HISTOIRE
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PAUSE

Planche                                                                                                         

Chers amis lecteurs assidus et occasionnels,

                                                                           

le Calepin va faire une pause pendant quelques jours car votre serviteur prend des vacances. Nous nous retrouverons le 9 juillet pour continuer un bout de chemin ensemble.

Merci de votre fidélité.

A bientôt,

                                Daniel HOULLE

                                                                               


LABOR OMNIA VINCIT IMPROBUS

"Un travail opiniâtre vient à bout de tout"....

Gouvernement_fillon_2_150C'est ce qui attend le gouvernement. On comprend qu'il veuille aller vite car dans notre si beau pays, entre la prise de décision et les fruits qu'on peut en attendre, il faut généralement 18 mois. Délai qui a fait sombrer dans l'immobilisme plus d'un gouvernement. Et comme le "tsunami bleu" n'a pas eu lieu, que la gauche peut considérer qu'elle s'est quelque peu renforcée -elle a tout de même gagné 40 sièges- la marge de manoeuvre du gouvernement s'est un peu rétrécie, au moins psychologiquement. On le voit avec le discours que tient aujourd'hui Bruno JULLIARD, le Président de l'UNEF à propos de la réforme des Universités, qui menace ni plus ni moins le Président de la République d'un "bras de fer".

Tout le monde a en mémoire que la précédente majorité avait toute latitude parlementaire pour faire les réformes mais qu'elles n'ont pu être menées complètement à bien  parce que la gauche, les syndicats et les manifestants l'en ont empêché. Et le discours sur la TVA sociale qui a été tenu entre les deux tours, dont le résultat a été la remobilisation de l'électorat de gauche, est assez révélateur : si le PS reste convaincu qu'il a gagné le 2ème tour, la pire des tentations pourrait le saisir, celle de ne pas se livrer à l'introspection et ce qu'elle appelle en elle-même, une refondation. Et celle-ci devrait l'orienter vers un programme social-libéral, si on tient compte des facteurs socio-économiques, politiques et historiques. Le moment est d'autant mieux choisi que l'extrême gauche est laminée, que le PC est à son niveau le plus bas et qu'il est donc libre de changer de cap. N'en déplaise à Monsieur FABIUS. Car le paradoxe sur la TVA sociale, c'est qu'elle n'est pas une agression contre le peuple : c'est une idée dont se sont emparés des gouvernements européens de gauche et un instrument contre les délocalisations.

Donc, dans la majorité présidentielle on ferait bien de serrer les rangs. Surtout quand on a en face de soi une opposition qui détourne systématiquement les intentions sans en voir l'intérêt économique pour l'emploi, par un vocabulaire qui tue les idées : cadeaux aux riches, taxer les pauvres, prendre aux salariés ce que l'on donne au patron .... en oubliant que c'est l'argent qui fait tourner l'économie et la compétitivité qui empêche les délocalisations. Qu'on n'aille pas me faire croire que le Français moyen s'intéresse à la structuration du prix de l'objet qu'il achète ; alors qu'il y ait plus ou moins de charges, plus ou moins de taxe, l'essentiel est qu'il n'augmente pas. Et je suis concaicnu que nous aurions bien tort de nous priver d'un moyen de faire contribuer au financement de notre protection sociale les producteurs à bas coût qui envahissent notre marché. Les consommateurs ont-ils seulement conscience qu'ils détruisent nos propres emplois en achetant chinois ou indien ? Non, ils achètent parce que "c'est pas cher". Il serait pourtant logique qu'ils contribuent par leur choix de consommation, à prix égal, à redonner un peu de compétitivité à nos entreprises tout en finançant en partie nos avantages sociaux.

Mais justement, si au 2ème tour, des Français ont élu des députés de gauche en plus, c'est bien pour tenter de faire barrage à la politique de réforme validée le 6 mai. C'est parce qu'ils ne veulent pas payer plus pour leur santé, qu'ils ne veulent pas travailler plus longtemps pour payer leur retraite, et qu'ils ne veulent pas de l'expétrience d'une réduction des charges sociales des entreprises pour leur permettre d'embaucher davantage. Alors, il ne faudrait pas que ça recommence comme avant et bien qu'elle soit incapable de gagner dans les urnes, la gauche trouve le moyen de bloquer les réformes. Une chose nouvelle pourtant : qu'on le sache bien, les électeurs qui ont voté pour Nicolas SARKOZY veulent ce qu'il a promis. Et sont prêts à se mobiliser -y compris dans la rue- pour qu'elle soient menées à bien.

L'été risque d'être chaud ! Qui s'en plaindra ?

                                                 


APRES L'OUVERTURE..... L'OUVERTURE !

Franois_fillonFILLON II est sorti. Avec son lot de surprises. Détonnantes. Le couple sur lequel on n'aurait le moins parié c'est celui constitué par Christine BOUTIN et Fadéla AMARA. Un gouvernement de la diversité  dans lequel les femmes ne sont pas sur des strapontins.

Avec Nicolas SARKOZY, la France aurait-elle enfin consenti à entrer dans le 21ème siècle ?  Figée dans ses certitudes et son incapacité à se réformer, elle a pris du retard sur tous ses proches voisins. Pas dans tous les domaines heureusement. Mais dans beaucoup : nos universités ne sont plus les meilleures, notre PIB est dépassé par celui de l'Angleterre, notre pays est l'un des plus endetté, son dialogue social est resté archaïque... Le nombre des chantiers auquel le nouveau gouvernement doit faire face est impressionnant. Pour relever le défi, il fallait une nouvelle gouvernance. Il semble qu'elle se mette en place : conseil des Ministres nouvelle formule dans ses débats, répartition inédite des portefeuilles et regroupement de compétences qui sous-tend des volontés politiques, tempo sans pause.... Le 2ème volet déterminant de la modernité ce sera le rôle du parlement. Nicolas SARKOZY propose des axes de modernisation et un mode de fonctionnement qui interpellent et séduisent tout à la fois.

Des signes forts de la volonté de travailler aux vraies préoccupations. La nomination de Fadela AMARA à la Ville est un message d'espoir extraordinaire envoyé à la fois aux banlieues et aux femmes de religion ou de culture musulmane. Cette nomination vient en contrepoint de celle de Rachida DATI à la tête d'un Ministère hautement régalien. Et mettre une jeune femme noire, Rama YADE, aux "droits de l'HOMME" n'est-ce pas, au-delà de la gravité de la mission, faire un joli pied de nez à l'Histoire ?

                                                                     


PRISME DEFORMANT

Assemblee_intrieurTout le monde connaît la formule : "cela sera répété, amplifié et déformé". Et bien c'est ce que les médias ont fait avec les résultats du 1er tour des législatives. Au vu du score de l'UMP, ils ont annoncé une "déferlante bleue" avec des projections en sièges pharamineuses. Et pourtant, en y regardant de plus près, les résultats du 2ème tour étaient inscrits dans ceux du 1er.

D'abord, en obtenant près de 45% des voix au 1er tour, la droite et l'UMP ont certes rencontré un succès inégalé depuis près de 20 ans, mais celle-ci doit ce score, plus au siphonage des voix du Front National qu'à l'affaiblissement de la gauche. Les socialistes, bien que sévèrement défaits, n'étaient nullement laminés puisque le PS et les DVG ont recueilli 28% des voix, contre seulement 24% en 2002. En nombre de voix, la progression est de 5%, ce que peu de commentateurs ont vu. D'autre part, le PC reste stable à 5% et seuls les Verts reculent d'environ 1 points. Au total l'ensemble de la gauche aura recueilli près de 36% des voix contre 33% au 1er tour de 2002. La gauche parlementaire a non seulement résisté mais gagné des points. Sa défaite n'est donc pas dans l'érosion de ses positions.

Le renforcement exceptionnel de l'UMP, qui de ce fait semble écraser la gauche, correspond exactement à l'effondrement du Front National. Personne ne se plaindra que des millions d'électeurs aient rejoint le giron républicain. Le rôle d'affaiblissement de la droite que le parti de Jean-marie LE PEN jouait, mis habilement en scène par MITTERRAND, est terminé. L'autre élément qui a joué en faveur de l'UMP, c'est le feu de paille du MoDem qui n'a pas recueilli, loin s'en faut, les 18% du score De François BAYROU. Mais il a fait suffisamment de voix dans l'Ouest où un électorat plus important lui est favorable, et justement là ou le Front National n'avait pas une forte implantation, pour freiner l'avance de l'UMP au profit du PS.

François HOLLANDE avait fait remarquer au soir du 1er tour que l'électorat de gauche pouvait encore se manifester. Ce qu'il a fait. Non que le PS ait eu plus d'arguments. Peut-être que le spectre de la TVA sociale a servi de "sels" pour en réveiller les électeurs.... Mais le socle du 1er tour était déjà constitué. Il a fallu finalement peu de choses pour que l'effet de correction soit consistant.

Bref, Les Français se sont contentés de voter. La preuve par les urnes, c'est encore la meilleure façon d'exister. Et ceux qui ont cru aux présentations tonitruantes des médias et pensé qu'ils pouvaient aller à la pêche parce que les jeux étaient faits ont logiquement eu tort !

Tant qu'elle n'est pas sortie des urnes, une élection n'est jamais faite. 

                                                                        


TOUT VA BIEN....

... puisqu'on a un député de gauche !

L'Anjou qui errait dans les ténèbres de 7 circonscriptions tenues par la "drôâte" va enfin connaître un peu de lumière grâce à l'élection d'un député de gauche. Marc GOUA aura tout fait pour parvenir à ses fins : racolage au porte-à-porte, écumage des listes électorales pour réveiller les abstentionnistes, tracts mensongers sur la TVA sociale, lettres personnalisées, courrier porté par les voisins... tout l'arsenal du parfait candidat prêt-à-tout pour gagner. Lui aussi a pratiqué (longuement dit-on) la démocratie téléphonique avec BCH pour s'assurer des voix du MoDem. Beaucoup d'efforts qui ont finalement payé. A tel point que toute la France en a bénéficié puisque partout on a observé (notamment dans l'ouest) le même mouvement de balancier en faveur des candidats de gauche. Il est fort, quand même !

A moins que tout bêtement il ait été porté par un mouvement dont les causes sont nationales..... Et dans ce cas, entrant ou sortant, le sort ne tient guère à ce qu'on fait sur le terrain. C'est la dure loi de la démocratie médiatique.

Il ne reste plus qu'à lui souhaiter bonne chance. Nous attendons de lui qu'il traite les dossiers de la circonscription avec la même ouverture d'esprit que celui qu'il remplace, qu'il sera capable d'assumer un travail parlementaire aussi dense, et qu'il saura apporter son soutien aux projets des communes dont les élus ne sont pas de son bord.... Il faut qu'il sache que la barre est haute. Il prend la place d'un député exemplaire, et quoi qu'en disent certains, je n'exagère rien parce que je sais de quoi je parle.

                                                                   


LA VICTOIRE EN PERDANT

Drapeau_franaisParce que la défaite est moins sévère que prévu, c'est une victoire ! "Nous avons gagné 40 sièges". Le visage hilare, la "candidatededanscinqans" apparaît dans la lucarne magique pour annoncer tout de go qu'en gros elle a sauvé le Parti Socialiste de la débâcle et qu'elle se sépare de son "compagnon", ce qui n'est pas très difficile, puisque tout le monde savait que c'était le cas depuis longtemps. D'ailleurs l'intéressé n'en a pas fait un "fromage". Et après avoir perdu-gagné les élections législatives (comme elle avait perdu-gagné la Présidentielle), elle a décidé de sauver définitivement son Parti en prenant son destin en main. On n'a pas fini de s'amuser !

Donc, La démocratie "conjugale" fait son irruption dans le débat. En quelques mois, La "Petite Peste du Poitou" aura pratiqué la démocratie "participative", la démocratie "téléphonique" avec l'autre "candidatdedanscinqans"  et enfin la démocratie "conjugale". Elle est inventive, quand même. Certains nous disent, avec un rien de retenue :"ce sont leurs affaires personnelles, ça n'intéresse pas les Français". Normalement, oui. Mais quand la vie conjugale interfère à ce point avec le destin de la République, que la candidate d'un parti gère une crise conjugale avec le patron de ce même parti, on ne peut pas dire que nous ne soyons pas concernés par ce qui peut en advenir. Au contraire, c'est grave et lamentable que cette situation ait perduré pendant toute la campagne présidentielle.

Reconnaissons tout de même que toutes ses prestations télévisuelles sont étonnantes. Rappelons-nous son intervention au soir du premier tour, tardive, et lue d'une voix mécanique et hésitante, comme si elle avait fumé un joint. Rappelons-nous le face-à-face avec Nicolas SARKOZY  et sa "saine colère" de comédie, son ton de petite fille butée : "moi, je le ferai". Rappelons-nous son arrivée triomphale bd Saint-Germain, au soir du 6 mai et faire sa déclaration d'un ton victorieux alors qu'elle était largement battue, pour annoncer aussitôt que la campagne continuait puisqu'elle se posait déjà en candidate de dans cinq ans.... Son comportement me pose question. Pas vous ?

                                                                         


VENT DE TRAVERS

Assemblee_nationaleLe petit coup de vent de travers qui vient de permettre à l'opposition de se requinquer est là pour rappeler que le rapport de force avec la majorité ne correspondait pas avec l'image que le premier tour avait donné. Trop d'amplitude laissée par un électorat qui n'était pas totalement remobilisé après la défaite présidentielle aura permis finalement de donner de la consistance aux appels alarmants des leaders de la gauche.

Avec un même taux de participation on a ainsi assisté à un chassé-croisé d'électeurs : c'est visible à Angers où un balancement de 10 à 20% suivant les bureaux entre les deux tours correspondant à la démobilisation des uns et à la remobilisation des autres, plus la confusion entretenue par le MoDem dont les reports profitent plus à la gauche qu'à la droite, dessinent le tableau d'un rééquilibrage d'environ 4 points qui s'inscrit dans le mouvement constaté au niveau national. Le mouvement n'est pas assez puissant pour entamer les bastions : Roselyne BACHELOT, Hervé de CHARETTE, Gilles BOURDOULEIX sont bien réélus, même si le capital est entamé. Par contre, sur la 2ème circonscription il est suffisant pour inverser le résultat attendu. Que Dominique RICHARD ait fait une campagne exemplaire, qu'il ait été un parlementaire de grande qualité, qu'il ait apporté beaucoup à sa circonscription n'y changent rien. Qu'il ait eu à faire avec un adversaire pugnace, on le savait. Il lui aura manqué aussi les voix des électeurs du MoDem, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes puisque celui qui est battu est aussi celui qui était le plus proche de leurs idées. Mais ce ne sont pas vraiment les critères que retiennent les électeurs qui forgent leur décision à la lumière des médias nationaux.

La TVA sociale aura été aussi un révélateur et un avertissement à la majorité. Les électeurs de droite sont  ombrageux : ils ont pu croire qu'on leur refaisait le coup de 1995 où après avoir trop promis, JUPPE a serré les boulons tellement fort qu'ils ont compris qu'on leur retirait d'une main ce qu'on avait donné de l'autre. Le thème était aussi pain béni pour la gauche, qui avec une mauvaise foi politique dont elle a le secret, s'est engouffrée dans la brèche pour hurler le plus fort possible à l'injustice et au tour de passe-passe.... Les socialistes ont été les premiers à penser à cette recette, mais font semblant de l'avoir oublié. Comme quoi, en politique, il ne faut jamais s'endormir sur ses lauriers et ne pas lancer les réformes sans qu'elles soient bien comprises, surtout quand on touche à des points aussi sensibles comme peut l'être le taux de TVA.

Il n'en reste pas moins que la France est en ordre de marche. Le Gouvernement a sa majorité pour avancer. C'est l'essentiel.

                                                                              


CONTRAT REMPLI

Assemblee_intrieurLes Français ont donné à Nicolas SARKOZY une majorité nette à l'Assemblée Nationale pour mettre en oeuvre les projets qu'il a proposés aux Français. Certes, elle est moins importante que les augures ne l'annonçaient. C'est l'intérêt du scrutin à deux tours. Il ne faut jamais croire que tout est gagné d'avance tant il est vrai que le scrutin majoritaire et le découpage des circonscriptions fait que la victoire se joue très souvent à quelques voix : une remobilisation d'un côté, le sentiment que la victoire est acquise de l'autre et l'effet de correction est immédiat. Ce phénomène a joué alternativement pour la gauche et la droite dans le passé (en 1967 et 1978). Mais il n'en reste pas moins que c'est une belle victoire pour la majorité sortante. Rappelons que ça fait trente ans qu'une majorité n'avait pas été reconduite.

Il reste à espérer que l'opposition, qui aura des effectifs "convenables" dans la nouvelle assemblée saura utiliser d'autres arguments que ceux qu'on a vus au cours de cette semaine, notamment les caricatures et les simplifications sur la TVA sociale dont elle nous a gratifiés pour grapiller des voix, et à nouveau utiliser les peurs et les procès d'intention comme moteur électoral. Notre démocratie mérite un débat d'un niveau plus élevé.

Le rééquilibrage des forces était souhaitable par rapport aux projections du soir du premier tour. Mais il s'est fait avec le secours des voix du MoDem, dont plus de la moitié se sont portées à gauche pour seulement un quart à droite. C'est une indication dont il faudra tenir compte pour l'avenir et qui laisse un espace politique au centre droit. L'une des difficultés que l'UMP a déjà eu à affronter et qui a pu se vérifier encore ce soir c'est l'appoint des voix au second tour. Ses candidats réunissent souvent plus de 40% des voix, mais se retrouvent alors "seuls contre tous" pour affronter le second tour. Avec le scrutin majoritaire à deux tour, ça reste, qu'on le veuille ou non, un point faible, sauf à grossir encore pour entrer vraiment dans le bipolarisme.

Il reste maintenant aux députés à faire ce pour quoi ils ont été élus. Il est grand temps que l'on sorte de ce marathon électoral qui aura duré près de huit mois. Que l'UMP ait 330 députés ou 400, ne change rien, comme voudrait le faire croire certains leaders de gauche toujours prompts à transformer leur défaite en victoire parce que celle-ci est moins sévère que prévu. L'UMP n'a pas plus (ni moins) les pleins pouvoirs. Mais la gauche, avec ce discours, voudrait faire croire qu'elle a donné un coup d'arrêt, alors que le second tour lui permet tout juste de garder (un peu) le moral après avoir gâché toutes ses chances.

Demain nous reviendrons sur des considérations plus locales et le "divorce" (mais est-ce un scoop ?) entre la "candidatededanscinqans" et son "compagnon"...

                                                                                                                                             


JE T'AIME...MOI NON PLUS

"J'ai pris contact avec François BAYROU....."            "Il n'est pas question de négocier avec François BAYROU".                                                         Camouflet de BAYROU qui éconduit la démarcheuse en ne répondant pas à son appel. Décidément les initiatives de la "candidatededanscinqans" lui attirent plus d'ennuis que de compliments. la querelle à la tête du PS se double maintenant d'une scène de ménage. Ces deux-là ne vont pas tarder à communiquer avec du papier bleu.

"En attendant on fait quoi, nous ?" se demandent bien les électeurs qu'on exhorte à aller voter sans leur dire à quoi ça servira. Faute d'inspiration (divine) "elle" n'a que la "respiration" (de la démocratie) à proposer. Vous savez ce que c'est, vous, une démocratie qui respire ? Moi je sais : c'est une démocratie rose. A la limite saumon, si on ajoute un peu d'orange. Mais si on rajoute du bleu, vous voyez tout de suite que ça le fera pas. D'ailleurs pour la couleur que ça donne, vaut mieux éviter le mélange.

Comprend toujours pas. N'a que la diabolisation comme credo. Pour ce que ça lui a rapporté.... Ségo change de disque, ta scie commence à nous pomper.

A partir du 18 juin, il va falloir un gilet pare-balles pour circuler du côté de Solférino !

                                                       


ECHOS LOGIQUES....

Le 23 février 2007 à  12:57 - PARIS (Reuters) - François Bayrou estime "intéressante" et à suivre l'idée d'une TVA sociale.

Le 12 juin 2007 à 11 h 31, la Tribune.fr – François Bayrou affirme que « le transfert du financement de la Sécu des cotisations sociales patronales vers la consommation va conduire à "une baisse du niveau de vie" des Français "les plus pauvres".

                                                                                    

Le 28 mars 2007 – Paris (Reuters) – Ségolène Royal se dit "sans tabou" en réponse à une question sur la mise en place d'une TVA sociale

Le 13 juin 2007 à  9:25 – le Journal du Dimanche au Quotidien -  Ségolène Royal a déclaré mercredi que le projet de TVA "sociale" du gouvernement était socialement très injuste et économiquement très dangereux. "

Ils ont de la suite dans les idées.... mais c'est pas celle qu'on croit !


FIN DE PARCOURS REUSSIE

Roselyne BACHELOT et Paul JEANNETEAU  ont terminé la campagne du 1er tour, vendredi dernier,  par deux réunions très suivies.

                                       

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  A Saint-Barthélemy, une centaine de personnes patientaient dans la salle de la Cressonnière, décorée pour la circonstance des portraits de la candidate. On y reconnaissait Jean GILLES, l’ancien maire,  Paulette HOULLE adjointe à la culture et des conseillers de la majorité municipale. La candidate, saluée furtivement à son arrivée par le Maire, fait son entrée, précédée de son suppléant et entourée de son équipe de campagne, sous la houlette de Romain THOMAS.

C’est ensuite le rituel immuable pour un « happening » d’une heure trente bien rôdé au cours duquel l’assistance peut à loisir prendre la mesure du suppléant dont on sait qu’il a toute chance de siéger, et d’écouter ensuite la Ministre parler de sa circonscription avec la même chaleur, la même émotion : « c’est l’histoire d’un amour éternel et durable »…. aurait chanté Dalida. En prime, elle a décidé de faire quelques confidences sur ce qu’elle vit au Ministère de la Santé. Sans aucune grandiloquence elle évoque le travail intense auquel elle doit faire face, tout en ne négligeant pas les obligations de la Ministre des Sports dont le calendrier est particulièrement riche en cette fin de saison. Quelques questions, et déjà elle songe à reprendre la route. La dernière réunion au Centre de Congrès d’Angers l’attend.

                                                               

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                 Une brève collation et à 20H30 précises, elle entre dans la salle « Haarlem » complètement pleine, sous les applaudissements nourris. Pour cette dernière réunion, notre candidate a tenu à venir à Angers Centre, au cœur de la circonscription. Ce soir, on est plutôt en famille : tous les militants sont là. Les personnalités aussi : René BOUIN, le député sortant, les conseillers municipaux UMP d’Angers, Roger BOISSEAU l’ancien élu, fidèle, et … trésorier de la campagne, Marcel MOULAN qui a été le délégué de la circonscription avant de passer la main à Romain, les maires des communes de la première couronne…. Sur l’estrade Roselyne et Paul sont entourés de François CHANTEUX, le Conseiller général du canton et Christophe BECHU qu’on ne présente plus.

Après une courte introduction de Romain THOMAS, en maître de cérémonie, François CHANTEUX ouvre le bal des interventions : des propos sans surprise pour dire sa satisfaction de voir Roselyne où elle est, du résultat des élections avec Nicolas et François (FILLON) au pouvoir…. Lui, l’ami intime de longue date a du mal à cacher son émotion. Il est suivi par un Christophe BECHU qui se lance dans une improvisation dont il a le secret. En verve, il a pris le parti de faire rire la salle. En ces temps de succès, on peut. Il nous a gratifié d'une intervention désopilante d'humour sur la manière dont Nicolas SARKOZY et François FILLON ont constitué leur gouvernement : "Il n'y a que 15 Ministres et on en a 1 ! Est-ce que Vous vous rendez-compte de ce que cela représente en terme de compétence ? Mais quel ministère pour Roselyne ? Ils ont regardé le Conseil Général de Maine-et-Loire. Paul Jeanneteau, Vice-président est pharmacien, va pour la Santé. François CHANTEUX, autre vice-Président s'occupe des sports, donc les sports. Et pour la Jeunesse, il suffit de regarder le Président.... Voilà pourquoi Roselyne s'est retrouvée avec la Santé, la Jeunesse et les Sports, entourée qu'elle sera de l'expérience des sus-nommés". Le propos s'est évidemment fait plus sérieux ensuite, avec la rigueur et la force de conviction qu'on connaît à Christophe.

Paul JEANNETEAU cette fois-ci fait une intervention plus protocolaire que d’habitude. Le député perce sous le candidat suppléant, pour aborder les sujets qu’il va falloir traiter une fois élu à l’Assemblée Nationale. Histoire de montrer qu’il a des convictions fortes et qu’on pourra compter sur lui pour soutenir la politique de réformes. Enfin Roselyne prend la parole. Le ton se fait complice et confine à la confidence. Elle aime se retrouver dans cette atmosphère où il ne s’agit plus de convaincre mais de partager. Le propos se fait plus lyrique, voire épique avec l’évocation de Robert LE FORT dans son combat contre les Anglais et « qui, blessé, ne renonce pas à combattre et se fait adosser à un arbre pour continuer »… Il va être 22H. Demain l’attend avec son cortège d’obligations. L’assistance est debout pour applaudir chaleureusement « l’artiste ». Visiblement, l’histoire d’amour est partagée.

                                                                                     

 


QUI CONNAIT M. COCHARD ?

Le Maire de Trélazé vient de recevoir un renfort inestimable en la personne d'un certain Monsieur COCHARD. Non, il ne s'agit pas de l'élu municipal d'Angers, dont le soutien n'aurait pas constitué un scoop. C'est un adhérent du MoDem. Un simple adhérent. Formidable non ? Et ça lui vaut un bon carré dans Ouest-France. A défaut de la quantité, il faut la qualité, n'est-ce' pas ?

J'ai connu un COCHARD qui avait pris une carte au PS puis à l'UMP. Le voilà donc au MoDem. Finalement c'est un itinéraire assez logique. En politique, il y a toujours eu des nomades qui ne trouvent jamais l'herbe assez verte là où ils sont. C'est curieux qu'un personnage aussi important n'ait pas pris position avant le 1er tour pour la candidate de son parti.

Y'a pas de goua rire !

                                                                                     


ECHOS LOGIQUES

BAYROU en prend pour son grade. 

Jean ARTHUIS :" on a atteint les limites de la stratégie d'autonomie du centre : c'est une impasse !" C'est lui qui le dit. Il ajoute :" Pour ma part, j'ai affiché publiquement mon soutien à Nicolas SARKOZY. François BAYROU en disant le contraire a mis l'UDF sens dessus dessous". Oups !  Et encore :" Il faut arrêter l'opération de centrifugation que François BAYROU a activée".... autrement dit le MoDem, à la trappe !

François ZOCHETTO, lui aussi Sénateur centriste :"Le parti ne peut rester dans cette situation. Il va falloir remettre de l'ordre afin que l'UDF ait un fonctionnement démocratique ". Dont acte. C'est donc qu'il ne l'était pas.

AUXIETTE n'a toujours pas compris.

"Si les électeurs, notamment les jeunes qui ont voté Ségolène ROYAL, se mobilisent dimanche prochain, la gauche peut être assurée de l'élection de députés dans les 4 circonscriptions qu'elle détient". Si ma tante en avait....

Il appelle "Tous ceux qui refusent une majorité écrasante de l'UMP, ... qui refusent la confiscation du pouvoir par un clan et veulent faire vivre notre démocratie, à un vote d'intérêt général". Avec des arguments comme ça.... Mais toujours rien sur le programme. Qu'est-ce que tu proposes Jacques ? Au fait, les Régions ne sont pas gouvernées par un clan ?

Alain MACHEFER, d'Ouest-France est atteint de myopie...

...Dès qu'il s'intéresse à la 2ème circonscription de Maine-et-Loire. Il écrit :"Dimanche soir la vague bleue avait douché les enthousiasmes (à gauche) et calmé les craintes du député UMP sortant." Incroyable de se mettre ainsi à la place des autres en leur attribuant des sentiments qu'ils n'ont jamais eus. Je n'ai jamais vu Dominique RICHARD aussi serein depuis le 6 mai ! Et notre journaleux de continuer :"La marge de manoeuvre pour la gauche s'est passablement rétrécie, mais qui sait : le raz-de-marée annoncé à droite suscitera peut-être un élan du côté des électeurs démobilisés dimanche". On a compris, il préférerait que GOUA soit élu. Bon, je vais lui offrir une écharpe bleue pour remplacer la rouge qu'il porte en permanence, ça lui rendra peut-être la vue un peu plus claire.

Jean-Claude ANTONINI (TOUTHANKOM)

"La vague bleue à Angers n'a pas eu lieu. tout juste peut-on parler d'une vaguelette..." peut-être que la vague bleue, c'est pour mars prochain. 

Laurent GERAULT, candidat UDF MoDem contre Hervé de CHARETTE.

Commentant ses résultats sur Angers :" La bataille des municipales ne se gagnera pas sans le centre". Certes. mais tout dépend où il met le centre. Et il n'est pas le centre à lui tout seul....

  A suivre....

                                                                                                                                                


VERVE PAS BECHEUSE

President_bechuChristophe BECHU est en pleine forme et il le fait savoir. Avec lui, on ne s'ennuie pas. Il n'arrête pas de nous étonner, et comme l'étonnement est le début de l'intelligence, il n'arrête pas de nous rendre plus intelligents.

Vendredi dernier, il nous a gratifié, à la réunion de Roselyne BACHELOT, au centre de congrès d'Angers, devant plus de 200 personnes, d'une intervention désopilante d'humour sur la manière dont Nicolas SARKOZY et François FILLON ont constitué leur gouvernement : "Il n'y a que 15 Ministres et on en a 1 ! Est-ce que Vous vous rendez-compte de ce que cela représente en terme de compétence ? Mais quel ministère pour Roselyne ? Ils ont regardé le Conseil Général de Maine-et-Loire. Paul Jeanneteau, Vice-président est pharmacien, va pour la Santé. François CHANTEUX, autre vice-Président s'occupe des sports, donc les sports. Et pour la Jeunesse, il suffit de regarder le Président.... Voilà pourquoi Roselyne s'est retrouvée avec la Santé, la Jeunesse et les Sports, entourée qu'elle sera de l'expérience des sus-nommés". Le propos s'est évidemment fait plus sérieux ensuite, avec la rigueur et la force de conviction qu'on connaît à Christophe.

Hier soir, il inaugurait le Festival d'Anjou. Que croyez-vous qu'il fît ? Un discours entièrement en vers, et savamment travaillé, avec un hommage délicat à Jean-Claude BRIALY, qui en fut le directeur artistique, suivi d'une présentation du programme, où la verve le disputait à l'humour et à la variété des rimes -riches de préférence- ! Touthankom qui se trouvait à deux mètres souriait .... jaune, lui qui n'arrive pas à lire un discours sans accrocher une phrase et sur le ton monocorde de sa voix sourde et soporifique. Les nombreux invités conquis ont applaudi longuement et chaleureusement le poète-président.

                                                                     


LE SCRUTIN MAJORITAIRE A LE DOS LARGE

Assembl_projectionDepuis les résultats d'hier, beaucoup de commentateurs sur les médias cèdent à la facilité en dénonçant les "excès" du scrutin majoritaire qui ne permettra pas une représentation suffisamment diverse des courants politiques à l'Assemblée Nationale. Le fait est que nous allons nous trouver devant un cas rarissime de représentation nationale peut-être limitée à deux ou trois groupes parlementaires : l'UMP et le Nouveau centre d'une part et le PS d'autre part. Les autres partis n'obtiendront vraisemblablement pas suffisamment de députés pour constituer un groupe parlementaire. Mais le mode de scrutin n'y est pas pour grand chose. Il ne faut pas confondre tour et alentour !

D'abord on ne peut pas demander à un mode de scrutin majoritaire de produire ce pourquoi il n'est pas fait ! Ensuite le résultat n'est pas dû à je ne sais quel complot que la "drôâte" aurait fomenté pour priver les courants politiques qui ne lui convenaient pas du nombre d'élus dont ils auraient besoin. La droite ne revendique rien. elle demande seulement une large majorité pour gouverner. Elle ne dispose d'aucun moyen alchimique pour augmenter magiquement le nombre de ses députés : elle n'a à sa disposition, comme tous les autres partis, que les voix que les électeurs veulent bien lui accorder. "Cette droite qui veut tout" a titré "Libé" : cela voudrait laisser croire que les élections législatives ne seraient pas légitimes et qu'elles contribueraient à priver la gauche de voix sur lesquelles elle aurait un droit souverain et qu'on lui volerait. Excès de langage d'un journal militant, probablement. Et on en profite pour nous en remettre une couche sur la "proportionnelle" qui n'aurait que des vertus et dont on a connu pourtant les méfaits.

Si raz-de-marée "bleu" il y a eu dimanche dernier, et s'il se renouvelle dimanche prochain -ce qui n'est pas assuré-, le principal auteur en est et en sera le "peuple souverain". C'est lui qui, par son comportement collectif, a décidé de l'ampleur du décalage entre la droite et la gauche, amplifié par l'effet majoritaire. C'est lui qui a décidé de se passer des petits partis en ne votant pas pour leurs candidats. C'est lui qui est responsable de la déroute du PS en boudant les urnes ou ses candidats.... On notera en effet que par rapport au 1er tour de la présidentielle, l'UMP (avec le Nouveau Centre) améliore son score de 10 points. Cela veut dire qu'en un mois, Nicolas SARKOZY et François FILLON ont travaillé de telle sorte qu'ils ont convaincu un bon pourcentage de citoyens qui n'avaient pas voté pour eux. On comprend que l'opposition en soit marrie. Ce sont les citoyens qui ont décidé de mettre fin à droite au phénomène Front National, et à gauche de marginaliser le PC. C'est encore le corps électoral qui a ramené le "BAYROUISME" à 7,5%, c'est-à-dire à la case départ.

Depuis le 6 mai, la droite n'est plus la même. Elle ne ressemble plus à celle de CHIRAC. Et ça bouscule les mentalités autant que les radars font tomber la vitesse. Le pire qui puisse lui arriver, c'est qu'elle devienne "tendance" dans les "salons bien-pensants" de la rive gauche.... et d'ailleurs !

                                                                                 


3 SUR 7....

... en attendant la suite.

Le Maine-et-Loire a confirmé dès le 1er tour 3 de ses députés sur 7 : Marc LAFFINEUR, Jean-Charles TAUGOURDEAU et Michel PIRON ont tous les trois franchi allègrement la barre des 50%. Pour les quatre autres, le ballotage leur est largement favorable et le 2ème tour devrait être une formalité. Ils ont tous suffisamment d'avance et de réserve de voix pour être élus. Mais cela ne veut pas dire qu'il faille se démobiliser pour autant. Roselyne BACHELOT avec 47% devra patienter, mais le score n'en sera que plus beau. Dominique RICHARD améliore sa position dans une circonscription réputée difficile et prend 10 points d'avance à son principal concurrent. Quant à Hervé de CHARETTE, son concurrent du MoDem n'a pas réussi à percer la cuirace et le second tour s'annonce plutôt bien. Gilles BOURDOULEIX a frôlé lui aussi la victoire avec 48% des suffrages.

Et un coucou spécial au Blanc-Mesnilois Thierry qui a devancé Marie-Georges BUFFET. Bravo ! tiens bon, tu vas l'avoir ! A-LLEZ THIERRY ! A-LLEZ THIERRY ! A-LLEZ THIERRY !

                                                                  

                                                                         


ROSE VAGUE CONTRE VAGUE BLEUE

Assemblee_nationale Tout le monde parle de la "déferlante bleue" sur l'Assemblée Nationale. Les commentateurs nous expliquent doctement que c'est l'effet du scrutin majoritaire, que l'élan de nos concitoyens au moment de la Présidentielle est finalement bien fragile, que le taux d'abstention s'explique par le sentiment que c'était joué d'avance.... patati et patata !

Oui, le résultat du 1er tour s'explique par l'élan imprimé par Nicolas SARKOZY à la vie politique, dans la foulée de son élection. Les Français ont bien vu qu'il faisait bouger les choses partout où il passe, et il est probable qu'ils y ont été sensibles. Alors l'élan+ l'effet majoritaire= vague bleue. Elle ne sera véritablement confirmée qu'au 2ème tour, encore faudrait-il le signaler. Il y a pour les électeurs, une session de rattrapage, et il arrive que le 2ème tour corrige le 1er... ou l'amplifie, c'est selon. Les deux cas se sont déjà produits.

Mais j'aurais bien voulu entendre ce soir une explication du résultat national qui n'est pas venue : à quel camp appartiennent les 39% d'abstentionnistes ? Il suffit de regarder la carte électorale pour s'apercevoir qu'ils sont majoritairement à gauche. Alors on dit : "oui, mais le mode de scrutin les a démoralisés !" Le mode de scrutin , vous croyez vraiment que le quidam du quartier de la Roseraie à Angers n'est pas allé voter pour faire un pied de nez au mode de scrutin ? Soyons sérieux. Les électeurs de gauche qui ont refusé d'aller voter viennent d'envoyer un message : "arrêtez de nous prendre pour des pigeons ! Nous attendons autre chose que des consignes de vote pour sauver un parti. Nous voudrions pouvoir croire à un projet crédible. Et nous ne croyons plus à cette gauche qui n'est plus capable de nous parler de nos problèmes autrement qu'en terme d'assistance et de protection".

Et personne parmi les représentants de la gauche, ce soir, n'a été capable de dire qu'il avait reçu ce message et qu'il serait pris en compte. Alors, les appels pathétiques à la mobilisation continueront de se perdre dans le désert. Et le 2ème tour sera la confirmation du 1er. CQFD.

                                                                                 


LA RECRE EST TERMINEE !

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Mais l'intérêt de la France ne vaut-il pas cet effort et ce sacrifice. Autant il faut une majorité forte au Président à l'Assemblée Nationale  pour faire contrepoids au conservatisme des syndicats, autant avec l'ouverture, le Président élargit sa "surface d'acceptation" par la société civile des projets de réformes qu'il veut mener à bien. Ce n'est pas un calcul électoral, contrairement à ce que la gauche pense. C'est bien plus profond que cela : c'est du volontarisme politique. D'ailleurs on va s'apercevoir rapidement que sa politique n'a rien d'ultra libérale avec l'intervention forte de l'Etat dans des dossiers comme EADS, GDF, Areva, ou comme en témoigne le projet de loi "anti-parachute doré" et sa volonté de moraliser le capitalisme. En ce sens, Nicolas SARKOZY renoue avec les attitudes gaulliennes dans ce qu'elles avaient de plus exigeantes.

Le Premier Ministre garde un rôle important d'orchestrateur de l'action du Président, mais dans le tandem tel qu'il se constitue, il lui sera plus difficile qu'à ses prédécesseurs de se présenter comme le patron de la majorité. En cela, il faut qu'il soit absolument l'homme de confiance constamment en symbiose avec son patron, et l'interprète sans faille de ses projets pour les exécuter. Mission ingrate, mais qui fait de facto du locataire de Matignon un vice-président chargé de l'intendance. Pas si mal !

Ce faisant, on peut aussi saluer l'habileté politique qui a consisté à retirer à la gauche le seul argument qui lui restait pour les législatives : "votez pour équilibrer les pouvoirs", dès lors que le Président affiche clairement son intention de mettre fin au clanisme auquel ses prédécesseurs nous avaient habitués.

                                                                           


SUR LA UNE

DEUX RENDEZ-VOUS IMPORTANTS :      

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ROSELYNE BACHELOT ET PAUL JEANNETEAU

ANIMERONT LEURS DERNIERES REUNIONS AVANT LE 1er TOUR

                      VENDREDI 8 JUIN

           - à 18H30 à SAINT-BARTHELEMY salle de la Cressonnière

                                                            

             - à 20H30 à ANGERS, au Centre de Congrès

   en présence de Christophe BECHU Président du Conseil Général

    et de François CHANTEUX, Conseiller Général d'Angers Centre

                                                                   


DISCOURS DE DEROUTE

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                                                                                             La campagne des législatives ne mobilise pas les Français. Pire : elle ne les intéresse pas. C'est ce qui ressort des conversations que j'entends autour de moi. Le discours des leaders de l'opposition de l'extrême gauche au MoDem est décourgageant plus que mobilisateur. C'est Arlette qui crie tout haut que l'opposition ne sera pas à l'assemblée, mais dans les entreprises et dans la rue, c'est Vincent PEILLON qui appelle ses électeurs à entrer "en résistance", c'est BAYROU qui brandit la menace de la "concentration du pouvoir et de la confiscation du débat".... Tous ces discours sont interprétés par ceux qui les reçoivent comme autant de messages qui disent :" c'est perdu d'avance". Moralité, au lieu d'avoir un débat sur les réformes qui pourrait donner envie de voter, on a 30% des électeurs qui s'abstiendront (selon les derniers sondages). C'est bien le meilleur moyen de transformer une victoire logique en raz-de-marée électoral qui n'est pas forcément souhaitable pour le bon fonctionnement de nos institutions. Mais quoi ? Vous croyez qu'on peut dire à ses électeurs : "non, attendez, votez pour les autres qu'ils en aient un peu, nous c'est complet..."

Mettons à part le cas particulier de François BAYROU qui hurle contre le grand parti hégémonique mais qui a tout fait pour saborder son UDF qui pouvait jouer un rôle utile de contrepoint intelligent, ce que évidemment son MoDem ne sera pas en mesure de faire. Le Nouveau Centre sera probablement en capacité de jouer cette partition. Mais quel gâchis pour en arriver là !

Le vrai problème, pour l'Assemblée nationale, c'est l'état de l'opposition, c'est l'affaiblissement du Parti Socialiste. La clarification n'ayant pas eu lieu pour cause d'élections, les tensions restent trop palpables pour susciter la mobilisation complète de l'électorat de gauche. Il n'est même pas sûr qu'une évolution vers un parti Social-démocrate assumé, comme le réclame DSK le sorte de l'ornière comme le souligne très bien le sociologue Michel WIEVIORKA  dans Ouest-France. C'est la capacité à se projeter dans l'avenir qui est en cause, et la Social-Démocratie européenne donne l'image de l'essoufflement partout où elle a été au pouvoir. Il est encore moins certain que la prise en main par la "candidatededanscinqans" règle le problème. On a bien vu que sa manière de gérer est un joyeux "bordel", comme en attestent tous ceux qui ont eu à travailler avec elle. C'est une des causes de sa mauvaise campagne et de sa défaite. Sans parler des réglements de comptes internes au couple.... sur lesquels il faut se faire discret car ils ont la gachette facile pour réclamer des dizaines de milliers d'Euros de dommages et intérêts. Pour des gens qui n'aiment pas l'argent.... (au fait, j'ai lu le bouquin "la femme fatale", il n'y a rien dedans qui soit  diffamatoire, ni que tout le monde ne sache déjà).

Bon, c'est pas tout ça. Nous à droite, on a le moral, et on va voter. Tous, en masse, et tant pis si ça fait trop de sièges de députés. Que l'opposition ne s'inquiète pas. Nous n'avons pas eu la victoire triomphante le 6 mai. Nous aurons encore l'humilité nécessaire dimanche prochain... et le suivant, et après...

                                                                

                                                


METHODIQUE

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Sur la deuxième de Maine-et-Loire, Dominique RICHARD et sa suppléante, Régine ARRIBEROUGE, mènent une campagne au millimètre. Au soir du 8 juin, ils auront visité toutes les communes de la circonscription, tenu réunion dans chacune d'elles, passé la journée secteur après secteur à aller au contact des forces vives, entreprises, commerçants, artisans, mais aussi des gens. Une campagne que Dominique a voulue dans la proximité la plus simple mais la plus parlante. Chaque village reçoit un document spécifique où est expliquée son action locale et sur lequel sont annoncés ses rendez-vous de la journée. Impossible de le rater pour celui qui veut le rencontrer. Il a mis au point une vidéo dans laquelle il présente en 4 mn son mandat et évoque les gros dossiers qu'il a été amené à prendre en charge. Enfin, une brochure de 8 pages a été distribuée par ses relais locaux dans toutes les boites à lettre. Pour ceux qui le souhaitent, sa vidéo a été gravée sur un DVD...  Son réseau de soutien, fort de plusieurs centaines de bénévoles et les leaders d'opinion de la circonscription reçoivent chaque semaine un bulletin recto-verso dans lequel sont relatés les principaux faits de la campagne et annoncés tous les rendez-vous. A voir toutes les personnes qui s'activent autour de lui, autant par amitié que par conviction, on comprend pourquoi le candidat est aussi serein.

Ah ! j'oubliais, il y a le site internet : un des mieux faits. Riche, vivant, actualisé régulièrement, on peut se faire une idée complète de l'activité du parlementaire.

La réunion publique est un passage obligé. Il s'y soumet de bonne grâce. Le cérémonial est classique, même si l'anecdote du soir est toujours adaptée au lieu. Après l'accueil inévitable de l'édile du cru, Dominique présente l'enjeu : la nécessité de donner une majorité à Nicolas SARKOZY et présente sa vision du travail du député. Il présente sa suppléante et les raisons de son choix. Quelques éléments de bilan avant de passer aux nombreux projets qui attendent la prochaine législature.  Il y démontre sa liberté d'esprit tout en manifestant un soutien affirmé à l'action du Président de la République. Les questions permettent d'approfondir quelques points selon la sensibilité de tout un chacun. Vers 22H30, on ferme le ban.

Ereintant, mais passionnant !

                                                                                        


RENCONTRES IMAGINAIRES SUR LA 6

La Charette est en place. Elle n'est plus toute jeune, mais elle est encore solide. Autrefois, on fabriquait pour durer. Et celle-là a été taillée dans du bon bois, si bien qu'elle rend encore de bons services. Au bazar des législatives, elle règne depuis longtemps, pourtant les concurrents ne manquent pas. Une Gérouette, notamment voudrait bien prendre la place. Mais bien que récente, elle est déjà un peu rouillée et elle a du mal à indiquer les directions, et grave défaut, elle ne sent pas bien le vent. C'est le problème. Pourtant elle fait des efforts pour plaire, se réclamant de son amie, la Bayrouette des Pyrénées. Il en faut plus pour mettre des bâtons dans les roues de la Charette. D'autant plus qu'en terme d'antériorité, elle pourrait en remontrer à la Gérouette sur tout ce qui tourne autour du centre du bazar. La Gérouette a  des alliés dans la place, ceux déjà qui avaient contestés la suprématie de la Charette : la Huche et le poële (Godin)....  Depuis quelques jours, la Charette s'est fâchée. Elle veut de la clarté, car la Gérouette n'a pas voulu aller dans la direction du patron du bazar : grave inconvénient. Elle entretient la confusion sur ses intentions, et il ne faudrait pas qu'à l'occasion on y élise un opposant, bardi !

Moralité : mieux vaut une Charette qui va droit, qu'une Girouette qui bistouille !

                                                                                                                                                                     


POINT D'ORGUE....

....Avant le final vendredi prochain au Centre de Congrès d'Angers.

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Roselyne BACHELOT terminait ce soir son marathon du week-end à CHATEAUNEUF-sur-SARTHE devant une centaine de personnes dans la salle de la Cigale. Un week end chargé puisqu'elle avait mené tambour battant trois réunions vendredi sur Angers Nord, avant de repartir pour Paris samedi, et revenir dimanche arpenter la circonscription, et faire son road-movie électoral sur le canton le plus au Nord. Un auditoire studieux pour une réunion au tempo alerte et bien rodé.

D'abord l'intro de Roselyne, après l'accueil chaleureux du Maire qu'elle appelle par son prénom "Maurice"; elle explique pourquoi elle a choisi Paul JEANNETEAU, le Conseiller Général du coin, sur ses terres ce soir. Puis elle lui passe la parole et pendant une dizaine de minutes il va expliquer pourquoi il a accepté, ce qui est en fait un hommage aux qualités (connues et reconnues) de Roselyne. Il parle de ses convictions, de son attachement à l'ouverture d'esprit et l'exigence de disponibilité à l'égard de tous les dossiers valables, quelle qu'en soit l'origine. Pour terminer sur la complémentarité : homme-femme, ville-campagne, député-ministre....

Roselyne reprend la parole pour dresser le portrait du député, son rôle, la nécessité de donner une majorité parlementaire au Président. Elle décrit le gouvernement : ramassé, féminisé, ouvert, efficace, en exemple de ce que Nicolas SARKOZY fait ce qu'il a dit. Elle décrit l'action entreprise et les chantiers qui attendent dès cet été les députés élus. Enfin elle conclut sur le panorama de la circonscription : 12 candidats, 11 contre 1. Une petite note sur son attachement à la circonscription à travers l'évocation des paysages qu'elle retrouve chaque fois qu'elle revient en TGV : "alors elle pose son livre ou son journal et elle regarde ce paysage qui lui est si familier, dont elle connaît chaque maison, avec les rivières...." la salle craque. Elle sourit ! Elle est chez elle. Elle en fera la démonstration tout à l'heure en appelant par leur nom les personnes qui posent des questions. Ce qui lui permettra de montrer qu'elle maîtrise déjà ses dossiers "Jeunesse et Sports", comme vendredi, elle avait décliné ses priorité en matière de santé.

La question n'est pas de savoir si elle sera élue, la question c'est 1er ou 2ème tour ?

Demain elle est en Moselle en visite dans un hôpital. Comme on dit, elle a la "santé" !

                                                                           

                                                                      


A la tienne Nicolas !

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Une trentaine d'amis, adhérents et sympathisants de l'UMP de Saint-Barthélemy se sont retrouvés samedi dernier au 8 rue Corot pour arroser la victoire de Nicolas. Pour l'occasion, Romain THOMAS, délégué de la circonscription et Paul JEANNETEAU suppléant de Roselyne BACHELOT, retenue à Paris pour le match France-Ukraine, étaient venus porter la "bonne parole". Le beau temps était de la partie et nous avons parlé "politique" jusqu'à tard dans la soirée. Ambiance confiante pour la prochaine échéance. On espère pouvoir "arroser" à nouveau !

                                                                  


LE PS MALADE DE LA "PESTE"...

Mais qu'est-ce qui arrive au Parti Socialiste ? Depuis le 6 mai, il n'a pas encore réussi à entrer dans la campagne des législatives, dans le sens où aucun message digne de ce nom n'est perceptible. Du dénigrement, encore du dénigrement , toujours du dénigrement : ce dénigrement répétitif et incessant qui porte sur la personne de Nicolas SARKOZY, ça commence à faire un peu court pour mener campagne.

Une polémique passionnée parce que le Président de la République tient un meeting "républicain" pour demander aux Français de lui donner la majorité à l'Assemblée Nationale. Quels arguments valables ? aucuns ; on ne voit pas ce qu'il y a d'incongru pour le Président de participer à la campagne électorale pour dire aux Français ce qu'il attend d'eux. Après tout, ils sont souverains, ils feront bien ce qu'ils veulent dans le secret de l'isoloir.

Est-ce que les goûts personnels de Nicolas SARKOZY en matière de vacances est plus important que le problème du chômage ? Est-ce que le débat c'est : "il faut à tout prix empêcher qu'il ait la majorité" en guise de proposition politique ? Une proposition ou une action est-elle engagée qu'aussitôt elle fait l'objet de querelle, d'accusations, de discussions interminables comme s'il n'était pas plus important d'apporter les réponses concrètes pour lesquelles la majorité des Français s'est prononcée.

Eriger au niveau d'objectif final une stratégie qui consiste à transformer le débat politique en bataille de chiffonniers est le signe le plus évident du malaise qui a gagné une gauche soudain muette sur ses contre propositions. Les socialistes étaient tellement sûrs de gagner la présidentielle qu'ils en ont négligé de présenter un projet innovant et crédible. Ils connaissaient la règle du jeu. Au moins auraient-ils dû prévoir un repli stratégique sur des positions préparées à l'avance pour les législatives.

En fait, l'avance, c'est l'UMP qui l'avait. Un travail en profondeur tout au long des deux années qui ont précédé, qui a permis de gagner la bataille des idées ; une stratégie définie dès le départ et qui n'a jamais varié d'un poil avec l'objectif clair de faire le hold-up sur les voix du FN ; les investitures et un projet législatif établis dès la fin 2006 ; enfin un candidat fort de sa famille rassemblée, qui a toujours porté le débat avec une longeur d'avance, obligeant ses concurrents à toujours se positionner sur ses idées et non l'inverse...

Les socialistes n'avaient rien préparé et n'avaient prévu ni l'effondrement de la gauche communiste et anarchiste, ni celui des verts, si bien qu'en terme d'alliance, la gauche plurielle a vécu et ils ne savent plus quoi faire à la place. Le drame pour eux, c'est qu'il n'y a plus à gauche de possible majorité de gouvernement. Alors l'un dit : "il faudrait une cohabitation" pendant que l'autre proclame :"il faut que les socialistes se rendent aux urnes", voeux pieux tant qu'ils ne disent pas ce qu'ils veulent faire du PS. Il y a gros à parier que ces électeurs là boudent les urnes dimanche prochain, faute d'y voir clair : ils sont déboussolés. Ils attendront de savoir à quelle rénovation le PS va se livrer.

Les Français viennent de découvrir qu'avec Nicolas SARKOZY la France vient enfin d'épouser complètement le nouveau siècle. Cette prise de conscience émerge déjà. Elle va se manifester dimanche prochain dans les urnes.

Et le PS, qui en est encore à ses vieilles recettes n'y pourra rien.

                                                                           


QUI CONNAIT M. GOUA ?

Si certains font campagne sur le thème, "Dominique RICHARD n'est pas connu sur sa circonscription", ce qui reste à démontrer, j'ai profité d'un passage à Chemillé chez des amis pour leur poser la question : " qui connaît Monsieur GOUA ?" Réponse : "Pourquoi tu nous demandes ça ? C'est un sportif ? c'est quelqu'un qu'on devrait connaître ?".... Et pourtant, mes amis sont plutôt de gauche. Je sais qu'ils votent habituellement pour le PS. Alors je leur ai dit qu'ils devraient pourtant se souvenir, puisque déjà, il y a cinq ans.... "Ah oui, effectivement, mais on avait oublié son nom ; il faut dire qu'il ne vient pas souvent par chez nous !"

Je sais, un avis ne fait pas la règle. Mais quand même, ce sont des gens qui ne sont pas déconnectés de l'information et qui suivent généralement les évènements. Ils étaient néanmoins capables de citer le nom de leur député....

Allez, je vais risquer un pronostic. Au premier tour, Dominique RICHARD devrait être largement au-dessus de 40%, et son adversaire socialiste autour de 32-35%. A condition que les électeurs de gauche ne soient pas trop démobilisés !

                                                         


L'AVEU

Gaudin_christianIl faut croire que les affaires des candidats du MoDem ne vont pas si bien que ça pour que le patron local, le sénateur Christian GAUDIN s'énerve : il veut revenir aux fondamentaux. Ses sept candidats se réclament de l'UDF, la vraie, la seule ! C'est vrai qu'entre le Mouvement Démocrate (strictement inconnu du vulgum), le Nouveau Centre et les UDF dans l'UMP, l'électeur angevin a de quoi se prendre une overdose de centrisme. Mais il m'amuse quand il affirme qu'il veut "recentrer l'UDF". C'est donc qu'elle n'était plus au centre ! question : les 7 candidats vont-ils se rallier à la majorité présidentielle, comme autrefois en faisaient partie ceux de l'UDF, la vraie, l'autre, celle que j'animais ? C'est le "berger" qui en ferait une bobine (de laine vierge) !

Sérieusement, je comprends Christian GAUDIN pour qui j'ai beaucoup d'amitié. BAYROU a mis tous les copains de l'UDF avec qui nous avons toujours travaillé et qui ont toujours eu un positionnement de centre droit, dans une position intenable. Alors, être constructif, c'est bien. Mais dans le contexte actuel, un candidat ni-ni n'a plus aucun sens. Affirmer en même temps qu'on "veut participer à la volonté de réforme du Président et du gouvernement" et dire qu'on "refusera les réformes si elles ne vont pas dans le bon sens", c'est incompréhensible pour le commun des mortels. Comprenne qui pourra.

Encore un effort.... Christian !

                                                                         


VENT PORTANT

Voilevoilier Papy GOUA pratique la méthode Coué.Il dit qu'il sent le "vent portant". Sa girouette doit être rouillée ou dérèglée, parce que s'il y a un vent qui se prépare à souffler en tempête, c'est pas celui sur lequel il compte. Mais enfin, à défaut de convaincre les électeurs, il aura au moins essayé de se convaincre lui-même.

Et quand on lit son programme, on se demande si avec son suppléant, ils ne se sont pas trompés d'élection : c'est vrai que la commune de Trélazé est plutôt bien gérée, mais en l'occurence, l'élection à laquelle il se présente, c'est pas une cantonale. De plus, quand ils évoquent la rénovation urbaine, l'un et l'autre, comme s'ils en étaient les seuls artisans, c'est un raccourci un peu osé. Ils pourraient au moins associer l'Etat avec l'ANRU et rappeler le rôle déterminant du député en place pour l'avancement des projets. Il est vrai qu'aborder les thèmes nationaux, c'est déjà plus délicat pour eux, dans le contexte actuel, et vu l'état calamiteux dans lequel se trouve le Parti Socialiste. On comprend qu'ils préfèrent parler plus "local". . Enfin, à 67 ans, s'il n'est pas élu, on n'en fera pas un drame. C'est un âge ou tellement d'autres sont en retraite depuis longtemps ...

Le 10 juin on saura déjà quelle part le Modem aura consommé de l'électorat de gauche modérée,  parce qu'il y a gros à parier que pour la part centriste, elle revienne naturellement sur Dominique RICHARD. La comparaison avec les voix du 1er tour de la présidentielle sera intéressante.

                                                                                    


YAMOTOKADERAPE

Mais qu'est-ce qui a pris à Jacques MOTTEAU ? Lui qui était connu pour son appartenance au PPDF, qui a siégé dans l'opposition municipale d'Angers, le voilà qui soutien le candidat socialiste sur la 2ème circonscription. Un ralliement qui sent la rancoeur de na pas avoir été repris sur la liste des municipales en 2001, lui qui était sortant, par la tête de liste qui était..... Dominique RICHARD !

C'est vraiment petit bras. Il me semble qu'il y a des enjeux nationaux qui se situent à un autre niveau. Là, Jacques, je trouve que tu pousses le bouchon...


CENTRIPETE ET CENTRIFUGE

Une force centripète c'est une force qui tire du centre vers l'extérieur, tandis qu'une force centrifuge c'est une force qui attire de l'extérieur vers le centre. Alors BAYROU, il est quoi ? centripète ou centrifuge. Ni l'un, ni l'autre : c'est le désert. Il croyait l'avoir traversé. Mais il découvre qu'il est seulement au milieu. Ce qui lui convient. Mais ça veut dire que pendant 5 ans, il va falloir continuer la traversée du désert. Tout le monde a compris que le MoDem c'est tout simplement, comme le dit si bien Simone (VEIL), la traduction de son ambition personnelle : lui aussi est le "candidatdedanscinqans". Avec Ségo, ça nous en fait deux (Vous croyez pas qu'il s'y prennent un peu tôt ?) En attendant, il fustige le "Nouveau Centre" qui ne serait pas au centre, mais à droite. Comment peut-il le savoir ? C'est lui qui est peut-être à gauche. De toute façon, par définition, le centre n'est pas une aire mais un point. Il ne faut pas confondre le centre et le tour. D'où la difficulté pour BAYROU de rassembler au centre puisqu'il ne peut pas exister tout seul. C'est ce qu'à compris Hervé MORIN. Et comme il a sur sa gauche une autre "candidatededanscinq ans", il ne risque pas de trouver là une alliance. Alors, ce centre là serait-il une impasse politique ? ça y ressemble.

A suivre....