HISTOIRE
Surbolté
SOURIEZ, C'EST L'ETE !

INCONGRUE

S'il y a bien une chose incongrue en ce jour de deuil national, c'est bien la polémique qui se fait jour sur les circonstances de la mort de nos soldats. Leur corps est à peine refroidi et ils ne sont même pas enterrés que les "docteurs y'a qu'à" et "y fallait..."  s'empressent d'ameuter l'opinion publique. Mais quand je les entends, de François HOLLANDE à Marie-Georges BUFFET, au-delà du commentaire sur la sale guerre d'Afghanistan où nous risquons de nous embourber, que proposent-ils ? Rien. Ils se gardent bien de franchir le rubicon.

Cependant, le peuple a le droit en ce domaine à la transparence. Loin d'être inutile, le sacrifice de nos garçons doit pouvoir servir de leçon. Les familles ont aussi droit de connaître toutes les circonstances. Et surtout, s'il y a eu des erreurs, qu'elles soient sanctionnées et dépassées pour l'avenir. Une clarification sur le rôle de nos soldats ? Certes. Le Président de la République a été très clair, et avec le Gouvernement, il a raison d'accepter un débat à l'Assemblée Nationale. Personne ne trouvera anormal que l'exécutif rende des comptes devant la représentation nationale. Lui et le Premier Ministre les premiers , en sont convaincus.Ils ont déjà annoncé la couleur : aussi douloureux que puisse être l'événement, ils assument pleinement leurs décisions. Et c'est heureux.

Nicolas SARKOZY a voulu aussi témoigner de son émotion et montrer sa solidarité avec nos troupes en allant dès le soir même à Kaboul. Une manière aussi de leur rappeler qu'elles font leur devoir, et qu'il ne changera pas d'avis sur la nécessité de la présence de la France, au côté des alliés, pour combattre le terrorisme. Un signal de fermeté, aussi, à destination de l'adversaire.

Nous découvrons enfin, à cette occasion, que la guerre n'est pas un jeu virtuel. Que la guerre est cruelle et tue. Que l'armement le plus sophistiqué n'empêche pas la "mort d'homme"... Il s'agit de soldats professionnels. Leur vie est nécessairement exposée dès lors qu'ils sont en mission. Ils n'ont pas choisi le métier des armes sans savoir qu'un jour ils pourraient se trouver en situation périlleuse. Aussi, le devoir de la nation, quand le sacrifice ultime a été consenti, est d'apporter aux familles, dont on peut comprendre la douleur, tout le soutien nécessaire dont elles ont besoin pour aujourd'hui et pour l'avenir. Mais il ne sert à rien d'épiloguer sur "pouvait-on faire autrement"....

                                                                                                                                                                   

                                                                                        

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