HISTOIRE
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LA SEMAINE D'ARCHIBALD

Lundi 25 août : Dans l'émission "Enquête exclusive" sur la formation des policiers chargés de la sécurité des personnalités, on a pu voir les coulisses d'un meeting de Ségolène ROYAL pendant la dernière campagne présidentielle : édifiant ! Improvisations de la candidate, changements de dernière minute, ont mis son service d'ordre et les policiers sur la brèche en permanence.... Rétrospectivement, on se dit qu'on l'a échappé belle.

Mardi 26 août : Le journal s'ouvre pour la énième fois sur le "pouvoir d'achat" en berne. On y a droit tous les jours et à toutes les sauces : vacances, rentrée scolaire, prix des carburants.... Bon, on le sait. Si on passait à autre chose. Ce n'est plus de l'information, c'est du bourrage de crâne et une entreprise de démoralisation. Dans le même temps, Jacques ATTALI, dans "Femme actuelle" affirme qu'il n'y a pas de baisse du pouvoir d'achat !....

Mercredi 27 août : On trouve encore BOVE dans le journal aux prises avec la justice pour avoir participé à des fauchages volontaires. Au fait, quand va-t-il purger sa peine celui-là. De quelle(s) protection(s) bénéficie-t-il ? On devrait lui appliquer la loi sur la récidive.

Jeudi 28 août : La banquise fond très vite cet été. elle a perdu près de 2 millions de km2. A ce rythme, à la mi-septembre, le Pôle Nord sera libre de glaces !!!! De plus un rapport très alarmant fait état d'une fonte très rapide des glaces du Groenland. Ce qui est plus embêtant, parce que celles-là, c'est de l'eau en plus qui va faire monter le niveau des océans. De combien ?.... Et s'il était trop tard ?

Vendredi 29 août : Claude ALLEGRE a accepté une mission de Nicolas SARKOZY et est chargé d'organiser les "Assises européennes de l'Innovation". Un domaine qui relève de sa compétence, indiscutablement. De son côté Le Maire de Paris a annoncé qu'il se lançait dans la course pour le poste de 1er Secrétaire du PS. Ce n'est pas un scoop tant cela était prévisible ; au moins, on peut être certain qu'il va y avoir de l'animation à La Rochelle.

Samedi 30 août : L'université d'été du PS se tient à La Rochelle. Le lieu où se tiennent leurs réunions plénières, en dehors des restaurants du port où se retrouvent les "écuries" pour se compter, s'appelle l'espace ENCAN. Le PS à l'ENCAN, ça ne s'invente pas. Ce rassemblement aura donné dès le début l'image d'une pétaudière. Abondance de bien ne nuit pas énconce Michel ROCARD pour minimiser les divisons incarnées par les 4 candidatures : s'il n'y avait pas les petites phrases assassines et les petites trahisons, on aurait peut-être pu y croire.

Dimanche 31 août : l'ouragan Gustav s'annonce très violent et prend la direction de la Louisiane. Les "Républicains" retiennent leur souffle. Mais est-ce que ce sera suffisant ?

                                                                                                                                                      


SOURIEZ, C'EST L'ETE ! (fin)

LES GLACES

Un dernier sourire pour la route. Mardi c'est la rentrée des classes. Et puisque les grandes vacances se terminent en beauté, avec un beau soleil comme on aurait aimé qu'il nous accompagne plus souvent, je vais évoquer un sujet qui s'épanouit avec la chaleur : les glaces (qui fondent, pas celles qui cassent).

Le vacancier est un gros consommateur de glaces et il fait le bonheur du commerçant temporaire qui tient son étalage à une petite (toute petite) encablure de mon balcon. Je peux contempler la queue qui s'allonge devant son étalage, et j'en connais les heures de pointe par coeur. Il y a quatre temps forts dans la journée : la descente à la plage après le déjeuner de midi, le retour de la plage qui s'étale entre 16H30 et 19H, la glace digestive du début de soirée et celle du retour des animations. Ce sont des cornets par dizaines et des boules par centaines qui sont engloutis. On se demande où les vacanciers trouvent l'argent. C'est que la boule ne se donne pas. En cornet "gaufrette", c'est 1,70€ l'unité, 2,70€ la double... En deux mois pleins, le commerçant fait sa saison.

Il faut dire que sa présentation est un vrai bonheur : tant de parfums pour attiser notre gourmandise. Des sorbets les plus classiques aux compositions les plus sophistiquées. J'ai un faible pour "rhum-raisin", "marc de champagne", "crème brûlée", ... Mon petit fils en est encore à "vanille-fraise" dont il ne démord pas. Près de vingt goûts différents uniquement pour le plaisir d'un rafraîchissement factice et sucré, mais tellement bon.

La glace des vacances fait partie du décor. C'est un rite. S'en passer, c'est retirer une dimension au séjour, c'est le banaliser. La glace sacralise le temps passé sur le lieu de villégiature. Elle est  indispensable à la réussite psychologique des vacances, comme la somnolence sur la plage ou la lecture du polar de service juste avant l'apéro. J'achète une glace signifie que je m'occupe enfin un peu de moi, que je m'offre un petit plaisir. Rien à voir avec l'insolent "banana  split" que l'on prend à la fin du repas au restaurant. Non, c'est d'un autre ordre, plus confidentiel, plus intime.

Et s'il ne fait pas beau ?

Pas de problème, il y a les "chichis"....

Pas de problème non plus pour le commerçant. C'est le même.

                                                                                                                                                 


DROLES DE PARFUMS

Une enquête de l'UFC QUE CHOISIR sur les "désodorisants" est un véritable pavé dans la mare de ce juteux marché. Autrement dit, pour respirer un air sain, il vaut mieux s'en passer. Tous ces produits chimiques ne sont bien sûr pas nocifs dans les doses d'une vaporisation et à condition de respecter les conditions d'utilisation écrites en tout petit et que personne ne prend la peine de lire. Il n'empêche que parmi les molécules que vous dispersez, il y en a qui sont cancérogènes et d'autres allergènes. Les normes peuvent très bien être respectées. Mais qu'en sera-t-il d'une utilisation sur le long terme. Comme pour le mercure et les métaux lourds dans le Rhône, ou les rejets des incinérateurs.... aux normes, on s'aperçoit des résultats longtemps après. La réaction des industriels du secteur est d'ailleurs très virulente. Tiens, tiens !

Comme dit Franck DUBOST, "à la sortie des WC, t'as beau avoir pulvérisé de la lavande, on sent bien qu'il y a un petit cadeau derrière !" . D'ailleurs, le produit pulvérisé est souvent plus irritant que le cadeau en question .... C'est mon avis.

                                                                                                                                                         


CROCS

On connaissait "Crocs Blancs", le célèbre loup du roman de Jack London. Désormais , il y aura les "crocs roses" de Roselyne. Elle l'avait promis, elle l'a fait ! Nos athlètes ont raflé les 40 médailles, donc, à la sortie du Conseil des Ministres (à la sortie seulement), notre Ministre des Sports (bienaimée) avait chaussé ses "crocs" roses fushia. Ceux qui pensaient qu'elle n'oserait pas l'ont eu dans les ... dents. C'est peut-être aussi sa manière de rappeler qu'en politique elle peut-être une vraie "louve" .... Elle ne m'en voudra pas de ce rapprochement un peu facile.

                                                                                                                                                           


L'EMPIRE CONTRE ATTAQUE

Non, je ne parle pas de la "Guerre des clones" dans la série Stars War qui sort en version dessin animé, mais de l'épisode que la Russie vient d'imposer au monde par sa contre offensive massive contre la Géorgie. L'empire russe refait surface et nous le fait savoir vertement. Ce ne sont pourtant pas les signaux qu'il nous a envoyés qui ont manqué, ni les mises en garde. Les derniers entretiens avec Bush avait été tendus en dépit des sourires de façade. Mais voilà, le bouchon est allé trop loin.

Humiliée par la débacle qui a suivi l'effondrement du régime soviétique, la Russie rêvait de retrouver sa puissance. Le monde l'a ignorée pendant ces dernières années, considérant qu'elle n'avait pu les moyens de ses ambitions. Elle a changé de régime, mais le nationalisme est en train de prendre  la place du communisme, et ce sont souvent des hommes qui ont connu l'ancien régime qui sont aux commandes : chassez le KGB, il revient au galop.Elle s'est peu à peu reconstruite avec un régime démocratique de façade et autoritaire. Le pétrole et le gaz lui apportent des devises et en font un partenaire indispensable de l'occident, et ses dirigeants le savent bien. Sans parler de l'Iran....

Alors pourquoi cette guerre, et pourquoi maintenant ? Le "pourquoi" se décrypte dans la décomposition de l'URSS : de multiples problèmes sont posés par rapport à l'entrelacement des peuples qui la composaient. De nombreuses "républiques" avaient un côté factice entièrement inventé par Moscou, à l'époque de Staline....La Géorgie, de ce point de vue, n'est pas un cas isolé dans le Caucase. On n'en aura donc pas fini avec le seul cas Géorgien. Et puis il y a cette curieuse idée des américains de pousser les voisins immédiats de la Russie à entrer dans l'OTAN. C'est comme si les russes avaient fait la même chose avec le Mexique ou... Cuba, dont on se souvient bien de la réaction des américains.

Le contentieux s'inscrit dans un rapport de force. Les Russes ont donc voulu se donner des billes pour négocier. Le fait est qu'ils sont aujourd'hui en position de force. Personne ne voulant la guerre....

Pourquoi maintenant. Là, je pense que l'administration américaine a une responsabilité en poussant le pouvoir géorgien à intervenir en Ossétie du sud par les armes.  Ce que les Russes ne pouvaient évidemment pas tolérer. Un moyen de faire oublier la mise en place du bouclier anti-missiles en Pologne dont Medvedev et Poutine ne voulaient pas ? Ou mieux : créer une bonne vieille tension internationale qui chatouille le patriotisme américain toujours sourcilleux quand il s'agit de la "Liberté". Mais au fait, à qui profiterait cette tension ? Aux républicains, incontestablement.... De là à penser que l'opération a été montée pour faciliter l'élection de Mac Cain, et mettre Obama en difficulté, il n'y a qu'un pas .... que chacun franchira à sa convenance.

Come back Russia ...

                                                                                                                                              


L'UNION EUROPEENNE, LOIN DEVANT...

Drapeau olympique    Les jeux Olympiques sont terminés. La Chine parade en tête avec ses 51 médailles d'or, mais n'obtient finalement que 100 médailles en tout alors qu'elle espérait atteindre les 120. Les Américains se considèrent encore comme les meilleurs avec 110 médailles en tout, même s'ils n'ont obtenu cette fois-ci que 36 médailles d'or. Chacun compte comme ça l'arrange. Pourtant, la palme revient sans contestation à l'Union Européenne qui ramasse 206 distinctions rien qu'avec les nations classées dans les 20 premières, avec 65 médailles d'or. L'Angleterre, l'Allemagne ont presque 100 médailles à elles deux. La France, classée 10ème, avec ses 7 médailles d'or et ses 40 médailles en tout, sauve son palmarès des jeux et finit en beauté.

Comme en beaucoup de domaines, si on cumule les richesses de l'Union, on s'aperçoit que le sous-continent tient encore largement sa place face aux grandes puissances. Le sport n'est qu'une facette.

Ces jeux consacrent sans nul doute la Chine comme grande puissance. Des JO impeccablement organisés avec la démesure qui sied à un peuple de 1milliard 300 millions d'habitants. Une façade glacée et impeccable, brillante, huilée, mais on ne tardera pas à connaître la contrepartie obscure, incontournable avec un régime totalitaire qui tente de faire croire à la liberté, uniquement conçue comme collective. Les intimidations, les interdictions, la répression ont été soigneusement masquées pour mettre en avant l'image de la réussite respectable. Reste le coût : la croissance mondiale devrait en subir le contrecoup, la monnaie chinoise étant notoirement sous évaluée : inévitablement nous en paierons une partie de la facture.

Une satisfaction tout de même : le dernier hymne qui aura été joué est la Marseillaise, pour la remise des médailles à nos handballeurs. Un dernier pied de nez. Le summum, c'est d'avoir un chant révolutionnaire pour clore les épreuves. C'est le pied, au pays de Mao. Besancenot devrait en être fier, lui qui nous promet la guérilla sociale avec son nouveau parti au nom plein d'imagination :  anticapitaliste ! Il devrait aller voir en Chine si les écarts se creusent ou se réduisent !!!!


SOURIEZ, C'EST L'ETE !


LES HUITRES

Huitre     La fin des vacances approche. Alors, essayons de finir cette triste semaine par un sourire. Je vais vous entretenir d'une pratique à laquelle je tiens beaucoup. Quand je suis au bord de la mer, il ne m'est pas possible de passer une semaine sans consommer au moins une fois des huîtres. D'abord parce qu'elles y sont d'une fraîcheur incontestable et surtout d'un prix beaucoup plus abordable que dans nos grandes villes.

Chez nous, on aime les huîtres. C'est une tradition familiale à laquelle nous avons été initiés tout jeunes. Mais surtout, c'est l'occasion de mettre en place toute une série d'étapes qui précèdent la dégustation et qui en prolonge indiscutablement le plaisir.... en tous cas, pour celui qui est chargé de les ouvrir. C'est moi qui assume cette lourde et périlleuse tâche et je ne laisserais ma place à personne pour rien au monde.

D'abord, le plaisir commence avec l'achat chez le mareyeur local. Son banc d'huîtres est bien fourni et selon l'humeur, je décide de la taille : généralement du 3, de temps en temps du 2 quand elles me paraissent bien charnues, parfois je mixte. L'occasion aussi d'échanger quelques paroles courtoises avec notre marchande, toujours de bonne humeur. Comme chez beaucoup de nos contemporains, nous les consommons par douze, allez savoir pourquoi. Et cela, quelle que soit la taille des bestioles.

Donc, il faut les ouvrir. C'est la partie rebutante devant laquelle certains péfèrent renoncer. Moi, j'en ai fait un moment de fête. Bien sûr, il faut s'équiper. Pour éviter de me blesser, parce que cela peut arriver quand le couteau ripe sur la carapace rugueuse, je me suis taillé dans un vieux gant de jardin un pouce et un index de la main droite que j'enfile, tandis que la main gauche est protégée par un épais chiffon ou un gant en cuir. Ainsi, plus de risque. Je me pare de mon beau tablier en plastique blanc et réunis autour de moi la gamelle qui recevra les couvercles, les assiettes sur lesquelles les mollusques seront disposés, et le sac les contenant, évidemment. Mais ce ne serait pas complet s'il n'y avait le verre de vin blanc bien frais, sur le côté, et qui m'accompagnera tout au long de la séance d'ouverture. Il est nécessaire en effet de le tester en accompagnant la dégustation de la partie de l'huître qui reste une fois sur deux accrochée à son couvercle. J'ouvre les huître par le côté, comme il se doit, avec un couteau le plus fin possible. Et généralement ça ne pose aucun problème, question de coup de main.

Les huîtres sont dressées dans leur assiette avec une jolie tache jaune au milieu, formée par le demi citron ciselé qui y a été déposé. En ce qui me concerne, c'est purement décoratif, car je préfère les huître natures. Je trouve que l'acidité du citron gâte leur goût iodé de noisette. J'ai aussi essayé le vinaigre à l'échalote, comme ma mère savait le préparer. Je le tolère quand elle sont laiteuse. Là encore, je trouve que le goût de l'huître est dénaturé. Par contre, un petit morceau de pain avec du beurre salé, et un bon muscadet.....  Dernièrement j'ai fait l'expérience d'une dégustation avec un vin blanc vendéen dénommé curieusement OVNI (objet viticole non identifié) : une réelle découverte pour mes papilles qui n'en sont pas encore revenues et que je vous recommande.

Les huîtres c'est un tout : une coquille, une odeur de mer et d'iode, une couleur qui oscille entre le gris, le bleu-vert et le brun, le goût inimitable un peu salé des vendéennes ou plus sucré des Marennes-Oléron, mais c'est aussi un bon vin blanc, une bonne tranche de pain beurré.... Et elles sentent surtout les vacances !

Quand nous sommes dans nos pénattes, nous n'en mangeons guère qu'au moment des fêtes de Noël. Ce qui est dommage. Mais heureusement, maintenant, nous allons souvent à la mer, alors, vive les huîtres....!!!

                                                                                                                                                        


INCONGRUE

S'il y a bien une chose incongrue en ce jour de deuil national, c'est bien la polémique qui se fait jour sur les circonstances de la mort de nos soldats. Leur corps est à peine refroidi et ils ne sont même pas enterrés que les "docteurs y'a qu'à" et "y fallait..."  s'empressent d'ameuter l'opinion publique. Mais quand je les entends, de François HOLLANDE à Marie-Georges BUFFET, au-delà du commentaire sur la sale guerre d'Afghanistan où nous risquons de nous embourber, que proposent-ils ? Rien. Ils se gardent bien de franchir le rubicon.

Cependant, le peuple a le droit en ce domaine à la transparence. Loin d'être inutile, le sacrifice de nos garçons doit pouvoir servir de leçon. Les familles ont aussi droit de connaître toutes les circonstances. Et surtout, s'il y a eu des erreurs, qu'elles soient sanctionnées et dépassées pour l'avenir. Une clarification sur le rôle de nos soldats ? Certes. Le Président de la République a été très clair, et avec le Gouvernement, il a raison d'accepter un débat à l'Assemblée Nationale. Personne ne trouvera anormal que l'exécutif rende des comptes devant la représentation nationale. Lui et le Premier Ministre les premiers , en sont convaincus.Ils ont déjà annoncé la couleur : aussi douloureux que puisse être l'événement, ils assument pleinement leurs décisions. Et c'est heureux.

Nicolas SARKOZY a voulu aussi témoigner de son émotion et montrer sa solidarité avec nos troupes en allant dès le soir même à Kaboul. Une manière aussi de leur rappeler qu'elles font leur devoir, et qu'il ne changera pas d'avis sur la nécessité de la présence de la France, au côté des alliés, pour combattre le terrorisme. Un signal de fermeté, aussi, à destination de l'adversaire.

Nous découvrons enfin, à cette occasion, que la guerre n'est pas un jeu virtuel. Que la guerre est cruelle et tue. Que l'armement le plus sophistiqué n'empêche pas la "mort d'homme"... Il s'agit de soldats professionnels. Leur vie est nécessairement exposée dès lors qu'ils sont en mission. Ils n'ont pas choisi le métier des armes sans savoir qu'un jour ils pourraient se trouver en situation périlleuse. Aussi, le devoir de la nation, quand le sacrifice ultime a été consenti, est d'apporter aux familles, dont on peut comprendre la douleur, tout le soutien nécessaire dont elles ont besoin pour aujourd'hui et pour l'avenir. Mais il ne sert à rien d'épiloguer sur "pouvait-on faire autrement"....

                                                                                                                                                                   

                                                                                        


Surbolté

Drapeau olympique    "Trop fort !" dirait mon p'tit fils (en voulant dire "très" fort). Le spinter de la Jamaïque a encore écrasé le 200 m, s'adjugeant une superbe médaille d'or avec un record du monde en prime. Le record dopé de Ben Johnson est battu. Devant une telle supériorité, d'aucuns s'interrogent déjà : "Les sprinters de la petite île auraient-ils redécouvert la potion magique de nos Gaulois ?" Mais heureusement, y'a les contrôles ! S'il se dopaient, ça se saurait. Alors admirons l'exploit avec les yeux de ceux qui sont en manque... en manque d'or évidemment.

Notre compteur qui s'était débloqué s'est à nouveau enrayé au 4. Restent quelques espoirs du côté du hand et on croise les doigts pour une ou deux bonnes surprises. Avec une trentaine de médailles, on n'est pas si loin du compte. Sachons nous en contenter en nous disant que nos athlètes ont donné tout ce qu'ils pouvaient.

                                                                                                                                                         


HYMNE

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
À ceux qu'enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

...

Drapeau français    Je dédie ces quelques lignes du poème de Victor HUGO à nos 10 soldats morts aujourd'hui sur la terre lointaine d'Afghanistan. Bernard KOUCHNER, ce soir, avec gravité, a trouvé les mots justes pour évoquer leur sacrifice. Ils se battent pour que nos enfants ne soient pas sous le joug de ces obscurantistes talibans fanatiques et pour que nos petites filles ne soient pas contraintes un jour de porter la bourka. Faisons que leur sacrifice ne soit pas vain. Pensons ensemble à ceux que leur mort met à l'épreuve.

                                                                                                                                                        


LA SEMAINE D'ARCHIBALD

Le 15 août passé, nous nous acheminons à grands pas vers la "rentrée". Il faudra reprendre alors les sujets sérieux...  Pourtant l'actualité ne nous a pas laissés trop tranquilles entre les JO, le Lama et la Géorgie. A cet égard, la semaine dernière a été riche en événements. Même les vacances ne sont plus ce qu'elles étaient !

Lundi 11: les Russes ont déclenché une offensive de grande envergure contre les troupes géorgiennes, rapidement débordées. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"... Facile pour Poutine et son Président paravent de montrer les crocs. C'est comme écraser une mouche avec un marteau pilon. Ils voudraient convaincre les réticients d'accueillir la petite Géorgie dans l'OTAN qu'ils ne s'y prendraient pas mieux.

Mardi 12 : le Dalaï Lama est arrivé en France. Une visite uniquement "boudhique" que les autorités officielles ont l'intention de bouder. Il faut dire qu'il y a le feu ailleurs et c'est autrement plus important. Le chef-religieux-chef-d'Etat-en-exil ne demande d'ailleurs pas à être reçu. Tout le monde est content... sauf l'opposition qui défend avec zèle un chef religieux ; pour qu'il retrouve son pouvoir théocratique dans son pays ?

Mercredi 13 : toujours pas d'or à Pékin. Mais de l'argent... La bonne nouvelle du jour c'est la réussite de Nicolas SARKOZY dans ses bons offices pour faire adopter par les deux parties le plan de paix proposé par l'Union européenne. Il a obtenu le cessez-le-feu. C'est déjà beaucoup. Mais la Géorgie est envahie et fait l'objet d'un blocus.

Jeudi 14 : L'or tombe enfin à Pékin. La médaille aura été conquise de haute lutte, "gréco-romaine", il va sans dire. Est-ce que ça va débloquer le compteur ? Le Lama s'est lâché au Sénat devant un modeste parterre d'élus. Il nous apprend ce que nous savons déjà : que la répression continue au Tibet. Comment pourrait-il en être autrement ? Le régime chinois n'a pas changé de nature avec l'ouverture des JO...

Vendredi 15 : Quel bonheur, nous avons obtenu une 2ème médaille d'or avec Alain Bernard ! On apprend en même temps que Manaudou a touché le fond et que la croissance française est en panne avec un léger recul de 0,3% du PIB, selon l'INSEE. Rien d'étonnant pourtant. Mais l'opposition va s'emparer du sujet : "la France est au bord du gouffre, elle va nous proposer de faire un pas en avant" aurait ironisé Devos. Les Russes sont toujours en Géorgie malgré leur signature : drôle de jeu. Pour marquer leur mécontentement de l'installation du bouclier anti-missile en Pologne ?

Samedi 16 : nouvelle médaille d'or avec nos d'Artagnan. Et les autre médailles continuent de tomber aussi. Le bilan commence à prendre un peu de relief. C'est très encourageant pour la suite. Pouvu que ça dure. Ségolène ROYAL découvre que le Lama existe. Curieux qu'elle n'ait pas eu la même sollicitude lors de son voyage en Chine. Cette fois-ci elle envisage de demander un visa pour aller se rendre compte sur place. Si seulement elle pouvait l'avoir ! ... La démagogie ne l'a jamais embarrassée, c'est même son principal moteur pour la parole. Il y a ceux qui "font" la politique et il y a ceux qui en parlent.

Dimanche 17 : Le sondage publié par Ouest-France vient à point nommé rappeler aux leaders du PS qu'ils ont du pain sur la planche. Pour les Français c'est un parti sans projet ni leader : on ne peut pas faire plus sévère. Autrement dit, c'est aujourd'hui un parti vide de sens. Même sur les alliances, le sondage ne permet pas d'y voir clair : les Français préfèrent majoritairement une alliance au centre, les sympathisants ps une alliance avec les partis de gauche. Comment faire pour gagner avec un challenge pareil ?

Lundi 18 : Les Russes partent en restant sur place. Bernard s'impatiente, Nicolas durcit le ton. Est-ce que les Américains, arrivés en carabiners d'Offenbach n'ont pas contribué à cette situation. Il est clair que les Russes veulent montrer leur muscles pour compter sur la scène internationale. On en est tout de même maintenant à quatre médailles d'or. Et 28 en tout... La perspective de la demande en mariage s'éloigne pour Roselyne. Enfin, Jack  a sorti son pamphlet. A lire. Nul doute qu'il voudra se dédouaner de son supposé "sarkozysme" par la violence de sa diatribe. Je n'avais pourtant pas été très convaincu par sa réforme. Il n'y a guère que lui qui y croyait.

                                                                                                                                                       


SAINT BERNARD

OUF !

Le compteur des médailles d'or est débloqué. On n'en aura peut-être pas beaucoup, mais au moins on ne sera pas bredouille. Et la médaille d'or du 100 m nage libre décrochée par Alain BERNARD, par son prestige, en vaut bien dix ! peut-être que notre sauveur (psychologique) va nous en décrocher une autre sur 50 m ! avec ce diable d'homme, l'espoir est permis, tant son appétit de victoire est criant et fait plaisir à voir. Pour le reste, combien de héros obscurs auront échoué au pied du podium que la foule n'aura pas "l'heur" de féliciter en portant leur nom aux nues. Je ne sais pas si c'est une idée, mais j'ai l'impression qu'à Pékin on accumule les 4èmes et 5èmes places plus qu'à l'accoutumée. Reste l'or de Laure, toujours en attente avec le 200 m dos. Mais bon, l'essentiel est de participer, n'est-ce pas ?

Il n'empêche, les médailles aux JO, c'est bon pour le moral. Et en ce moment, elles sont les bienvenues, parce que côté moral, les Français, pourtant en vacances, l'ont dans les chaussettes... qu'un mois d'août calamiteux se charge de tremper. Les pieds humides, ça n'est vraiment pas agréable. Mauvais scores aux JO, mauvais temps pour les vacances, ça fait trop !

Donc, ce soir, nous voilà à 15 médailles. A-t-on mangé notre pain blanc ? Les épreuves d'athlétisme vont prendre le relais, et là, sauf heureuse surprise, nous allons traverser notre désert. Espérons tout de même que la Marseillaise retentira encore plusieurs fois sur cette terre chinoise. Histoire de montrer qu'on n'est peut-être pas aussi nombreux, mais qu'on sait faire. Et puis la Marseillaise porte tellement fort l'idéologie des Droits de l'Homme que j'ai l'impression à chaque fois qu'elle retentit qu'on fait un pied de nez aux dirigeants chinois....

                                                                                                                                                            


SOURIEZ, C'EST L'ETE !

LA BAIGNEUSE

 

P1020785 Jour bleu sur la plage de Saint-Vincent. Une belle fin d'après-midi avec un air d'une transparence exceptionnelle. L'océan  a revêtu sa parure de bleu profond comme chaque fois que le ciel est sans défaut. Les rayons déjà obliques donnent au sable une couleur plus chaude que d'habitude. En face, à quelques kilomètres, se découpent nettement les côtes de l'ile de Ré et l'on peut distinguer la bande de sable qui précède la masse sombre du bois de "trousse chemise", avec un peu en pointe, sur la droite, le doigt dressé vers le ciel du phare des Baleines. Ce jour-là, avec mes jumelles, j'avais pu voir de mon balcon, très distinctement, au fond du Pertuis, les arcades du pont qui relie l'île au continent. C'est dire si le temps était clair.

Sur la plage, c'était marée montante. Chacun en profitait pour aller à l'eau ou bâtir un dernier château de sable que la mer viendrait bientôt démolir, en lames timides d'abord, qui rempliraient les fossés, puis sans aucuns scrupules en deux vagues traitresses, emporter le tout. J'étais absorbé à cette rude tâche, encouragé par mon petit fils dont l'aide était plutôt symbolique, quand je vis "la baigneuse".

"Elle" était debout un peu plus loin, affairée avec une petite fille. Ses formes hors du commun attirèrent mon attention. Rien à voir avec ce que la nature nous offre habituellement, passant sans transition des formes trop pleines de l'obésité aux profils filiformes des anorexiques chroniques. Elle était bien en chair, avec des formes épanouies ; sous une poîtrine généreuse, la taille bien marquée annonçait un joli ventre rond et une croupe gracieusement rebondie . On pourrait la placer dans une catégorie de femmes quasiment disparue : celles que l'on nomme "girondes". Elle aurait pu servir de modèle à Courbet pour sa "baigneuse", bien qu'elle fût plus harmonieuse, si ma mémoire ne me trompe pas. A moins qu'elle ne soit sortie d'un tableau de Fragonard.... Elle était vêtue d'un maillot de bain "une pièce" rose pâle qui se confondait avec la couleur de sa chair aux nuances marmoréennes. Au XIXème siècle, elle aurait été sans nul doute une "belle femme" très courtisée. Aujourd'hui, dans notre monde de gens souvent incultes, d'aucuns diraient avec un rien de mépris :"c'est une grosse !". Tragique erreur. Elle se déplaçait souplement avec cette légèreté que confèrent souvent les rondeurs...

A défaut d'inspirer un peintre, elle aura au moins permis l'écriture de ces quelques lignes... admiratives.

                                                                                                                                            

 

 

 


SPECTACLE TOTAL... ITAIRE

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Pour le lancement des Jeux Olympiques, la Chine nous a gratifiés, comme il fallait s'y attendre, d'un spectacle grandiose. Avec la touche "démocratie populaire" en plus : mouvements de masses à la base de figures plus géométriques que poétiques, où l'entraînement minutieux transforme chaque personnage en fourmi robotisée. Jusqu'au final à la fois prouesse technique et course ridicule de ce champion foulant le vide dans une course effrenée vers le flambeau géant qu'il doit allumer. Que ne faut-il pas faire pour étonner le monde et lui démontrer qu'on est une grande puissance. Le ton est donné. Depuis 4 ans, la Chine est une usine a fabriquer des champions olympiques. Les athlètes de toutes les nations vont devoir affronter des sportifs hyper entraînés puisés dans un immense réservoir à la sélection draconienne. Veulent-ils prouver la supériorité d'un régime encore totalitaire dans sa manière de traiter les personnes sur les champions "corrompus" de nos démocraties ? Ils ne feront que démontrer qu'on peut faire de tout homme un robot lobotomisé au nationalisme exacerbé... Par moment, ces jeux rappellent ceux de Nuremberg.

Pour notre pays, les premiers jours semblent placés sous le signe de la scoumoune : notre équipe d'équitation décapitée par des "accidents", nos sabreurs "sabrés", deux médailles qui nous échappent en natation à 8/100, et "Laure" qui porte on ne peut plus mal son prénom, pour l'instant... Espérons des jours meilleurs, sinon Roselyne est bonne pour la demande en mariage.... On est déjà loin des 37 médailles espérées.Et, sauf exception, nos champions ne déméritent pas, c'est bien le problème. Mais les places de 4ème ou 5ème si elles sont honorables, ne sont pas comptabilisables à l'échelle du "mérite" des nations ; seules les médailles comptent.

Une consolation : les Chinois qui veulent absolument surclasser les américains se sont pris deux raclées en basket, une avec les hommes et l'autre avec les filles. Dommage que ce soit eux qui nous piquent l'or en 4 fois 100 mètres.

                                                                                                                                  



PUY MAGIQUE !

Puy du fou001 Début juillet, nous avions au programme le spectacle de la cinéscènie du Puy du Fou. Nous recevions nos deux beaux-frères et belles-soeurs qui ne l'avaient jamais vue. Paulette et moi en étions bien à notre sixième ou septième expérience et c'est un peu blasés que nous abordions la soirée, certains quand même de l'effet qu'elle produirait sur nos invités.

Sur notre chemin, nous avions prévu une halte au parc oriental de Maulévrier. En cette fin de journée presqu'ensoleillée, il ravit nos invités, surtout l'un de mes deux beaux-frères, expert en végétaux et jardins, et incollable sur les différentes variétés plantées là. Il faut dire qu'en ce début d'été, le jardin était superbe, avec ses ifs dorés taillés en étages, ses érables, ses parterres d'azalées et ses décors orientaux : portiques, temples, lanternes... Une ballade que je vous recommande, si vous ne connaissez pas encore, ce qui m'étonnerait.

Nous fîmes halte à Cholet pour nous restaurer. Comme ils trouvaient le centre bien aménagé et joli, je leur expliquai que je connaissais bien le maire, Gilles BOURDOULEIX, et qu'il avait dans ses qualités, celle d'un bon gestionnaire.... Ce qu'ils purent vérifier illico -que je le connaissais- car, au coin de la rue, un tonitruant "Daniel, qu'est-ce que tu fais là ?" nous accueillit : c'était le maire lui-même qui s'attarda quelques minutes avec nous pour deviser sur le Tour de France qui s'annonçait. Ce genre de rencontre ne s'invente pas !

Et puis ce fut le moment du spectacle. Après une arrivée facilitée par un service d'ordre toujours aussi impressionnant d'efficacité et d'organisation, nous gagnâmes nos places, en suivant une foule compacte, qui en flux lent mais continuel avançait et franchissait tous les obstacles de contrôle pour atteindre la grande tribune. Celle-ci avalait ainsi, comme à chaque représentation, ses 14000 spectateurs. Une fois installés, et la nuit tombant enfin, le spectacle démarra. La longue quête des "Jacques Maupillé" allait nous faire traverser trois siècles d'histoire. La première scène stupéfia nos invités quand les projecteurs jetèrent toute leur puissance sur le site. Ils s'attendaient à tout, mais pas à quelque chose d'aussi féérique ! Et leur ébahissement ne cessa de croître au fil des séquences avec ce temps fort extraordinaire de réalisme de la bataille de Cholet. Mais la cinéscènie sait alterner les séquences visuelles, telle celle des chevaliers jaillissant au loin du château pour venir galoper devant nous, et d'autres plus tendres comme l'image holographique géante de cette jeune fille en gros plan qui court dans la mitraille qui va la faucher.... C'est qu'au Puy, on n'est pas avare en effets spéciaux. Et les personnages évoluant sur le lac, comme semblant marcher sur l'eau, sont comme intemporels : un pur moment de grâce. On y maîtrise, aussi bien qu'à Versailles les jeux d'eau, la technologie du XXIème siècle en plus. Et puis, au bout de deux heures et demie passées trop vite, on arrive au final avec son feu d'artifice tiré dans le jeu des grandes eaux : grandiose, phénoménal, on ne sait plus ou regarder, les yeux ne sont pas assez grands pour tout voir, mais l'émotion et le plaisir sont intenses.

Le spectacle du trentième anniversaire a encore gagné en intensité. Plus ramassé, moins vendéo-vendéen,il marie harmonieusement le lyrique et l'épique. Le texte de Philippe de VILLIERS reste celui d'un passionné de son pays, de son histoire, de sa culture, j'allais dire de son identité. Mais le prosélytisme en est moins voyant que dans les premières années. Il gagne en authenticité. De même le spectacle s'est épuré alternant les passages sobres et les fresques à la précison historique époustouflante par les costumes et la reconstitution des scènes de vie quotidienne. Et puis le professionnalisme fait son oeuvre. S'il s'appuie sur des centaines de figurants du "cru", qui en assurent le côté grandiose, le "métier" des cavaliers formés à l'école du "grand parc", la maîtrise des effets de lumière et pyrotechniques, des jeux d'eau, de la qualité du son... en font un spectacle hors du commun.

A voir, à revoir... Mes invités n'en sont toujours pas revenus, un mois après. Et leurs amis en entendent parler. Etonnez-vous que ce soit plein à chaque représentation...


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SOURIEZ, C'EST L'ETE !

LE CUISSARD.

 On le croyait réservé aux coureurs cyclistes. Au moins aux pratiquants assidus de la petite reine. Mais voilà que le cuissard devient un vêtement. Et les filles s'en sont emparé sans aucun état d'âme. Noir le plus souvent, il est porté sous une vague robe longue ou une tunique qui descend en-dessous des fesses. En ce cas, l'esthétique reste plutôt préservée. On peut imaginer qu'il s'agit d'une transposition moderne du saroual que les femmes d'Afrique du Nord portent sous leur djellaba.

Mais nous sommes dans une époque où tout est permis. Et l'on a déjà vu, qu'en matière d'élégance vestimentaire, le pire est toujours à craindre. Et avec le cuissard, ça craint !

Le cuissard fleurit surtout l'été, comme tenue décontractée après la plage.

Mais pourquoi faut-il donc que ce soit les "grosses" qui se complaisent dans ce genre d'accoutrement qui ne laisse rien ignorer des détails de leur anatomie, côté pile comme côté face ? Non pas que je sois contre les rondeurs, mais tout de même, quand elles sont "emballées" de cette manière, on a plus envie de sourire que de fantasmer. A une époque où tous les canons de la mode commandent la maigreur, c'est une vraie provocation. A moins que ce ne soit de l'inconscience.

Leggings 1Le cuissard a une version "caleçon" long, en tissu collant type jersey synthétique, qu'on appelle "leggings". Alors là, c'est la plupart du temps, la catastrophe. Bien porté par les minettes de 15-16 ans, il vous met en évidence une superbe cellutite comme jamais, sans parler de la "culotte de cheval", dès que celle qui le porte a passé la quarantaine (et je suis indulgent sur l'âge). Surtout quand il est blanc !

Ah, mesdames, de grâce, laissez-nous encore une part de mystère sur votre anatomie !

S'il connaît un tel succès, c'est, paraît-il, qu'il est très agréable à porter. Moi je veux bien, mais encore faut-il rester dans la bienséance. Vous me direz que sur les plages on peut contempler les anatomies avec encore moins d'artifices.... Mais la plage n'est pas un lieu comme les autres. On peut admettre que chacun en profite, quel que soit le "physique" que la nature lui a conféré.

Le cuissard comme tenue vestimentaire pour faire son marché, je trouve que c'est indécent ! 

Et n'y voyez pas de jugement autre qu'esthétique. Mais la "retenue" est une vertue de moins en moins partagée dans notre époque d'excès en tous genres.