HISTOIRE
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LES HARKIS AUSSI

Au terme de la réunion à Paris du Comité national de liaison des Harkis (CNLH), son président, Boussad Azni, a appelé "toute la communauté harkie et tous nos amis Pieds-Noirs à voter pour Nicolas SARKOZY dès le premier tour".

"Faites passer le téléphone arabe, demandez à voter Sarkozy", a lancé Boussad Azni aux représentants de 150 associations harkies, en ajoutant: "c'est le seul qui s'est engagé par écrit à régler définitivement le problème de la communauté harkie, à commencer par la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat français dans l'abandon et le massacre des Harkis après les accords de cessez-le-feu du 19 mars 1962".

Le candidat UMP s'est engagé à faire pour les Harkis "une discrimination doublement positive" parce que les Harkis "ont été victimes d'une double discrimination".

La communauté harkie comprend environ 800.000 personnes dont 500.000 votants. Ce sont les survivants et les descendants des 91.000 Harkis et de leurs familles qui s'étaient installés en France au lendemain de la guerre d'Algérie entre 1962 et 1968. Des dizaines de milliers d'autres étaient restés sur place et avaient été massacrés par le FLN. 

                                                                           

                                                                                                                              


LE VRAI CENTRE

Les UDF Gilles de ROBIEN, ministre de l'Education, et André SANTINI, député-maire d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), ont  appelé "la véritable famille centriste" à soutenir Nicolas SARKOZY.

Ce n'est pas un scoop de la part des deux UDF "dissidents". Mais c'est la première fois qu'ils prennent autant leurs distances avec le leader actuel de l'UDF, François BAYROU, qui va encore "jérémier" au complot du "système". Manifestement, ils n'envisagent pas d'entrer dans le nouveau parti "démocrate" que celui-ci veut fonder après les élections. Il est vrai qu'il vaudra mieux que son parti change de nom... et aussi de candidats sûrement.

                                                                               


LE BON CHOIX

Le bon choix pour la France est tombé de la bouche de l'ancien Président de la République, Valéry GISCARD D'ESTAING. Dans un entretien à paraître jeudi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, le fondateur de l'UDF annonce son soutien à Nicolas SARKOZY :

"Par les choix qu'il propose sans ambiguïté aux Français, par son expérience de l'exercice du pouvoir et sa capacité de faire avancer les choses, par sa volonté déclarée de dialogue, par l’existence d’une majorité sur laquelle il pourra s'appuyer et qui donne des signes encourageants de renouvellement, Nicolas Sarkozy est le seul à réunir les conditions qui nous permettent de choisir raisonnablement notre futur président",

Il s'en prend aussi à François Bayrou, qu'il accuse de préparer des "majorités impuissantes".

                                                                


SARKO FLASH

Sarko_pupitre_2"Je n’aspire pas à me faire acclamer par ceux qui empoisonnent la vie des gens.
Et je dis qu’un Président de la République qui ne veut pas regarder en face le problème de l’insécurité, qui ne veut pas regarder en face le problème de la violence et dont la seule préoccupation est de ne pas faire de vague, je dis que celui-là est un démagogue et un irresponsable parce que le rôle d’un Président de la république c’est d’abord de veiller à l’application de la loi et de protéger les honnêtes gens
."

                                               Nicolas SARKOZY, Metz, 17 avril 2007


UN PEU DE GEOGRAPHIE ELECTORALE

Les ouvriers constituent, avec près d'un quart de la population active, un électorat important pour les candidats à la présidentielle, qui attend des réponses sociales à la persistance du chômage et à la dégradation de ses conditions de travail.

Malgré la disparition de près de 500.000 emplois industriels en France entre 2001 et 2006, les ouvriers représentent encore 6 millions de travailleurs et 24% de la population active, selon l'Insee.

Au premier tour de la présidentielle de 2002, 31% des ouvriers inscrits sur les listes électorales se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul, 29% ont voté pour un candidat de gauche ou d'extrême gauche, 22% pour un candidat de droite et 18% pour un candidat d'extrême droite, selon le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).

"Dans les années 80, la disparition de "bases ouvrières" comme la sidérurgie, les mines et les chantiers navals, ainsi que la montée du chômage de masse, ont fait s'effondrer le sentiment des ouvriers qu'ils appartenaient à un groupe commun", ajoute M. Michelat. S'ensuit un repli sur la sphère privée et une réduction des anciennes solidarités - manifestée aussi par la chute du taux de syndicalisation. Une tendance de fond qui, combinée à l'échec des gouvernements socialistes face au chômage et à la précarité, entraîne un effondrement du vote ouvrier pour la gauche.

Le désintérêt pour la politique a augmenté: seuls 39% des ouvriers s'y intéressent, selon le Cevipof. Une tendance plus forte chez les ouvriers agricoles et peu qualifiés que chez les ouvriers qualifiés, davantage politisés.

Sensibles au discours anti-immigration de Jean-Marie Le Pen, une proportion croissante d'ouvriers vote pour l'extrême droite à partir de la fin des années 80.

Les ouvriers sont à la recherche d'une "respectabilité" perdue, d'autant que la fin des années 90 a vu la dégradation de leurs conditions d'emploi s'ajouter à la menace persistante du chômage. Plus d'un ouvrier sur quatre voit désormais son rythme de travail imposé par une cadence automatique, 11% d'entre eux travaillent à la chaîne et plus de la moitié subissent quatre types conjugués de pénibilités au travail (postures pénibles, charges lourdes, mouvements douloureux, secousses ou vibrations), selon le ministère de l'Emploi.

"Les candidats sont cette fois obligés de se positionner sur les questions sociales, escamotées en 2002, avec le résultat qu'on connaît", souligne le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

De quoi susciter peut-être un nouvel intérêt chez les ouvriers, dont 34% placent l'emploi en tête des problèmes à résoudre.

                            

                                                                        


TONTON FLINGUEUR

Il n'y va pas de main morte, je dirais même, "allègrement" notre ancien ministre de l'éducation nationale. Les ayatollah de l'écologie, Hulot en tête en prennent plein la poire. "MA VERITE SUR LA PLANETE" s'attaque au catastrophisme, dénonce l'idéologie "anti-croissance". Il faut "raison garder" et lui "fait confiance à la science qui a identifié toute les menaces et est capable d'apporter toutes les solutions". "La résolution des problèmes écologiques sera le moteur de la croissance, du développement des pays du tiers-monde et de la réduction des inégalités". ALLEGRE-SERGIO LEONE distribue les rôles : "Le bon, c'est Nicolas HULOT, qui cultive l'angélisme.La brute c'est sans conteste, José BOVE. Et le truand, c'est AL GORE avec sa gigantesque opération commerciale qui est une gigantesque pompe à fric". Et des idées, il en a plein, pour sauver la planète à sa façon : la voiture hybride, la séquestration du CO2, les surgénérateurs, les piles à hydrogène, le recyclage des déchets, la gestion de l'eau, les énergies nouvelles... les remèdes des docteurs écolos sont "des tissus d'ânerie". Rien moins. C'est pas de la dentelle, mais au moins ce livre a le mérite d'ouvrir une autre vision de la problématique du réchauffement.

Livre_allgreLe débat est ouvert. Claude ALLEGRE a piqué leur os aux écolos. Un os de mammouth, of course !

La suite dès demain. "Les échos magazine" consacre un article très intéressant sur la "croissance écologique". On en reparlera donc. Et oui, il n'y a pas que les élections qui me passionnent. Vous aussi, sûrement.

                                                                                                                                                            


TARTEMUCHE PRESIDENTE !

Elysee1Les professions de foi des candidats arrivent dans les boites à lettres. Vous ne serez pas déçus, quand vous les découvrirez, si ce n'est pas déjà le cas.

On y découvre celle de Madame LAFRANCE : "LAFRANCE PRESIDENTE". Je ne savais pas qu'elle était candidate. C'est une brune au visage pincé. Rien à voir avec le sourire ROYAL. Le tirage est en noir et blanc, assorti de rouge, ce qui laisse à penser que la candidate n'a guère de moyens ou fait à l'économie. J'avais fait le même type de profession de foi en ....1978, pour les législatives, c'est dire. Elle fait bien d'économiser, parce que la liste des deux dernières pages, c'est rien que des dépenses, et ma calculette a renoncé à aligner les chiffres. Petit détail, mais tout petit, il y a dans un coin le sigle du parti socialiste avec deux autres illisibles.

Le dernier slogan sorti de la ROYAL (avant le prochain) : "LA FORCE TRANQUILLE" avec référence explicite à 1981. Je cite :"Vous voulez le changement, vous ne le regretterez pas car le changement paisible, harmonieux, la force tranquille, elle est là devant vous!". Ah oui, 1981! Il devait ne plus y avoir de chômage et on s'est pris      1million de chômeurs supplémentaires ! Trois dévaluations du Franc avec gros MOMO et la sortie pour un temps de l'ECU (prédécesseur de l'Euro) ! La retraite à 60 ans sans financement, qui nous vaut aujourd'hui peut-être la moitié de notre dette ! Et les mêmes causes ayant les mêmes effets, vous pouvez déjà imaginer la suite.

ROYAL ? Non, merci !

                                                                                    


SI C'EST LUI QUI LE DIT ...

"L'objectif d'une France de 100 millions d'habitants en l'an 2100 me semble raisonnable. Cela suppose de réfléchir immédiatement à un type d'urbanisation adéquat. Ce pays fut longtemps une terre paysanne. L'évolution de l'agriculture entraîne la désertification des campagnes. Pour autant, il importe de freiner le développement des mégalopoles... Je pense que faire grandir les bourgades de       5 000 habitants pour en faire des villes de 15 000 habitants, permettrait de fixer les habitants, de créer des bassins d'emploi, et de répartir harmonieusement sites urbains et paysages à entretenir."

En lisant ces lignes, j'avais l'impression de me répéter. Voilà quelqu'un qui conforte ce que j'exprimais, il y a quelques jours, en réagissant au Plan Local de l'Habitat d'Angers Loire Métropole. Qui tient ce discours d'aménagement harmonieux du territoire ? qui dit d'une certaine manière : "non à la densification"!  C'est tout bonnement Jean-Pierre RAFFARIN dans son dernier livre :"La dernière Marche" que je vous conseille de lire. Vous découvrirez, si vous ne le connaissez pas, ce que le mot "humanité" veut dire quand on parle de quelqu'un. Oui, Jean-Pierre est plein "d'humanité", son livre en est un témoignage émouvant. Moi, il y a longtemps que je le sais. Mais ce qui me réjouit, c'est d'avoir, sans le savoir exprimé les mêmes convictions que celles qui l'habitent. J'en suis pas peu fier. Ce n'est pas un hasard si nous avons toujours appartenu à la même famille politique.

C'est le "camarade" BACHELOT (celui de la ville d'Angers) qui m'a répondu des sornettes qui devrait le lire. Il apprendrait en plus "l'humanitude". Et ça lui ferait pas de mal.

                                                                         

                                                               


CENTRE EXTRA LUCIDE

Pastis "Un ROCARD, sinon rien !"                                                              Quel pastis ! On peut comprendre l'inquiétude de quelques vieux cassiques du PS déjà pas très motivés par leur candidate, de la voir scotchée autour de 24/25%, sans évolution significative qui puisse alimenter l'espoir. Mais enfin, proposer de pactiser avant le 1er tour avec BAYROU c'est tirer vers le bas et l'une et l'autre, tout simplement parce que c'est de nature à démotiver tous les électeurs de gauche qui ont déjà bien du mal à se décider, et inciter ceux de droite à aller voir alleurs qu'au centre. Il faut dire que Michel ROCARD, n'est pas toujours très affuté dans ses analyses ; en 1988, il avait annoncé solennellement à toute la France qu'il était candidat à la Présidentielle en soumettant sa candidature au PS : naturellement, c'est MITTERRAND qui a eu l'investiture. Revenons à nos moutons ... Le renfort de Bernard KOUCHNER qui se déclarait "Sarkocompatible" à la fin de l'année dernière, aggrave le cas ! Les mauvais esprits diront :"si les rats commencent à quitter le bateau...".

Et le "Berger des Pyrénées" saute à pied joint sur l'offre :"oui ! oui! moi je prends !" Ces mouvements à gauche ont de quoi le réjouir. En même temps, il continue de souffler sur les braises en présentant Nicolas SARKOZY comme violent, accréditant le discours de la gauche, ce qui rend service à l'intéressé. "Bayrou/Ségo, même combat !". Et le "berger", se voit déjà guidant son troupeau vers les verts pâturages de la coalition gauche-droite, unie pour l'éternité de la mandature. Le "guide" est même devenu extra-lucide puisqu'il voit des mouvements vers le rassemblement aussi à droite. Il doit avoir un bon microscope (j'allais dire microcosme). C'est curieux, il baisse dans les intentions de vote. Le rassemblement qu'il observe à droite ne doit pas être le sien !

C'est le gars LE PEN qui doit rigoler, parce qu'il pourrait bien tirer les marrons du feu de toutes ces pantalonades.

Un 2ème tour SARKO-LE PEN, ça vous branche ?

                                                            

                                                                     


Y A-T-IL UN CENTRISTE DANS LA SALLE ?

Les "centristes", si tant est qu'il en existe encore, ne s'y retrouvent pas dans cette campagne : ils ont bien un candidat de "chez eux", François BAYROU, mais il est incapable de dire comment il gouvernera s'il est élu, et son programme est aussi plat que le "plat pays" de Brel. Pas très efficace.

Ils pourraient être tentés par la Sainte Marie du Poitou, mais du vaste marais de ses contradictions surnage l'idée qu'elle va dépenser beaucoup sans dire comment elle augmentera le PIB. Donc risqué, les "centristes" sont prudents par nature.

Il reste bien Nicolas SARKOZY, il pourrait convenir, mais il durcit sa campagne et du coup la caricature que les socialistes font de lui les effarouche. Les "centristes", c'est craintif. Et pourtant, ils devraient bien savoir que les excès de la campagne retombés, il appliquera une politique ouverte : son bilan montre bien qu'il n'est pas intolérant, que s'il propose la "discrimination positive" c'est parce qu'il a à coeur d'aider les immigrés régulièrement installés dans notre pays à s'y intégrer. Ce n'est pas un crime de vouloir normaliser la place des musulmans et des noirs dans la société française. C'est d'ailleurs grâce au discours qu'il tient et à l'image que la gauche donne de lui, qu'il gagne des voix, et beaucoup plus qu'on ne le croit, dans les cités. Et en même temps, il affaiblit LE PEN, qui serait bien plus haut sinon. On ne va tout de même pas s'en plaindre !

Et si les "centristes" votaient SARKOZY ?

                                                                   


CéPéCé ? CéèNCé ?

Voilà qu'une idée merveilleuse a germé dans le cerveau génial de Madame ROYAL. C'est venu subitement pendant qu'elle était en voiture, sur le chemin d'une de ses nombreuses visites de campagne. Qu'allait-elle bien pouvoir annoncer à son public ? Il lui fallait quelque chose qui décoiffe, qui frappe l'esprit de la jeunesse pour bien montrer qu'on ne pense qu'à elle. Et voilà comment est né le CPC : le "Contrat Première Chance" devenu "Contrat Nouvelle Chance", mais qui sera bientôt "Contrat.... " ; je ne peux pas vous le dire, l'appellation est encore sous embargo. Il s'agit tout bonnement de fournir à des PME ou des artisans un jeune pendant un an, payé par la collectivité : Etat ou Région ?... Et au bout d'un an, il se passe quoi ? Alors là, il n'est plus question de précarité, et je trouve nos campus un peu endormi ! Où sont-ils donc tous nos étudiants et lycéens si motivés pour protester ? Parce qu'à côté le CNE, c'était une ROLLS ! C'est drôle, personne ne bronche devant une mesure aussi ridicule, qui coûterait au bas mot 7 à 9 milliards d'Euros (tout de même). C'est le coût de 500 000 emplois, sans charges, payés au smic. Elle est pas charmante notre "ROYAL DE LUXE " ?

Il y a bien eu quelques voix pour lui dire que... peut-être que... Elle s'est fâchée très fort et devant son entêtement, les voix se sont tues. Ah mais !

                                                                                 


LA GAUCHE ANTILIBERALE

Etre "antilibéral", c'est du sport à gauche de la gauche ! On compte au moins cinq candidats sur le même créneau : Besancenot, Bové, Buffet, Laguiller et Schivardi. Le "tintin des soviets" est le meilleur du lot surtout auprès des jeunes, suivi de près par l'altermondialiste aux solutions tellement simplistes qu'on se demande pourquoi elles ne sont pas appliquées. Mais qui ira expliquer aux pigeons, surtout aux jeunes, qui les écoutent et qui se laissent prendre à leurs arguments, que ce monde mirifique sans riches, aux frontières fermées, où l'on est maître chez soi, où l'on peut décrèter l'interdiction de licencier existe déjà : c'est la Corée du Nord. Il n'y a plus de riches dans ce pays merveilleux et l'Etat décide de tout pour tous, dirige l'économie, oriente les productions... On connaît le résultat. Il n'y a plus que des pauvres, et les pauvres y sont tellement pauvres qu'ils ne mangent même pas à leur faim !

La France est le dernier pays d'Europe occidentale à avoir autant de talents à défendre encore ces théories du XIXème siècle. On devrait faire un conservatoire national pour les mettre en lieux sûr : une réserve pour Trotskistes. N'empêche qu'avec la complicité de l'étrange lucarne, et la sacro-sainte règle de l'égalité du temps de parole, ils arrivent encore à vendre leur salade en surfant sur l'actualité, toujours bonne fille pour fournir les exemples "qui faut". Mais enfin Arlette, explique-nous un peu où est la démocratie dans ton parti, parce que depuis le temps que tu le diriges, ça doit sacrément être verrouillé ! Tous autant qu'ils sont, ils se gardent bien de dire qu'ils instaureraient la "dictature du prolétariat", c'est vrai qu'il suffit de lire leur programme pour le comprendre. On sait ce que cela a donné en URSS. Ah, c'est vrai, il ne faut pas en parler, ça fait désordre. Presque vingt ans après la chute du "communisme", les peuples de l'Est n'ont pas totalement retrouvé la capacité d'initiative individuelle tant leur avachissement était profond.

                                                                              


PARENTS

L’interprétation qui a été faite des propos de Nicolas Sarkozy au sujet des parents d’élèves dans le journal Le Monde daté du 12 avril n’est pas seulement inexacte, elle est tout simplement à l’opposé de ce que Nicolas Sarkozy a toujours dit au sujet des parents d’élèves dans l’ensemble des discours qu’il a consacrés à l’éducation depuis deux ans. Ce qui est dénoncé dans l’article 11 de la loi Jospin de 1989, ce n’est pas le fait que les parents fassent partie de la communauté éducative - c’est bien évidemment le cas -, mais le fait que leur spécificité au sein de cette communauté éducative ne soit pas mieux reconnue. Les parents ne sont pas des membres parmi d’autres de la communauté éducative, ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants.

                                                 

                       Mise au point de Xavier Bertrand


CHOLET CAPITALE DU CENTRE...(suite)

P1010078Pierre MEHAIGNERIE, dans ses prises de parole, privilégie toujours le discours rationnel et la démonstration pédagogiquement irréprochable. Il a orienté son  propos à partir de deux questions : "Quelle question majeure se pose à nous aujourd'hui ? Où aimerions-nous être dans cinq ans" ?

La question majeure, c'est la réhabilitation de la responsabilité. A tous les niveaux, dans tous les domaines. C'est le principal moyen d'apporter des solutions aux maux dont souffre notre société.

Quels objectifs nous fixons-nous à atteindre d'ici cinq ans ? Pierre MEHAIGNERIE en voit trois : le plein emploi, qui conditionne tout le reste, qu'il s'agisse de la santé, de l'endettement, des salaires..., le rétablissement de la confiance dans l'avenir et la réduction des injustices. Pour y parvenir, il faut un homme d'Etat, réhabiliter les valeurs, avoir un projet cohérent et une méthode de gouvernement. Une manière de décliner le programme de Nicolas SARKOZY.

Pour conclure, il se dit "lucidement libéral", "résolument social" et "profondément européen". Un crédo centriste pour bien montrer qu'il n'a rien abandonné de ses convictions. Evoquant François BAYROU, il a rappelé l'expérience que lui-même avait menée avec le Gouvernement de Michel ROCARD et l'échec à laquelle elle avait aboutit, le positionnement du parti socialiste rendant toute collaboration vaine. Et pour finir, toujours à propos du même Bayrou, une citation d'Edgar FAURE :" L'immobilisme est en marche, rien ne l'arrêtera !".


CHOLET CAPITALE DU CENTRE...

...pour un soir !

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Faisant pendant, toute proportion gardée, à la réunion d'Angers de François BAYROU, Pierre MEHAIGNERIE, Secrétaire Général de l'UMP, était hier dans les Mauges. Il a terminé son périple par une réunion publique à la Goubaudière, au lac de Ribou, à CHOLET.

P1010074Il y a été accueilli chaleureusement par Gilles BOURDOULEIX, le Député-Maire, accompagné de Catherine DEROCHE, d'Hervé de CHARETTE, Michel PIRON, Dominique RICHARD et Marc LAFFINEUR, Président de la fédération.                                                        Dans son propos introductif, avec sa verve bien connue, Gilles BOURDOULEIX a présenté sa vision du choix qui s'offrira aux électeurs le 22 avril prochain : un choix entre 4 possibilités pour notre démocratie.                              

La démocratie confisquée, c'est celle de l'UDF. Votez pour moi, on verra après. Un chèque en blanc. En introduisant 50% de proportionnelle dans l'élection des députés, c'est le retour aux majorités fluctuantes, aux petits arrangements entre les partis dans le dos des électeurs. Avec la prime de l'instabilité gouvernementale.

La démocratie explosée, c'est celle du Front National. Si Le Pen, était élu, il serait bien incapable ensuite d'avoir une majorité pour soutenir son programme. On peut imaginer le blocage des institutions qui s'en suivrait avec un inévitable retour aux urnes.

La démocratie diluée, c'est ce que propose la candidate socialiste. Avec le concept de démocratie participative qui n'est qu'une façade, c'est la responsabilité des élus qu'on bat en brèche et qu'on veut faire contrôler par des jurys populaires. Un projet qui débouche tout droit sur un pouvoir autoritaire.

La démocratie régénérée, c'est le projet de Nicolas SARKOZY. Pour Gilles BOURDOULEIX, le candidat de l'UMP a bien pris la mesure du quinquennat et ce que cela implique comme changement d'attitude pour le Président. C'est un nouvel équilibre des pouvoirs qui se met en place entre un Président qui s'engage et un Parlement restauré dans ses initiatives et ses fonctions de contrôle.

Marc LAFFINEUR  a pris le relais pour exhorter à faire triompher le projet le plus clair, celui de Nicolas SARKOZY, face à la confusion de celui de la candidate socialiste et au projet "virtuel" de François BAYROU.

                 ... A suivre, l'intervention de Pierre MEHAIGNERIE.

                                                                                                                                   


A FRANCOIS BAYROU

JE DENONCE !

Cher François, c’est en homme libre, dégagé de tout engagement politique, redevenu simple citoyen, mais néanmoins observateur attentif de la vie politique que je m’adresse à toi.  Nous avons appartenu pendant deux décennies au même parti, l’UDF, dont j’ai été l’un des premiers en Anjou à porter les couleurs aux législatives de 1978 et dont j’ai fait partie en permanence des instances départementales. J’ai voté pour toi au premier tour de 2002 par fidélité à mon engagement. Mais le choc du 21 avril m’a fait comprendre quel danger il y avait à disperser nos voix et j’en ai tiré la conclusion logique en participant à la création de l’UMP.

Tout cela me donne quelques droits.

Je trouve que tu as du courage : tu joues ta carrière politique à quitte ou double. Mais l’avenir de la France ne se joue pas à la roulette russe. Je ne partage pas ton analyse du regroupement au centre tant que l’extrême droite et l’extrême gauche seront aux niveaux élevés actuels et tant que le PS n’aura pas fait sa mue sociale-démocrate. Au lieu de la société apaisée, dont tu rêves, tu te retrouveras paralysé par des intérêts contradictoires à gérer, avec une recrudescence de violence générée par l’espace politique qui sera ainsi livré aux extrémistes de tout poil.

C’est pourquoi :

JE DENONCE l’emploi abusif que tu fais du sigle UDF.

Le parti que tu présides aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le regroupement des centristes, des libéraux et des radicaux initié par GISCARD. Tu en as fait une écurie présidentielle au service de ton ambition personnelle. Et tu as fait le vide autour de toi, un vide que n’arrivent pas à combler quelques ralliements tardifs teintés de règlement de compte. Aujourd’hui les Centristes et le vrai centre sont dans l’UMP, comme l’a rappelé Pierre MEHAIGNERIE. Ils y ont toute leur place et une réelle influence.

JE DENONCE ta ligne de conduite à l’encontre de l’UMP.

Tu avais parié sur l’échec de l’UMP, et depuis tu t’es acharné à essayer de le prouver. Pari perdu. Jamais un parti politique n’a accueilli autant d’adhérents, ce qui est bien la preuve qu’il correspondait à une attente de nos électeurs, las de nos querelles sybillines. Jamais un parti n’a autant débattu en interne, écoutant toutes les sensibilités qui sont sa richesse. Ayant pris l’habitude de gouverner ensemble nos collectivités territoriales, nous n’avons eu aucun mal à nous retrouver au sein d’un même parti.

Alors de dépit, tu as joué les victimes, tu as crié fort pour être entendu. Alors que personne n’agressait l’UDF, tu as mené une guerre de harcèlement contre les projets du gouvernement, allant jusqu’à voter la censure. Le seul résultat tangible que tu aies obtenu, c’est d’avoir entraîné, en 2004, une partie des électeurs à s’abstenir au 2ème tour des régionales avec le résultat que l’on sait.

JE DENONCE l’abandon des valeurs que tu étais censé porter.

Mon UDF était celle de la tolérance et de l’ouverture d’esprit, éprise de dialogue, attachée à l’initiative individuelle et au progrès social. Elle était un parti de centre droit. Tu en as fait un parti sans points de repères tangibles, où tous ceux qui expriment un point de vue différent du tien ont été censurés ou exclus. Tu as même fait combattre à l’Assemblée Nationale, par souci de posture, des réformes que l’UDF avait toujours proposées. Les rescapés des sensibilités qui la composaient, comme André SANTINI et Gilles de ROBIEN ont préféré rejoindre Nicolas SARKOZY.

JE DENONCE l’ambiguïté de ton discours.

Dans cette campagne présidentielle, tu cherches à faire croire que tu rassembles des électeurs des deux bords, alors qu’en fait tu profites surtout du report des voix de gauche qui ne se retrouvent pas dans la candidate socialiste. Tu cherches à faire croire qu’on peut se passer de la bipolarisation dans un pays qui devient rapidement ingouvernable dès qu’on introduit le scrutin proportionnel. Tu vantes la coalition en Allemagne et les résultats  économiques qu’elle obtient sans voir que la gauche allemande serait au centre-droit en France et que ces résultats ont été obtenus avec des mesures qui sont proposées aujourd’hui par … Nicolas SARKOZY.

Si tu veux faire de l’UDF un parti de gauche, il faut le dire clairement, que tous les électeurs le sachent. Et indique d’ores et déjà ce que tu feras pour le 2ème tour, au cas où…. Souviens-toi que les élus de ton groupe parlementaire ont été élus par des électeurs de droite et du centre et que les électeurs trompés savent toujours se venger à l’élection suivante.

JE DENONCE, enfin, ton entêtement à vouloir sauver la France tout seul.

Avoir des convictions n’a jamais empêché les hommes de bonne volonté de travailler ensemble, mais sur un projet. Et c’est sur un projet que peut se faire l’ouverture. Ce n’est pas la démarche que tu proposes. Aujourd’hui, tu es, au mieux, le candidat du pis-aller. Les électeurs qui se portent sur ton nom ne le font pas parce qu’ils croient au discours que tu développes. Ils ne sont pas si naïfs. Tu draines ceux qui ne veulent ni de l’une ni de l’autre des deux principaux candidats. Avec un tel électorat, que feras-tu pour résoudre les problèmes de l’immigration, de l’emploi, des salaires, du financement des retraites, de la formation, de la dette et des déficits publics ? Les Français ont besoin d’élire un candidat qui leur inspire, sur tous ces points, une grande confiance, notamment par sa capacité à agir. 

Evidemment, je ne voterai pas pour toi. Avec certitude et sans regrets.

                                                                     

                                                                                 


ELEPHANTS ?

Lphants

Mais où sont donc passés les "éléphants" du PS ?

                                                                                                         

Depuis que Mme ROYAL a "repris sa liberté", on ne les voit plus, on ne les entend plus. Il aura fallu attendre cette semaine pour voir deux timides meetings de soutien, l'un de François HOLLANDE, ce qui est bien le minimum, et l'autre de Jean-Pierre CHEVENEMENT, peut-être en remerciement d'avoir été mis en avant par la "candidate". En effet elle a demandé au vieux "Lion de Belfort" de la remplacer au pied levé sur Europe 1, chez El KABACH. On sait qu'elle est coutumière du fait : quand quelque chose la gêne ou que quelqu'un lui fait peur, elle esquive. Courage, Fuyons ! A la tête de l'Etat, on n'ose même pas imaginer....

Mais les autres : Gros Momo, la Martine de Lille (à ne pas confondre avec le Rouget), Jospinou-je-campe-sur-l'aventin, DSK-la-calculette-qui-sert-à-rien, Fabius-plus-à-gauche-que-moi-tu-meurs, et Lang-la-superlèche (lui, il s'est trouvé une excuse en allant en Libye : un "à Libye" quoi)... Bref ! A quoi passent-ils leur temps ?

A tromper, probablement. C'est une question de survie chez les éléphants.

                                                   


SARKO FLASH

Sarko_pupitre_2Je rêve d’une France qui se lève tout entière pour dire       « non » au renoncement, « non » à la fatalité, « non » au déclin.

                                          Nicolas SARKOZY, Tours, 10 avril 2007

                                                                                    


INIQUE

PaysdelaloireLa Région socialiste des Pays de la Loire fait dans la ségrégation. Le sectarisme s'était déjà abattu sur les subventions à certains projets dans le Maine-et-Loire, concernant évidemment des villes de droite. C'est le département de la Vendée qui proteste à son tour après la présentation du "contrat de projets 2007/2013". Priorité à la vision métropolitaine oblige (oui, vous savez, la concentration urbaine). Ainsi, la Région a donné la priorité à la réouverture de la ligne Fontenay-le-Comte/Niort devant la liaison Nantes/Bordeaux.... "Une aberration", selon les élus du département  vendéen qui estiment que le Conseil Régional a "donné satisfaction à ses amis politiques plutôt que servir l'intérêt général" ! Autre point noir : l'enseignement supérieur vendéen qui bénéficiera de seulement 4 millions d'€ malgré les nombreux projets qu'il porte, alors que 146 millions sont alloués à l'enseignement supérieur de Loire-Atlantique.

A signaler que Mme ROYAL pratique la même ségrégation en Poitou -Charentes....

                                                            


DETOUR PAR TREMENTINES

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Il y avait foule, mercredi dernier à Trémentines pour suivre la conférence de Dany DIETMANN, le maire d'Anspach (Alsace). Invité  par les opposants au projet d'incinérateur, le maire a expliqué pendant 2 heures, à l'aide d'un magnifique montage audio-visuel, les enjeux, non seulement du traitement de nos déchets, mais aussi et surtout de l'urgence de la mise en oeuvre du développement durable. L'homme y est comparé à un poisson qui empoisonnerait l'eau du bocal dans lequel il vit : image saisissante de réalisme. On y suit avec intérêt l'importance de la pollution de notre atmosphère à laquelle participe évidemment les nombreux incinérateurs. On y découvre l'envolée des prix des matières recyclables : 900 € la tonne pour les canettes alu, 235 € la tonne pour les plastiques, 103 € la tonne pour les papiers/cartons... Et on brûlerait tout ça ? 

Quelques élus de la communauté de communes étaient présents. Pas les principaux intéressés : dommage ! Ils auraient pu s'instruire, en découvrant notamment ce qu'un incinérateur "propre" rejette dans la nature, chiffres mathématiques à l'appui... Incontestable et effroyable ! Même aux normes, un incinérateur reste un danger sanitaire et écologique.

Dany DIETMANN vient de publier "La Terre trop belle pour mourir" aux éditions de l'Harmattan . A lire  absolument.

                                                                                                                                                                         


ARTHUR

P1010065C'est le dernier né de la lignée HOULLE .... Arrivé le 4 avril, il pèse 3,260 kg, mesure 49 cm."Bébé mannequin", a précisé la Grand-mère Paulette. La mère se porte bien, le papa arrose. Après Louis et Margaux, voici donc ARTHUR. Bienvenue dans ce monde de brutes !

Les grands parents sont ravis, naturellement ! On cherche Excalibur comme cadeau de majorité...

                                                                            


IMPRESSIONNANT

Sarko_mutualit_2La meilleure campagne, selon CSA, c'est celle de Nicolas SARKOZY. Et y'a pas photo, comme on dit. 65% des sondés la jugent solide, contre 45% pour celle de BAYROU et seulement (mais ce n'est pas étonnant) 34% pour celle de ROYAL.

La campagne de Nicolas SARKOZY est aussi la plus précise (63%), la plus moderne (61%), celle qui propose le plus d'idées nouvelles (58%) et la plus crédible (54%).

Si Mme ROYAL est considérée comme moderne (57%) elle pâtit de scores faibles pour la précision (38%), sa crédibilité (37%) et sa solidité (34%).

Cohérent avec les scores qui s'égrènent chaque jour.

                                                         


DOUX REVEURS

Les études d'opinion se suivent et se ressemblent. Les sondages sont ce qu'ils sont. Ils ne sont que des indicateurs dont il faut lire les données avec précaution en ayant en tête la marge d'erreur de quelques pour cent dont ils ne peuvent s'affranchir. Les fourchettes qu'ils donnent quand on les regroupe nous disent la même chose depuis plusieurs semaines : Sarkozy est toujours devant, autour de 28/30%, suivi de Royal à 23/24% ; Bayrou est scotché aux alentours de 18% poursuivi par Le Pen à 14%. Pour le reste, c'est la Bérézina : seul le tintin des soviets approche des 5%, les autres candidats végètent entre 0,5% et 3% ... Le 21 avril 2002 est passé par là et le corps électoral ne se fera pas prendre deux fois avec les "petits candidats". Cela ne les empêche pas de "croire en leurs chances" et d'espérer que la "surprise" sortira des urnes ! Un langage qui ne trompe personne, à moins d'être de "doux rêveurs". Que peuvent-ils dire d'autre, sinon avouer que leur candidature est bien inutile s'il s'agit de l'élection présidentielle ?

Leur présence a une autre explication : le financement public. Le nombre de voix recueilli permet d'obtenir ensuite une subvention qui permet de faire vivre leur officine. Détournement d'élection, évidemment, mais efficace !

                                                


JOYEUSES PAQUES

PaquesJe vous abandonne jusqu'à mardi pour respecter la trêve pascale. A 15 jours de l'échéance, fêter Pâques avec le temps printanier, c'est un bon moyen de se changer les idées. Soyez prudents sur les routes, car j'ai l'impression qu'on n'y sera pas seuls.

                                                                           


ELLE EST TRES CHOUETTE

"Bernadette, elle est très chouette..."

UN grand moment, hier soir à lyon, au meeting de Nicolas SARKOZY. Devant près de 20 000 personnes, Bernadette CHIRAC est venue lui apporter son soutien. après le "heureusement qu'on vous a !" décerné il y a quelques temps, elle a confirmé le soutien du Président au candidat de sa famille politique.

"Nicolas SARKOZY est le meilleur pour relever les défis de la France de demain, pour porter les espérances de la France de demain, et donc je fais tout ce que je peux pour l'aider à gagner !" a-t-elle déclaré.

Un renfort supplémentaire loin d'être négligeable et que l'intéressé apprécie. La capacité à rassembler toute sa famille est la condition minimale à remplir avant de prétendre rassembler au-delà. C'est tout de même plus convaincant, pas vrai François ?

                                                                      


MOROCON

Non, ne cherchez pas la taduction en Espagnol. C'est du Français moderne !

On m'a mis sous les yeux un extrait imprimé des pages d'un blog écrit par des gens qui prétendent préparer l'avenir de Saint-Barthélemy. Il y a longtemps que j'aurais pu aller y voir, mais ce genre de littérature ne m'intéresse guère et je n'aime pas perdre mon temps. D'ailleurs ce que j'entendais en dire n'était pas vraiment incitatif. Comme j'y étais cité, parait-il, la curiosité m'a décidé à lire les quelques pages qu'on me tendait. Las, déception : ce n'était qu'une allusion -perfide, évidemment- à ma modeste personne à travers les fonctions - mal déclinées- que j'ai occupées à l'UMP de Maine-et-Loire jusqu'à l'année dernière, et à une tribune libre publiée récemment. Mon nom n'apparaît même pas : ouf ! Il n'est jamais glorieux de figurer dans un tel fatras. Encore que l'agression est toujours un délice quand elle a pour origine l'étroitesse d'esprit et la mesquinerie. Elle grandit la personne visée aux yeux de ceux qui la connaissent ou qui l'approuvent.

Mais quand même ! Comment peut-on prétendre faire de la politique et se livrer à un exercice où le dénigrement systématique, le raccourci caricatural ne cède la place qu'au procès d'intention sommaire ? Si au moins, il était fait appel à quelque peu d'humour. Non ! point de fleurs de rhétorique ni de figures de style. Le propos se résume au trait amer perdu dans le marais nauséabond de la volonté de nuire pour former un brouet insipide qui remplit l'assiette creuse. Le cas y est sans remède, je le crains. J'en ris, mais c'est pour ne pas en pleurer de tristesse. Surtout qu'il s'agit de gens qui donnent à chaque instant des leçons de morale, de respect et de démocratie ; enfin, si l'on en croit la rumeur, parce que les textes ne sont pas signés -quel courage!-

Comment appelle-t-on communément ceux qui se livrent à la publication d'écrits anonymes jetés à la vindicte publique ?   

Des corbeaux ?!

                                           

                                                                                                                                                      


TSS...TSS...TSS...

Sarko_europeOn aimerait bien nous faire croire que Nicolas SARKOZY n'a pas la capacité à rassembler une majorité de Français, bien qu'il fasse la course en tête. Ainsi, les sondages disent tous qu'il va gagner, au premier comme au second tour, mais le présentent battu face à François BAYROU, dans une espèce de tour de passe-passe improbable. Un moyen de rendre crédible le TSS (Tout Sauf Sarko) de l'extrême gauche et d'une partie de la gauche -verts compris-. Je leur prédis autant de succès que les chiraquiens qui avaient lancé ce slogan à l'intérieur de l'UMP : on a vu la suite !

C'est pourtant simple à comprendre. La priorité de Nicolas SARKOZY, c'est de faire le plein des voix de la droite ; encore que cette analyse soit de très courte vue car elle ignore la percée qu'il a effectuée dans les électorats ouvriers, salariés du privé, artisans et commerçants très sensibles à ses thèmes du travail et du pouvoir d'achat. Le premier tour est un tour de qualification. Il n'autorise pas la dispersion. La stratégie de chaque candidat consiste à bétonner pour consolider les intentions de vote : ce qu'il réussit mieux que ses concurrents. Comme François BAYROU, il pense que les Français sont excédés et veulent que "ça bouge". A la différence du candidat "centriste" -qualificatif non garanti-, il est beaucoup mieux armé et beaucoup plus qualifié pour répondre à leur attente. Si quelques jeunes des quartiers le repoussent, les Français issus de l'immigration ne lui sont pas hostiles, loin de là. C'est pourquoi il continuera à dénoncer les délinquants, à se ranger du côté de ceux qui se lèvent tôt, à prôner un état plus juste à l'égard de ceux qui produisent la richesse, quel que soit leur niveau social. Il sait aussi qu'il sera gagnant chaque fois qu'il poussera la gauche, socialistes compris, à "excuser la violence pour condamner la répression". C'est pourquoi, la grande majorité des Français n'a pas été choquée que Nicolas SARKOZY parle de  son "effondrement moral" parce que l'indulgence pour les actes délinquants participe de ses inquiétudes. Je continue de penser qu'il a tout intérêt à rester fidèle à lui-même. On voit bien que la pantomine de Madame ROYAL, qui fait le grand écart entre ce qui est "ignoble" un jour et une débauche de patriotisme cocardier trois jours plus tard, ne lui permet pas d'avancer.

On parlera de "l'Homme de la Nation" qui perce déjà à travers les soutiens variés qu'il reçoit le moment venu. Je parie que la campagne du second tour aura une toute autre tournure. Mais on n'en est pas là.

                                                                                        


AMNESIE DE CIRCONSTANCE

"Je n'avais pas entendu cette déclaration de Nicolas Sarkozy qui a prétendu que je l'avais traité d'ignoble à propos de l'identité nationale. Cet homme qui est vraiment prêt à tout et à dire vraiment n'importe quoi dans le cadre de cette campagne présidentielle, je pense qu'il faut que ça cesse. M. Sarkozy a menti. Et un menteur est-il apte à devenir président de la République ? Je le dis très clairement", a-t-elle déclaré....

                                                                                          

De qui s'agit-il ?

                                                      

Mais de Madame ROYAL, voyons ! Cette femme est vraiment sans vergogne. Voilà qu'elle oublie ses propres propos.

                                           

Elle a bien dit "ignoble" à propos de Nicolas SARKOZY :  "Associer immigration et identité nationale, c'est ignoble !" avait-elle dit en réponse à un journaliste, an lendemain du passage de Nicolas SARKOZY chez Arlette CHABOT. Je l'ai vu moi-même aux info.

La menteuse, c'est elle. Mais ça, c'est pas une découverte


DRAGUE

"Sur bien des sujets, je suis plus à gauche qu'eux", a-t-il dit. Il a rappelé qu'il avait été "le seul" à défendre l'Allocation spécifique de solidarité (ASS) à l'Assemblée, seul à se battre contre la privatisation des autoroutes, et qu'il avait voté la motion de censure contre le gouvernement. "Je demande la preuve qu'ils en ont fait autant"...... De qui s'agit-il ?

De François BAYROU, naturellement.

Comment ça s'appelle, ce genre de propos ? Du racolage, non ? Il est prêt à tout pour enrayer sa chute dans les enquêtes d'opinion.On savait qu'il récupérait surtout ses voix à gauche. Mais quand même, quand on a été, comme moi, électeur de l'UDF, il y a de quoi hurler ! Lui, il n'a pas encore compris la vraie nature de Madame ROYAL. S'il lui reste quelques électeurs de droite, il ne vont pas tarder à fuir. Le roi est déjà tellement "nu"....

                                                             


FEUX CROISES

Jpr

                                                             

On ne peut pas suspecter Eric BESSON et Jean-Pierre RAFFARIN de complicité et de concertation. Et pourtant la manière dont ils décrivent la "ROYAL" présente des similitudes troublantes. Dans son livre "La dernière marche", présenté comme une lettre à Nicolas SARKOZY, il n'épargne pas, lui non plus, la Madone du Chabichou. Le ton n'est pas aussi emporté que chez BESSON et le style est plus pathelin. On sent que Jean-Pierre n'aime pas dire du mal des autres et qu'il force sa pudeur naturelle, mais il arrive un moment où il faut "en finir avec les faux-semblants" et "révéler la vraie nature d'une adversaire qui a beaucoup donné le change".

"Madame ROYAL est une solitaire. elle est incapable de la moindre démarche collective. Elle a introduit du sectarisme et de la tension dans une région bien tempérée qui avait retrouvé sa vieille fibre radicale et où les opposants vivent en bonne entente, sans abjurer leurs convictions mais en privilégiant le bien commun face à leurs ambitions personnelles ou boutiquières. Bien sûr elle se pose en pasionaria des petits, des sans-grade, qui seraient saignés à blanc par la voracité des notables aux grandes dents pointues. Elle oublie simplement que jouer trop fort de cette corde populiste risque de nous ramener tout droit à un certain 21 avril avec des électeurs déçus se réfugiant aux extrêmes."

"On peut ne pas être du même bord et s'estimer politiquement et personnellement. Avec Madame ROYAL, c'est difficile. Elle s'interdit tout contact avec qui n'est pas de son camp. elle se refuse à reconnaître l'humanité de son adversaire de peur de perdre cette violence qui est en elle et qui lui fait porter les coups les plus bas, sans hésitation aucune."

"Sur le plan humain, cette femme reste pour moi un mystère. Quinze ans après, je ne comprends toujours pas comment elle fonctionne, comment elle peut faire preuve d'un culot aussi sidérant... Elle ne respecte rien et se fiche comme d'une gigne de ceux qui la combattent comme de ceux qui la soutiennent.... Tous ceux qui entrent dans sa sphère d'influence, fidèles, ennemis, collaborateurs, employés, sont soumis à un autoritarisme pusillanime et à ses bousculades imprévisibles."

Quelques passages qui permettent de se faire une idée assez précise d'un personnage qui prétend aux plus hautes fonctions et qui manifestement manque des qualités humaines minimales et indispensables pour les exercer. C'est ça qui est le plus grave. Le reste, le programme, c'est important aussi, mais je persiste à penser que l'essentiel doit se trouver dans la personnalité, quand il s'agit de la Présidence de la République qui doit pouvoir s'exercer au nom de tous. Je comprends encore mieux Eric BESSON quand il dit :"Je ne le souhaite pas pour mon pays, je le redoute pour mes enfants."