HISTOIRE
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CAMARADES CAPITALISTES

Ils ne s'en vantent pas nos compères électriciens, en lutte pour l'augmentation de leur pouvoir d'achat et en négociation pour obtenir des contreparties à leurs régimes spéciaux de retraites.

Vous vous rappelez qu'il y a deux ans, l'action EDF était introduite sur le marché à 32 €. Mais les salariés de la maison avaient le droit de les acheter 25 €. Une bonne affaire, camarades syndicalistes ! Car aujourd'hui, elle vaut exactement 84 €...ET 130 000 d'entre vous (75% du personnel) en a souscrit, tiens donc. Oubliée l'opposition d'alors à l'ouverture du capital d'EDF ? L'intérêt personnel aurait-il gommé l'intérêt général mis en avant à l'époque pour justifier un combat ringard ? Combien avez-vous gagné en bourse, camarades syndiqués ?

Voilà une excellente réponse à l'augmentation de votre pourvoir d'achat : il suffit de réaliser la plus-value boursière que représente la vente des actions que vous détenez ! Plus-values, aïe, un mot qui fâche !

Un avantage de plus, parmi tant d'autres et dont beaucoup d'autres salariés auraient aimé pouvoir profiter...

                                                                     


LA DICTATURE EN HERBE

Dans les Facs, les "durs" sèment le désordre et pratiquent les plus viles méthodes tirées du "petit livre du révolutionnaire parfait". Bien que la grande majorité des étudiants ne songent qu'à travailler pour préparer leurs "partiels" qui approchent, ces trublions, disciples de BESANCENOT, bloquent les universités alors qu'ils ne sont qu'une poignée, et pas toujours étudiants...

Tout y est : intimidation, recours à la violence, bourrage de mou en AG. Ils ne reconnaissent que le vote à main levée dans la plus pure tradition marxiste. Ils récusent, au besoin par la force, masqués, armés de barres de fer, l'organisation de votes à bulletin secret, qui les réduisent systématiquement à ce qu'ils sont : une infime poignée d'excités. Mieux, mis en minorité par l'UNEF dans les représentations à la coordination nationale, ils l'en ont exclu au motif que le syndicat négociait avec le gouvernement. Devant ce spectacle lamentable, les présidents des universités en sont réduits soit à des évacuations par les forces de l'ordre, soit à des fermetures administratives, pour raison de sécurité.Inadmissible.

Et si encore leurs revendications étaient recevables. Même pas ! Le retrait de la loi, un point, c'est tout ! Inutile de rappeler que la loi a été validée, non seulement par le suffrage universel, mais aussi par une négociation avec les représentants constitués des étudiants, avec une concession majeure -qui en vide quelque peu le sens- à savoir l'abandon de la sélection. Ils n'en ont cure, ils veulent dicter leur loi, celle d'une démocratie limitée à ceux qui sont d'accord avec eux. Curieuse conception !

L'autonomie serait une privatisation déguisée : fantasme ! Les capitaux privés font fonctionner de nombreux labo depuis belle lurette. Il n'empêche que les prof' continuent d'être payés par l'Etat, et c'est ce qui est essentiel et garantit leur indépendance. Que des UFR type "lettres" soient menacés, c'est probable. Mais ils le sont bien plus par la pléthore des étudiants en mal d'études qui viennent y échouer -dans tous les sens du terme- que par l'autonomie prévue par la loi.

L'Université française souffre d'un mal terrible mis en évidence par les troublions qui s'agitent actuellement. A force de faire croire à des élèves moyens qu'ils pouvaient poursuivre des études supérieures, elle est submergée par une population qui l'encombre inutilement et dont les deux tiers s'évaporent avant d'avoir fini un cursus, faute de pouvoir suivre. Et ce sont les plus fragiles qui en font les frais. En même temps on empêche ceux qui sont issus des milieux modestes et qui ont les capacités de s'élever de bénéficer de bourses aujourd'hui trop peu nombreuses, obérées qu'elles sont par le financement d'un enseignement de masse aux résultats désastreux.

L'autonomie, réclamée par les Présidents est une nécessité et une nouvelle chance pour l'Université publique. Y renoncer pour faire plaisir à des "CASTRO" en herbe serait catastrophique.

                                                                  


DECHETS A MENAGER

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                                                                                                                             C'est le titre du film de Cécile COURAUD, que le collectif "Incinér'àtort" a projeté lors de la soirée d'échange qu'il organisait mercredi dernier au Théâtre de Saint-Barthélemy.

Une bonne centaine de personnes avait répondu à l'invitation, malgré la concurrence déloyale du match "France-Ukraine". Après l'opération de sensibilisation "Achetez malin" qui a vait été menée dans le cadre de la "Semaine de la Réduction des Déchets" devant les deux grandes surfaces de  la commune, la soirée avait pour objectif de débattre autour du même thème, le film "Déchets à ménager" faisant le tour de la question : diminution à la source, recyclage, réutilisation, filières de traitement, inconvénients de l'incinération....

100_4675_editedP1000606Au cours de cette rencontre, les membres du Collectif ont aussi présenté au public avec un support visuel, les dernières visites effectuées : la réhabilitation d'une vieille décharge en CSDU moderne, à Montmirail dans la Sarthe,  qui ouvre des perspectives intéressantes sur l'exploitation des déchets enfouis depuis 30 ou 40 ans, et le "tri optique" mis en place pour les sacs de déchets collectés sur l'agglomération nantaise qui permet d'effectuer du tri sélectif avec ramassage en porte-à-porte avec une seule collecte.

Une soirée passionnante qui a permis un échange fructueux avec le public. Une bonne manière de montrer aussi que le Collectif maintient son audience.

                                                          

                                                                                    


DE QUOI J'ME MELE !

"V'là t'y pas que le journal se met à faire la campagne des municipales à la place des politiques".

Un grand quotidien de l'Ouest se met à proposer des thèmes de campagne, exemple, "les voies sur berges le long de la Maine", pour faire le débat. C'est qu'il nous retirerait le pain de la bouche. Il faut dire que ça fait longtemps que ça couvait. D'abord il faut voir avec quelles réticences, restrictions, mauvaise grâce les journalistes acceptent les communiqués des élus ou des partis. Ne parlons pas des conférences de presse pour lesquelles il faut les supplier de venir. Et encore, pour ne retenir que ce qui leur plait, la plupart du temps. Mais aujourd'hui, se contenter de rendre compte, ça ne vend pas assez de papier. Ah, il est loin le canard d'antan qui se faisait gourmand pour répercuter le moindre écho de la vie politique. Forcément, le moment allait venir où les journalistes voudraient prendre toute la place !!!!

Au fait, tant qu'ils y sont, "y n'ont qu'à faire une liste !"

La vérité est peut-être plus simple. J'ai ma petite idée là-dessus. Je vous la livrerai quand j'aurai vu le thème suivant. Si c'est ce que je pense.... "A l'Ouest, rien de nouveau" !

                                                            


SUR LA TOILE

Pour les amateurs de "surfage sur la toile", je vous communique les adresses de deux sites qui viennent d'entrer en activité :

- Pour la campagne de Marc LAFFINEUR, "Génération Avrillé" : http://www.generation-avrille.fr

- Pour vous tenir informé de l'activité de Paul JEANNETEAU, notre député de la 1ère circonscription : www.pauljeanneteau.fr

De toutes façons vous pourrez toujours cliquer sur le lien, à gauche, dans mes "préférés".

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CASSER LA VOIE...

J'ai siégé au conseil municipal d'Angers de 1983 à 2001. Les voies sur berge, j'en ai voté les investissements. De lourds investissements, notamment pour les trémies.

Il faut les conserver pour trois raisons :

- Par respect du denier public (je tiens ça de Jean TURC). Ces investissements ont été réalisés il y a un peu plus d’une vingtaine d'années, et il faut plus d'une génération pour les amortir. Ce n'est pas le cas.

- C'est un axe primordial : une transversale NO-SE qui permet d'aller de Beaucouzé à Saint-Barthélemy ou Trélazé rapidement et que l'autoroute ne remplacera pas, une radiale très utile qui coupe court dans le circuit des boulevards autour du grand centre, une pénétrante qui permet d’approcher l’hyper-centre où il faudra bien un jour limiter la circulation automobile.

- enfin, il faut se garder de tabler sur une diminution de la circulation automobile parce qu'il n'y aura jamais assez de transports publics pour satisfaire tous les trajets d'une agglo diffuse et parce que dans moins de 10 ans, les voitures seront propres.

Visiblement ceux qui ont conçu de réaménager les voies sur berge en leur retirant leur vocation de voie rapide n'étaient pas d'Angers ou ne connaissaient pas les impératifs de circulation de notre ville.

Les conserver, c'est la sagesse !

                                                       


C'EST LA BONNE METHODE

François HOLLANDE n'avait trouvé comme critique, sur la réforme des régimes spéciaux, que la méthode : trop brutale ! ...Eh bien il s'est encore trompé. La méthode choisie par Nicolas SARKOZY, François FILLON et Xavier BERTRAND, faite de fermeté sur les principes et de dialogue ininterrompu s'est révélée la bonne. Qui pouvait penser que la réforme se ferait sans une réaction dure d'une minorité enfermée dans ses certitudes doctrinales et ses "droits acquis" ? La grève était incontournable, ne serait-ce que par principe. Mais c'était sans compter avec la constance de l'opinion qui n'a pas varié pendant toutes ses journées de galère et le sens des responsabilités des syndicats, au premier rang desquels la CFDT, et même la CGT avec le revirement subit de Bernard THIBAULT pour prendre le "train" de la négociation. C'était sans compter aussi avec la capacité intacte à communiquer du Président de la République. Encore une fois il a su trouver les mots justes, maniant à la fois la fermeté et la main tendue, dénonçant les sabotages et défendant l'image des cheminots et des fonctionnaires, montrant son inébranlable détermination et en même temps sa volonté de dialogue.

Il reste maintenant à réussir les négociations. La marge est étroite et le chantage à la reprise des hostilités sera constant. Sous la pression il ne s'agit pas que la réforme devienne "l'apparence de la réforme" en faisant en sorte que des compensations trop généreuses ne créent de nouvelles situations injustes ou inéquitables. Rendez-vous dans un mois.

Mais déjà, le gouvernement a marqué les points décisifs pour l'opinion publique. D'ailleurs, Nicolas SARKOZY est déjà sur la promesse suivante, celle qui lui tient à coeur et qui concerne le "pouvoir d'achat".

Pour l'instant, ceux qui ont voté pour lui n'ont pas de raisons de changer d'avis.

Là est son point fort.

                                                                

                                                            


IL FAUT SAVOIR

L’université française s’est enfoncée dans une crise sans précédent
- Des formations dévalorisées et mal reconnues par les entreprises.
- Une organisation archaïque qui freine toute évolution.
- Une place dans les classements internationaux qui se dégrade : la 1ère université française se place seulement au 39ème rang mondial.
- La fuite des meilleurs étudiants et chercheurs vers les grandes universités étrangères.

Les étudiants en sont les premières victimes
-Des moyens insuffisants : la France consacre pour chaque étudiant presque deux fois moins de moyens que la Suède ou le Canada. C’est le seul pays développé à consacrer plus de moyens pour un lycéen que pour un étudiant.
-Des conditions d’étude et de vie étudiante inacceptables.
-Des taux d’échec élevés, en l’absence d’une réelle orientation et d’un suivi suffisant : 50% d’échec en 1ère année, 20% des étudiants quittent chaque année l’université sans diplôme.
-Des perspectives d’emploi dégradées à la sortie des universités : après un an, 53% des diplômés universitaires bac + 4 recherchent encore un emploi.

Une loi pour poser les fondations de la nouvelle université

La loi constitue le socle d’une vaste réforme de l’enseignement supérieur, qui se déroulera sur cinq ans, et pose les fondations de la nouvelle université.

Elle dote toutes les universités d’une nouvelle organisation dans un délai d’un an, et de nouvelles compétences dans un délai de cinq ans.
Pour permettre aux universités d’atteindre l’excellence, l’accent est mis sur plusieurs points : une autonomie réelle des universités, une capacité de mieux remplir les missions, une formation de qualité, une recherche de haut niveau, l’orientation et l’insertion professionnelle des étudiants, la diffusion de la culture et la coopération internationale.

1) Une réforme au service des étudiants:
Pour améliorer les conditions de vie des étudiants, la loi met l’accent sur certaines priorités :
- Autoriser les présidents d’universités à recruter des étudiants prioritairement sur des critères académiques et sociaux, pour des activités de tutorat ou de service en bibliothèque.
- Créer, dans chaque université, un bureau d’aide à l’insertion professionnelle des étudiants.
- Renforcer le principe de la liberté d’inscription en premier cycle en permettant à chaque étudiant  de s’inscrire dans tout établissement de son académie de résidence.

2) Donner une autonomie à la gouvernance actuelle
La gouvernance actuelle est marquée par un manque de pilotage, un manque de transparence et d’ouverture sur l’extérieur. Pour remédier à cette situation, la loi clarifie les compétences des différentes instances afin de rendre le fonctionnement de l’université plus efficace. Pour ce faire, elle prévoit de :
- Modifier le rôle du conseil d’administration : celui-ci devient l’organe stratège : il est resserré de 20 à 30 membres tout en étant plus ouvert sur l’extérieur avec la présence de 7 ou 8 personnalités extérieures. Les délibérations statutaires sont décidées plus facilement à la majorité des membres en exercice. Enfin, le conseil d’administration est compétent pour la création des UFR et peut proposer la création des écoles et instituts internes à l’université.
- Renforcer le rôle du président d’université : celui-ci devient porteur de projets et animateur d’équipe. Il est jugé sur ses résultats. Ses pouvoirs sont donc renforcés : il peut ainsi nommer les personnalités extérieures appelées à siéger au conseil d’administration. Il prépare et met en œuvre le contrat pluriannuel d’établissement, dispose d’un droit d’opposition à toute affectation  prononcée dans l’établissement. Il est enfin responsable de la sécurité dans l’établissement  et veille à l’accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées. Son mandat est renouvelable une fois.

3) Donner à l’université la possibilité de gérer son budget librement
A leur demande et au plus tard dans un délai de cinq ans suivant la publication de la loi, toutes les universités disposeront d’un budget global et de nouvelles responsabilités en matière de gestion des ressources humaines. La loi prévoit de :             
- Donner des pouvoirs accrus au conseil d’administration : celui-ci pourra désormais moduler les obligations de service des enseignants-chercheurs, attribuer des primes au personnel et créer des dispositifs d’intéressement pour améliorer la rémunération des agents les plus méritants, recruter des agents contractuels pour occuper des postes de catégorie A ou pour assurer des fonctions d’enseignement ou de recherche.
- Transférer aux établissements qui en font la demande la pleine propriété de leurs biens mobiliers et immobiliers.
- Mettre en place un comité de sélection autorisant un recrutement des personnels enseignants-chercheurs plus rapide, plus ouvert et plus transparent.
- Autoriser la création d’un comité de sélection commun à plusieurs établissements.

4) Renforcer les partenariats publics-privés :
Afin de diversifier les ressources des universités, de renforcer les relations des universités avec leur environnement économiques et d’engendrer de nouvelles sources de financement, la loi met en place deux nouveaux types de fondations :
- les fondations universitaires,
- les fondations partenariales, qui réunissent les universités et d’autres organismes publics et privés intéressés par leur activité de formation et de recherche. Le mécénat est ainsi encouragé, notamment grâce à la réduction fiscale pour les dons effectués par les entreprises ou les particuliers en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche.


LES BEATSITUDES

"Ce n'est pas parce qu'on à rien à dire, qu'il faut fermer sa gu... !" aurait clamé Jean YANN. C'est exactement ce que fait Frédéric BEATSE, le Conseiller-Général-adjoint-au-Maire-d'Angers, dans un exercice conventionnel qui illustrerait la publicité de Pathé Marconi dans les années trente, vous savez le chien à côté du "grammophone" : "La voix de son maître". Il est vrai qu'il est porte-parole. De la même façon que "l'Imperator TOUTANKOM" avait exigé une lettre de soutien de sa piétaille de conseillers, de la même façon, il a bien fallu qu'il ait l'autorisation, à moins que ce ne soit l'ordre, de monter au créneau pour vilipender la "droââte", avec un argumentaire tout droit sorti du cabinet Antoninien.

La droite fait son spectacle. "Elle fait des coups médiatiques toutes les semaines pour occuper le terrain". La belle affaire. C'est quoi faire campagne, sinon présenter ses projets ! Il se trouve que Christophe BECHU et son équipe ont beaucoup d'idées pour décaper la routine sur laquelle la ville s'est endormie depuis six ans. Et ce n'est pas fini, il aura encore des raisons de couiner !

C'est vrai aussi qu'en matière de spectacle, les turpitudes de son camp ne sont pas mal non plus. Et surtout pas tristes. On s'aperçoit toujours un peu plus que Hervé CARRE a dit la vérité sur le fonctionnement de la majorité municipale. Et le cafouillage autour de l'étude sur le stade en est une nouvelle illustration, après la prise de position des "conseillers réfractaires" à la lettre de "cirage de pompes". Ambiance !

Alors, il fallait bien tenter une diversion : encore faudrait-il que les arguments avancés par le "porte-voix de son maître" soient consistants. Je suis au regret de constater qu'on est plus dans la contestation petite et mesquine que dans la démonstration implacable. Qu'il s'agisse  du tramway, du tracé et de la concertation ("je me marre", aurait dit Coluche) ou du vote des 31 maires (avaient-ils le choix ?), du coût de la rénovation du stade Jean BOUIN (confirmation du manque de vision), de la sécurité (visiblement il a mal lu les propositions), ou de l'urbanisation du plateau des Capucins (d'accord, il n'a pas de baguette magique, mais un escargot aurait fait sûrement plus vite, et il a la mémoire sélective sur les causes du prix au m2).... vraiment on cherche la critique étayée sans la trouver. Il ne suffit pas d'affirmer pour que les choses soient vraies. On est dans le péremptoire, dans le virtuel...

Des "béatsitudes" quoi !

                                                                                                                                           


Les médecins contre l'incinération

C'est dans la Puy de Dôme. A Clermont-Ferrand, un collectif de médecins (522) a lancé un mouvement de protestation contre la construction d'un incinérateur de déchets ménagers. Il est mené par un couple atypique comme on en retrouve souvent dans les collectifs anti-incinération : l'un est médecin de ville à Clermont-Ferrand et clairement d'extrême gauche, l'autre est médecin de campagne sans étiquette politique. Ensemble, ils animent des réunions publiques et ont monté une manifestation le 6 octobre qui a réuni plusieurs centaines de leurs collègues venus de tout le département, des associations venues de toutes la France et une foule de personnes soucieuses de les soutenir. Lors d'une réunion publique, ils avaient reçu le soutien du Professeur BELPOMME, venu confirmer : "Une étude de l'Institut national de veille sanitaire a prouvé que les dioxines produites par les incinérateurs sont significativement correlées avec l'augmentation des cancers des riverains. Il existe aujourd'hui des incinérateurs de nouvelle génération, mais rien ne permet de dire que le problème est réglé. Et encore, les dioxines ne sont que l'arbre qui cache la forêt. Scientifiquement, il ne fait pas de doute qu'il y a des risques autour des incinérateurs."

Le docteur CALUT, l'un des animateurs, ajoute :"la société qui souhaite construire l'incinérateur nous a envoyé une documentation tentant de montrer l'inocuité de l'installation. Cette étude voulait nous faire croire que nous sommes des imbéciles qui n'avaient rien compris. Mais comme nous avons parcouru toute la littérature internationale sur le sujet, ce document nous a fait doucement rigoler. Cela me fait penser au lobby de l'amiante !"...

"C'est en raison de notre serment d'Hippocrate que nous avons le devoir de vous alerter..."

Et un avertissement supplémentaire du Professeur BELPOMME :"Il n'y aura pas d'incinérateur, parce que s'il devait un jour y en avoir un, il y aurait plus tard des mises en examen !"

Mettra-t-on en doute la raison scientifique ? 

Le 25 octobre, le Président de la République a déclaré : "La priorité ne sera plus à l'incinération, mais au recyclage des déchets. Il faudra prouver pour tout nouveau projet d'incinérateur qu'il s'agit bien de l'ultime recours..."   

                                                                                                                                                                                                                                                                         


CRISE SOCIALE FACTICE ?

Toute l'agitation que la France traverse depuis quelques jours sent le "convenu". Les fonctionnaires dans la rue pour la défense de l'emploi et les salaires, c'est une ritournelle dont l'air est tellement connu qu'il en est usé. Et même en mobilisant TOUTES les fonctions publiques, les cortèges ont eu du mal à s'allonger. Que les enseignants aient été en tête des manifestants, ça n'est pas un scoop non plus. Les 11000 postes en moins leur barrent le gosier,et pourtant cela ne représente jamais que 0,8% des effectifs. Ajustement bien timide en regard de la baisse du nombre des élèves. D'ailleurs l'opinion publique ne s'émeut guère que le Président fasse ce qu'il avait dit qu'il ferait.  Et c'est le cas : moins de fonctionnaires pour résorber la déficit et la dette. Encore n'a-t-on pas tout-à-fait appliqué le principe qu'il avait énoncé "du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux". On serait plutôt à un fonctionnaire sur trois. De quoi se plaint-on ?

La mobilisation des cheminots aussi était attendue. Tout le monde se souvient de l'échec d'Alain JUPPE en 1995 et des deux mois de grève qu'ils avaient imposé à toute la France, obligeant, malheureusement, le gouvernement à retirer son projet. Sauf que cette fois-ci, le Gouvernement a la légitimité forte de l'élection comme support, une meilleure compréhension de l'opinion publique sur le sujet, un sentiment que l'équité doit s'instaurer entre tous les régimes... bref, le rapport de force est en sa faveur. C'est d'ailleurs confirmé par la faible mobilisation des grévistes dans les transports publics. Ils restent suffisamment nombreux pour perturber sérieusement les transports, mais les irréductibles sont fortement minoritaires et se recrutent dans les syndicats politisés type CGT ou SUD. Tout cela sent le "baroud d'honneur", à moins que ce ne soit un "suicide collectif".  Qu'ils ne respectent pas leur propre hiérarchie syndicale, c'est un problème, mais ce qui n'est pas acceptable, ce sont les actes de sabotages.

Comme par hasard, les réseaux "trotskos" des facs s'activent pour tenter de provoquer un soulèvement des étudiants et des lycéens. Eux, ce qui les intéresse c'est de rééquilibrer la gauche au profit du "Tintin des soviets", alors toutes les occases sont bonnes. A grand renfort de mensonges éhontés, voire de violences, de scrutins bidons, les "bloqueurs" empêchent la grande majorité des étudiants de travailler. Comme d'habitude ce sont les plus fragiles qui en feront les frais au moment des partiels. On aura eu, au moins, le plaisir de voir ce spectacle inattendu dans une fac, d'étudiants applaudissant des CRS appelés par le Président de l'Université et qui expulsent les meneurs d'une révolte fabriquée de toute pièce. Le plus pitoyable dans cette affaire aura été le Président de l'UNEF avec son numéro d'hypocrisie consommée, accusant l'Etat de ne pas avoir tenu ses promesses... pour justifier l'injustifiable, l'application d'une loi qu'il avait lui même approuvée après négociations. Il n'a même pas laissé le temps au milliard d'€uros promis et voté... d'arriver !

Et après ? Chacun va retourner à son travail. Les négociations vont être menées pour apporter les compensations nécessaires à l'acceptation des réformes, ... Tout simplement parce que chacun sait que le Président ne reculera pas, que la prolongation des carrières est inéluctable et que la grève ne mène nulle part !

Peut-être aurait-on pu faire l'économie de tout ce tintamarre.  Est-ce seulement possible ? On est en France, mon brave monsieur !

                                                                     


PAROLE DE CUISTO !

"Non Monsieur, il n'y a pas de spécificité ! Leur métier n'est pas plus dur que le mien ! Ils ne travaillent pas plus que les autres. C'est dur pour tout le monde..." Voilà à quelques mots près ce qu'un jeune cuisinier répondait ce soir au journaliste qui l'interrogeait sur la grève à la SNCF. L'incompréhension devant l'évidence ! C'est sûrement ce qui fait réfléchir quelques leaders syndicaux et qui devrait bien interpeller la base qui résiste.

Demain, les "Toujours plus" vont défiler. C'est la France protégée qui vient rouspéter contre la dureté des fins de mois, en lutte pour le maintien de son pouvoir d'achat, contre la réduction des effectifs, sans se préoccuper des frais qu'ils occasionnent à tous les autres qui les regardent passer, en allant, comme ils peuvent, au boulot.

Maintenant, les questions d'un "Béocien" : "Comment avec seulement 26% de grévistes, se fait-il qu'il y ait si peu de matériel roulant ? C'est encore plus vrai à la RATP où le taux des grévistes est moins de 20%." Autre question : "Comment peut-on parler d'AG massives qui reconduisent la grève alors que les grévistes sont ultra-minoritaires. Serait-ce que les syndiqués sont peu nombreux ?"

Au moins c'est plus clair dans l'énergie. Lundi, la grève était quasi-nulle et les négociations ont commencé. La lumière viendrait-elle d'EDF ? (ouaf)

Ce qui est sûr, c'est qu'on n'entend guère l'opposition et que les Français ne varient guère dans leur jugement sur la réforme qu'ils continuent d'approuver majoritairement.

Vivement "credi".

                                                            


POUVOIR D'ACHAT

Pierre_mhaigneriePierre Méhaignerie a mis en place, avec une dizaine de députés UMP, un « comité pour l'amélioration du pouvoir d'achat des ouvriers et salariés modestes ».

"Sur l'amélioration du pouvoir d'achat et sur la réduction des inégalités, la majorité doit se fixer des objectifs lisibles, mesurables et vérifiables. C'est la condition de réussite des réformes. L'année 2008 doit être placée sous le signe du pouvoir d'achat. Si le gouvernement a eu raison de ne pas donner de coup de pouce au SMIC - qui aurait accentué le sentiment de déclassement des salariés gagnant juste un peu plus et aurait pesé sur la compétitivité des entreprises -, il faut rappeler que le pouvoir d'achat des salariés modestes a été amélioré grâce à l'augmentation significative de la prime pour l'emploi (près de 300 euros au niveau du SMIC). Nous pourrions encore l'augmenter pour 2009 et l'annoncer rapidement. De même, la nécessaire négociation sur les minima de branche, attendue par les syndicats, serait rendue plus facile si l'on sécurisait l'allégement des charges sociales patronales en fixant un barème définitif.

Par ailleurs, des secteurs protégés font payer cher leurs services. Les propositions du rapport Attali devraient permettre d'accroître la concurrence au bénéfice des consommateurs. Réduire l'inégalité d'accès au patrimoine, c'est développer l'accession sociale à la propriété via le prêt social locatif et le Pass foncier. Enfin, certaines collectivités ont augmenté fortement leurs impôts locaux. Elles devront prendre des engagements de modération pour l'avenir.

Je m'insurge contre les contrevérités martelées par la gauche sur le paquet fiscal. Dire que 15 milliards ont été accordés aux plus riches est mensonger : 88 % de l'enveloppe budgétaire bénéficie aux classes moyennes et populaires. Cependant, je pense que nous devons encore faire davantage pour augmenter le pouvoir d'achat des plus modestes. Les prochaines échéances électorales, notamment municipales, se joueront sur l'amélioration de l'emploi mais aussi sur la perception des inégalités de la société française. C'est le seul point sur lequel la majorité peut chuter.

Je suis convaincu que les réformes engagées et annoncées permettront à la France de retrouver un taux de chômage de 5 % à 6 % d'ici à quelques années, de renforcer l'attractivité de notre économie et de redonner confiance au pays dans son avenir. Mais ces réformes seront d'autant mieux comprises et acceptées si elles sont marquées par l'esprit de justice et accompagnées socialement."

On sait que Nicolas SARKOZY a l'intention de s'exprimer au milieu de la semaine sur les réformes et sur le pouvoir d'achat. Des propos qui entreront en raisonnance avec ceux de Pierre MEHAIGNERIE.

                                                                               


TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE ....

Si vous passez par là....

Puisque les perturbations et la galère continuent, soyons très nombreux :

Contre_les_blocages_2dimanche à 15H                             Place de la République                                     à Paris

Nous aussi : TOUS ENSEMBLE !

Vous pouvez aussi coller une feuille blanche sur votre fenêtre ou sur une vitre de votre voiture pour manifester votre mécontentement.

A lundi...                                                                                                         


LE POINT SUR LES REGIMES SPECIAUX

Il est toujours bon de le rappeler, parce que sinon, on ne sait pas de quoi on parle. Quand j'entends un gréviste affirmer au journal de TF1 qu'"il n'est pas vrai que son régime de retraite plombe la Sécurité sociale"... on s'aperçoit que même les concernés (cernés de cons -facile-) ne savent pas qui leur paie leur pension. C'est l'Etat. C'est-à-dire le contribuable. On sait qu'ils coûtent à l'Etat plus que les cotisations versées.

Les principaux régimes spéciaux concernent (chiffres 2006) la SNCF : 178 770 actifs pour 316 000 pensionnés, EDF : 153 782 actifs pour 143 955 pensionnés, les marins : 37 000 actifs pour 122 000 pensionnés, les clercs de notaires : 10 398 actifs pour 47 353 pensionnés, la RATP : 41 949 actifs pour 42 591 pensionnés. Il y a aussi la Banque de France, les Chambres de commerce, l'Opéra, la Comédie française, les Mines.... Au total : 500 000 actifs pour 1,1 million de retraités. Ils cotisent moins longtemps (37,5 ans) et peuvent partir pour la plupart avant 60 ans, beaucoup avant 55 ans. Mais ces régimes sont organisés et fonctionnent de façon très différentes d'une entreprise à l'autre. Il y a près de 300, peut-être plus, régimes minuscules qui ne sont pas recensés officiellement. les taux de cotisations salariales sont variables selon les entreprises, par exemple : 7,85% du salaire à la SNCF et à la RATP. Pour Electricité et Gaz de France, leur régime a été réformé par un adossement de leur caisse nationale au régime général du privé moyennant une soulte payée par l'entreprise et une taxe additionnelle (eh oui) sur le transport de l'électricité et du gaz. Mais rien n'a changé concernant les "droits" des affiliés. Le régime qui pose le plus de problèmes, en raison du rapport défavorable actif/pensionnés de l'ordre de 1 pour 2, est celui des cheminots dont les cotisations couvrent à peine 40% des dépenses. L'Etat verse une subvention d'équilibre de 2,8 milliards d'€ en 2007 ! De leur côté, grâce à un adossement de leur caisse, les mineurs bénéficient des transferts de compensation des autres régimes : 1,4 milliard d'€... Voilà pourquoi il est urgent de les réformer. Et aussi c'est une question d'équité vis-à-vis de tous les autres salariés.

Je ne vous parle pas des multiples avantages que leur statut procure aux salariés de plusieurs entreprises en matière de soins, de primes, d'avantages matériels... Ils ne veulent pas qu'on dise qu'ils sont privilégiés. Disons qu'ils sont pas mal gâtés, les copains.

Compte tenu de la dette et du déficit chronique du budget de l'Etat, il y a urgence à endiguer cette hémorragie liée à un manque de volonté politique depuis de nombreuses années. Tout le monde se souvient de la tentative JUPPE de 1995....

Espérons que François FILLON aura la possibilité d'aller jusqu'au bout. Je ne parle pas de volonté car je sais qu'il l'a chevillée au corps.

                                                                                                             


JULLIARD JUS DE BOUDIN

Pas clair le Bruno. Le président de l'UNEF est contre le blocage des Universités, il ne demande pas le retrait de la loi Pécresse, mais elle ne lui convient pas, mais le retour à la situation antérieure n'est pas mieux, cependant il appelle à l'amplification du mouvement... Comprenne qui pourra. Ah si, il veut plus de moyens financiers pour les Universités dans le budget qui sera voté: évidemment, suis-je bête !

En attendant, par son discours clair comme du jus de boudin, il conforte les radicaux de la coordination étudiante, qui eux, réclament le retrait pur et simple de la loi PECRESSE. Le fait qu'ils soient hyper minoritaires ne les dérange guère : ils sont pour la dictature des mââââsses !

Pour une fois que les Présidents des Universités sont unanimes, tout de même, on ne va pas céder à ces ringards !!!!

                                                         


YAPUCA

Grèves : le Premier ministre précise le cadre des négociations

Fillon2François Fillon a déclaré, lors des questions au Gouvernement à l’Assemblée Nationale, avoir demandé à Xavier Bertrand d’adresser une lettre aux syndicats. Ce document fixe notamment la méthode de négociation au sein des entreprises qui devra impérativement intégrer la présence d’un représentant de l’État.
Le chef du Gouvernement a répété que ces négociations porteraient sur "les revenus, les salaires, en particulier en fin de carrière, les conditions de travail, la pénibilité, le régime additionnel, [et] aussi l’aménagement des fins de carrière des salariés. Tous ces sujets sont du ressort de la négociation dans l’entreprise, parce que les entreprises sont différentes et que les régimes spéciaux ne sont pas les mêmes."
Le 13 novembre, François Fillon avait annoncé, au journal télévisé de TF1, qu’il avait demandé à Xavier Bertrand de recevoir, après la CGT, chacune des organisations syndicales. Objectif : "recueillir leurs propositions et voir comment on peut, dans les meilleurs délais, faire cesser cette grève et rentrer dans ce cycle de négociations dans les entreprises que le Gouvernement appelle de ses vœux".

Xavier BERTRAND a ainsi reçu, les 13 et 14 novembre, l’ensemble des représentants syndicaux, en présence des entreprises et des représentants de l’Etat. Un accord a été trouvé.

Mais les syndicats des cheminots exigent une nouvelle réunion tripartite pour préciser le cadre des négociations, le calendrier, le contenu.... le beurre et l'argent du beurre, si possible la crémière par-dessus le marché. Le Ministre du travail leur a poliment répondu qu'il fallait arrêter la grève pour ouvrir les négociations qu'il continue à mener d'ailleurs avec les non-grévistes... Dialogue de sourds diront certains. Le problème c'est que la surdité passagère des leaders syndicaux leur est imposée par une base jusqu'au boutiste. Opération délicate pour eux, donc. Mais il fallait expliquer avant au lieu de faire croire qu'on négocierait globalement, n'est-ce pas M. THIBAULT...

En attendant, c'est la galère pour tous ceux qui bossent et qui en ont pour 40 annuités, eux. Avec une retraite calculée sur les 20 meilleures années et pas sur les 6 derniers mois, eux.

Je devais prendre le train samedi pour aller fêter l'anniversaire de mon fils et de mes petits enfants parisiens -Grenelle oblige- eh bien j'irai comme d'hab' en voiture ! Tant pis pour la planète.

                                                    


CONFIANCE

Le choc de confiance existe, l'économie l'a rencontré. Après la baisse du chômage, voici une croissance meilleure que prévue par les économistes.

Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,7% au troisième trimestre, pour un acquis de croissance qui s'établit à 1,8% à fin septembre, selon les premiers résultats des comptes trimestriels publiés mercredi par l'Insee.
Misant sur "un troisième trimestre d'excellente qualité, bien supérieur au deuxième trimestre", la ministre de l'Economie, Christine LAGARDE, et le Premier Ministre, François FILLON, ont maintenu l'objectif du gouvernement d'une croissance légèrement supérieure à 2%.
Dans sa note de conjoncture d'octobre, l'Insee estimait que la croissance française devrait revenir à un rythme de croisière au quatrième trimestre pour s'établir à 0,5%.

Comme toujours, ce sont les dépenses de consommation des ménages qui ont tiré la croissance à la hausse, souligne l'Insee. Elles ont accéléré (+0,8% contre +0,6% au deuxième trimestre 2007) et contribuent pour 0,4 point à l'évolution du PIB.
Le commerce extérieur, qui avait lourdement pesé sur la croissance au deuxième trimestre (-0,3 point) y contribue cette fois-ci légèrement (+0,1 point) grâce à une forte accélération des exportations (+1,7% après +0,7% au deuxième trimestre) parallèlement à un ralentissement des importations (+1,4% après +1,8%).

Troisième pilier de la croissance, l'investissement total a progressé de 0,6% (+0,4% au trimestre précédent). L'investissement des entreprises non financières a enregistré une nette accélération (+1,0% contre +0,5% au trimestre précédent) tandis que celui des ménages a ralenti, ne progressant que de 0,1% contre 0,4% au deuxième trimestre.

Les variations de stocks n'ont pas contribué à la croissance du PIB au troisième trimestre, alors qu'elles lui avaient fait gagner 0,1 point au trimestre précédent, conclut l'Insee.

Comme quoi la morosité est entretenue plus par les médias que par la réalité.

                                                               


REVIREMENT

Mais qu'est-ce qui a bien pu décider Bernard THIBAULT de la CGT à changer son fusil d'épaule et à accepter de négocier par entreprises, chose qu'il refusait encore avant hier. Il a peut-être pris conscience que la situation n'était pas très favorable à un durcissement. L'état des lieux de la grève moins suivie que le 18 octobre, la FGAAC qui continue de négocier et qui obtient des avancées, la CFDT prête à quitter le radeau de la grève à la première occasion... et surtout le sondage qui tue : 58% des Français désapprouvent la grève, 69% sont persuadés que Nicolas SARKOZY ne cédera pas : voilà de quoi se raviser.

Le Gouvernement a saisi la perche et démontré sa volonté de négocier, contrairement à ce qui était affirmé. Finalement les syndicats auront un mois pour aboutir dans leurs entreprises avant que les textes ne soient publiés. Comme quoi la situation n'était bloquée que dans la tête de ceux qui la voulaient telle.

Maintenant, il est urgent que le trafic se rétablisse et que chacun puisse vaquer à ses activités en toute liberté.

                                                                     


LA DERNIERE DE JULES

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Jules a soufflé ses 2 bougies le 1er novembre. Ses parents l'ont emmené voir la Tour eiffel, le soir, quand elle scintille. En la voyant il s'est écrié :"oooh, la grande bougie ! ...."


AU NOM DE LA REPUBLIQUE !

Le blocage des universités par quelques dizaines d'énergumènes endoctrinés, prêts à tout pour parvenir à leurs fins, télécommandés par les KRIVINE, BESANCENOT et consorts, n'est pas acceptable. On connaît la méthode des AG manipulées où l'on agite des certitudes mensongères pour convaincre les étudiants gogos, c'est-à-dire les plus vulnérables :" demain on paiera 5000€ de frais d'inscription..." Plus c'est gros plus ça passe ! le vote à bulletins secrets s'exprime très clairement contre ? Ils n'en ont cure. Ils imposent le blocage par la force, armés de battes de base-ball et de barres de fer. Cela me ramène 40 ans en arrière, quand je collais des affiches pour le candidat que je soutenais et que je m'étais retrouvé avec mon équipe face à 4 costauds du PC armés de barres de fer.... C'était à Trélazé, cité rouge. L'époque a changé, pas eux ! Mêmes discours, mêmes mots, mêmes méthodes.

Face à ces petites frappes qui font régner la terreur, comme à Rennes, la République a le devoir de protéger ses enfants ! Ce n'est tout de même pas aux étudiants calmes et soucieux de réussir leurs études d'aller donner du poing contre ces voyous. Ces gauchistes en mal de "mai 68" et qui rêvent d'un 3ème tour révolutionnaire, ont appelé à occuper les gares dès hier : ils n'ont pas été suivis et étaient trop peu nombreux pour réaliser leur fantasme. Le Gouvernement a le devoir de garantir le libre accès aux établissements publics. Sortons-les des facs "manu militari" avant qu'ils ne causent encore pour des milliers d'€uros de dégâts qui viendront grever des budgets qui n'ont pas besoin de ça. Leur démocratie des "soviets" n'est pas la nôtre, ni celle de la grande majorité du peuple français. VIRONS-LES !

Il est tout de même cocasse que "certains étudiants" n’aient toujours pas compris que seuls les travailleurs sont en mesure de déclarer et faire une grève dans la mesure où ils ont un travail. Faut-il leur rappeler qu’un étudiant n’est pas encore un travailleur, et il ne le sera jamais s’il ne se donne pas la peine de choisir des filières d’enseignement supérieur qui lui apporteront une réelle qualification. Les étudiants les plus virulents sont inscrits dans des filières qui n’offrent aucune perspective de débouchés. Autrement dit, la collectivité se paie le luxe d’entretenir des individus dont l’utilité ne saute plus aux yeux alors qu’elle n’en a plus les moyens aujourd’hui. Et ces derniers boycottent leurs cours sans voir qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils s’excitent. Un excellent sujet de réflexion pour développer leur "esprit critique", comme ils le revendiquent.

                                           

Il y en a qui vont penser : "HOULLE, il vire facho"... Non, je dis tout haut ce que tout le monde murmure tout bas autour de moi. Tout simplement.

                                                                                                                  


"ON DIRAIT QUE LE VENT TOURNE"

Je répercute ce texte arrivé par courriel :

"Nous n'en pouvons plus!!!

Il est grand temps que cesse la domination de la société par une minorité qui impose ses choix à une majorité. Nous venons d'élire un président de la république et une majorité gouvernementale qui pour la première fois depuis 20 ans ont décidé de s'attaquer aux problèmes de notre pays et qui se sont fait élire sur un désir profond de réformes.

Nous ne pouvons laisser agir une minorité d'agitateurs corporatistes qui ne pensent qu'à défendre leurs intérêts aux dépends de notre pays. Nous ne pouvons laisser agir sans crainte un petit nombre de personnes animées d'un désir de revanche politique, ou de désir de désordre social.

Les Français dans leur grande majorité sont pour ces réformes, et ont voté il y a six mois en toute connaissance de cause.

A la veille de grèves en tout genre, qui ne visent qu'à prendre la grande majorité des Français en otage, qui n'ont pour but que de défendre des acquis sociaux d'un autre temps, ou de quelques étudiants d'extrême gauche pénalisant la grande majorité des étudiants qui ne souhaitent qu'étudier, nous ne laisserons pas faire.

Non, nous ne laisserons pas faire!

Que tous ceux, quelles que soient leurs pensées politiques, qui se sentent convaincus des réformes nécessaires pour notre pays, qui ont envie de soutenir le gouvernement en place, et qui font partie de cette grande majorité des Français qui ne font jamais grève, et qui ne peuvent plus supporter tous ces mouvements sociaux se tiennent prêts.

Le temps va venir de se regrouper en masse, et manifester le plus nombreux possible notre soutien au gouvernement, et aux dirigeants politiques qui travaillent dans le sens des réformes.

Le temps va venir de démontrer qu'une majorité de Français tient à faire avancer notre pays, sur la voie des réformes nécessaires, sur l'abolition des corporatismes, sur l'anéantissement des privilèges d'une minorité.

Le temps va venir où la France du travail, des valeurs humaines, du désir de réussite va se lever et marcher comme un seul homme.

La lutte de la majorité ne fait que commencer, et que chacun se tienne prêt à le manifester dans les jours prochains.

Des points de ralliements vous seront communiqués au fur et à mesure des événements.

Faites passer ce message au plus de gens possible afin que la portée soit maximum."

                                                                  


AH, LE BON SAMARITAIN

Qu'il est bien brave, ce Monsieur HOLLANDE de donner ses conseils au gouvernement. Tout en se gardant bien de se positionner sur la grève (hypocrite!), il l'attaque sur la méthode :"s'il y a grève, c'est parce que Nicolas SARKOZY veut une épreuve de force !".  Il oublie tout simplement de dire que lorsqu'ils étaient au pouvoir, les socialistes avaient tout loisir de réformer les régimes spéciaux. S'ils connaissaient la méthode, que ne l'ont-ils fait ? Fallait pas se gêner ! D'ailleurs, avant de s'avancer sur ce terrain miné où l'on sait bien que c'est la CGT et les gauchistes de "Sud" qui veulent l'épreuve de force, il ferait bien d'accorder les violons dans son parti. J'ai cru comprendre qu'un certain nombre de ses amis, comme FABIUS et HAMON, donnaient dans la démagogie du soutien au mouvement. Sont-ils pour le retour (suicidaire pour la répartition) aux 37,5 annuités, comme le postule la CGT ?

C'est une posture politicienne. Vraiment, quand on a si peu à proposer, il vaut mieux se taire.

Le discours sur la méthode, c'était DESCARTES. Le 1er Secrétaire du PS est en retard de plusieurs siècles.

                                                                        

                                                       


POUR ROMPRE AVEC LE DISCOURS AMBIANT

Semaine noire pour le climat social, volonté d'affrontement et refus du dialogue, baisse du pouvoir d'achat, Sarkozy aurait-il perdu sa "baraka", le pétrole tue notre croissance... j'en passe. Les médias se vautrent dans la sinistrose comme un épagneul dans la crotte pour sentir "bon" : avec délices. Pourtant, AIRBUS continue de vendre des avions -une année record même- avec des contrats mirifiques aux "Emirats" de 220 avions.

Cela pour rappeler que notre pays a des atouts considérables. Que le différentiel Dollar-Euro ne nous aide pas vraiment, surtout sur les exportations hors Union européenne, c'est une évidence. Mais il est des secteurs où notre savoir-faire technologique compense largement ce handicap, et des travaux de proximité assurés par des PME au savoir faire inégalable, qui ne sont pas délocalisables.. Surtout, le pays en a assez de l'impuissance politique, et c'est pour montrer qu'avec de la volonté et du courage on peut avancer, que Nicolas SARKOZY multiplie les gestes "volontaristes". Les succès qu'il engrange sur la scène internationale, encore aujourd'hui en Allemagne, doivent nous redonner confiance. Une confiance bien nécessaire pour casser les efforts de ceux qui s'activent à l'intérieur et qui voudraient l'échec de sa politique par intérêt politicien.

C'est parce qu'il est persuadé que la France a la capacité de rebondir qu'il tient bon sur les réformes. Les visibles, mais aussi les autres, moins apparentes et néanmoins essentielles. Pour faciliter le virage de l'industrie française qui doit se tourner davantage vers les prochaines innovations, et la spécialisation qui est vitale si l'on ne veut pas avoir à produire et vendre à des prix chinois. Il faut développer l'accession à la propriété pour libérer le locatif. Une part de la protection sociale pourrait basculer vers la CSG et la TVA sociale, de même que la taxe carbone serait compensée par une baisse des charges sur l'emploi. Révolution de notre contrat social fondé sur un système à bout de souffle. La pente peut être remontée. Mais comme disait le Président de la République aujourd'hui à des lycéens berlinois :" ...Donne moi un travail, donne moi un logement, donne moi un transport... Oh, donne-toi un peu de mal !"

En attendant, le chômage continue de reculer en France pour toucher le seuil des 8%.

                                                                                    


POUR REPONDRE A SEGO....

Elle avait dû faire son deuil de l'élection présidentielle. Il faut croire que sa période de veuvage est terminée puisque la voilà de retour sur la scène (médiatique de préférence). Pour dire que les promesses de son adversaire ne sont pas tenues... Un peu tôt ma chère !

C'est comme Fafa  qui parlait début septembre d'un choc de défiance. Avec près de 60% de cote de popularité pour Nicolas SARKOZY et un sondage à 55% si on revotait, c'est évidemment un peu court comme discours. N'empêche... Bon, alors voilà de quoi les aider à suivre :

                                                                                      

                             http://tableaudebord.u-m-p.org/     (cliquez sur le lien)

Comme ça, ils ne pouront plus raconter n'importe quoi.

                                                                  


ET SI NOUS AUSSI...

ON DESCENDAIT DANS LA RUE !!!

A partir de mardi 20H, les cheminots seront en grève. Pas tous, les conducteurs de la FGAAC sont à la table des négociations et ne se joignent pas au mouvement qu'ils dénoncent d'ailleurs comme "politique". Dans ces conditions, on ne voit pas bien quel jeu joue la CGC : ira, ira pas... Mais ce qui est sûr c'est que les gauchos de Sud Rail et la CGT feront tout pour que la grève soit dure. Iront-ils jusqu'à empêcher le droit de travailler de s'exercer ? Ce n'est pas impossible. La position de Bernard THIBAULT est insoutenable. Comme peut-il accuser le Gouvernement de refuser le dialogue, alors que son organisation ne fait aucune proposition et en est encore à vouloir discuter du principe de l'alignement des durées de cotisation. Autant dire que c'est lui qui refuse la négociation. D'ailleurs pour l'intérêt que ça présente : la CGT ne signe jamais les accords.

Ce qui est inadmissible c'est que la grève a déjà coûté 50 millions d'€ à l'entreprise publique la dernière fois et que cette fois-ci, si elle dure, elle pourrait coûter quatre fois plus : 200 millions d'€. Et bien entendu, c'est le contribuable qui sera appelé à la rescousse si à la fin de l'année la SNCF est dans le rouge ! Il paie déjà pour des régimes qui sont fortement déficitaires ! Alors RAS-LE-BOL !!!

Et je n'oublie pas tous les "Franciliens" qui vont devoir galérer pour aller au boulot. Une journée, ça peut aller : on prend une RTT. Mais inscrire une grève dans la durée, c'est vouloir aussi faire le chantage à la croissance économique, et prendre, non seulement les salariés, mais les entreprises en otages! Double RAS-LE-BOL !!!

Les étudiants trotskistes essaient par tous les moyens d'entraîner les étudiants dans un mouvement revendicatif avec un prétexte on ne peut plus "troué" : l'autonomie (qui date de 1969) serait une privatisation déguisée ! Les Présidents d'université sont satisfaits de la nouvelle loi et ils le disent. Ils n'ont pas la réputation d'être de droite, que je sache. Non, ce qu'on cherche c'est semer le désordre pour contester le pouvoir en place, faute d'avoir pu gagner les élections. Et comme ils n'arrivent pas à être très suivis, ils appellent à bloquer les gares. Ce qui est grave c'est que la gauche institutionnelle, PS en tête est inexistante, ce qui laisse du champ à toutes les surenchères. Le vide est à combler : c'est à qui l'occupera.

La semaine suivante, ce sont les fonctionnaires qui arrêteront de fonctionner, rejoints par les gaziers et les électriciens qui se croient encore au temps de l'entreprise publique "intouchable". Attention aux dégâts !

Face à cette marée bien organisée, nous pourrions dire, nous aussi, haut et fort :

"A BAS LES PRIVILEGES !",     "REFORME = EQUITE",     "EGALITE DES DROITS DEVANT LA RETRAITE !" ...

Moi, je suis prêt à descendre dans la rue pour soutenir François FILLON et Nicolas SARKOZY. Et vous ? N'hésitez pas à le dire.                    Il y a des projets de manif' en gestation.                                                 Mobilisons-nous !

                                                                


LOGIQUE !

Michelle_et_christophePour moi, le ralliement de Michelle MOREAU à Christophe n'est pas une surprise.Déjà, en 2001, il s'en était fallu d'un cheveu qu'elle ne vienne sur la liste de Dominique RICHARD, pour les mêmes raisons que celles qui avaient amené Daniel DIMICOLI à franchir le "Rubicon". C'était un secret de polichinelle que depuis plusieurs années, elle avait le sentiment d'avaler des couleuvres de plus en plus grosses. Et les repas en ville bruissaient des confidences des uns et des autres. D'ailleurs les bonnes relations que j'ai toujours entretenues avec quelques uns des "centristes de la majorité municipale", me permettaient d'en avoir ma part. Je n'en faisais pas état parce que des confidences restent des confidences : elles sont confidentielles. Maintenant qu'un coin du voile est levé, ça n'est plus la même chose. Autrement dit "le traître dans cette affaire n'est pas celle qu'on pense !". Et il a tort de crier à la trahison alors qu'il récolte le résultat de l'autisme dont il a fait preuve depuis les dernières élections municipales, aggravé par la victoire inattendue à l'élection régionale. Tout le monde sait maintenant que TOUTANKOM est bardé à son cabinet d'une pléthore de conseillers qui contribuent gaillardement à renforcer son isolement. Seuls quelques hérauts de son entourage continuent encore à parler la langue de bois. Et pourtant, si j'en crois certaines sources, il n'est pas au bout de ses peines et de ses surprises.

La ligne de défense que le maire d'Angers a choisie est pitoyable. Elle est le signe d'un homme désemparé, abandonné par un allié stratégique, dénoncé au sein même de son équipe. Et il a même du mal à trouver des aboyeurs pour la relayer. C'est un système qui se lézarde et bientôt va s'écrouler sous nos yeux médusés. Derrière la façade de la communication bien huilée, on ne va pas tarder à découvrir l'homme incapable de décider, comme le décrit Hervé CARRE dans son livre, ballotté par ses conseillers qui sont des payés mais pas les payeurs. Son autoritarisme ne peut que se renforcer dans cette tourmente, et pourtant, c'est une méthode qui l'a conduit là où il en est. Car, figurez-vous, aveuglé qu'il est par son autosatisfaction, il croyait dur comme fer que Michelle MOREAU se retirait de la vie politique.

Désormais, il n'y aura pas de bataille "au centre", s'il devait y en avoir une ; car c'est une analyse à laquelle je ne crois plus depuis longtemps. Angers ville centriste, c'était vrai dans les années 1970. Aujourd'hui, c'est un mythe. Nous en voilà débarrassé ! La bataille sera celle de la "gouvernance" : choisira-t-on une nouvelle gouvernance avec une équipe renouvelée, des méthodes plus en accord avec notre monde actuel, de transparence, de proximité, de décisions claires mais partagées ? Ou garderons-nous une équipe qui arrive au bout de tout, avec une gestion surannée et plus ou moins maquillée de transferts à l'agglo, et qui va se recroqueviller sur un clan politisé, comme le dénonce aussi Hervé CARRE.

Plus que jamais on a le choix entre la continuité et le renouvellement ! Entre le rétrécissement et l'ouverture au grand large... dans tous les sens du terme !

"Michelle, ma belle, ... sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble.....  "                                                                            

                                                               


LE CANDIDAT

Sur l'air du "chanteur" de Daniel Balavoine.

Je m'présente, je m'appelle Henri,                                                                                                     J'voudrais bien régner sur St Bart, être aimé                                                                                            Etre le maire et siéger à l'agglo                                                                                                             Puis surtout faire la nique à Jeanneteau                                                                                                 Mais pour ça il faudrait que j'bosse mon numéro

Et partout dans la rue                                                                                                                      J'veux qu'on parle de moi,                                                                                                                   Que les foules se ruent,                                                                                                                         Qu'on m'apporte les voix,                                                                                                                       Qu'on m'admire, qu'on m'adore,                                                                                                             Qu'on ne vote que pour moi....

Toute ressemblance avec une situation existante serait pure coïncidence....