HISTOIRE
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PARISOT A LA MOUTARDE QUI LUI MONTE AU NEZ

RSA SANS SOUS ?

Le Revenu de Solidarité Active, cette bonne idée de Martin HIRSCH qui lui a valu d'être engagé dans le gouvernement, à la fois comme acteur de l'ouverture et comme personnalité qualifiée pour résoudre le problème de l'insertion, connaîtrait des ratés notamment en raison de son coût. Nicolas SARKOZY est certes confronté à une conjoncture qui assèche ses caisses dans des proportions dont on se passerait bien, mais il aurait bien tort d'en prendre prétexte pour reculer devant le coût du RSA. Si, comme il l'affirme, "les politiques sociales ne peuvent continuer à alimenter le déficit et la dette", l'abandon de ce qui représente aujourd'hui encore un espoir et une volonté de politique sociale, porterait un coup fatal à sa crédibilité.

Croire que le RSA peut être oublié parce que le chômage ne cesse de baisser c'est commettre une grave erreur d'appréciation. C'est se fier à un trompe l'oeil. Puis, rien ne dit qu'avec le ralentissement de l'activité attendu au cours de l'année 2008 il ne repartira pas à la hausse. Mais surtout le RSA apporte une solution, et c'est là sa grande utilité, à la reprise d'emploi des personnes au RMI en leur assurant un revenu de toutes façons supérieur à ce qu'elles touchent. Il coûte environ 120 euros par mois et par personne concernée. C'est un instrument indispensable à la réinsertion dans le monde du travail. Et qui marche dans tous les départements où il est expérimenté ! Le problème est posé à l'envers par le gouvernement : la question n'est pas de savoir combien il va coûter dès lors qu'il sera généralisé en France, mais comment on peut financer un dispositif indispensable. Et on ne me fera pas croire qu'il est impossible de trouver les cinq milliards qu'il coûterait en faisant des économies sur les programmes d'aides aux chômeurs et à la formation professionnelle (70 milliards).

L'abandon du RSA, ce serait désespérer les chômeurs sans compter que l'opposition qui ne manque pas de munitions actuellement pour stigmatiser la politique sociale du gouvernement ne manquerait pas non plus d'y trouver un motif de critique à juste titre. François FILLON connaît bien les dossiers sociaux. Il ne peut pas ignorer que son Haut Commissaire aux Solidarités de s'accommodera pas d'un dispositif au rabais. Encore moins de jouer le figurant ou le faire-valoir. Il doit trouver le moyen de lui permettre de mettre en oeuvre le RSA par une meilleure organisation  des budgets sociaux avec l'objectif d'une politique sociale plus efficace. Quand l'UIMM qui capte une grosse partie de la collecte des fonds de la formation professionnelle et de l'apprentissage, manipule les millions d'Euros de façon occulte, en regard, l'abandon du RSA par le gouvernement relèverait de la désertion en rase campagne.

                                                                                                         

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