HISTOIRE
OU EST PLANQUEE LA CAMERA ?
REVENONS SUR LA POLITIQUE "DE CIVILISATION"

UN NOUVEAU CONTRAT .... TRES SOCIAL

Le nouveau contrat de travail, obtenu à l'arraché après des négociations marathon très serrées, comporte en lui-même une véritable modernisation de la démocratie sociale. Qui aurait parié que c'est sous la présidence de Nicolas SARKOZY que la démocratie sociale s'est réveillée. Le Président a joué, en effet, un rôle moteur dans le déclenchement des négociations.Mais ce qui est primordial, c'est que l'accord ait été conclu sans que le gouvernement ait à légiférer. Cerise sur le gâteau : toutes les centrales syndicales le signent, à l'exception de la CGT, comme le veut la tradition. Mais là encore, on a le sentiment que l'organisation de Bernard THIBAULT ne lui est pas très hostile.

Ce qui constitue la vraie nouveauté c'est que la majorité des syndicats se soit déclarée favorable à un texte qui chamboule totalement la relation patron-employé pour faire face aux exigences de la mondialisation : souplesse, réactivité, garanties... On est encore loin de la flexsécurité à la danoise, mais on s'en inspire. Ce contrat refonde les relations sociales en profondeur en s'inspirant de ce qui se fait ailleurs en Europe.

C'est une avancée dont le gouvernement peut être fier. Aussi bien le Président que le Premier Ministre, partisan convaincu de la rénovation de notre démocratie sociale et de la sécurisation des parcours professionnels. Cette modernisation du marché du travail devrait contribuer à l'apaisement du climat social en France. Pour une raison simple : les négociations ont été sérieuses, les syndicats, y compris la CGT, ont pu faire passer plusieurs de leurs idées et le patronat habilement dirigé par Laurence PARISOT a beaucoup évolué sur la prise en compte de ses responsabilités sociales. Personne n'a cherché à gruger l'autre. On peut donc espérer une évolution des mentalités dans les relations entre patrons et salariés dans les entreprises.

On quitte enfin le XXème siècle et ses relations sociales retrogrades avec des syndicats méfiants, un patronat centré sur lui-même et un état peu désireux d'y changer quelque chose.

Le paradoxe, c'est que ce beau succès du Président soit obtenu alors qu'il s'est tenu (volontairement) à l'écart.

Quand on vous dit que la France bouge enfin ! Dommage qu'on n'ait pas entendu l'opposition la-dessus.

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