HISTOIRE
SARKO MERITE-T-IL TANT DE HAINE ?
"L'ECOLE ABANDONNEE"... A LA GAUCHE

SARKO MET-IL LA REPUBLIQUE EN DANGER ?

Sarko elysée

 

L’hyperprésidence, la Présidence impériale, la monarchie élective…. Les contempteurs de Nicolas SARKOZY ne manquent pas de vocables ni d’images pour exprimer leur paranoïa. De Jean-François KAHN, le plus prolixe à François BAYROU le plus moraliste, pas un ne manque pour dénoncer la dérive « antidémocratique » de nos institutions sous l’ère sarkozienne. Il est accusé de tous les maux : dirigiste, absolutiste… On l’accuse de trancher tout, de décider de tout, de parler à la place de ses ministres, de ne laisser aucune place à son premier ministre.

                                                                                           

Là encore, il faut dire que par nature, le Président tend souvent le bâton pour se faire battre… à moins que ce ne soit un jeu pour « réveiller » ses adversaires. C’est vrai, il a la volonté affichée d’exercer tous les pouvoirs de la présidence, qui sont vastes, et de les assumer de manière provocatrice. C’est un Président réactif, qui bouge tout le temps, pour qui il n’y a pas de petit sujet. Mais aussi, il s’engage personnellement et paie « cash ». L’a-t-on seulement vu se plaindre ou chercher à biaiser ?

                                                                                                               

Mais s’il en fait tant et si cela se voit autant, c’est bien parce qu’en face, il n’y a rien. Quelle personnalité de l’opposition est en mesure de lui tenir la dragée haute : aucune. C’est le trop plein et la cacophonie. Et ça joue plutôt petit bras. Etonnons-nous que Nicolas SARKOZY domine la scène politique. Prenons un exemple : la réforme de constitution. L’opposition de gauche a trouvé le moyen de voter contre alors qu’elle réclamait depuis longtemps la plupart mesures qu’elle contenait. On ne peut faire plus ridicule ! Il n’y a que Jack LANG qui n’a pas voulu se déjuger.

                                                                                                                          

On attendait un Président clanique : il nous a offert l’ouverture. Et pas n’importe laquelle. Ce sont de gros poissons qu’il est allé pêcher : Bernard KOUCHNER, Jean-Pierre JOUYET, Martin HIRSCH, Eric BESSON, … sans parler de la collaboration d’Hubert VEDRINE (rapport sur la mondialisation), de Jacques ATTALI (croissance), Alain BAUER, Kofi YAMGNANE, sans parler de l’élection de DSK au FMI, et maintenant  Claude ALLEGRE…

Ce sont ses amis que le Président malmène. Et on lui doit un des gouvernements les plus audacieux, innovant, surprenant. Un gouvernement composé sans parti pris ni sectarisme. Mieux même, il a confié à des femmes –et pas n’importe lesquelles- des responsabilités que la gauche n’a jamais eu le courage d’afficher. Rachida DATI, Rama YADE, Fadela AMARA sont autant de crève-cœur pour les sympathisants de gauche à les voir dans un gouvernement de « droite ». De quoi effectivement assurer à Nicolas SARKOZY une hégémonie politique incontestable, qu’il tient autant de son style, de sa capacité à rassembler que de la faiblesse de ses adversaires.

                                                                                                                          

Et qu’on ne parle pas de pouvoir autoritaire quand on a vécut les épisodes de cacophonie gouvernementale dont les auteurs en d’autres temps auraient été sommés de démissionner sur le champ. Au contraire, il a dépoussièré le "rituel" du conseil des Ministres pour en faire le lieu de débat d'une équipe.

                                                                                                                         

Même l’épreuve de force attendue avec les syndicats sur les réformes qui devaient (fortement) fâcher n’a pas eu lieu. C’est sous SARKOZY que les partenaires sociaux signent l’accord sur la flex-sécurité. Jamais les syndicats n’ont été autant consultés, en direct, par téléphone ou en déjeunant. On lui doit aussi la modernisation du marché du travail, l’accord sur la représentativité et le financement des syndicats, les fondements de la démocratie sociale, … Et c’est lui qui fait voter une réforme constitutionnelle qui encadre davantage les pouvoirs du Président et qui renforce les pouvoirs du parlement.

Alors, vraiment voilà un drôle de dictateur ! De tous les présidents de la Vème, c'est lui qui a le moins de pouvoirs.

                                                                                                                     

En fait c’est la visibilité qu’il donne de l’exercice de ses pouvoirs qui font de lui un « hyper président ». Mais il n’y a rien d’inédit dans leur pratique. Ce qui renforce l’impression, c’est aussi sa façon sans pareille de provoquer par ses propos, d’énerver certains en les poussant à bout. Donc, ce n’est pas sur le terrain de ses pouvoirs qu’il faut chercher la spécificité de la Présidence à la SARKOZY, mais dans ce qu’il est, dans sa nature et dans son style. Il ne sait pas faire semblant !

 

 

                                                                                                                                            

Commentaires

Jibé 124

- Vous avez tout à fait raison, cher Danièl, de dénoncer tous ces aigris qui se renient devant le style décoincé du Président, de son esprit ouvert et audacieux, son art du contrepied et l'indigence du raisonnement, voire la malhonnèteté intellectuelle de certains !

- Décidément, Bayrou n'aura pas eu de "PAU" dans tous les sens du terme. Il voit son centre occupé par la majorité présidentielle. cela au moment ou la prédicatrice du Poitou qu'il courtisait est en perte de vitesse dans un parti plein de partis... Et, coté média on a la le contraire d'un vrai jornaliste politique... Kahn fait son festival de mauvaise foi en permanence. ses "a-priori" lui enlèvent toute crédibilité. Je vais finir par aimer Charasse !

Jibé 124

- Vous avez tout à fait raison, cher Danièl, de dénoncer tous ces aigris qui se renient devant le style décoincé du Président, de son esprit ouvert et audacieux, son art du contrepied et l'indigence du raisonnement, voire la malhonnèteté intellectuelle de certains !

- Décidément, Bayrou n'aura pas eu de "PAU" dans tous les sens du terme. Il voit son centre occupé par la majorité présidentielle. cela au moment ou la prédicatrice du Poitou qu'il courtisait est en perte de vitesse dans un parti plein de partis... Et, coté média on a la le contraire d'un vrai jornaliste politique... Kahn fait son festival de mauvaise foi en permanence. ses "a-priori" lui enlèvent toute crédibilité. Je vais finir par aimer Charasse !

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