèves (22 000 dans le secondaire) pour économiser sur les postes et que le ministère cherche à rationaliser les moyens : un soutien plus efficace et moins coûteux, un système de remplacement des absences moins gaspilleur de moyens humains*. Désormais, quand on augmente le budget de l’éducation, on investit surtout dans les pensions assez généreuses (restons pudiques) des enseignants**. La croissance de la charge financière, salaires et pensions, contribuent à en faire une galère  sans rames.

 

 

*13 500 postes de moins en 2009 (sur un effectif de plus de 1 million) c’est :

            1 800 postes en moins pour tenir compte de la démographie

            3 000 postes prélevés sur le système de remplacement

            4 500 postes de stagiaires supprimés

            Le reste concerne les services autres (administration centrale, etc…)

 

** en 2009, les pensions civiles versées par l’état s’élèvent à 35 milliards d’euros. Comme le Ministère de l’éducation représente la moitié de la fonction publique…Elles sont estimées à 47 milliards en 2015. Cela représente une augmentation de 40% de la charge au budget de l’état entre 2008 et 2011… par ricochet la moitié est à la charge du budget de l’éducation. M. Aschieri le sait très bien.



                                                                                                                    


 

 


XAVIER BERTRAND EN ANJOU

                                                                                                                                               

Invitation X Bertrand003                                                                                                                                                              

                                                                                                          


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                                                     

 

 

TONIQUE. « Il n’y a pas de péril » proclame notre Zohra locale. Pas celle de Rachida, celle de la CGPME ! Contrairement à la bourse qui envisage l’avenir avec l’œil dans le rétroviseur au lieu d’avoir le regard sur la ligne d’horizon, elle fait le point de la situation sans dramatiser, puisque les entreprises qu’elle représente sont encore peu touchées. Et puis, comme elle dit « elles sont petites, réactives, peuvent resserrer les boulons et faire le gros dos »… au passage elle redit la nécessité de créer une « maison des PME ».

Bravo Zohra !

                                                                      

TRIPLE ZERO. C’est la note qu’on peut attribuer à ces enseignants qui s’offusquent des évaluations commanditées par la Ministère. Curieux, je ne les ai jamais entendus quand c’était au temps des ministres de Gauche… Qu’elles soient inadaptées, comme le constate quelques directeurs du Segréen, c’est possible … mais ce n’est pas nouveau. C’était déjà le cas il y a six ans. Je me souviens avoir lu un texte à des élèves de 5ème dont ils ne captaient pas un mot sur cinq. Pourtant, à cette époque-là, personne ne mouftait. Comme c’est bizarre ! Que 80% de directeurs du Segréen refusent de le faire passer, cela sent le mouvement concerté, la volonté de s’opposer pour s’opposer. Je trouve l’inspecteur d’Académie bien mou. Un fonctionnaire, c’est fait pour « fonctionner » et appliquer les textes en vigueur. Un blâme aux récalcitrants serait justifié. Sinon, où va-t-on ? Qui casse le service public ?

                                                                    

DROIT….ne veut pas dire obligation. Le retour de Rachida DATI à son Ministère continue d’agiter le microcosme des gardiens vigilants de nos droits et acquis sociaux. Oui, il y a un droit au congé post natal, mais si une personne désire ne pas en bénéficier et reprendre son travail, je ne vois pas où est le problème.  Si elle le fait, c’est que sa santé le permet. D’ailleurs, combien de commerçantes se retrouvent régulièrement dans la même situation ?

                                                                    

REMANIEMENT. C’est raté pour Bruno RETAILLEAU. L’éruption de boutons de son patron a été fatale à sa nomination. Dommage, parce qu’il aurait été un ministre compétent.

C’est Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET qui prendra donc le numérique où elle pourra soigner sa borlose allergique. Dans le même genre de glissement, on trouve Fadela AMARA qui change de patron pour cause de boutinite chronique. Le coup de maître du tandem SARKOZY-FILLON, c’est quand même la nomination d’Eric BESSON à l’immigration et à l’identité nationale. Il donnait déjà des boutons à la gauche, ça va être franchement la rougeole ! Et Brice va aller exercer ses talents dans un super-maxi-ministère du travail, des relations sociales etc… Il n’a pas à rougir de son bilan et il n’est en rien le croque mitaine dont la gauche a fait la caricature. L’écologie reste en plan et c’est bien dommage.

                                                                    

PRO DE LA PROVOC…on a atteint le summum avec la fermeture de la gare St-Lazare. C’est SUD qui est en cause. Le syndicat des petits copains à Besancenot a décidé de saisir toutes les occasions pour déclencher des grèves et désorganiser le service. Sous couvert d’améliorer le service et d’augmenter le personnel, c’est un plan bien huilé pour faire monter le mécontentement et créer les conditions d’une explosion, en espérant qu’à un moment, les usagers se tourneront de leur côté. Changement d’horaires : grève, déplacement d’un local : grève, agression d’un agent : grève, …ils ont réussi à faire annuler le plan de redressement du fret avec à la clé le recul de la SNCF, voire la perte de ce secteur par incapacité de faire mieux que la concurrence. Drôle de combat pour l’emploi que de perdre un secteur entier. PEPY lâche du lest qui « plombe » chaque fois un peu plus l’entreprise nationale.

                                                                         

PESTE ! Les eurodéputés n’y sont pas allés avec le dos de la cuiller à doser. C’est une vingtaine de pesticides qui vont être interdits d’ici 2018, tels que l’Amitrole ou l’Ioxynille. Le Dinocap est interdit dès cette année. De quoi faire gémir les fabricants de produits phytosanitaires, notamment les allemands dont c’est une part importante de l’industrie. Les « verts » proclament, eux, la « Victoire »… Je ne sais plus qui disait qu’il en mangeait le matin à la petite cuiller : il va être obligé de changer de régime !

                                                                      

ECHARPE. Dès qu’on parle de réformer le « mille feuille », on entend des voix s’élever pour justifier la pertinence de son « étage ». Et comme il y en a sept, entre la commune et l’Europe, il y a de quoi alimenter le débat. Que voulez attendre d’un président d’une association de maires ? Vous seriez étonné s’il ne vous disait pas que son niveau est un rouage essentiel. C’est que les « écharpes » ont la vie dure dans notre pays. Notre président départemental, comme beaucoup d’autres, est contre l’élection des membres de communautés de communes au suffrage universel. Sauf que nous les citoyens, on en a marre des « écrans » et on est pour.  C’est tellement facile de dire ensuite « C’est pas nous, c’est la communauté de communes » ; comme d’autres disent : « c’est pas nous, c’est l’Europe ». Alors il faudrait peut-être qu’on soit aussi entendu !

 

 

TONNERRE DE BREST !

                                                        

                                                                        


TELE MA VERITE …

                                                                                             

 

 

Affirmer comme le fait l'opposition, à seules fins de polémiques, que la réforme de l'audiovisuel se fait au profit de TF1 et d'autres chaînes, est une nouvelle "contre-vérité".

L'expérience des lundi 5 et mardi 6 Janvier 2009, sans publicité après 20h00 sur le service public démontre, une fois de plus, à quel point les socialistes se trompent ou veulent volontairement tromper les Français.

 

Les faits le démontrent : selon une étude de l'institut « Yacast » le nombre de spots diffusés par TF1 pendant les deux premiers jours sans pub a baissé de 19% en nombre, comparé au lundi 7 et mardi 8 de l'année dernière, et de 27% par rapport à la moyenne des lundis et mardis de janvier 2008. Par ailleurs, le chiffre d'affaires brut de TF1 sur la même base de comparaison a baissé de plus de 30%. La crise financière peut expliquer cette diminution.

 

Parallèlement, la croissance des chaînes de la TNT est confortée, ce qui assure aux Français un choix de programmes toujours plus élevé, et donne aux opérateurs de ces chaînes la capacité de financer des émissions de qualité. Tout le monde s’attend à une évolution importante du paysage télévisuel dans les temps qui viennent, la TNT, les nouveaux vecteurs des médias tels que les i.pod et autres, sont de nature à exacerber la concurrence.

 

Question : sans la réforme qui garantit les recettes de France Télévisions, que serait-il advenu d'un service public qui, du fait de l'arrivée des nouvelles chaînes de la TNT en 2009 comme en 2008, aurait vu ses moyens de production amputés d'une baisse sans précédent de ses revenus publicitaires ? Le gâteau, en effet n’est pas extensible à l’infini et le nouveau paysage entraînera une répartition très différente des audiences, que personne ne peut aujourd’hui vraiment prévoir.

 

C’est pour éviter une catastrophe aux répercussions incalculables que Nicolas SARKOZY, prévenu de ces évolutions, a voulu anticiper en mettant les chaînes publiques, indispensables à notre identité culturelle, à l’abri des soubresauts du marché de l’image financé par la manne publicitaire. Il n’avait peut-être pas prévu que la crise viendrait ajouter un petit supplément d’opportunité à une décision que tout le petit monde audiovisuel public devrait louer … au lieu de se cantonner dans des procès d’intention et des grèves ubuesques.


                                                              




LES TROUVAILLES DE TRYPHON

                                                        

                                                    Mer

 

L’ENERGIE DE LA MER

 

La chute brutale du prix du pétrole pour cause de crise économique, ne doit pas nous faire oublier l’essentiel : quelle énergie de substitution trouver ? On en connaît déjà quelques unes : la géothermie, le solaire, l’éolien… Chercheurs et industriels s’intéressent désormais à l’immense potentiel que représentent les océans.

En France, nous sommes des précurseurs en la matière avec l’usine marémotrice de la Rance. Outre que ce procédé pourrait être exploité sur d’autres sites, on pense maintenant surtout à utiliser la force des vagues et même celle des courants, beaucoup plus prévisibles.

Areva, Edf, Alstom, DCNS, Total sont sur les rangs. Une plate-forme « houlomotrice » (vous pensez si ça m’intéresse !) destinée à récupérer l’énergie des vagues va être lancée en 2010 au large du Croisic. Edf va immerger au large de Paimpol en 2011 une ferme d’hydroliennes sous-marines entraînées par les courants de marées …

Parmi les prototypes les plus aboutis figurent les hydroliennes britanniques MCT et Open Hydro ; il y a aussi celles du français Hydrohelix. Il existe même des prototypes d’houlogénérateurs en forme de gros serpents ou de pendule de 400 tonnes enfermé dans un flotteur.

Tous ces procédés sont en phase de « laboratoire ». L’installation et la maintenance sont les deux principaux défis à relever en rapport avec un milieu marin parfaitement hostile aux machines, avec ses tempêtes et ses eaux salées. Sur le plan technologique il faut combiner des savoir faire variés mêlant mécanique, hydrodynamique, génie électrique, quand ils ne sont pas issus de l’éolien, de l’offshore pétrolier et du naval… Il faudra bien dix ans d’expérimentations  en sites pilotes pour que tous ces procédés deviennent compétitifs, et surtout, rentables !

                                                                              

                                                                                

                                                         


LA TOUCHE FINALE

                                                                          Justice          

 

La tempête médiatique étant un peu et provisoirement retombée, il est peut-être utile de revenir sur la décision du chef de l’état de transformer le rôle du juge d’instruction en juge « de » l’instruction. Au moins on lui sera gré de traiter le problème à froid en parachevant la réforme de notre système judiciaire par ce qui constitue la disposition la plus importante et la plus attendue. Ce qui rend d’autant plus surprenante la réaction négative de la plupart des magistrats. D’ailleurs, Nicolas SARKOZY n’avait pas encore annoncé qu’il souhaitait modifier le rôle du juge d’instruction et confier les enquêtes au parquet, que dans un concert touchant d’ensemble, la profession judiciaire s’élevait contre la perte d’indépendance de la justice. Curieuse manière de procéder : le Président n’a pas dit de quelle manière la justice serait conduite dans les affaires pénales et d’ailleurs le projet de loi n’est pas encore rédigé. A vouloir à toutes fins faire croire qu’il décide de tout, c’est oublier comment il fonctionne. Il indique la direction, au Ministre de faire le travail ensuite. En cela, il sait qu’il peut compter sur le zèle de Rachida DATI pour faire le nécessaire.

On ne peut pas dénoncer Outreau et condamner la réforme. En prenant le chemin choisi par Nicolas SARKOZY, la France ne fait qu’imiter la plupart des pays d’Europ, avec beaucoup de retard. On ne peut pas se contenter d’un système qui produit les dysfonctionnements scandaleux comme Outreau ou l’affaire Villemin. Et on ne peut laisser à un juge la décision d’envoyer chercher par la force un journaliste impliqué dans un procès en diffamation, comme on l’a vu récemment, ou jouir du privilège exorbitant de mettre en détention pendant six mois (quand ce n’est pas plus) une personne reconnue plus tard comme innocente…. Il est grand temps de changer de procédure judiciaire.

On ne peut pas prendre ce problème à la légère. Il s’agit de résoudre un problème très sérieux. Trop d’instructions ont bafoué la justice, alors que le secret devrait être un principe sacro-saint. Et dans bien des affaires retentissantes, il a été allègrement violé sans que personne ne se préoccupe de savoir qui était le coupable. Et on ne peut s’empêcher de penser que certaines informations divulguées à la presse étaient faites pour aider le juge à confondre la personne mise en examen. Ainsi, dans une affaire retentissante, un ancien ministre a été traîné dans la boue par une instruction à charge pour être ensuite acquitté… On ne peut en rester au statu quo, alors que la plupart des 70 recommandations faites au lendemain d’Outreau sont restées sans effet.

Faisons la part de la réticence due à l’inertie naturelle des grands corps, cependant il est nécessaire d’apporter une solution à tous ces juges intègres qui ne peuvent plus se satisfaire d’une justice mauvaise aux procédures dépassées. A n’en pas douter, il faudra une instruction conduite par des magistrats indépendants. Il sera toujours temps de se préoccuper des velléités du pouvoir exécutif s’il tente d’affirmer ses prérogatives en la matière. Pour l’instant, le refus du changement relève de la contestation systématique et  du procès d’intention. Pour nous en convaincre, gardons simplement en mémoire que la justice nous a montré à trop de reprises qu’elle était capable du pire.



                                                                                                                     


LE CALEPIN DANS LE COUP ….

                                                                      

 

Il y a des moments charmants quand on constate qu’on n’est pas trop mauvais.

Sans voir mes chevilles trop enfler, j’ai le plaisir de retrouver dans les pistes suivies par Edouard BALLADUR pour la réforme du « millefeuilles », celles que j’avais développées le 1er décembre dernier en évoquant la fusion des mandats de conseiller Général et de Conseiller Régional, avec le recours éventuellement à un mode de scrutin mixte (liste à la proportionnelle pour les villes, uninominal majoritaire pour le rural). Dire que ce sera retenu, c'est moins évident.

D’autre part, j’ai récemment évoqué ma conception de l’organisation du territoire à l’intérieur des régions et affirmé la nécessité de favoriser les villes moyennes et le monde rural. Deux enquêtes du Conseil Economique et Social Régional viennent de sortir et corroborent ma manière de voir et contrebattent les thèses du développement forcené des métropoles. Deux habitants sur trois de notre région préfèreraient habiter à la campagne, s’ils avaient le choix. Autre constat : plus ils habitent dans des grandes villes, moins leur lieu de vie actuel leur semble idéal….Cet attrait est plus fort chez nous qu’ailleurs en France et concerne les catégories populaires et les 25-44 ans. Ceux qui sont attirés par les villes sont les jeunes et les catégories supérieures. Une étude que devraient lire attentivement les responsables d’ALM et que je conseille vivement à Marc GOUA.

Quelque part, ça fait du bien de pouvoir se dire qu’on est encore dans le coup….

                                                                                                                  



Education : Sarko reprend la main


                                                                                                                  

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L’Education, ce haut-lieu de concentration de sympathisants de la gauche, entend tenir la dragée haute au chef de l’Etat sur la réforme et sur la guéguerre des postes non remplacés.

Les manifestations vont donc continuer. D’ailleurs c’est ce qu’ils savent faire le mieux. Même si parfois le spectacle offert n’est pas très en rapport avec la dignité que le métier de pédagogue devrait inspirer. Peut-être que je suis d’une autre époque. Je ne peux quand même m’empêcher de me poser la question de savoir quel crédit peuvent avoir auprès des élèves, une fois revenus en classe, ceux qui se donnent en spectacle dans la rue…Après tout, c’est leur affaire.

Comme je suis d’une autre époque, j’ai encore envie de dire que je suis choqué de voir des enseignants refuser d’appliquer la réforme, notamment celle du soutien, au nom de je ne sais quelle vérité révélée. C’est limite scandaleux.  Je n’étais pas très convaincu par les « parcours de découvertes » de Jack Lang. Néanmoins, je les ai appliqués en aménageant tant bien que mal l’usine à gaz qu’il fallait mettre en place pour mener à bien ce qu’il proposait. Pour constater que mes élèves avaient perdu leur temps… mais c’est une autre histoire. Je suis choqué aussi qu’on ne réponde pas à l’invitation du Président de la République. Personne n’oblige personne. Nous sommes un pays de liberté. Mais il y a des traditions qui se perdent et c’est bien regrettable. On a le droit d’être en désaccord, cela n’empêche pas que le Président est le patron de tous les fonctionnaires et que la courtoisie républicaine habituelle veut que l’on honore sa visite en étant présent. Mais le procès en légitimité n’est jamais loin….

Cela n’a pas empêché Nicolas Sarkozy d’annoncer lundi à Saint-Lô le lancement d'une mission sur le lycée, afin de mener à bien la réforme reportée à la rentrée 2010, et la nomination du "père" du RSA, Martin Hirsch, comme haut-commissaire à la Jeunesse.

Photographe : Pascal Pavani AFP/Archives :: Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris, le 26 mai 2005 à l'entrée de l'établissement

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Photographe : Pascal Pavani AFP/Archives :: Richard Descoings, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris, le 26 mai 2005 à l'entrée de l'établissement

photo : Pascal Pavani , AFP

Photographe : Mehdi Fedouach AFP/Archives :: Martin Hirsch (d) et Christine Lagarde, le 11 décembre 2008 à Paris

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Photographe : Mehdi Fedouach AFP/Archives :: Martin Hirsch (d) et Christine Lagarde, le 11 décembre 2008 à Paris

photo : Mehdi Fedouach , AFP

Photographe : Kenzo Tribouillard AFP :: Une manifestante contre la politique de l'Education Nationale, le 12 janvier 2009 à Saint-Lô

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Photographe : Kenzo Tribouillard AFP :: Une manifestante contre la politique de l'Education Nationale, le 12 janvier 2009 à Saint-Lô

photo : Kenzo Tribouillard , AFP

En présentant ses vœux, malgré tout, aux enseignants, le chef de l'Etat a estimé que "les inquiétudes qui se sont exprimées" ces derniers mois sont "bien compréhensibles: jamais peut-être on n'avait demandé, en si peu de temps, autant d'efforts à tous les personnels de l'Education nationale". La réforme du lycée, en particulier, a cristallisé ces inquiétudes mais il a redit qu'elle était "nécessaire" et, pour la mener à bien, a annoncé le lancement d'une "mission" dirigée par Richard Descoings, le directeur de Sciences Po-Paris. Cette mission devra faire des "propositions", "associer tous les lycéens de France" et "élargir la concertation". Il s'est aussi engagé à faire la réforme du lycée "sans enlever un centime et sans supprimer un poste au niveau du lycée". Ce qui n’empêche pas le non remplacement de 13 500 postes en 2009 dans l’Education.

 

On sait que M. Descoings est connu pour mener une politique d'élargissement de l'accès à Sciences Po à des lycéens issus de Zep (zones d'éducation prioritaire), ce qui devrait plaire aux représentants des enseignants et des lycéens.

Pour répondre à "la crise de l'avenir" ressentie par les jeunes, le chef de l'Etat a nommé Martin Hirsch haut-commissaire à la Jeunesse. Celui-ci, actuel haut-commissaire aux Solidarités actives, conserve ses fonctions mais se voit confier en plus la responsabilité "de porter une politique de la jeunesse"."La première demande des jeunes, c'est celle d'un droit à l'autonomie. Et toute la politique de la jeunesse du gouvernement doit être tournée autour de cette idée de renforcer l'autonomie des jeunes", a affirmé Nicolas Sarkozy.

Le Président a donc décidé de faire preuve de pédagogie et de patience. La réforme était mal engagée, c’est certain. Que l’on ne puisse la mener sans un minimum de consensus des enseignants est aussi une évidence. Mais, s’il y met les formes, il ne faut pas se tromper sur sa détermination. La balle est dans le camp des syndicats. Puisse la lucidité reprendre ses droits !

  

                                                      

             


LE PROCES PERMANENT

                                                                                     

 

La gauche n’en finit pas de digérer sa défaite des présidentielles. Elle l’a visiblement toujours sur le cœur, pour ne pas dire sur l’estomac. Et c’est probablement pour cette raison qu’elle n’arrive pas à retrouver la sérénité que devrait avoir une force d’opposition. Que l’extrême gauche fasse preuve d’outrance dans le verbe, se mobilise dans les manif’ avec des slogans aussi antidémocratiques qu’anti républicains, n’a rien de surprenant. Ce qui est insupportable c’est l’agressivité de la gauche parlementaire qui ne se cantonne plus aux professionnels de la contestation comme Noël Mamère, mais contamine toute la sphère du Président du groupe PS au porte-parole, en passant par le moindre commentateur invité des plateaux télévisés…

Alors je veux exprimer ici mon ras-le-bol du procès permanent en légitimité qui est fait au Président de la République. On a d’abord dit qu’il était « dangereux » pour la République, toutes les réformes qu’il met en oeuvre sont des « régressions démocratiques », la suppression de la publicité sur les chaînes publiques est « suspecte » alors qu’elle est plébiscitée par les téléspectateurs, la modification du rôle du juge d’instruction est une « mise sous tutelle » de la justice par l’exécutif, et la réforme du système éducatif, c’est « la casse du service public »…

On pourrait revenir sur les contre-vérités répétées opiniâtrement, sans cesse,  comme l’injustice du « paquet fiscal », alors qu’on en a vu le début des retombées positives au cours de l’année 2008, les milliards donnés aux banques, alors qu’il ne s’agit que de « garanties », la plan de relance qui ne marche pas, alors que le gouvernement à marche forcée en est à la faire voter par les assemblées et donc qu’il n’est pas entré en application…. Aujourd’hui, le Président du groupe PS entre « en résistance » parce qu’il veut pouvoir continuer en toute impunité, avec son groupe à faire fonctionner l’Assemblée nationale comme un b…. Le blocage avec des amendements factices n’est pas le débat ! Ce comportement est de nature à dégouter les Français du système démocratique. Ceux-là même qui menacent la République, sont bien ceux qui contribuent, par leur comportement à en donner l’image indigne qu’on peut voir lors de la retransmission des débats.

Ils s’émeuvent de ce que le Président de la République prenne toutes les initiatives et se réserve l’annonce des réformes, ou reprenne la main si les choses lui paraissent mal engagées. Ils y voient autant d’occasion de jeter le discrédit sur Nicolas SARKOZY, voulant le faire passer pour un agité, un homme avide de tout contrôler… alors qu’il ne fait que remplir son rôle et imprimer sa manière d’être à l’exercice de son pouvoir, qui a certainement les marges de manoeuvre les plus restreintes de tous les mandats de la Vème République.  

Mais voilà, ils sont en retard d‘une réforme constitutionnelle et n’ont toujours pas compris que le quinquennat impose que le Président soit en première ligne. Ils sont aussi en retard d’une Europe, qu’ils invoquent pourtant, et qui impose qu’on renonce à nos services publics à la française pour les soumettre inexorablement à la concurrence. Sauf à faire comme Lionel JOSPIN, qui tenait à la gauche un discours rassurant et qui en même temps signait à Lisbonne les traités qui conduisaient à la privatisation de tous les services : on a vu le résultat. Les combats que la gauche mène sur ce plan là nous conduiraient à quitter l’Union. Parce que L’Union n’a aucune raison de s’aligner sur le modèle français, isolé. Ils sont enfin en retard d’une époque. Nicolas SARKOZY a introduit des Ministres de gauche dans son gouvernement. S’il agissait comme ses opposants le disent, croyez-vous que Bernard KOUCHNER, Fadela AMARA, Martin HIRSCH, Eric BESSON… resteraient en place ? Ils ne digèrent pas cette ouverture qui donne au gouvernement de François FILLON un petit goût d’union nationale.  Quand on n’est même pas capable de voter le RSA ou la réforme de la constitution qui donne plus de pouvoir au parlement, peut-on donner des leçons ?

Cette gauche-là ne peut que montrer sa hargne ou « pisser » contre le vent. Elle avance avec le mot « solidarité » en bandoulière sur la poitrine, et le mot « démocratie » plein la bouche. Ce ne sont que des mots. La crise peut lui profiter un peu : le malheur peut en effet rendre aveugle certains de nos concitoyens. Mais elle ne propose rien de grand, rien de généreux, rien d’efficace.

C’est donc dans une tension constante qui lui sera imposée, à lui et à son gouvernement, que Nicolas SARKOZY va devoir faire face. Les réformes doivent continuer. Des mesures difficiles sont encore à prendre et le chemin du pouvoir n’est pas semé de roses. Il faudra donc faire preuve de pédagogie, expliquer, répéter, marteler.  

Cette tâche, nous devons la mener aussi, chacun à notre niveau. Elle est le devoir de tous les citoyens conscients.

                                                                                                                     


La semaine d’Archibald


                                                                               

 

DATI. Rachida ne respecte pas les dates. La voilà à son poste seulement cinq jours après avoir accouché. Déjà que l’on ne sait pas qui est le père, maintenant il faut qu’elle en rajoute en reprenant le boulot derechef. Ce qui met en danger nos « acquis », paraît-il. Plus même, ce serait dû au « harcèlement moral » que le Président exerce sur les membres du gouvernement. Cette dernière connerie, est « ROYAL » dixit. Autrement dit, rien de nouveau.

 

J’EN AI PLUS QUE TOI….nananère ! Depuis que les résultats du recensement sont connus, il y a des communes qui ont gagné des habitants et d’autres qui en ont perdu. Les uns crient leur satisfaction d’avoir empilé les habitants plus que les autres, et les autres gémissent sur le vieillissement de leur cheptel, le manque de reproduction et les freins à leurs projets de constructions… Et puis il y a ceux qui veulent à tout prix se justifier. Vaines querelles ! De toute façon tout le monde sera, un jour pas très lointain, confronté au délicat problème de la répartition des habitants dans un contexte fortement concurrentiel, avec des logements vides à la clé !

 

CINEMATHEQUE. Notre époque aime la violence. Elle hante la réalité, les jeux vidéos, les romans et aussi la filmographie. En cette période sensible où le conflit israélo-palestinien s’exacerbe, où la crise  est propice aux manifestations et aux débordements qui vont avec, voilà qu’on nous sort des films dont on peut se demander si le moment est bien choisi. Les héros en sont MESRINE, le tueur dont on voudrait nous faire accroire qu’il a été assassiné et maintenant CHE GUEVARA, héros révolutionnaire dont on exalte le romantisme mais dont la réalité fut beaucoup plus noire et sanglante (son surnom n’était-il pas « el carnicerito » -le petit boucher). De quoi faire rêver nos jeunes révolutionnaires lycéens ? Les assassins à l’honneur, c’est bien de notre temps !

 

CALCUL SORDIDE. A force de roquettes lancées sur Israël, en rythme et en nombre croissant, le HAMAS a-t-il obtenu ce qu’il voulait ? Une riposte surdimensionnée de l’Etat juif.

La stratégie serait alors d’avoir le maximum de victimes civiles pour provoquer un sursaut des pays arabes et déclencher un embrasement général qui serait le seul moyen de rayer l’ennemi juré de la carte. Pour le Hamas, il n’y a pas de victimes, il n’y a que des martyres.

L’intervention d’Israël est d’autant plus cruelle que, excepté en manifestations, personne ne bouge. Mais les habitants de la bande de Gaza, conditionnés par les islamistes, peuvent-ils se rendre compte d’un tel cynisme.

 

FICELLE.  Le plan de relance français est bien ficelé. C’est du moins ce qu’en pense un expert de l’Institut Rexecode. Il va donner de l’oxygène aux entreprises sans trop peser sur le budget. Et il arrive à point pour aider à enrayer la spirale déflationniste qui nous guette. Il cible en effet en priorité la trésorerie des entreprises soit en anticipant les remboursements de crédits impôt-recherche, des trop versés d’impôts sur les sociétés,  et de TVA. Cela va permettre de limiter les destructions d’emplois, notamment dans le bâtiment. Même s’il ne pèse pas trop sur le budget, puisque beaucoup de dépenses sont des anticipations de dépenses prévues, le déficit budgétaire ne va pas s’améliorer ce qui justifie de serrer malgré tout la vis des dépenses.

 

R.S.V.  R, comme « responsable », S comme « solidarité », V comme « volontarisme », ce sont les trois points du triptyque développé par Christophe BECHU devant les Maires, les élus de tous grades et les personnalités civiles et militaires rassemblées à l’occasion de la cérémonie annuelle des vœux. Responsable, il assume l’augmentation des impôts du département. Solidarité, ce sera la mise en place du RSA par le Conseil Général. Volonté, ce sera d’agir pour le développement économique en continuant à aider les entreprises… Exposé brillant et pertinent. J’allais dire « comme d’hab’ ».

 

SOURIRE. Il en faut un pour terminer. On fête cette semaine les 80 ans de TINTIN. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais l’oublier. L’octogénaire se porte bien. Il caracole toujours en tête des ventes de BD. Un américain essaie d’attirer l’attention en émettant l’hypothèse que notre héros était homosexuel, arguant qu’aucune femme ne gravite autour de lui. Cela ne m’offusque pas, mais c’est méconnaître l’univers de Tintin. A ce compte-là, Spirou aussi, Alix serait pacsé avec Enak, et Léonard coucherait avec le disciple. Sans parler de Blake et Mortimer….

 

A la semaine prochaine,

 

 

TONNERRE DE BREST !


                                                                                                                              


QUELLE ORGANISATION TERRITORIALE A L'INTERIEUR DE GRANDES REGIONS ?

 

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Puisque la réflexion sur la réforme territoriale est lancée, que l’idée de fusionner les fonctions de conseiller Général et Régional est reprise dans l’entourage du Président, que des propositions pour regrouper les régions afin d’en faire des entités à l’échelle de l’Europe… oui, puisque la réflexion est lancée, profitons-en aussi pour lancer quelques idées sur l’organisation territoriale souhaitable dans l’avenir, à l’intérieur de régions plus grandes où les départements joueraient un rôle plus restreint mais bien spécifique.

 

Plus que jamais, l’avenir, c’est la petite ville centre et son pays. Particulièrement à l’Ouest, dans notre région. On n’empêchera pas, évidemment, l’effet de métropolisation exercer par Nantes, Angers et Le Mans sur leurs  couronnes périphériques. Mais au-delà, il y a des ensembles associant une ou plusieurs villes, petites ou moyennes, et leur environnement rural, qui forment de véritables pays qui ne respectent pas forcément les limites départementales. Dans les Pays de la Loire on en compte un peu plus d’une vingtaine. Ils constituent plus que jamais l’architecture territoriale d’aujourd’hui et de demain.

 

Cela n’est pas simple à faire vivre. Une telle évolution suppose de dépasser les habitudes de travail en commun dans les cercles étroits et superposés, illisibles, que sont les communautés de communes et les pays actuels, sans parler des cantons. Pourtant l’enjeu est considérable, notamment pour les espaces ruraux. Deux dangers les menacent : la dévitalisation et la péri urbanisation généralisée. Ils ne pourront se défendre qu’en s’appuyant sur la présence de petites villes actives capables de structurer l’espace avec l’implantation de services et d’équipements et permettant la mobilité des populations. Les bourgs et chefs lieux de cantons sont déjà quelque peu dépassés. Ce qui veut dire qu’il faut donner à ces petites villes les moyens indispensables, tant en crédits qu’en compétences, pour qu’elles puissent jouer leur rôle. La demande existe. Beaucoup de jeunes cherchent à fuir l’univers bétonné des métropoles et des villes dortoirs de banlieue, à la recherche d’un cadre de vie plus authentique. Ce n’est pas seulement une affaire de coût du logement, comme le croient les technocrates. Quatre critères permettront de les pérenniser : la présence d’un bassin d’emploi qui est primordial et celle d’équipements clés comme lycée, hôpital ou clinique et hypermarché.

 

Rude bataille en perspective. Les villes métropoles et leurs satellites, prisonnières de modes de financement idiots, courent après l’habitant, d’autant plus que le vieillissement fait diminuer leur population. Mais le maillage existe bel et bien : Castelbriantais, Segéen, Ancenis et son pays, Baugeois, Saumurois, Sud-Vendée avec Luçon et Fontenay-le-Comte, Val du Loir avec Sablé et La Flèche, nord-est de la Sarthe avec Mamers et La Ferté Bernard… La nébuleuse choletaise mérite mieux que le puzzle des communautés de communes des Mauges.


Cette organisation, qui existe dans les faits, si elle était confortée par une politique volontariste des élus de tout poil, permettrait un équilibre harmonieux dans l’occupation du territoire…. Et surtout, à chacun de trouver un cadre de vie adapté à son goût. Une vision qui est à 100 lieues du délire bâtisseur et la volonté d’entassement que certains essaient de nous imposer.

                 

                        

                                                                                                                                     

 


LA FIN DES SHERIFS ?


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Nicolas Sarkozy a annoncé, à l'occasion de la rentrée de la Cour de Cassation, son intention de supprimer la fonction du juge d'instruction, l'un des piliers du système pénal français depuis près de 200 ans, pour en faire un "juge de l'instruction" qui ne serait plus chargé des enquêtes, mais en contrôlera le déroulement.

Le juge d’instruction, dans sa forme actuelle, n’est pas un arbitre et les nombreuses fuites, organisées ou non, au cours de leur instruction, mettent à mal les droits de la personne et la présomption d’innocence. On l’a encore vu avec l’affaire DRAY.

La justice française s’orienterait dès lors vers une procédure contradictoire, plus adaptée aux évolutions de la police technique et scientifique. Le culte de l’aveu doit laisser la place à la culture de la preuve.

Mais le chef de l'Etat veut une réforme globale et souhaite voir instaurer une audience collégiale publique pour le placement en détention provisoire, ce qui entraînerait la disparition du juge des libertés et de la détention (JLD), créé par la loi sur la présomption d'innocence en 2000. Cette proposition était l'une des recommandations en 2006 de la commission parlementaire chargée d'enquêter sur le fiasco de l'affaire d'Outreau.

 

Dans le même esprit, il a également appelé de ses voeux "une audience publique sur les charges" reprochées aux personnes poursuivies.

Cette réforme qui devra être "engagée dès cette année", intervient moins d'un an après la mise en place en mars des pôles de l'instruction, une innovation également consécutive à Outreau, censée renforcer les droits de la défense.

Cette proposition est un nouveau pavé dans la mare. Elle était pourtant prévisible, mais elle prend une fois de plus l’opposition de court qui en est réduite à faire chorus avec les syndicats du « non à tout » par ses jérémiades et ses accusations qui sont autant de procès d’intention sans fondement.

Il est en effet comique de voir la gauche une fois de plus crier au viol démocratique contre une proposition qui met fin à une fonction léguée par Napoléon et directement héritée des anciens « lieutenants criminels du roi ». Il est aussi grand temps que notre système français s’aligne sur les règles judiciaires européennes. La cour européenne des droits de l’homme dénonce régulièrement notre pays pour ses atteintes à la présomption d’innocence, les délais déraisonnables des enquêtes, des procès et l’absence de débat contradictoire.

C’est à une révolution intellectuelle que le Président nous invite, tout autant que judiciaire, tant il est vrai que les procédures contradictoires s’imposent partout et que la religion de l’aveu semblent sorties d’un autre siècle.

Enfin, Outreau ne se reproduira plus !

Résumer ce débat au seul procès d’intention en mise sous tutelle de la justice par l’exécutif est une imposture !

Mais au fond, l’opposition par ces procès permanents qu’elle nous assène ne nous projette-t-elle pas ce qu’elle ferait, elle ? Parce qu’en la matière, elle est mal placée pour donner des leçons… ou elle a la mémoire courte.


                                             


LES TROUVAILLES DE TRYPHON

 

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LA GLACE AUGMENTE AU POLE SUD

 


En matière de réchauffement climatique, l’antarctique fait presque figure d’exception, à une précaution près : c’est le continent le plus méconnu car jusqu’à présent le moins exploré de la planète.

« Les explorateurs et les scientifiques ne l’ont découvert que relativement tard, donc, nous n’avons pas beaucoup de recul » prévient d’entrée David Salas. « Les données dont nous disposons datent de la dernière année polaire internationale (1957-58). Mais ce que l’on peut dire, sur ces 50 dernières années, c’est qu’on a l’impression que le système climatique de cette région est encore isolé du reste du monde. En effet, si l’antarctique ouest, notamment la péninsule antarctique – la partie qui remonte vers la pointe de l’Amérique du Sud -, s’est légèrement réchauffé, sa partie orientale, soit pratiquement les deux tiers du continent, s’est au contraire plutôt refroidie. Il faut dire que c’est une énorme masse inerte (14 millions de km²), recouverte d’une couche de 2 à 3000 m de glace et qui stocke 90% de l’eau douce terrestre. Si tout fondait, les océans monteraient de 60 mètres !

L’antarctique n’échappera certes pas au réchauffement. A l’horizon 2100, les projections de modèles climatiques montrent une élévation de température de 3 degrés. Cependant, avec des moyennes actuelles de -50 à -60° dans sa partie centrale, il continuera à y faire très froid. Effet étonnant du réchauffement entraînant une intensification des cycles hydrologiques : ce continent connaîtra davantage de précipitations et stockera encore plus de neige et de glace. Ainsi, l’antarctique contribuera à faire baisser d’1 millimètre par an le niveau des océans, une contribution négative plus que compensée par la fonte des glaces en arctique et la dilatation des océans ».

(extrait d’un article sur les icebergs rencontrés sur la route du Vendée Globe.)

                                                                     


HYPER SENSIBILITE

                                                       

                                                                                                                    

                            

La crise a pour effet secondaire de développer la peur de l’avenir chez les gens. Il en résulte une hyper sensibilité à tout ce qui peut inquiéter ou changer les habitudes. Ce climat bien compréhensible n’est pas propice aux réformes, pourtant indispensables. Inutile d’expliquer pourquoi les force « réactionnaires » hostiles à ces réformes par principe ou par intérêt, vont se charger de les dramatiser.            

Ainsi les hospitaliers, par exemple. Ils n’hésitent pas à se servir de la série d’accidents survenue dans différents services et ayant eu des conséquences dramatiques, pour faire de la généralisation abusive et créer ainsi un climat contestataire au moment où Roselyne BACHELOT va présenter sa réforme hospitalière. Les médecins urgentistes dénoncent un « risque de catastrophe sanitaire », rien moins !  Les mots sont choisis pour frapper les esprits et créer le doute sinon la polémique. Ce n’est pas très responsable. S’il est vrai qu’il y a un réel problème de personnels dont les hôpitaux n’arrivent pas à se remettre, c’est bien à cause de l’instauration des 35H.                    

Mais qui peut nier que le système hospitalier doit être réorganisé : il est inadapté aux exigences d’aujourd’hui. S’il en était besoin, la série que l’on vient de vivre et que chacun aurait bien voulu éviter, en est une preuve par l’absurde. Il n’est que de constater l’archaïsme de la gestion des lits…Compte tenu des circonstances des trois décès, rien ne prouve que plus de moyens (sempiternelle revendication) auraient permis de les éviter. Quand on est le pays qui consacre à la santé une somme par habitant parmi les plus élevées au monde, on est en droit de se demander si elle est bien utilisée (la bureaucratie pompe 70% des coûts de fonctionnement) ! On comprend que la restructuration prévue par la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » devient un sujet hypersensible, d’autant plus qu’elle remet en cause bien des mauvaises habitudes et qu’elle concerne nombre d’élus locaux qui tiennent à garder leur « gros employeur local ».                 

Ainsi la réforme des lycées, autre exemple, contre laquelle s’insurge des lycéens bien manichéens et surtout « bizarrement » informés. Il suffit d’entendre le discours des syndicats enseignants postés en seconde ligne, à l’abri des retenues de salaire, pour comprendre d’où viennent les informations. La prolongation du dialogue va faire qu’on en entendra parler encore un certain temps. Nous aurons donc l’occasion d’y revenir.                    

Si chacun est convaincu que la situation ne peut plus rester telle quelle, qu’il faut améliorer ces dispositifs dont les dysfonctionnements sont patents et les rendements souvent médiocres, alors encore faut-il que pour être envisageable, la réforme n’ait pas comme obstacle à surmonter, sous couvert du dialogue, l’amalgame et la mauvaise foi…pour que surtout rien ne bouge !                           

Dans un climat aussi hypersensible, le gouvernement élargira ses marges de manoeuvre  s’il communique, communique et communique encore, afin de bien être compris par l’opinion publique. La majorité doit aussi faire preuve de cohésion, ce qui implique de laisser de côté les sujets secondaires qui ne font pas l’unanimité, comme la bataille du « dimanche » dont la cacophonie a été désastreuse.

                                                                   

                                                            

                                                         

 

 


BIOPOLE : CE QU’EN PENSE INCINER’ATORT

                                                                                                                   

                              

Dans une lettre que le Collectif envoie à tous les membres du conseil d'agglo, il fait part de ses remarques et commentaires. Il faut dire que le projet soumis à enquête publique est "léger" sur bien des aspects, qu'il s'agisse de la valorisation choisie, du devenir des déchets ultimes ou de la sécurité....

                   

Lire en  «Chronique de la vie angevine en janvier »